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Bodon, Joan (1920-1975)
Espinergue, petite principauté toute entière organisée pour le tourisme, est l’arrière-plan que pose Bodon dans son dernier roman, un conte fantastique inachevé satirique et amer : « Amis touristes, visitez le parc national de l’Espinergue !» La mort le faucha sur une phrase commencée le 30 avril 1975?. Inachevé également, mais pour des raisons très différentes, L’òme que èri ieu est un roman sur le thème de la feminisation. Écrit en 1960, il a été abandonnée par son auteur qui nous en laissa un manuscrit incomplet de 42 pages.
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Marcelle Delpastre "Bestiari Lemosin". Nature et vie paysanne par la voix des animaux / Costanza Amato
Amato, Costanza
Longobardi, Monica. Directeur de thèse
Ginestet, Joëlle. Co directeur
Mémoire d'étude en français sur l'œuvre de Marcelle Delpastre "Bestiairi Lemosin" réalisé dans le cadre du Corso di Laurea Magistrale in Lingue e Letterature straniere  (Università degli Studi di Ferrara) sous la direction de Monica Longobardi et sous la supervision de Joëlle Ginestet (Université Toulouse II Jean Jaurès)

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Bodon, Joan (1920-1975)
La grava sul camin est un roman publié pour la première fois en 1956. il est inspiré de l’histoire personnelle de Joan Bodon, qui a été obligé de faire le Service du Travail Obligatoire (STO) en Silésie de 1943 à 1945. L’Evangèli de Bertomieu est de la même façon inspiré de cette expérience. C’est un roman inédit de l’époque de Joan Bodon, dont il ne demeure que ce manuscrit inachevé qui se trouvait parmi ses papiers au moment de sa mort.
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Parayre, Catherine
La production littéraire de Joan Bodon est l’occasion pour Catherine Parayre d’opérer une étude transversale. On y découvre l’œuvre, trop méconnue, dans sa richesse et sa variété ; les thèmes récurrents qui l’habitent, et ce que l’ensemble donne à découvrir de l’auteur. Existe également en version numérique.
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Ubaud, Josiane
Architecture et marqueurs végétaux en Provence et Languedoc méditerranéens : pour une lecture culturelle et symbolique des paysages méditerranéens.

Les arbres n’ont jamais été plantés par hasard. Certains, par leur forme, leur feuillage, leur odeur – par leur histoire et leur charge symbolique aussi – parlent aux humains plus que d’autres : les arbres sont porteurs d’une sociologie qu’il est passionnant de décrypter. La vocation de ce livre est donc d’initier à une lecture culturelle des arbres utilisés dans le Midi près des architectures traditionnelles (maisons de village, maisons bourgeoises, masets, cabanons, portails, puits, tombes), et d’analyser leur évolution en usage contemporain. Leurs noms, leur évocation dans la littérature occitane, leur place dans le discours ou les dictons populaires apportent un éclairage inédit sur les paysages méditerranéens. Héritiers d’une culture ancienne ou témoins plus récents du rang social des propriétaires, aimables fournisseurs d’ombre ou orgueilleux étendards municipaux, les arbres ont beaucoup à nous apprendre… sur les hommes.
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Bruno Paternot
Célia Demaret
Jean-Claude Forêt

PRÉSENTATION


La pièce est à l’image de ce théâtre de verdure à Aniane, dans son esprit, pierreux, brutal, dur, sans ornements, mais parfois avec  l’ampleur du vent, de la chaleur, du ciel et de la nuit ; et aurait pourtant les significations de la vie et de ses tourments, des tempêtes, des songes et de la souffrance de tout homme, dans tous les temps.

Max Rouquette
Préface de Médée


LE PROJET


« On connaît la tragique histoire de Médée, sans doute inventée, en tout cas écrite pour la première fois par Euripide. Médée, délaissée par Jason qui vient de l’abandonner pour épouser la fille du roi de Corinthe, se venge en tuant les deux enfants qu’elle a eus de lui.
Max Rouquette suit au plus près la pièce d’Euripide, dont il efface seulement la scène centrale d’Égée rendant visite à Médée après son bannissement de Corinthe, scène destinée à flatter l’amour propre national des Athéniens qui constituaient le public de la tragédie. Le projet de Max Rouquette n’était pas de récrire un autre scénario, mais d’installer dans un canevas classique, qui avait ses preuves, un imaginaire et une thématique capables de nous parler, tout en respectant le sens du mythe.

