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Des manuscrits de Fernand Barrué et de quelques autres / Joan Thomas
Thomas, Joan

Les poèmes de Fernand Barrué n’ont connu qu’une édition confidentielle bien que l’œuvre fut signalée dans la revue Òc et dans une anthologie de la poésie occitane. Cette écriture, peu connue, renvoie le lecteur de la poésie d’oc à des îlots en perdition dont il serait en quelque sorte le secouriste ou le témoin d’un naufrage. Que reste-t-il des nefs englouties ? Que sait-on de la cargaison d’oranges ? Parfois, la découverte de manuscrits, d’archives orales et/ou écrites, permet de renflouer le navire. Tel sera peut-être le cas des textes de Fernand Barrué dont la découverte des manuscrits et de quelques souvenirs rend à nouveau possible la navigation d’un îlot qui reviendrait dans le giron de l’archipel. Le lecteur est ainsi confronté aux éléments — parfois déchaînés, parfois apaisés et sécurisants, aux flots qui portent l’écriture. Qu’il s’agisse de norme linguistique et de langue, de conservation, d’interpellation de l’œuvre, d’édition ou de variantes (et donc de traduction), les manuscrits de Fernand Barrué nous permettent d’ouvrir un atelier et de poser un questionnement fondamental sur l’écriture occitane navigant entre lumière, ombre, pénombre et obscurité.

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Fêtes et carnaval à Carcassonne 1790-1961 / Jacques Marrot
Marrot, Jacques
Aqueste numèro especial de la revista Folklore : revue d'ethnographie méridionale (t. XL, 206-208, 1987) publica lo trabalh de Jacques Marrot, realizat dins lo quadre d'un memòri de mestresa (La Jeunesse et les fêtes à Carcassonne, memòri de mestresa, Universitat de Tolosa-2, jos la direccion de Jean-Louis Fossat e Daniel Fabre, 1976) sus los rites festius a Carcassona, en particular a l'entorn del cicle de carnaval, e lors evolucions dempuèi la Revolucion fins a las annadas 1960.

Consultar la publicacion en linha sul site del GARAE (Groupement audois de recherche et d'animation ethnographique) : http://garae.fr/Folklore/R52_206_208_ETE_1987.pdf
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Deux almanachs bretons de la Révolution
Broudic, Fañch

Ce compte rendu détaillé d’ouvrage présente le contenu et les enjeux de la publication et de la traduction bretonne de l’Almanach du Père Gérard écrit par Jean-Marie Collot d’Herbois en 1791, ouvrage résumant à l’intention d’un large public populaire les idées de la Révolution et vantant ses bienfaits. Véritable best-seller, il a été traduit en de nombreuses langues de France et très souvent réédité. Ce compte rendu, de même que d’autres textes en lien avec la langue bretonne, est également disponible sur le blog de l’auteur : http://www.langue-bretonne.org/

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La Révolution : le breton devient langue de la politique
Broudic, Fañch

Ce chapitre est extrait de la thèse de doctorat de Fañch Broudic, travail de référence sur l’évolution des discours et des usages autour de la langue bretonne depuis l’Ancien Régime jusqu’à la fin du XXe siècle. Le texte ici présenté porte sur la place accordée à la langue bretonne dans les discours et les pratiques de l’époque révolutionnaire. Ce chapitre, de même que d’autres textes en lien avec la langue bretonne, est également disponible sur le blog de l’auteur : http://www.langue-bretonne.org/

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La Révolution française et les idiomes : analyse de discours
Broudic, Fañch

Ce chapitre est extrait de la thèse de doctorat de Fañch Broudic, travail de référence sur l’évolution des discours et des usages autour de la langue bretonne depuis l’Ancien Régime jusqu’à la fin du XXe siècle. Le chapitre inédit ici présenté porte sur les discours développés sur les langues de France, et en particulier sur le breton, au cours de la période révolutionnaire. Ce chapitre, de même que d’autres textes en lien avec la langue bretonne, est également disponible sur le blog de l’auteur : http://www.langue-bretonne.org/

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Era Bouts dera Mountanho (1914-1918) e Era Guerro, inédit de Bernard Sarrieu / Tamara Raucoules et Joëlle Ginestet
Raucoules, Tamara
Ginestet, Joëlle

Aquela comunicacion a doas votzes, Tamara Raucoules e Joëlle Ginestet, presenta lo biais que la Primièra Guèrra Mondiala e sos efièches se son tradusits d'una part dins la revista felibrenca Era Bouts dera Mountanho, e d'autra part dins l'òbra Era Guerro de Bernard Sarrieu. Se coneis pas a l'ora d'ara de traça d'aquel recuèlh, que deviá recampar mantun cant e poèma pareguts dins diferentas revistas.

