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La Centrifugeuse - Pau
En 1ère partie
Concert du GAM – Groupe d’animation musicale (Pau)
S’évader, rechercher, approfondir, inventer… mais aussi se chercher, se retrouver et créer ensemble…
Chaque année, de jeunes musiciens âgés de 11 à 15 ans, accompagnés de l’équipe du GAM (Groupe d’Animation Musicale), se retrouvent pendant une semaine, fin août, dans un lieu privilégié à l’extérieur de Pau, afin d’élaborer ensemble une création musicale collective. Les sons se croisent, se rencontrent et invitent à vivre un moment sensible et poétique. Musique répétitive, paysages sonores, musique contemporaine et sonorités insolites s’unissent et donnent lieu à ce concert.

In C / Collectif La Nòvia (Auvergne)
musique contemporaine / musique traditionnelle
Œuvre créée en 1964, In C de Terry Riley, est l’un des actes fondateurs de la musique minimale. Avec une partition composée de 53 motifs, In C est pionnière quant à l’utilisation radicale du procédé de répétition. Comme pour preuve de son potentiel illimité, In C a été proposée dans de nombreuses interprétations.
La version qu’en propose aujourd’hui La Nòvia s’articule autour des instruments caractéristiques de son champ de recherche, les musiques traditionnelles. Vielles à roue, cabrette, chabrette, cornemuse Béchonnet, violons, tambourin à cordes et banjo apportent un autre éclairage sur l’œuvre de Terry Riley. Cette interprétation questionne les similitudes formelles et acoustiques entre musiques traditionnelles et contemporaines. Elle valorise la richesse des timbres et provoque une perte des repères dans l’espace et la durée.
Basile Brémaud : violon / Yvan Etienne : EMS Synthi + pédales / Mathieu Baudoin : violon / Perrine Bourel : violon / Antoine Cognet : banjo / Jacques Puech : cabrette / Clément Gauthier : chant, tambourin à cordes / Yann Gourdon : vielle à roue / Alexis Degrenier : vielle à roue / Guilhem Lacroux : guitare 12 cordes / Pierre-Vincent Fortunier : cornemuse Béchonnet 11p / David Fauroux : régie son


INFORMATIONS PRATIQUES 


Tarifs :6 € / 9 € / 12 €
En partenariat avec Hart Brut et le Collectif Ca-ï
Jauge limitée : réservation obligatoire
Site Facebook de la Nòvia : ICI 

La Centrifugeuse  
Service culturel UPPA
Maison de l'Etudiant - BP 576
64012 PAU
tél : 05 59 40 72 93
fax : 05 59 40 72 94


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La Counstitucién francézo per Charles-François Bouche (1792) : una traduccion provençala de la Constitucion de 1791
Assié, Benjamin
Cet imprimé révolutionnaire en occitan, bien que sorti des presses de l’Imprimerie nationale en 1792, n’est pas exactement un imprimé officiel. Si elle répond au décret du 14 janvier 1790 prévoyant la traduction des lois et décrets « dans tous les idiomes qu’on parle dans les différentes parties de la France... », cette traduction de la Constitution de 1791 en occitan provençal reste une initiative personnelle du député aixois Charles-François Bouche qui obtient cependant, cas rare si ce n’est unique pour ce type de document, qu’il soit imprimé par l’Imprimerie nationale. En effet, la très grande majorité des traductions des actes officiels répondant au décret de 1790 est restée à l’état de manuscrits, et pour une grande partie, semble perdue. [imatge id=20315]

Le document

Référence

La counstitucién francézo, traducho, counfourmamén eis Décrèts dé l’Assémblado naciounalo counstituanto, én lénguo prouvénçalo, é préséntado à l’Assémblado naciounalo législativo / par Charlé-Francés Bouche… Dins Paris : dé l’imprimarié naciounalo. 1792 = La constitution française, traduite, conformément aux Décrets de l’Assemblée nationale constituante, en langue provençale, et présentée à l’Assemblée nationale législative / par Charles François Bouche… A Paris : de l’imprimerie nationale. 1792.

Description physique

XV - 271 p., in-16 (15 cm).

Exemplaires connus

On connaît moins de dix exemplaires conservés de la Counstitucién francézo, ce qui révèle sans doute un assez faible tirage. L’inventaire du texte occitan de la période révolutionnaire de François Pic recense neuf exemplaires connus :

  • Archives nationales : AD/I/45
Exemplaire contenant une note manuscrite. Pas de description en ligne. Non consultable en ligne.

