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Histoire du Félibrige : 1854-1896 / G. Jourdanne
Jourdanne, Gaston (1858-1905)
Gaston Jourdanne (1858-1905), efemèr cònsol radical socialista de Carcassona, rendièr, consacrèt sa vida a l’istòria e la literatura d’Aude e dels paises d’Òc. Joguèt un ròtle central dins lo desvolopament del moviment felibrenc dins Aude, en participant a la creacion de la Revue de l’Aude (1886), que ven la Revue méridionale dos ans mai tard, e de « l’Escolo audenco » (Escòla audenca) en 1892, escòla felibrenca d’Aude.

Foguèt lo primièr istorian del moviment amb l’Histoire du Félibrige (1854-1896) (Avinhon : Roumanille, 1897).

Critica e recepcion de l'òbra :

Alfred Jeanroy1 critiquèt aqueste estudi que sentís « un pauc tròp l’improvisacion », e fa la tièra de qualques passatges a l’estil pesuc e cauquilhas. Tanben repròcha a Jourdanne un trabalh de bibliograf mai que d’istorian, l’Histoire du Félibrige representant un catalòg vetadièr dels escriveires e dels escriches felibrencs de las quaranta primièras annadas del moviment. Çaquelà ne reconeis « dos meritis grands » : « balha en primièr luòc una idèa fòrt exacta de çò qu’òm a nomenat “l’evolucion felibrenca”, e los quatre capítols que se compausa correspondon plan, en soma, a las etapas percorregudas ; après es de tot segur e abondosament documentada. »

Caracteristica de l'exemplari :

Ex libris Radulphi Candolae equitis. Mencion de provenença : Fons Pèire Azema.
  • 1. Alfred JEANROY, « G. Jourdanne. Histoire du Félibrige (1854-1896). Avignon, Roumanille, 1897. » compte-rendu publié dans : Annales du Midi, 1899, vol. 11, 11-43, p. 366-370. En ligne sur Persée
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Chants et chansons populaires du Languedoc / recueillis et publiés avec la musique notée et la traduction française par Louis Lambert (Tome second)
Lambert, Louis (1835-1908)
Second volume des Chants et chansons populaires du Languedoc, recueillis avec la musique notée et la traduction française, publié par Louis Lambert (1835-1908) directeur au Conservatoire de Montpellier en compagnie de son ami Achille Lambert.
Le but de l'auteur est « de sauver d'un oubli, malheureusement trop certain aujoud'hui, les traditions de nos ancêtres, de fixer pour toujours les chants qui firent leur joie au sein du foyer, les chansons improvisées par les travailleurs...»
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Chants et chansons populaires du Languedoc / recueillis et publiés avec la musique notée et la traduction française par Louis Lambert (Tome premier)
Lambert, Louis (1835-1908)
Premier volume des Chants et chansons populaires du Languedoc, recueillis avec la musique notée et la traduction française, publié par Louis Lambert (1835-1908) directeur au Conservatoire de Montpellier en compagnie de son ami Achille Lambert.
Le but de l'auteur est « de sauver d'un oubli, malheureusement trop certain aujoud'hui, les traditions de nos ancêtres, de fixer pour toujours les chants qui firent leur joie au sein du foyer, les chansons improvisées par les travailleurs...»
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L'oudissèio d'Oumèro / revirado pèr Charloun Riéu
Homère (08..?-08..? av. J.-C.)
Riéu, Charles (1846-1924), trad.

Charles Riéu a décidé de traduire l'Odyssée d'Homère en provençal suite à une suggestion d'Auzias Rougier. Pour mener à bien cette entreprise qui a duré plus d’un an, il a bénéficié, entre autres, des conseils de Frédéric Mistral et de Joseph Bourrilly.


Dans la préface de cette traduction de l'Odyssée d'Homère, Charles Riéu - qui était coutumier de la traduction de grands classiques de la littérature - ne se définit pas comme un spécialiste du grec ancien, par rapport aux traducteurs qui l'ont précédé dans cette expérience en d'autres langues.

Avant de commencer ce travail, il semble d'ailleurs avoir d'abord lu la traduction française de l'Odyssée réalisée par Leconte de Lisle.

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Bèit telados del Felibre de la Naveto/ Junior Sans
Sans, Antoine-Junior (1820-1905)
Premier livre publié en 1875 par Junior Sans, poète biterrois qui se signe le Félibre de la Naveto et édite ses poésies sous le nom de telados (toiles), en hommage à son père tisserand.
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Autros bèit telados del Felibre de la Naveto / Junior Sans
Sans, Antoine-Junior (1820-1905)
Second livre publié en 1881, par Junior Sans qui se signe le Félibre de la Naveto et édite ses poésies sous le nom de telados (toiles), en hommage à son père tisserand.
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Un Moulou de Telados / Junior Sans
Sans, Antoine-Junior (1820-1905)
Troisième et dernier livre publié en 1893 par Junior Sans, poète biterrois, qui se signe le Félibre de la Naveto et édite ses poésies sous le nom de telados (toiles), en hommage à son père tisserand.
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Poésies en patois limousin : Avec la traduction et la musique originale / Pierre Laforest, Paul Charreire
Laforest, Pierre
Charreire, Paul
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Chants populaires du pays castrais / Anacharsis Combes
Combes, Anarcharsis
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Joan Moulin e la lenga d'òc : una seleccion de documents conservats al CIRDÒC
Centre interrégional de développement de l'occitan (Béziers, Hérault)

À l’occasion des commémorations du 70e anniversaire de la mort de Jean Moulin, le CIRDOC-Mediatèca occitana, situé sur la même place que sa maison natale, avait proposé un éclairage sur un aspect méconnu de la jeunesse du grand héros de la Résistance à partir d’une sélection de documents conservés dans ses collections.

