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Que Quio, c'est un savant mélange des temps passés et modernes, qui allie originalement rock folklorique et langue traditionnelle, justifiant leur surnom de Troubadours Gascons du 21ème siècle. Ce second album, "De Cap au So", nous transporte une nouvelle fois dans leur univers musical et culturel. A travers 13 titres, nous découvrons les légendes du pays gascon, mises en avant par des instruments dont eux seuls ont le secret. Du Rondo traditionnel avec "La Gale" aux paroles plus engagées de "Qu'en soi Hart", rien n'est laissé au hasard pour permettre au public de découvrir les nombreuses facettes de leur musique. La course des nuages, le temps qui passe, la sonorité d'instruments de troubadours, des airs traditionnels mêlés aux créations, du présent au parlé Gascon, voilà les principaux thèmes que vous pourrez écouter sur ce disque
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Le groupe "Que Quio" a maintenant plus de 6 ans d'existence puiqu'il a vu le jour en 2005. Bruno Sallaberry et Thierry Narbais, copains d'enfance et camarades au lycée, se retrouvent l'été de cette même année à l'occasion de ferias. La passion du Moyen Age qui les unissait quand ils étaient jeunes revit alors immédiatement.
Bruno a été à l'origine de la création du groupe. C'est d'ailleurs lui qui compose la musique et les paroles, interpretées en duo avec Stéphane Landarabilco. Ils parlent du passé mais aussi de l'avenir, le tout appuyé par un orchestre moderne soutenu par des instruments traditionnels tels que la cornemuse, le violon, la flûte, les percussions, l'accordéon diatonique...
Cette formation essaie d'apporter sa touche culturelle au monde Occitan Béarnais Gascon. Les thèmes abordés parlent de la vie quotidienne, de l'environnement, des traditions...  Les membres de QUE QUIO se revendiquent eux mêmes comme les nouveaux troubadours du 21è siècle, toujours prêts à divertir le public et à le faire rire.
Le groupe compte déjà des dizaines de concerts dans toute l'Aquitaine, émaillés de rencontres avec NADAU, Niko Etchart, ARRAYA...
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Née en 2003, à l’initiative de Manu Théron, la Compagnie du Lamparo est une association regroupant des activités liées aux musiques et aux cultures d’oc à Marseille ou dans la région marseillaise.

Elle héberge un certain nombre de projets de création, de transmission et d’actions de recherche, dont la plupart s’ancrent dans le quartier de la Plaine et s’appuient sur les savoirs populaires présents dans la cité. Naturellement, même en enracinant cette interrogation quotidienne des pratiques et des savoirs dans le vieux fonds indigène en langue d’oc, la Compagnie du Lamparo imagine et tisse les liens possibles que cette culture entretient avec toutes celles du bassin méditerranéen, dont certaines irriguent la ville depuis sa fondation.

Pour autant, la connaissance et l’usage de l’occitan marseillais (provençal maritime) ne sont en rien vecteurs d’une (re)formulation identitaire ou d’une hypothétique (dé)limitation du cadre de la création ; encore moins porteurs de discours vagues, angélistes ou catastrophistes, sur un état supposé de la Méditerranée.
Nous souhaitons
fonder une approche poétique et une esthétique musicale qui intègrent des pratiques liées aux savoirs populaires, par la fréquentation de territoires et le questionnement des aspects les plus organiques et les plus souterrains des musiques et des discours qui les ont façonnés.

La Compagnie du Lamparo est une compagnie musicale conventionnée par la DRAC Provence-Alpes Côte d’Azur, le Conseil Général 13 et soutenue par le Conseil Régional Provence-Alpes Côte d’Azur et la ville de Marseille.

Projets Artistiques

Depuis 2003 la Compagnie du Lamparo a enraciné son action dans l'étude et l'exploration des savoirs musicaux populaires issus des cultures d'Òc à Marseille. Ce travail s'effectue dans plusieurs domaines d'activités liés à la musique, et tente de les mettre en cohérence par des choix esthétiques et pratiques qui en privilégient les aspects les plus marquants : la voix et l'oralité, l'histoire des cultures populaires, la Méditerranée.