  • Bibliothèque nationale de France : 8-LE3-291
Description en ligne. Non consultable en ligne.

  • Bibliothèque interuniversitaire de La Sorbonne : HFR6-43
Description en ligne. Consultable en ligne. 

  • Bibliothèque de Marseille : 7227
Description en ligne. Non consultable en ligne. 

  • Aix-en-Provence, Musée Arbaud Aix-en-Provence : R.41
Pas de description en ligne. Non consultable en ligne.

  • Chicago, Newberry Library : coll. Bonaparte 4239
Description en ligne. Non consultable en ligne. 

  • Collections privées : Les trois autres exemplaires mentionnés sont dans des collections privées.

Documentation complémentaire 

Lettre de Charles-François Bouche à la municipalité d’Aix, Paris, le 8 juillet 1792. Archives municipales d’Aix-en-Provence, LL 314.
Cette lettre accompagne l’envoi de sa traduction imprimée à la municipalité. Il y donne des informations intéressantes sur la difficulté de réalisation : « Vous trouverez beaucoup d’imperfections dans cette traduction. Quelques-unes viennent de moi, sans doute ; mais beaucoup s’y sont glissées par la faute du compositeur qui ne savait pas bien lire et prononcer. Ce compositeur, c’est un Italien, le seul ouvrier qu’après trois mois de recherches, j’aie pu trouver dans cette ville, capable, jusqu’à un certain point, de ce genre de travail. »

L’auteur et l’œuvre

Charles-François Bouche

[imatge id=20312] Député d’Aix, Charles-François Bouche (1737-1795) est originaire des Alpes-de-Haute-Provence (Allemagne-en-Provence). Il est élu député du Tiers-État à Aix pour les États Généraux de 1789. Il devient maire d’Aix en 1790. Il était membre de l’Assemblée lors de l’adoption de la Constitution le 3 septembre 1791. Il meurt en 1795 à Paris. Ardent partisan de la Révolution dès 1789, il s’illustre en particulier pour le rattachement du Comtat venaissin à la France et la défense de la ville d’Aix face à Marseille dans le nouveau découpage départemental.
Petit-neveu d’Honoré Bouche (1599-1671), historien de la Provence, il est lui-même l’auteur d’un Essai sur l’histoire de la Provence (Marseille : Jean Mossy père et fils, 2 vol., 1785) et de plusieurs articles dans le Dictionnaire des hommes illustres de Provence de Claude-François Achard (1751-1809), auteur d’un Vocabulaire français-provençal. Bouche est donc un érudit provençal bénéficiant d'une certain culture linguistique voire philologique. 

Le contexte : la « politique des traductions (1790-1793) »

On connaît assez bien les intentions et le contexte de production de la Counstitucién francézo grâce à la lettre-préface que C.-F. Bouche publie en provençal en introduction de sa traduction : « Eis habitans deis déspartaméns deis Bouquous-daou-Rhôné, daou Var é deis Bassos-Alpos » [Lettre-préface de C.-F. Bouche]
Bouche inscrit son travail dans le sillage du décret de 1790 et donne un bon témoignage de ce que fut la réalité de ce que certains historiens à la suite de Ferdinand Brunot ont appelé « la politique des traductions » pour caractériser une période de débats et de positions relativement libérales sur la question de la pluralité linguistique possible dans la communication officielle qui a marqué les débuts de la Révolution. Ce moment s’achève en 1793-1794 avec la mise en place de la politique linguistique « d’éradication des patois » autour du Rapport de l’abbé Grégoire.
Comme chez l’avocat bordelais Bernadau qui traduit la « sainte » Déclaration des droits de l’homme, Bouche n’hésite pas à sacraliser l’Assemblée nationale et ses décrets, parlant dans son adresse aux Provençaux de « vouëstro benfactrisso é l’évangélisto daou moundé... ». Parmi l’œuvre bienfaitrice de ce nouveau régime : l’intention d’instruire le peuple non francophone et de contrer les fausses informations et mauvaises traductions censées être véhiculées par les adversaires de l’Assemblée.
Il met également à jour les difficultés de mise en œuvre qui ruinèrent au moins autant que les oppositions politiques la politique dite « des traductions » : il se décide à traduire et faire publier lui-même une traduction de la Constitution en constatant que personne d’autre n’en prend l’initiative. Dans sa Lettre à la municipalité d’Aix, Paris du 8 juillet 1792 (Archives municipales d’Aix-en-Provence, voir ci-dessus) il dit tout le mal qu'il a eu à trouver un compositeur compétent pour préparer l’impression du texte et les nombreuses erreurs qui en découlent.
Enfin, comme d’autres traducteurs, Bernadau en particulier, il fait preuve d'une réflexion sur la langue à employer dans sa traduction, recherchant une forme « unifiée » qui puisse être comprise par une population assez large, en dépit des parlers et variations locales : « dins aquesto traduccién, n’ai pas trabailla per leis habitans d’un cantoun, puleou qué d’un aoutré. Ai agu én visto touteis leis prouvénçaoux, é, én counséquansso, me siou sarvi daou léngagi lou pu généralamén réspéndu, aquo és-à-diré, d’aquéou qué l’o coumprén partou...»

