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La Granda Charadissa
Blénet, Marius

La Granda Charradissa est un programme radio de débat sur l'actualité présenté par Marius Blénet et diffusé de 2015 à 2017 en direct sur Radio Occitania et Ràdio Lenga d'òc, et en différé le lendemain sur Ràdio País.

Pour des questions de droits, les extraits musicaux diffusés dans les émissions ne peuvent être mis en ligne, ils ont donc été coupés des enregistrements

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Originaire d'Aveyron, Jean-Charles Couderc a d'abord pratiqué le graphisme. De ses premières armes de graffeur, il garde d'abord un amour pour la paroi, le mur. Le mur comme partie intégrante d’un lieu, comme affirmation de celui-ci. L’artiste aime se définir comme pariétaliste ; il va d’ailleurs jusqu’à utiliser les pigments dans la terre des endroits où il dessine.

Jean-Charles Couderc s’emploie à cartographier la mémoire : ses entrelacs, ses zones d’ombre et de lumière. La représentation écrite de la langue occitane, de ses mots, de ses tournures et des choix typographiques opérés pour la figurer sont au centre de son attention. 

Le travail sur la typographie est caractéristique de l’oeuvre de Jean-Charles Couderc. 

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Née en 1954, Thérèse Pambrun vit à Lavedan, une vallée de la montagne pyrénéenne. Institutrice pendant vingt ans, elle a également été conseillère pédagogique chargée de la langue et de la culture occitanes auprès des enseignants d'écoles primaires.

Bercée par les contes de son père pendant sa jeunesse, elle est elle-même passionnée de légendes et de mythes. Elle a publié plusieurs albums jeunesse qu'elle a elle-même illustrés d'aquarelles.

En 2005, elle publie un roman en gascon bigourdan intitulé Sho!.

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Né à Nîmes, Robin Chouleur vit et travaille en Occitanie. Enfant, la proximité de sa famille avec le milieu artistique lui permet de découvrir les œuvres abstraites des artistes Claude Viallat et Roger Vilder. Il en gardera une propension à l’abnégation dans la répétition de motifs, un engagement physique dans l’acte créatif ainsi qu’une volonté de décomposer les différents mouvements qui constituent autant d’étapes dans le tracé de ses dessins.

Aujourd’hui Robin Chouleur explore dans ses œuvres les logiques qui se déploient au sein de chacune de ces cellules élémentaires. Avec elles, il façonne des systèmes inter-relationnels cohérents en recrutant des règles constructives aux déclinaisons multi-scalaires.

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Le JT de Manaset : la vraie-fausse information occitane
Valentin, Stéphane. Metteur en scène ou réalisateur

Le journal télévisé de Manaset.fr, site d'informations parodique en langue occitane.

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Pluri instrumentiste, chanteur, poète, directeur artistique du choeur polyphonique La Mal Coiffée et stimulateur de son environnement social et culturel, Laurent Cavalié est un homme multiple. Pour son troisième album solo, sans rien abandonner de ses engagements esthétiques, citoyens ou politiques il a choisi la voie de l’épure et offre une oeuvre puissante.

Son seul chant, accompagné d’un luth unique et sans non, offrant des possibilités mélodiques et rythmiques et conçu avec le luthier Camille Paichelair, habille l’univers plein et ouvert de son art solitaire. Seul sur la piste, Laurent Cavalié a bénéficié des soins attentifs et des conseils de son complice dresseur de sons, Guilhem Verger, depuis la salle de contrôle (enregistrement et mix).

A la frontièra dels gigants, à cette frontière, on trouve trois sortes de géants. Ceux qui du haut de leurs fonctions orgueilleuses, en bloquent l’accès en vous obligeant à baisser la tête et ceux qui vous invitent à la relever et vous ouvrent leur chemin vertueux et aussi les géants que l’on peut trouver au coeur de chaque femme et homme de bonne volonté.

Il développe ces thématiques à partir de ses propres créations, de chansons populaires empruntées aux grands poètes Henri Espieux, Yves Rouquette ou au pionnier du chant occitan des années 70 Claude Marti.

