Explorar los documents (14976 total)

vignette_Front-Occitan.jpg
Front occitan : jornau nòrd occitan d'informacion e d'accion
Chanon, Georges (1950-2023). Directeur de publication
Revue trimestrielle publiée à Aurec (Haute-Loire) de 1974 à 1981 (soit 33 numéros) sous la direction de Georges Chanon, organe du mouvement Front Occitan (FOC), mouvement socialiste et autonomiste occitan implanté en Haute-Loire qui a rejoint le mouvement  Volèm Viure al País. La publication s’intéresse en particulier aux problèmes du Velay : exode rural, désertification, écologie, tourisme.
La revue contient de nombreux dessins satiriques  signés Chervalier.
Revo-Lafont-500.jpg
Robert Lafont : La Révolution régionaliste (1967)
Mediatèca occitana (CIRDOC-Béziers)

Dès 1954, Robert Lafont amorce une réflexion sur les « aspirations profondes, encore qu'inconscientes, d'une très vaste collectivité », qu’il observe en particulier dans la révolte des vignerons languedociens de 1907. En 1961-1962, le mouvement des mineurs de Decazeville fait émerger une prise de conscience autour du concept de colonialisme intérieur. On le retrouve en filigrane du fameux rapport de Michel Rocard « Décoloniser la province » (1966). Avec La Révolution régionaliste, paru à grand tirage chez Gallimard en 1967, Robert Lafont parachève l’émergence d’une conception, largement diffusée, du fait régional français ; il y trace une feuille de route qui sera un des socles de la pensée et de l’action régionaliste pour toute une génération.

appel_projet.jpg
Drac Occitanie
La Direction régionale des affaires culturelles vient de faire paraître un nouvel appel à projets de résidences d’artistes destinés aux jeunes lycéens des établissements de l’Éducation nationale et de l'enseignement agricole ;  en partenariat avec le Conseil régional , la Direction régionale de l’alimentation, de l’agriculture et de la forêt et les Académies de Montpellier et de Toulouse. 

Modalités de participation 


Les projets sont à déposer avant le 31 Mai 2019 par l'établissement scolaire dans le cadre de l’appel à projets « Occit’avenir » du Conseil régional.

Ils seront examinés en juillet 2019 par la commission régionale.
Le calendrier de validation administrative du Conseil régional ne permettra une validation définitive des projets que mi-octobre.

Vous pouvez consulter le descriptif précis du dispositif ici et contacter si besoin :
Hélène Lorson pour les projets en lycées généraux et technologiques : helene.lorson@culture.gouv.fr
et
Florence Caudrelier pour les projets en lycées agricoles : florence.caudrelier@culture.gouv.fr
vignette_21078.jpg
Robert Lafont candidat des minorités nationales à l’élection présidentielle de 1974
CIRDOC - Institut occitan de cultura

Quelques jours après la mort du président Georges Pompidou, le 2 avril 1974, Robert Lafont doute dans une lettre datée du 8 avril de son projet de candidature à la présidence comme l'atteste le manuscrit ci-dessous retrouvé dans ses archives.  
Pourtant il se présenta mais sa candidature fut invalidée par le Conseil constitutionnel. Le motif officiellement allégué a été que sur 114 signatures présentées, 18 émanaient d'élus qui avaient déjà signé pour d'autres candidats. 
Sont ici rassemblées en pièce annexe les attestations sur l'honneur de différents maires qui déclarent n'avoir donné aucune autre signature. Nous avons sélectionné  quelques exemples de lettres où les maires soulignent leurs convictions vis-à-vis du projet politique de Lafont.
vignette_21077.jpg
Rassemblement de Lutte occitane à Montségur (24 juin 1973)
Lutte occitane (Toulouse)
Depuis le XIXe siècle et les historiens albigéistes, le motif de la Croisade contre les Albigeois est de quasiment tous les combats politiques et sociaux en Occitanie. Au début du siècle, l’événement historique incarne pour les Républicains du Midi une belle épopée dans laquelle ils croient voir un Midi précurseur de la tolérance religieuse dans le contexte de la séparation de l’Eglise et de l’Etat. Dans les années 1970, Montségur et le motif de la Croisade accentuent l’idée d'affrontement entre un Nord des vainqueurs colonisateurs et une Occitanie vaincue et soumise au pouvoir central.