La trouvaille la plus originale de Max Rouquette, son « coup de génie » a été de faire de Médelha une « caraque », une bohémienne, livrée au vide et à tous les vents de l’errance. Le double thème de l’errance et du vide transfigure toute la pièce. Depuis qu’elle a trahi son père et son pays, allant jusqu’à tuer son propre frère pour aider Jason à s’emparer de la toison d’or (elle va même jusqu’à découper son corps en morceaux qu’elle jette dans la mer), elle n’a cessé d’errer avec lui et leurs deux enfants. Sa seule patrie est désormais Jason pour qui elle a commis des crimes inexpiables. Or voilà que cet homme se lasse de cette femme et de leur vagabondage sans fin. Il veut s’établir, faire une fin », épouser une femme plus jeune, renoncer à la vie nomade pour devenir à son tour roi de Corinthe. La pièce est construite sur cette opposition constante sédentarité-nomadisme, qui donne lieu à des passages d’une poignante poésie. Lié à celui-ci, le thème du vide « emplit », si l’on peut dire, toute la pièce sous différentes figures, le désert, le chemin, le vent, l’immensité du monde. La tragédie s’achève sur un morceau de pure poésie, le psaume du néant.

Car c’est une autre trouvaille de Max Rouquette : il a aintenu le choeur antique, mais a mis dans sa bouche des poèmes intitulés psaumes, qui prolongent tel ou tel thème des dialogues (psaume des chemins, de l’étranger, de ’abandon, de l’angoisse, puis du néant). Ces psaumes sont destinés à être chantés et l’ont été, en bambara, langue du Sahel, dans la mise en scène en français de Jean-Louis Martinelli.
Le personnage lui-même est original. Médée représente la vérité aveuglante et son éclat insoutenable, l’état l’incandescence où porte la passion à son paroxysme, quand les sentiments se confondent en un seul métal en fusion, amour, haine, mépris, jalousie, désir de vengeance, envie de meurtre. Comme la science ou la démence, Médée se situe au-delà du bien et du mal.»

Jean-Claude Forêt

Note d'intention artistique et choix de mise en scène 

Une pièce politique
Le rapport à la langues

Il s’agit à la fois de la langue occitane, mais dans ses diverses acceptations et pratiques : c’est pour cela que nous faisons le choix déroutant d’utiliser le singulier de l’article (la) mais le pluriel du substantif (langues). Le rapport à la langue dans la mise en scène montre que les personnages ont tous.tes un rapport intime et différent à celle-ci et que l’émancipation individuelle passe par un choix et une réflexion autour de sa pratique du langage.
Ainsi, la langue personnelle de Medelha, un français mêlé d’expressions occitanes et prononcé avec un accent occitan dénote de son choix de ne pas rentrer dans un schéma de pensée simpliste et imposé par les conventions sociales. Elle n’abandonne pas son identité.

La femmes

De même que pour la langues, Medelha est la femmes. C’est à la fois un individu unique (la) mais aussi toutes les facettes de la féminité (femmes). C’est une femmes,  sensuelle et jouant de son sexe, mais aussi une mère, c’est un reine, une sorcière, une amoureuse éplorée, une intrigante etc. De tous les rôles qu’elle se donne, de toutes les fonctions féminines qu’elle endosse, elle joue et choisie la proportion de féminin, de femme ou de féminité qu’elle prend. Son émancipation de femme passe par des actes et des comportements dits masculins sans pour autant devenir un homme. 
Nous avons également fait le choix de faire de Medelha une femme, la seule de la pièce, entourée d’hommes. Le choeur, grand commentateur de l'action et sensé être un choeur de femmes, devient dans notre version la représentation de la rue. Or, la rue et l’espace public appartient aux hommes, tandis que l’intérieur de la maison est l’endroit de l’enfermement des femmes. La Créusa (celle qui paraît, tout en ne paraissant pas) est l’emblème de ces femmes qui restent chez elles et que l’on ne voit pas. Medelha (celle qui fait), encore une fois, prend l’espace qu’on lui interdit, occupe la rue, occupe l’espace des hommes.
Elle se place au centre là où normalement, qu’elle que soit la société, elle est cantonnée à la marge.


La marginalité et l’exclusion comme mode de vie

Medelha est une marginale, elle est à la marge : gitane, femme, pauvre, sorcière...
Rouquette place la marge au centre.



ÉQUIPE ARTISTIQUE

Interprètes : Célia Demaret, Bruno Paternot
Metteur en scène : Jean-Claude Forêt 
Musicien : Aimat Brees 

FICHE TECHNIQUE 

Le spectacle est en bilingue français et occitan et se joue uniquement en extérieur.
Dans la version avec musiciens, possibilité de bal trad à la suite.

CONTACT DIFFUSION

Bruno Paternot : 06 81 10 44 76 - Artistique
artistique@revesdu22mars.eu

David Cherpin
06 59 46 12 60 - Administration
contact@revesdu22mars.eu

Site internet : www.revesdu22mars.eu 
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Bruno Paternot
Jaume Privat
Jean-Claude Forêt
De et par Bruno Paternot
D’après le texte de Jaumes Privat