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Des avant-textes au texte : le destin éditorial des poèmes occitans de Denis Saurat (1954-1960) / Jean-François Courouau
Courouau, Jean-François
L’œuvre occitane de Denis Saurat (1890-1958) a été principalement publiée par l’IEO, une première fois en 1955, une seconde fois à titre posthume (1960) à partir de textes d’épreuves laissées pendantes par la mort de l’auteur. À partir du moment où il redécouvre, de façon subite selon son témoignage, la langue de ses ancêtres, Saurat note tout ce qu’il écrit dans des petits carnets qu’il recopie ensuite entièrement de temps en temps en apportant parfois certains changements. Dans la perspective d’une édition, chaudement recommandée par ses nouveaux amis de l’IEO, il confie la transcription de ses textes à sa secrétaire qui les tape à la machine, non sans erreurs. Saurat écrit dans sa propre graphie, soucieux des particularités de son dialecte ariégeois qu’il croit être le dernier à connaître. Les éditeurs de l’IEO se chargent de la transposition de ces textes en graphie alibertine, non sans erreurs également. Enfin, parallèlement à ces efforts de l’IEO, Saurat, apparemment pour lui-même, consigne, un an avant sa mort, l’ensemble de son œuvre occitane dans un cahier qui a servi de base à l’édition critique procurée en 2010 (Toulouse, PUM).L’ensemble des documents, conservés de nos jours dans le fonds Denis Saurat de l’Institut français de Londres, permet de suivre quasiment pas à pas l’itinéraire d’une création, à travers des versions successives et des vêtures graphiques profondément divergentes. L’approche philologique, rarement adoptée pour les textes occitans du XXe siècle, s’impose d’elle-même. Elle fait apparaître le rôle des éditeurs ou plutôt des transcripteurs, intermédiaire crucial entre les manuscrits, ici constitués d’un ensemble volumineux de documents qu’il s’agit de hiérarchiser, et le public, lectur d’une œuvre qui s’éloigne parfois du texte voulu par l’auteur dans la solitude de son écriture.
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Aux sources du poème : les manuscrits de Marcelle Delpastre / Nadège Saint-Martin
Saint-Martin, Nadège
Era bibliotèca de Lemòtges que dispausa d’un fons d’ua riquesa grana, mes tròp pauc espleitat peth moment, eth fons Delpastre. Depausat e classat per Jan dau Melhau, aqueth fons que conten eths manescrits deras òbras poeticas, deths escrits en pròsa, deths racontes autobiografics, deths trabalhs etnografics, enter autes quadernets de jounesa, letras e revistas. A maugrat eths nòstes sejorns tròp cortets a Lemòtges, que’ns permeten solament d’esbauçar ua debuta de soscadissa, era consultacion deth fons que’ns sembla d’un interès màger tad ensajar de n’aprénguer un pauc mes sus eth processús de creacion de Delpastre. Delà eth caminament cronologic dera òbra, que hica en relèu era evolucion dera forma dempuish era ballada dera fin deras annadas cinquanta, dinc ath saume e ath poèma long praticats dinc ara debuta deras annadas nonanta, eths manescrits que’ns permeten de ns’assabentar sus era vaduda deth poèma e’ra maturacion deth arrecuelh. Se eths manescrits pauc rajats plaidejan en favor d’ua poesia que gessís deth poèta d’un biaish espontanèu (çò que reïvindica dab fòrça eth autor), que deishan pasmens sentir era organizacion rigorosa que presidís ara elaboracion deth tèxte e deth arrecuelh. Que’ns perpausam donc de hèr un torn rapide deth estat deth hons, abans de ns’arrestar mes longament sus era elaboracion deth poèma e deth arrecuelh, ath lum deths manescrits.
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Lei Cants de la tibla de Robert Allan : de l’histoire d’une édition impossible au projet de réédition / Marie-Jeanne Verny
Verny, Marie-Jeanne

De 1947 aux années 1980, Robert Allan a laissé de nombreux manuscrits de son œuvre, essentiellement poétique, écrite pour l’essentiel aussi en occitan. Ces manuscrits sont parfois accompagnés d’une version française de l’auteur.

On s’attachera d’abord à la description matérielle de ces manuscrits, dont une bonne part étaient composés en vue d’une publication immédiate (soigneusement calligraphiés, avec des indications de pagination et parfois d’illustrations), d’autres étaient des documents de travail, annotés ou corrigés.

Ce corpus donne de nombreux renseignements :

- sur l’écart entre l’œuvre écrite et l’œuvre publiée, dû notamment – mais pas exclusivement – à des raisons matérielles

- sur le processus d’élaboration de l’œuvre, l’écrivain ne cessant de réécrire de nombreuses pièces, notant soigneusement les dates des différentes versions,

- sur les interventions extérieures : corrections graphiques et remaniements des volumes.

Pour l’éditeur de l’œuvre, la richesse de ce corpus est source de questionnements méthodologiques et littéraires :

- quelle version choisir en cas de versions multiples ?

-   peut-on « jouer », dans l’édition, sur les choix de l’auteur entre plusieurs versions du même texte ?

- quel sort réserver à des traductions françaises qui ont parfois plus vieilli que le texte occitan dont elles ont rarement la qualité ?

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Telaranha d’Enric Espieux (1923 -1971) : L’espèra de l’alba / Claire Torreilles
Torreilles, Claire
De 1947 à 1949, Henri Espieux attend avec une certaine fébrilité la publication de son premier recueil aux éditions de l’IEO (Coll. Messatges) : Telaranha. Espieux fréquente depuis plusieurs années les poètes occitans Bernard Lesfargues, Jean Mouzat, Bernard Manciet, il connaît René Nelli et Max Rouquette. Une correspondance s’engage, très riche, avec Robert Lafont au début de 1947. Plusieurs des treize poèmes constitutifs de Telaranha, en particulier les deux premiers et le poème central qui donne son nom au recueil : « Is estelas / radarelas… » lui sont envoyés. Ils sont commentés, repris, oubliés et perdus et relus à nouveau par l’un et par l’autre des deux jeunes poètes. Ces échanges donnent lieu à des publications intermédiaires (dans l’Ase Negre, Occitania). Ils sont surtout la marque d’une intense activité créatrice et critique où l’on voit s’ouvrir les perspectives des œuvres à venir. Nous nous bornerons à explorer les commentaires, interrogations, corrections et variantes des poèmes d’Espieux dans cette brève période d’attente de publication.
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