Cet article, publié dans le n° 10, juillet-août 1973 du journal Lutte occitane, organe d'information et de combat de « Lucha occitana », rend compte du rassemblement qui a eu lieu le 24 juin à Montségur, lieu symbolique. Il reprend aussi le texte de la déclaration faite par Lucha occitana lors de cette journée.
vignette-chrono-enseignement.jpg
Historique des mobilisations et revendications pour l'enseignement de l'occitan
Escarpit, David
Bertrand, Aurélien

1875-1923 : les prémices de la revendication d’Oc pour l’école : la revendication félibréenne.


1875. Frédéric Mistral publie dans l’Armana Prouvençau un article dans lequel il demande que les enfants provençaux - occitans - puissent bénéficier d’un enseignement dans leur langue, et même bénéficier d’un cursus scolaire complet en occitan. C’est la première prise de position publique du Félibrige sur la question.

1876. Joseph Lhermite (en religion frère Savinien), professeur et frère des Écoles chrétiennes, se fait un des tenants de l’usage de l’occitan comme méthode pour aider les enfants des pays du Midi à acquérir le français. Dès lors apparaissent deux lignes idéologiques antagonistes de défense de l’occitan à l’école : enseigner l’occitan pour enseigner le français ou l’enseigner pour lui-même. Il publie cette année son Recueil de versions pour l’enseignement du français en Provence par un professeur : troisième partie qui passera à la postérité sous le nom de Méthode Savinienne.

1876-83. Sous l’influence du Félibrige et de la récente Société pour l’étude des langues romanes, plusieurs chaires de langue et culture occitanes (sous des intitulés divers) sont ouvertes dans des universités de villes du Midi. C’est ainsi que Léon Clédat est nommé à Lyon en 1876, Camille Chabaneau à Montpellier en 1878, Achille Luchaire à Bordeaux en 1879 et Antoine Thomas à Toulouse en 1883 à des chaires d’études romanes. Tous sont plus ou moins spécialisés dans les études occitanes.

1878. Dans le grand amphithéâtre de la Sorbonne, Michel Bréal, futur inspecteur général de l’Instruction Publique pour l’enseignement supérieur, harangue 1500 instituteurs venus de toute la France, se positionnant en faveur d’une présence des langues minoritaires à l’école, jugeant que au point de vue pédagogique, [...] c’est toujours une chose dangereuse d’apprendre à l’enfant à mépriser ce qu’il doit à la maison paternelle. Ses propos sont applaudis.

1886. Antonin Perbosc lance et entretient un long débat sur l’usage des « patois » à l’école dans les colonnes du journal La Tribune des instituteurs.

1889-93. En 1889, Alfred Jeanroy succède à Antoine Thomas à Toulouse, ancrant fermement et développant grandement les études occitanes dans l’établissement toulousain. En 1893 une chaire de « langue et littérature du Sud-Ouest » est ouverte par la ville de Bordeaux à la faculté de Lettres. Elle est confiée au romaniste Édouard Bourciez.

1894. L’instituteur agenais P.-Émile Boudon publie son Manuel élémentaire de linguistique pour l’enseignement du français par les idiomes locaux. Application au sous-dialecte agenais, prenant place au sein du débat qui agite les tenants de l’occitan à l’école dans le camp de ceux qui plaident l’usage de l’occitan comme outil pour faciliter l’apprentissage du français (en opposition à ceux qui pensent que les langues minoritaires doivent être enseignées pour elles-mêmes).

1898. Henri Oddo fait paraître De l'Utilité des idiomes du Midi pour l'enseignement de la langue française, dans la ligne de Frère Savinien. Frédéric Mistral lui répond de façon cinglante dans l’Aiòli, argumentant sur l’apprentissage de la langue d’Oc pour elle-même et fustigeant les « cireurs de bottes » de l’apprentissage du français.