Le contenu : une traduction jugée médiocre 

L’ouvrage de Charles-François Bouche s’ouvre par une lettre-préface en provençal, dans laquelle le député s'adresse à ses concitoyens et expose ses intentions. Il donne ensuite la traduction de la Déclaration des droits de l’homme et du citoyen, texte original français en page de gauche gauche, traduction provençale à droite. Il fait de même pour le texte de la Constitution de 1791. Ces actes officiels sont suivis de plusieurs documents que Charles-François Bouche rajoute : La lettre du Roi acceptant la Constitution, datée du 13 septembre 1791, le procès-verbal de la séance de l'Assemblée nationale du 14 septembre 1791, la réponse du Président de l’Assemblée au Roi.
La traduction de la Déclaration et de la Constitution a souvent été jugée médiocre. On a pu évoquer le problème de la technicité du lexique des actes constitutionnels et du formalisme du style, comme difficulté pour un Provençal du XVIIIe siècle, bon connaisseur de l’histoire et de la littérature provençales, mais maniant une langue peu maîtrisée dans sa syntaxe et sa lexicographie pour restituer une traduction qui ne soit pas une simple provençalisation du texte français. En bon Patriote sacralisant ces textes (Déclaration et Constitution), il a aussi pu faire preuve de prudence et vouloir respecter à l’excès le texte original français (à l’inverse de Bernadau pour la version bordelaise qui prend de grandes libertés par rapport à l'original). Bouche avoue lui-même dans sa lettre-préface avoir cherché à transposer aussi littéralement que possible. En revanche, dans sa traduction des lettres du Roi et du Président de l’Assemblée, dont les textes sont moins techniques, le député aixois montre sa connaissance et ses capacités à traduire dans un provençal plus riche et plus naturel.

Éditions et études

La Counstitucién francézo n’a jamais fait l’objet d’édition intégrale.
La plus importante se trouve dans :
  • Claude MAURON, EMMANUELLI François-Xavier (dir.), Textes politiques de l’époque révolutionnaire en langue provençale, I, Textes en prose (Discours - Adresses - Traductions), Saint-Rémy de Provence : Centre de recherches et d’études méridionales, 1986.
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Lo Gai Saber. - Annada 15, n° 105 julhet 1933
Estieu, Prosper (1860-1939). Directeur de publication
Lo Gai Saber es una revista literària occitana publicada dempuèi 1919. La rubrica L'Òrt dels trobaires es consacrada a la poesia, la rubrica Bolegadisa occitana balha d'informacions sus l'actualitat de l'accion occitana. La revista se fa tanben lo resson de las publicacions del domeni occitan e dels resultats del concors annadièr de poesia occitana de l'Acadèmia dels Jòcs florals.
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Association Tafanari
Du 4 au 9 décembre, l'association Tafanari propose une semaine de musiques, rencontres, gastronomie, danses entre Occitanie et Calabre... Du soleil en décembre !
Plusieurs rendez-vous à Bédarieux, Caux, Pézenas, Lodève, Béziers, Camplong.

Programme du mardi 4 décembre :

Cinéma de Bédarieux avec le Ciné-club de Bédarieux et Ciné3 :
18h :
Apéro et assiettes gourmandes calabraises (merci d'amener votre petite cuillère !) (assiette : 3€)

19h30 :
"Corpo céleste", un film d'Alice Rohrwacher sélectionné à Cannes (Italie, 2011 - Durée : 1h40) Marta scrute sa ville natale en Calabre, où elle vient tout juste de rentrer. Du haut de ses treie ans, elle se sent comme une étrangère dans cette Italie du Sud dévastée... (tarif : 6€ hors cartes Ciné3)

Au pied de la Mairie de Bédarieux :
22h :
Chai Christine Cannac (chant, accordéon, tambourin, guitare battente) : l'ivresse des fêtes populaires italiennes pour danser au milieu des bouteilles. Restauration sur place ; vins naturels (participation libre au chapeau ; miniummu conseillé 5€)

Informations pratiques
www.tafanari.fr
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Lo lengatge fiulat d'Aas
Biu, Felip (1973-....)
Lo pichòt vilatge d'Aas, en val d'Aussau a accedit a una cèrta notorietat quand la comunautat scientifica e lo grand public descubriguèron que sos estatjants comunicavan a fòrt granda distància pel mejan de modulacions fiuladas.