Comme le maloya, la musique gnawa ou le blues que certains passages musicaux peuvent évoquer les chants d’A la frontièra dels gigants interrogent l’esclavagisme moderne et les voies à suivre pour s’en émanciper.

Texte : Benjamin Minimum
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Entretiens d'enquête : projet "Les Inaudibles" par Didier Mir
Mir, Didier (19..-....). Collecteur

Cinquante ans après l'expropriation par l'armée du village de Brovès situé dans le camp de Canjuers (Var), Didier Mir est allé à la rencontre des habitants et des acteurs de la contestation suscitée par cette décision.

Que reste-t-il aujourd'hui de cette mémoire ? Quelles ont été les conséquences en termes de production culturelle en langue occitane en Provence ? Retour sur cet épisode historique avec ceux qui l'ont vécu.

Ces rencontres font également l'objet d'un livre publié par Didier Mir en 2023 aux éditions Edite-moi ! : Leis inaudibles / Les inaudibles (ISBN 979 1092 382945). À découvrir sur le site de l'éditeur ici.
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Lo Diari
Jean-Charles Couderc

Existe-t-il un espace pour la création plastique occitane ?

Chacun·e a dû au moins une fois se poser la question… Car sans reflet, comment penser sa réalité propre ? Lo Diari, le magazine de la culture en occitan, poursuit, à sa manière, cette interpellation.

Depuis 2020, un collectif poético-artistique, la PEL (Praxis Escrita Liura, fondé par Mélissande Artús et Joan-Carles Codèrc), s’approprie les pages du magazine grâce à des créations actuelles, variées, qui ont en commun de porter des instants ou des éclats de langue occitane. Après 2 ans, les questions se précisent, quand les réponses demeurent dans un flou certain… et tant mieux !

L’artiste et désormais commissaire permanent Joan-Carles Codèrc, épaulé par Lo Diari, ont décidé d’aller plus loin dans la réflexion avec un projet novateur et une manière autre de promouvoir la langue et la culture occitanes : une galerie d’art en ligne, pour admirer, partager ou acheter des œuvres qui nous touchent, nous font réfléchir.

Ici et maintenant naît La Galariá, un nouvel espace d’expression artistique pour une langue-culture qui en manque toujours. Adossée au site-magazine du Diari, mais avec une identité et une vie propre, La Galariá accueille et accueillera des artistes qui tous et toutes veulent s’essayer à la création d’oeuvres en prise avec notre langue, qu’elle soit sujet, matière, moyen… Du concret à l’intangible, dans une véritable quête de sens qui repousse les frontières de ce qu’une langue peut recouvrir comme de ce qui “fait art”.

Quand les mots nous échappent ou ne suffisent plus, que la langue fuit avec le temps, le seul pouvoir est de faire. Faire pour montrer, faire pour questionner collectivement ou individuellement sur notre culture et sa place sur la Grande Toile.

[résumé : Lo Diari]
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14e Rencontre du Patrimoine Historique : "Les seigneurs languedociens en Quercy"
Chapot-Blanquet, Maguy
Bernard, Pierre-Joan (19..-....)

Depuis 2008, l'association "Histoire et cultures en Languedoc" organise chaque année les Rencontres Internationales du Patrimoine Historique.

Avec le soutien de la Région Occitanie Pyrénées Méditerranée, du CIRDOC - Institut occitan de cultura, de la Société Archéologique de Montpellier, du Centre des monuments nationaux, de la ville de Clermont l'Hérault, de la ville de Figeac et de la ville de Prudhomat.

Découvrir l'association Histoire et cultures en Languedoc.

Les seigneurs languedociens en Quercy

Des châteaux et des hommes

Du Bas-Languedoc au Quercy, deux châteaux, celui de Clermont-Lodève et celui de Castelnau-Bretenoux, se dressent sur leur promontoire au carrefour des voies de communication. Pour Clermont, c’est le passage obligé des axes séculaires nord/sud et est/ouest.
Pour Castelnau-Bretenoux, sis sur un piton abrupt, c’est une « marche » entre le comté de Toulouse et le duché d’Aquitaine. Ces deux forteresses sont les témoins de pierre qui nous livrent la saga de leurs seigneurs qui, du XII° siècle au XVII° y ont inscrit leur propre histoire et en même temps celle du royaume. Au Moyen-Age, on les retrouve, peu ou prou, dans la croisade contre les Albigeois et la guerre de Cent ans. A la Renaissance, les guerres de Religion ne les épargnent pas, notamment pour Castelnau- Bretenoux.