1900. Sylvain Lacoste, félibre membre de l’Escolo Gastou Fébus et instituteur en Béarn, fait paraître l’ouvrage Du patois à l’école primaire (Pau, Vignancourt). Il y milite pour que l’occitan soit enseigné à l’école de la République aux côtés du français et pour lui-même. Les deux premières parties sont publiées dans la revue Reclams de Biarn e Gascougne.

1901. Le Consistoire du Félibrige adresse au ministre de l’Instruction publique, le Lot-et-garonnais Georges Leygues, une lettre demandant expressément la fin de la politique hostile à l’occitan dans l’école française. Elle restera sans réponse.

1902. Une modification du règlement scolaire dans le département des Basses-Pyrénées (Pyrénées Atlantiques) autorise des exercices de traduction du béarnais et du basque en français, dans la limite du nécessaire et uniquement en vue de faciliter aux enfants l’étude de la langue nationale.

1905-1908. Série d’articles de Bernard Sarrieu, professeur de philosophie, dans Era bouts dera mountagno sur “l’utilité pédagogique du gascon”, adressés aux enseignants de la région.

1909-1911. Jean Jaurès publie dans la Dépêche de Toulouse une série d’articles dans lesquels il se déclare favorable au savinianisme, c’est à dire à l’utilisation de l’occitan pour aider les écoliers méridionaux à apprendre le français.

1910. Gaston Doumergue, ministre de l’Instruction publique, dépose à la Chambre un projet de loi interdisant absolument l’usage d’une autre langue que le français dans l’enseignement. Tollé chez les félibres. Valère Bernard, capoulié, adresse au ministre une lettre de protestation au nom du félibrige, qui reprend les termes de celle de 1901.

1911. Le majoral du félibrige Maurice Faure est nommé ministre de l’Instruction publique à la place de Gaston Doumergue. Sa nomination entraîne une vague d’espoir et même d’enthousiasme dans les milieux félibréens. Son ministère se soldera néanmoins par une déception : la position du gouvernement et du parlement ne permettent pas au majoral de faire passer de vraies mesures, malgré une position clairement affichée en faveur de la langue d’Oc à l’école.

1919. Lors de la Conférence de la Paix, la question bretonne est posée à l’appel du député Régis de l’Estourbeillon. Un million de citoyens français, de Bretagne et d’ailleurs, signent une pétition en faveur de la reconnaissance et de l’enseignement du breton. L’ampleur du mouvement atteint, par ricochet, les consciences des défenseurs de l’occitan. La question des minorités linguistiques devient centrale. Ainsi, des enseignements d’occitan sont ouverts dans quelques lycées de Provence et de Gascogne. Ils sont prodigués par des félibres, comme le majoral Pierre Fontan au lycée de Toulon et Frédéric Mistral neveu à l’École primaire supérieure et au lycée d’Avignon ou encore Jean-Victor Lalanne à l’École normale de Pau.

1923-1928 : la Ligue pour la langue d’oc à l’école : un projet prometteur tué dans l’œuf

1923. La Ligue pour la langue d’oc à l’école est créée par les félibres Jean Bonnafous, Jean Charles-Brun et l’universitaire toulousain Joseph Anglade. La revue Oc d’Ismaël Girard relaie ses revendications.
Sous l’égide de Bonnafous, la Ligue lance un appel national aux membres de l’Enseignement, avec le soutien du ministre de l’Instruction publique, le félibre gascon Léon Bérard. Dans cet appel, il est exigé que les enseignants n’inculquent plus le mépris de la langue d’Oc aux enfants et ne punissent plus ceux qui la parlent, qu’ils l’utilisent comme appui pour l’enseignement du français, du latin, etc., qu’ils l’enseignent aussi pour elle-même comme “langue de civilisation”, qu’ils intègrent la littérature d’Oc à leur enseignement et fassent travailler les élèves sur des textes occitans, si possible du même “terroir” qu’eux. Dans Oc Bonnafous développe ses visions pédagogiques pour l’occitan.