Lo dissabte 9 de junh de 2018, dins l'encastre del festenal Tarba en Canta, Felip Biu, doctor en culturas e lengas regionalas de l'Universitat de Pau e dels Países de l'Ador, presentava una conferéncia titolada : « Lengatge fiulat d'Aas » : definicion, originas e renaissença d'aqueste mòde de comunicacion particularament rare que cresiam escantit...

Aquesta foguèt menimosament filmada per ÒCTele qu'a realizat aquesta vidèo.
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Lo Gai Saber. - Annada 12, n° 071 setembre 1930
Estieu, Prosper (1860-1939). Directeur de publication
Lo Gai Saber es una revista literària occitana publicada dempuèi 1919. La rubrica L'Òrt dels trobaires es consacrada a la poesia, la rubrica Bolegadisa occitana balha d'informacions sus l'actualitat de l'accion occitana. La revista se fa tanben lo resson de las publicacions del domeni occitan e dels resultats del concors annadièr de poesia occitana de l'Acadèmia dels Jòcs florals.
IEO 09
Samedi 17 Novembre

9h30 : Visite de Pamiers en occitan

11h30 Remise des prix du concours photo à la médiathèque de Pamiers - Salle Fernan

12h30 : Buvette et petite restauration sur place (réservation conseillée) – Jeux et animations pour tous

15h30 : Contes d’ici et d’ailleurs avec Alan Rouch

17h00 : « Es còit le fetge gras ! » théâtre en occitan sur-titré en français avec la troupe Les Galejaires

18h30 :Apéritif

19h30 : Repas, Poule au pot (sur réservation)

21h00 : Concert-Bal avec Lune de Bière

23h00 : Concèrt-Bal amb Alenada - Concert-Bal avec Alenada
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Amis du Pays de Bugeat
Contes d’aicí, Contes d’ailà / Contes nomadesSous ce titre vagabond et sautillant se cache un répertoire sauvage de contes mis côte à côte, mais qui, dans leur grande diversité, vivent en bonne harmonie. Ils ont pour point commun le fait d’avoir voyagé de bouche à oreille, traversé le temps et l’espace, pour nous parler des grands mystères du monde, mais aussi de nos petites vies intérieures : nos joies, nos chagrins, nos peurs, nos espoirs, nos désirs secrets… grâce à des personnages qui font le chemin pour nous. Et puis deux langues, française et occitane : l’une qui éclaire l’autre. Des langues non pas perçues comme des frontières mais comme des passeports pour l’émotion et l’imaginaire. Là où le tout petit se relie à l’universel, s’ouvre un espace de liberté. Le temps semble s’y arrêter, le temps d’un conte…Spectacle à durée indéterminée (environ 1h10) pour oreilles sans origine contrôlée… Tout public à partir de 6 ans
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IEO Tarn-et-Garonne
Florian Mercadier « L’Occitanie pour les nuls » (dès 7 ans). Saviez-vous que les Troubadours avaient inventé le rap? Saviez-vous que le village de Marzas fut détruit par un bouc et une pomme? Saviez-vous que l’auteur du « Se Canta » était un fou? Et surtout, saviez-vous que tout ce qui précède est vrai!? Avec sa musique, son humour (et une bonne dose de mauvaise Foi), Florant Mercadier raconte l’histoire de l’Occitanie, la petite et la grande. Mais promis, juré, tout est authentique. Vous ne verrez plus vos manuels d’histoire de la même façon!
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Urban Rituals
Romain Baudoin s’exprime depuis maintenant 6 ans avec le Torrom Borrom, instrument hybride vielle à roue et guitare électrique, qu’il a imaginé. Une trance drone noise, mystique et chamanique. La steppe et la ville. La forêt et le beton. Romain Colautti & Tomàs Baudouin portent les nouvelles de ceux d'en haut. Sur votre invitation, ils portent des bagages chargés de mélodies et de rythmes de cette grande Lande Gascona qui court jusqu'aux Pyrénées. Trouvères urbains au groove hypnotique.
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