Le château de Clermont-Lodève, endormi dans ses ruines, serait illisible en dépit des études antérieures d’historiens locaux tels Gaston Combarnous et, plus récemment, Philippe Huppé. En 2009, des fouilles archéologiques sont diligentées par la commune. Mais il faudra attendre 2019 pour qu’un récit tripartite archéologue, architecte et archiviste (cf. Patrimoine Sud 10/2019) nous livre son histoire. Un premier écueil : comment le dater, les pierres sont muettes. Il faudra avoir recours aux écrits. La ville de Clermont est mentionnée dans le cartulaire de Gellone en 1140 et, un peu plus tard, le terme de castrum. Le château sera mentionné en 1160-1161 dans une série de chartes figurant dans le cartulaire des Guilhem de Montpellier. En fait, cette mention signifie une tentative de main mise sur une cité jugée concurrente, qui échouera. Mais voilà, en 1182, Marie Navarre, soeur de Guilhem VIII et fille de Guilhem VII, épouse Aymeric II de Clermont. Cette alliance assure à Clermont l’indépendance du côté Montpelliérain.

Outre les liens de fratrie, Marie Navarre est la tante de Marie de Montpellier, héritière de la seigneurie et épouse de Pierre II, roi d’Aragon. Leur fils sera Jacques I° le Conquérant qui naitra à Montpellier. On assiste alors à une montée en puissance de Clermont. Cependant, de 1209 à 1229, la croisade contre les Albigeois décime le Languedoc. De cette guerre, les Clermont sortent affaiblis, comme d’autres. Le contexte est incertain. Bérenger IV accède au pouvoir en 1249 et, contrairement à son grand-père Aymeric II, il s’accommode autant que faire se peut de l’administration royale. Bérenger Guilhem IV est bâtisseur : il reconfigure totalement le château, entreprend un vaste chantier de fortifications urbaines. Tout cela coûte cher, les créanciers se pressent aux portes du château mais peu importe, la reconfiguration castrale est lancée. Tour à tour, le château de Clermont présente une architecture militaire datable de la seconde moitié du XIII° siècle. Notons que le château tourne le dos à la ville dans sa partie ostentatoire et mieux défendue, orienté vers le nord, là où se trouve la garnison royale en retrait de la vallée de l’Hérault. D’étape en étape, les transformations marquent une identité aristocratique par son ancrage dans le château ancestral. A l’apogée du XIIIe siècle va succéder une période de repli et c’est avec Tristan (1423-1441) que le château retrouvera son lustre.

Qui est Tristan ? Du nom de Barthélémy Guilhem est un cadet. En tant que tel, chevaleresque et intrépide, il s’attache à la personne de Jacques de Bourbon qu’il accompagne en Italie à la conquête du royaume de Naples. En remerciements de ses exploits, il reçoit la main de Catherine des Ursins des Baux et deviendra par son mariage seigneur de Copertino. Il reviendra à Clermont pour succéder à son frère défunt. Gloire et faste marqueront le château. Le lignage des Guilhem de Clermont s’éteint-il avec le flamboyant Tristan ? Pas sûr… et pour le savoir, il faudrait écouter la tour Tristan ou la tour Bourguine ...

Le château de Castelnau Bretenoux dans le Lot est une des forteresses médiévales les plus majestueuses de France. Ses barons étaient parmi les plus puissants du midi de la France. Ils se targuaient du titre de « seconds barons chrétiens du royaume ». Mais qui sait que son histoire est intimement liée à celle de Clermont l’Hérault ?