1924. Au printemps, l’appel de la Ligue est un succès : on recense près de deux-cents adhérents. On trouve parmi eux des académiciens, des doyens de facultés, des inspecteurs de l’Instruction publique, des professeurs d’École Normale.
Novembre : le ministre François Albert autorise la tenue de conférences sur la langue d’Oc dans les établissements secondaires et les Écoles Normales du Midi.
Lors de la présentation du budget de l’Instruction publique pour l’année

1925, le rapporteur Ducos précise qu’il est important de laisser une place à la langue d’Oc. 1925. Coup d’arrêt à la progression de l’enseignement de la langue d’Oc à l’école : voulant aller trop loin, Bonnafous cosigne avec d’autres acteurs et enseignants de langue d’Oc (dont Alfred Jeanroy et Édouard Bourciez) une lettre au nouveau ministre Anatole de Monzie - originaire de Cahors - afin qu’il fasse une circulaire autorisant formellement l’enseignement de la langue occitane dans les écoles. Monzie réagit négativement, non seulement en refusant de faire la circulaire, mais en plus en en rédigeant une autre le 14 août qui remet en cause fondamentalement la présence de l’occitan à l’école, revenant presque à l’interdire.
En novembre, le Béarnais Jean Bouzet dresse un bilan de l’échec de la Ligue qui est en train de se dessiner. Membre actif de la Ligue pour la langue d’Oc à l’école, Bouzet tire pourtant à boulet rouge sur les méthodes employées, sur l’”enthousiasme félibréen” mais aussi sur “l’incompétence” et “l’amateurisme” et conclut à un constat d’échec.
Le nouveau ministre, Édouard Daladier, ancien maire de Carpentras et ami de la langue d’Oc, interpellé par les députés bretons et alsacien, rejette tout droit aux langues minoritaires à être enseignées à l’école, même pour enseigner le français.

1928. Le premier août, la Ligue tente un nouvel appel aux enseignants dans les colonnes de la revue Oc. Ce sera un échec.

1943-1951 : le Groupe Antonin-Perbosc : vers des pédagogies nouvelles pour l’occitan

1943. Hélène Gracia-Cabanes, jeune institutrice héraultaise, se met en relation avec Charles Camproux pour réfléchir à la construction d’une pédagogie nouvelle pour l’enseignement de l’occitan : la méthode Freinet.

1945. Création de l’Institut d’Études Occitanes. Autour d’Hélène Gracia-Cabanes se crée une section enseignement et pédagogie. Autour de l’IEO gravite un groupe d’enseignants versés dans les nouvelles pédagogies, qui prend le nom de Groupe Antonin-Perbosc. Il publie Ce n’est toutefois pas un groupe occitaniste, et la sauvegarde de l’occitan est moins son projet que le travail sur les pédagogies nouvelles de l’École moderne, même s’il intègre l’occitan de plein droit dans son projet. Il publie à partir de 1947 un bulletin, Escòla e Vida. De son côté l’IEO possède un Centre de l’Enseignement, peu actif.

1951-aujourd'hui : le temps des lois : la prise en charge par les pouvoirs publics de l’enseignement de l’occitan

1951. 11 janvier : loi Deixonne, qui autorise l’enseignement facultatif du basque, du breton, du catalan et de l’occitan. Des enseignements sont organisés à Bordeaux, Montpellier, Toulouse, Paris et Aix (plus Rennes pour le breton). L’action de Pierre-Louis Berthaud, élu et journaliste parlementaire, a joué un rôle important dans l'adoption de la loi.
Félix Castan présente au conseil d’administration de l’IEO un rapport intitulé Le sens d'une pédagogie occitaniste dans lequel il insiste, au terme d’une longue correspondance avec Robert Lafont, sur la nécessité d’intégrer une section pédagogie à part entière au sein de l’IEO, projet repris par Lafont lors de l’AG de l’IEO la même année.
Première parution du Bulletin pédagogique de l'Institut d'études occitanes qui sera un échec, du fait de son trop faible nombre de lecteur.
Premiers stages pédagogiques de l’IEO. Parution de Per jòia recomençar, premier manuel scolaire occitan, sous l’égide des rectorats de Toulouse et Montpellier.