C'est dans le domaine de la création musicale que ces choix sont le plus efficients, et les projets que nous présenterons ces prochaines années ne démentiront pas la direction prise depuis la fondation de la Compagnie.

Lo Còr de la Plana, après sa rencontre en 2010 avec le groupe de chanteurs populaires du Sud Algérien El Maya, reprendra le chemin de l'Italie méridionale, en s'associant à deux formations emblématiques du renouveau des musiques traditionnelles du Mezzogiorno, Assurd et Mascarimirí. Il nous paraît important de ne pas rompre ce lien que nous avons, à l'instar d'autres associations occitanes, réussi à construire avec des artistes et des réseaux associatifs du Sud de la péninsule italienne, car nous partageons une volonté commune de voir émerger nos territoires sur le plan culturel sans rien renier de ce qui a façonné leur spécificité et leur culture. La perspective de Marseille Provence 2013 nous donnera l'occasion de l'exprimer, et de vérifier aussi comment nos préoccupations peuvent rejoindre des politiques culturelles plus «générales».

Parmi les projets musicaux qui inciteront les cultures d'Òc à Marseille à l'envol vers d'autres territoires esthétiques ou géographiques, Le projet de Chœur Populaire des Pays d'Òc permettra de voir confluer à Marseille les expressions vocales les plus novatrices et les plus représentatives de l'ensemble des territoires de Langue d'Òc. Cette relation avec d'autres esthétiques, celles des musiques actuelles notamment, trouvera une concrétisation insolite lors de la rencontre avec Ange B, Clément Gauthier et Henri Maquet. Enfin, par l'exhumation de textes médiévaux, témoins de la ferveur magdalénienne des marseillais de l'ancien temps, nous tenterons, lors d'une création avec vingt chanteuses occitanes, de retrouver le lien magique et protecteur qui unit toutes ces expressions vocales à l'une des incarnations les plus fécondes et les plus intemporelles de la féminité.
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Polyphonies marseillaises
Paru en 1998 chez L'Empreinte Digitale, Polyphonies marseillaises est l'unique disque du trio polyphonique Gacha Empega composé de Manu Théron, Sam Karpienia et barbara Ugo.
À la fois influencé par le punk, la chanson populaire bulgare et le chant gitan, le trio s'accompagne au bendir et tambourin, tout en chantant en occitan sur des rythmes italiens.
Fait notable : il n'y avait jusqu'alors de trace d'une quelconque pratique polyphonique à Marseille. Gacha Empega invente la tradition, et joue avec les codes.
A la fin des années 1990, le groupe Gacha Empega se sépare. Manu Théron monte alors de son côté Lo Còr de la Plana, et Sam Karpienia le groupe Dupain.

1. Qu'es aquò un gacha empega ? 1:04
2. Engambi 1:49
3. Quand ausèrian lei novèlas 1:45
4. Satan 1:54
5. Lo marrit riche 3:23
6. Lo mossi 4:03
7. Barjacadissa 0:09
8. Adieu paure Carnavas 2:23
9. La mau marideia 3:06
10. Vaquí lo polit mes de mai 2:22
11. La tradicion... 0:42
12. Vautrei que siatz assemblats 2:17
13. Lo boièr 2:42
14. La Nòvia 4:13
15. Barjacadissa 0:50
16. La romança de Clotilda 8:56
17. Non poiriá anar plus mau 3:12
18. Lo miserere 3:04
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Gacha Empega a percuté la musique occitane de plein fouet, entre 1997 et 1999. Un disque (Polyphonies marseillaises L'empreinte Digitale 1998), des tournées dans le monde entier, quelques moments d'anthologie à Marseille, le temps d'installer le mythe. Puis chacun est reparti de son côté s'occuper des projets qui le tenaillaient. Manu Théron a fondé Lo Cor de la Plana et Sam Karpienia lancé Dupain. Aujourd'hui ce sont eux qui remontent Gacha Empega en duo, en adaptant le répertoire pour deux voix, bendir et tambourin (plus quelques nouveautés), et en lui insufflant tout ce que ces années dans leurs projets respectifs ont fait mûrir, évoluer et enrichir. En jouant avec les harmonies, les rythmes, les émotions, en les tordant pour en faire des chansons nouvelles enrichies du parcours et des expériences vécues individuellement ces huit dernières années.