Sur les traces… des seigneurs languedociens en Quercy

Le territoire du Quercy fut au coeur des affrontements de la Guerre de Cent ans, occupé par les armées anglaises et pillé par les compagnies. C’est dans ce contexte troublé des XIVe-XVe siècles que plusieurs grandes familles nobles languedociennes se sont alliées à l’aristocratie locale fidèle au roi de France, y ont fait souche et y ont écrit un nouveau chapitre de leur histoire. Parmi elles, les Caylus, seigneurs d’Olargues, héritent en 1395 de la baronnie de Castelnau et prennent possession de l’invincible forteresse. Alliés par trois fois à des filles des Guilhem de Clermont-Lodève, les Caylus se fondent successivement dans les Castelnau et les Clermont pour ne former plus qu’un seul lignage. A partir de 1530, une même bannière flotte sur les châteaux de Clermont-Lodève et de Castelnau-Bretenoux. C’est ainsi que les Guilhem de Castelnau-Clermont devinrent une des familles les plus puissantes du royaume. Pour preuve, en 1541, le mariage princier de Gui de Castelnau-Clermont avec Louise de Bretagne-Avaugour, descendante des rois de France, cousine de la reine Anne de Bretagne et de la reine de Navarre Jeanne d’Albret. Louise de Bretagne est une figure les plus marquantes de l’histoire de Castelnau. Appelée Mme de Clermont, elle fut l’agent de Catherine de Médicis à la cour de Philippe II d’Espagne entre 1559 et 1561, et châtelaine de Castelnau jusqu’à sa mort vers 1608, elle fut la gardienne de ce bastion catholique durant les guerres de Religion. La lignée s’éteint en 1715, et marque l’abandon du château de Castelnau.

Sur les traces… des marchands cahorsins en Languedoc

Plus au sud, la cité de Figeac possède elle-aussi un patrimoine médiéval exceptionnel. Bâtie autour d’une ancienne abbaye bénédictine, elle abrite une riche architecture civile des XIIe-XIVe siècles, protégée aujourd’hui par un secteur sauvegardé. Elle témoigne de la prospérité des villes commerçantes du Quercy au Moyen-Age. Comment imaginer que cette belle endormie était une des places les plus actives du Royaume et que les marchands de Figeac avaient pignon sur rue à Montpellier ?

Entre le milieu du XIIe siècle et le milieu du XIVe siècle, les marchands cahorsins ont joué un rôle économique et financier majeur dans toute l’Europe, équivalent aux commerçants italiens, au point que Cahorsin était à l’époque synonyme d’usurier. Leur fortune s’illustre dans l’accession à la papauté de Jacques Duèze en 1316, le pape d’Avignon Jean XXII. Ce nom ne désigne pas seulement les marchands de Cahors, mais tout un groupe de banquiers et négociants originaires des villes du Quercy, et en premier lieu de Figeac. Ils s’établissent à Paris, en Flandres, en Angleterre, et tout particulièrement en Languedoc à Montpellier. Pensons au célèbre Raimond de Cahors, consul de Montpellier et banquier de Simon de Montfort durant la Croisade contre les Albigeois. Parmi les familles originaires de Figeac, les Conques de Montpellier sont les plus fameux. Arrivés à Montpellier à la fin du XIIe siècle, ils investissent dans le commerce maritime international, la frappe de monnaie et la colonisation de l’île de Majorque. Les panneaux en bois peints provenant de l’ancien hôtel de Conques sont visibles au Musée Languedocien et comptent parmi les plus belles pièces de la Société Archéologique de Montpellier.

Maguy Chapot-Blanquet, Docteur en sciences humaines

Pierre-Joan Bernard, Resp. Bibliothèque et publications, Archives Municipales de Montpellier

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Espòrts d’Aquí : une émission sur les sports d'Occitanie
ÒCtele
Forte déjà de trois saisons, l’émission Espòrts d’Aquí, produite et diffusée par ÒCtele vous présente régulièrement des pratiques sportives qui font le quotidien des habitants de la région.

« Un sport pour tous et à chacun son sport » est la devise de l’émission présentée par Samira El Hadrati.

Visible sur le site d'ÒCtele
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