1952. Création officielle de la Section Pédagogiques de l’IEO autour d’Hélène Gracia-Cabanes, Robert Lafont, Félix Castan entre autres. Elle existait toutefois déjà de façon informelle. Elle édite le Bulletin pédagogique de l’IEO. Parution de la version gasconne de Per jòia recomençar.

1956. Les Cahiers pédagogiques, plus tournés vers le grand public, succèdent au Bulletin pédagogique.

1958. Création du Mouvement Laïque des Cultures Régionales (MLCR) à Uzès lors d’un stage pédagogique de l’IEO. Il se donne pour but de promouvoir et développer les langues et cultures régionales dans l'enseignement public. Sa laïcité affichée lui attire la bienveillance des syndicats enseignants, dont la Fédération de l'Éducation nationale (FEN) qui fédère plusieurs syndicats.

1969. Création des CREO, Centre Régionaux des Enseignants de l’Occitan qui réunissent les enseignants du premier degré, du second degré et de l’université de l’enseignement public des académies concernées par la langue d’Oc. D’abord rattachées à l’IEO, ils s’en détachent peu à peu.

1975-76. La loi Haby (loi 75-620 du 11 juillet 1975 relative à l’éducation) précise dans son article 12 qu’« un enseignement des langues et cultures régionales peut-être dispensé tout au long de la scolarité ». Les 21 novembre 1975 et 29 mars 1976, des circulaires viennent appuyer le texte en organisant des stages de langues et de cultures « régionales » dans les académies concernées.

1979. La première école Calandreta voit le jour à Pau. Premières écoles bilingues français-occitan, les Calandretas proposent un enseignement en immersion linguistique précoce et suivent les programmes de l'Éducation nationale. La pédagogie y est inspirée des techniques pédagogiques de Célestin Freinet.

1981. Dans la 56e de ses 110 propositions pour la France de sa campagne présidentielle, François Mitterrand indique que : « la promotion des identités régionales sera encouragée, les langues et cultures minoritaires respectées et enseignées ».

1983. Circulaires n°82-261 (Circulaire Savary) et 83-547 du 30 décembre 1983 (Texte d’orientation sur l’enseignement des cultures et langues régionales), établies sur la base d’un rapport de Pierre Lagarde, enseignant d’occitan et d’espagnol, de l’IEO Foix. Ces textes instaurent trois axes : un engagement officiel de l’Etat en faveur de cet enseignement, la création d’un véritable statut de cet enseignement dans l’Education Nationale, le volontariat des élèves et des enseignants. Elle assure notamment une continuité entre le primaire et la 4ème en créant une option facultative d’une heure hebdomadaire en 6ème et 5ème, crée des groupes d’inspecteurs chargés de mettre en œuvre sur le terrain les mesures prévues, et surtout lance l’idée de créer des classes expérimentales bilingues.

1987. Création de la Fédération des Enseignants de Langue et Culture d’Oc (FELCO) qui regroupe les associations régionales d’enseignants d’occitan de l’Éducation nationale.
Création de la FLAREP - Fédération pour les Langues Régionales dans l'enseignement public.

1991. Création du CAPES d’occitan.

1994. Ouverture d’Aprene, centre de formation des enseignants des écoles Calandreta.
Convention de partenariat entre le Rectorat et la région Midi-Pyrénées pour le développement de l’édition pédagogique par l’attribution de fonds nécessaires.

1995. Aprene est conventionné par l’Éducation nationale.
Publication de la Circulaire Bayrou, qui reprend l’essentiel de la circulaire Savary dont l’application a été plus compliquée que prévu. En effet, dans le courant des années 1980, des baisses de moyens dans les budgets alloués à l’enseignement des langues régionales et minoritaires sont enregistrées de façon très nette.