[gat_'ãmpègo] loc. (du provençal gachar : préparer le mortier, et empegar : encoller.)
1. Technique de maçonnerie consistant à envoyer le mortier sur un mur de façon désinvolte. «Te fais pas caguer, vas-y à la gacha empega !» (Guy O’Courju).
2. Fig. Désigne celle ou celui qui travaille à la va-vite, qui semble se foutre complètement des règles de l’art, bref, qui tapisse en laissant les bulles ou qui peint les fenêtres sans le scotch. «Celui-là, c’est un vrai gacha empega !» (Magali, Reine des cagoles).
Syn. Chapacan, bras cassé, mains de pàti, nâz (picard), bo’a rien (ch’ti), zàfi (port-de-boucain), pieds carrés (ballon).


L'HISTORIQUE

En 1995, Manu Théron et Barbara Ugo forment I Mountanari, duo qui puise son répertoire dans le large patrimoine méditerranéen : Corse, Sicile, Macédoine, Calabre, et même la Thrace.
En 1996, avec l’arrivée de Samuel Karpienia, le groupe devient, Gacha Empega, signifiant en maçonnerie, « faire du mortier » ou « encoller » et plus généralement « à la va vite ». Depuis, ce trio vocal interprète uniquement les répertoires occitan et provençal. Ils sortent « Polyphonies marseillaises » en 1998.
De la première formation, il ne reste que Manu Théron. Barbara Ugo est retournée en Corse et Samuel Karpienia a fondé en 1997, le groupe Dupain. Ses deux acolytes partis, Manu s'adjoint, en 2000, deux nouveaux compères, Guylaine Renaud et Nicola Marioni, et modifie le répertoire du groupe. Aux reprises de chants traditionnels, provençaux et occitans, s'ajoutent de plus en plus de compositions originales. Lors du festival Les Suds à Arles, ils donnent un concert en compagnie du groupe vocal El Hillal, composé de cinq chanteurs et percussionnistes algériens du sud du Sahara, de la région de Bechart. Les premières sessions de travail en 1999, permettent de mettre en évidence la proximité et la complémentarité des répertoires : les polyphonies marseillaises pour Gacha Empega, accompagnées de bendir et tambourin et le style monodique de El Hillal (à mi-chemin entre les musiques du moyen atlas marocain et le chant touareg) soutenues par des percussions (bendir, dendoun) et des instruments tels que le violon ou le oud (luth arabe).
Durant l’été 2000, Gacha Empega monte un spectacle en compagnie de Nux Vomica, Massilia Sound System, et La Talvera, baptisé « Occitania qu’es aquo ». Gacha Empega se réduit ensuite à Manu Théron. Celui-ci crée avec des chanteurs marseillais, Lo Cor de la Plana, du nom du quartier de la Plaine, en septembre 2001. Il tourne avec eux la majeure partie de l’année et durant l’été ravive le projet Gacha Empega (ManuThéron / Samuel Karpienia), pour se produire dans les festivals.
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Voici le dernier volet, politique, d'un triptyque sur Marseille : après le répertoire religieux, puis celui des chants à danser, l'ensemble reprend la tradition des « trobaires martelés », chansonniers contestataires de la fin du XIXe siècle et du début XXe. Certains textes sont d'époque, tel ce goûteux pamphlet jouant de la métaphore de la poiscaille pour railler le clergé. Mais les compositions originales de Manu Théron sont de la même trempe, subversive et truculente, entre une farandole des quartiers marseillais et une Masurka mafiosa marselhesa, qui brocarde, au rythme de la transe des Pouilles, les collusions locales entre politique et grand banditisme. Le fond, salé, s'apprécie sur livret. La forme, organique et métissée (avec claps de mains, bendir oriental, tamburello, darbouka...), emprunte, elle, au folklore sicilien, aux rythmes binaires occitans, à la tarentelle napolitaine ou aux musiques populaires algériennes, donnant à ces neuf coups de gueule poétiques des reliefs saisissants. ffff de Télérama.
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Lo Còr de la Plana marseillaise chante une douzaine de morceaux en occitan provençal non dénués d’humour, parfois dramatiques à l’exemple de Fanfarnèta (Fanfarnette), des paroles anonymes du répertoire traditionnel chantées en polyphonie, une complainte aux accents médiévaux, sans instruments : « Si vous pendez mon Pierre/Pendez-nous tous les deux ». Le reste, ce sont des chansons de joie, de refus de la petite vie, des textes bouffe-curé, d’éloges de la paresse, d’exhortations à copuler, manger et boire un coup, enfin plusieurs, des thèmes un peu anar menés tambour battant, ou plutôt tambourin, bendir, derbouka, trompette, tuba, hautbois, claquements de main survoltés. Parfois, on entend des qarqabous, les crotales des musiciens gnawas, comme sur Tant deman (peut-être demain), le premier morceau, une farandole entraînante : « Peut-être demain qui sait ?/On n’est pas pressés/Peut-être demain, pas besoin de se stresser ».