Les origines provençales de Jean Moulin

Hérité de sa famille d’origine provençale, en particulier de son père Émile-Antoine Moulin - familier de Frédéric Mistral et poète de langue d'oc - Jean Moulin demeura toute sa vie durant attaché à la Provence dont il maîtrisait la langue. 

« Tous nos ancêtres immédiats provenaient d’une bande de terre de basse Provence, de part et d’autre de la Durance » Laure Moulin, sœur de Jean Moulin1

MOULIN, Laure. Jean Moulin. Paris, presses de la Cité, 1969.

[imatge id = 21384] Le père de Jean Moulin, Antoine-Émile Moulin (1857-1938), dit « Antonin » Moulin, est originaire de Saint-Andiol, village des Bouches-du-Rhône, tout comme sa mère, Blanche Pègue

Antoine est le fils d’une vieille famille de tisserands républicains, Blanche est fille de paysan. Après des études de Lettres, Antoine Moulin est nommé professeur à Bédarieux puis au Collège de Béziers.
Dans le Béziers florissant des dernières années du XIXe siècle, le jeune professeur devient un membre actif des milieux républicains, dreyfusards, laïques et francs-maçons. Antonin Moulin fut à l'initiative du monument au maire Casimir Péret, déporté pour son opposition au coup d'Etat de 1851 et mort lors d'une tentative d'évasion du bagne de Cayenne.
Il est assez loin des acteurs locaux de la Renaissance d'oc, plus conservateurs, qui mènent au même moment, sur l’exemple provençal de Frédéric Mistral et du Félibrige, des actions en faveur de la langue d'oc. 

Sans participer activement aux mouvements de défense et promotion de la langue d’oc à Béziers, Antonin Moulin entretient un attachement familial et intime à sa langue maternelle, l’occitan provençal de son Saint-Andiol natal. Il fréquente Frédéric Mistral à qui il rend visite à plusieurs reprises à Maillane. Mistral lui fera rencontrer Alphonse Daudet. 
Les Moulin, mère et père, conservèrent toute leur vie des attaches avec Saint-Andiol où résident une grande partie de leurs familles. Les vacances, comme les grands événements de la vie familiale se déroulent tous à Saint-Andiol. Dans son livre de mémoires, Laure Moulin, sœur aînée de Jean, retranscrit ses impressions de voyage vers Saint-Andiol et évoque leur pratique de la langue familiale. 

« Quand tout se passait bien, nous prenions le petit train à Barbentane et là nous entrions dans un autre monde. Nous n’entendions plus parler que le provençal, ce qui nous réjouissait, surtout nos parents dont c’était la langue maternelle. Mon frère et moi, élevés en Languedoc, si nous le comprenions très bien, nous le parlions mal. »

Jean Moulin conservera un attachement à la Provence de son enfance et de ses origines, ce dont témoigne le choix de son nom d’artiste - « Romanin » - souvenir d’une excursion familiale au célèbre château éponyme près des Baux-de-Provence et qui signifie « romarin » en langue d'oc. Jean Moulin ne cultiva pas la langue d’oc comme son père. le document le plus émouvant, puisqu'il s'agit d'un personnage si important et célèbre de l'Histoire, est le poème que compose son père à sa naissance : A moun fieu Jan / O moun Janet, moun cago-nis... 
Il existe peu de documents faisant état d'une pratique de l'occitan chez Jean Moulin, elle restait occasionnelle, mais réelle. Sur des cartes de voeux apparaissent parfois des formules en langue d'oc, ou au détour de sa correspondance personnelle, quelques mentions de conversations achevées dans la langue familiale  nous renseignent sur un Jean Moulin occasionnellement occitanophone.

Documents : 

1/ Texte du poème en provençal écrit par Antonin Moulin pour son fils Jean, âgé de trois mois. (texte extrait de Laure MOULIN, op. cit. et mis en forme pour une exposition)

2/ 
- Lettre d'Antoine Moulin à Roger Barthe (1911-1981), écrivain occitan et félibre biterrois, membre du parti radical comme Antonin Moulin  - 17 juillet 1934
- Dédicace en occitan d'Antonin Moulin à  Emile Barthe pour le féliciter de son titre de Majoral du Félibrige
(CIRDOC-Fonds Barthe)

3/ Poème-dédicade d'Antonin Moulin à Frédéric Mistral publié dans La Santo Estello, journal paru à l'occasion des fêtes félibréennes de la Sainte-Estelle à Béziers (24 et 25 mai 1902)

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