PRÉSENTATION


et tu restes sur le quai, tu restes sur le quai, sur le quai. il n’y aura
plus de train, tu le sais, et tu ne montes pas. tu n’as pas le billet.
sans lieu, tu restes sans lieu. et tu restes sans toi. et tu sais que le
temps. que le temps du train n’est plus tien. et tu restes sur le quai.
dépouillé, ton âme déchirée tu la suspends au-dessus des voies. et
tu restes sur le quai. sans âme. sans quai. il te reste ton corps, des
mains, des bras, des pieds, de la peau, du sexe. et tu restes sans
quai, sans air, sans peau, sans sexe. et le quai disparaît, comme un
train. il te reste ce corps sans peau, les mains, les bras, ce rien, ce
sans-rien, ce corps-rien. et l’âme déchirée qui suspend là-bas. et
plus d’âme.
et du rien pour rien, de la peau, des bras, des mains. ce non. ce non
du temps. ce non-train. un non-lieu.
effacer.
tu cherches la gomme.


e demòras sul trepador, demòras sul cai, sul cai. i aurà pas pus
cap de trin, zo sabes, e montas pas. as pas la bilheta. sens luòc,
demòras sens luòc. e demòras sens tu. e sabes que lo temps. que lo
temps del trin es pas pus tieu. e demòras sul trepador. despolhat,
ton arme estrifada la penjas dessus las vias. e demòras sul
trepador, sens arma. sens cai. te demòra lo tieu còs, de mans, de
braces, de pès, de pèl, de sèxe. e demòras sens cai, sens aire, sensa
pèl, sens sèxe. e lo trepador s’esvanis, coma un trin. te demòra
aquel còs sens pèl, las mans, los braces, aquel res, aqueste sensres.
e l’arma estrifada que pendolha aval. e cap pus arma.
e de res per res, de pèl, de braces, de mans. aqueste non. aquel non
del temps. aquel non-trin. un non-luòc.
escafar.
cercas la goma.

Extrait de Lo luòc del nonluòc de Jaumes Privat, ed. Tròba Vox, 2017. 


LE PROJET



Un long poème dramatique dans lequel l’auteur évoque le départ, le voyage, les inquiétudes, les incertitudes et les hésitations à partir, où que ce soit.
Le texte est en bilingue à la fois en occitan et français. Un homme, on ne sait pas vraiment qui, tente de partir, de fuir et force le public à écouter ses doutes.
Un spectacle coup de poing, par la force du comédien et de la langue poétique et lancinante.


ÉQUIPE ARTISTIQUE



Mise en scène et jeu Bruno Paternot
Dramaturgie Jean-Claude Forêt
Collaborations artistiques Claire Engel, Pascal Frery, Sarah Fourage, Isabelle Lacroix


CONTACT DIFFUSION



Bruno Paternot _ 06 81 10 44 76 _ Porteur du projet Projet porté par la Compagnie Rêves du 22 Mars
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VENTADOUR, Bernard de
" Fou d’amour " est un recueil de chansons du troubadour Bernard de Ventadour. Les chansons, de ce livre bilingue français-occitan, ont été traduites en français par Luc de Goustine.
Auteur : Bernard de VENTADOUR, présentation et traduction de Luc de Goustine
Genre : littérature occitane « troubadours »
Langue : occitan, français
ISBN : 978-2-85792-229-2
Pour en savoir + : http://federop.free.fr/

« Né en Limousin, Bernart de Ventadorn est “le troubadour le plus lyrique du XIIe siècle et l’un des plus grands poètes de l’amour de tous les temps”. Ainsi le définit Moshe Lazar, auteur de la dernière édition complète des Chansons d’amour. D’une ampleur considérable, son œuvre nous est connue par quarante-quatre poèmes conservés, essentiellement des cansos, dont dix-huit avec musique notée. Devenu l’image-type du troubadour amoureux, c’est un virtuose incomparable dans la création des motifs qui forgeront, au-delà de la lyrique médiévale, l’art poétique occidental. Mais aujourd’hui, sa célébrité a quelque chose d’une fiction littéraire dans la mesure où l’occitan ancien est peu accessible aux lecteurs. D’où l’intérêt de mettre à leur disposition un abrégé substantiel de l’œuvre de Bernard, avec les traductions et les commentaires utiles. » Luc de Goustine
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Reprenant le principe de la comptine Trois p'tits chats, l'album dévoile un géant et ses rapports avec le monde qui l'entoure.

Genre : Éveil, imagiers et premières notions
Langue : gascon
ISBN : 978-2-86866-128-9
Pour en savoir + : https://www.pernoste.com/Modules/Commandes/Commandes.aspx?RayonId=9 
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Seuvalada deu Larvath (Histoire de l’abbaye de Sauvelade) de Michel Grosclaude est réédité intégralement et présenté par Christian Lamaison.

Genre : Récit
Langue : gascon béarnais
ISBN : 978-2-916718-72-9
Pour en savoir + : http://ostaubearnes.fr/Deux_ouvrages_pour_les_amoureux_de_la_langue.762.5.html

Michel Grosclaude (1926-2002) est l’auteur de cette histoire réalisée dans les années 70. Elle fut éditée en quatre fascicules grâce aux moyens de duplication de l’époque. Est ajouté en annexe de cette réédition L’assassinat de l’abbé de Sauvelade par Benoît Cursente, historien.
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