Le chœur de la Plaine, quartier populaire, donc cosmopolite, de Marseille, ce sont six voix d’hommes qui se nourrissent goulûment des ingrédients musicaux qu’offre la Méditerranée, notamment ses rythmes les plus remuants. Ainsi, il est très difficile de résister à l’invite à danser de La Nòviota (la jeune mariée), une véritable transe, épileptique et cruelle sur la rapide déconvenue d’un jeune marié (« Cocu ! Cocu ! », chante le coucou). Ce second album du sextette est surtout composé de créations du groupe, notamment de Manu Théron, et rend aussi hommage à un poète et chansonnier du terroir marseillais, Victor Gélu (1806-1885), quand il reprend son Feniant e gromand (feignant et gourmand). Une chanson ébouriffante que joue une fanfare déjantée, une suite d’accélérations et de contretemps déroutants, un brass band quelque part entre la Nouvelle-Orléans et les Balkans. Le même grain de folie souffle sur Mi parlètz pas de trabalhar, me parlez pas de travail, chantent les six cigales de Marseille
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Les cinq membres du Còr ont travaillé jusqu'ici sur le répertoire religieux populaire du Damase Arbaud et des Noëls de Notre-Dame des Doms, et sur de nombreux chants à danser, en intégrant aux compositions et arrangements nombre d'éléments présents dans la culture marseillaise d'aujourd'hui (raggamufin, techno-groove...). Interprétés à l'unisson ou en polyphonie et accompagnés de bendirs ou de percussions corporelles, hurlés, susurrés, les chants du Còr sont à l'image de leur quartier : violents mais sans cruauté, doux mais sans mièvrerie, blindés mais sans sûretés inutiles.
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Un petit moment d'introspection débridée où Manu Théron tentera, une fois n'est pas coutume, de chanter avec ferveur son amour des musiques occitanes, en les replaçant dans les horizons méditerranéens qui leur ont servi de berceau. Accompagnés par les tambours sur cadres (bendir,pandeiro) ou le simple souffle de l'assistance, guidés aussi par les commentaires amusés sur les contextes musicaux qui ont vu se déployer leur renaissance, on essaiera de re-découvrir ces musiques qui, à Marseille et ailleurs, ont permis à notre chanteur de ne s'interdire aucun emprunt ni aucune citation, de la mélodie française à la "classica napolitana" ou au raggamuffin, pour définir une géographie nouvelle des vocalités populaires.
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« Ca tchatche, ça réplique, la voix s’emporte, le tuba se fait volubile et la mandoline sautillante, dans une création acoustique occitane conjuguée au présent » Manu Théron est de retour avec le disque attendu du joyeux trio qu’il forme avec le gratteur de mandoline Patrick Vaillant et le souffleur de tuba Daniel Malavergne. Entièrement consacré à la mise en musique des vers du poète occitan marseillais du XIXème siècle Victor Gélu. Le trio réinvente une musique de kermesse où se croisent chanson, fanfare et airs manouches revus et bien corrigés par son imagination hybride et débridée.
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