1997. Le premier collège Calandreta ouvre en septembre 1997 à Lattes (Hérault).

2001. Circulaire Jack Lang qui réaffirme l’intérêt du bilinguisme à parité horaire, et aussi celui de l’immersion.

2002. Mise en place d’un concours spécial d’occitan pour le primaire.

2018. Création de l’agrégation d’occitan.

totalf.jpg
Tarn Cœur d'Occitanie

PROGRAMME DU 22/06

15h- minuit :
- Marché de producteurs & artisans labellisés Tarn Coeur d’Occitanie;
- Animations, ateliers et Stands associatifs occitans;  danses, jeux anciens géants, feu de la Saint-Jean, expositions, visites guidées de Vielmur, auberges occitanes, conférences, 
- Centre de primièrs secorses occitans : dispositif ludique de médiation et de découverte de l'occitan et de sa culture. 

17h30 - 18h : Remise des lots aux adhérents à la marque « Tarn, Coeur d’Occitanie ».
18h30 - 19h : Remise des prix des jeux concours occitans et verre de l’amitié.
20h : Repas auberge occitane.
21h30 - 23h :Concert de Lou Dalfin (rock occitan).


INFORMATIONS PRATIQUES 

Adresse : Place de l'Esplanade
81570 VIELMUR SUR AGOUT (Tarn)
Place de l'Esplanade , Place de l'Abbaye , Hôtel de Ville, Salle polyvalente

Téléphone : 05 63 74 32 03

Evénement gratuit

Site web : www.vielmur-sur-agout.fr; www.tarn.fr ; www.tarncoeuroccitan

vignette_21074.jpg
Convencion-quadre pel desvolopament de l'ensenhament de l'occitan dins 5 acadèmias (Bordèu, Lemòtges, Montpelhièr, Peitieus, Tolosa)
Cette convention s’inscrit dans la lignée des efforts du PS envers les langues et cultures régionales, ainsi que dans la refondation de l'École, l’un des axes de la volonté de réforme des gouvernements durant le quinquennats Hollande, par le biais de la Ministre Najat Vallaud-Belkacem et de sa réforme de l'enseignement au collège de 2015, qui suivait déjà la loi sur l’école primaire de 2013. Cette réforme avait provoqué des contestations, notamment pour l’enseignement de l’allemand, du latin et du grec, ainsi que des thèmes d’histoire.
Cette convention pour le développement et la structuration de l'enseignement contribue à la transmission de l’occitan dans les académies de Bordeaux, Limoges, Montpellier, Poitiers et Toulouse pour les années 2017/2022. Elle est signée par l’État, via le ministère de l'Éducation, les régions Nouvelle-Aquitaine et Occitanie ainsi que l’Office Public de la Langue Occitane. La convention a pour but de valoriser la langue et la culture occitanes dans l’enseignement des différentes académies concernées, et se fixe notamment comme objectif d’augmenter le nombre d’élèves possédant à l’issue de leur scolarité des compétences culturelles et de communication en occitan (niveau de langue dit B1). L'objectif est aussi d’augmenter le nombre d’élèves bénéficiant d’un enseignement bilingue français-occitan qui permet d’atteindre au lycée le niveau dit B2. La convention décrit ensuite comment devront se dérouler les cours, quels seront les modalités du parcours d'enseignement, comment seront évalués les élèves et comment ils seront encadrés. Elle s’attache également à définir quelles sont les compétences et contributions de chaque partie prenante, et à rappeler le cadre de référence législatif et réglementaire qui entoure cette convention. On y trouve également, à la fin, la transcription d’un discours de Madame Najat Vallaud-Belkacem, alors ministre de l’Éducation nationale, de l’Enseignement supérieur et de la Recherche.
bolegal.jpg
Association Music'al Sol
Dans une ambiance développement durable et éthique avec une déco recyclée, une buvette et des repas bio/locaux, l'Occitanie sous toutes les coutures de sa culture .

PROGRAMME 

17:00 - 22:00 : Stands, animations, jeux, et présence du Centre de primièrs secorses occitans du CIRDOC-Institut occitan de cultura durant la journée du 7 juillet. 

18h45 : Dédicace du livre Contes a rebours de Florian Vernet, en présence de l'auteur. 

19:00 : Création musicale dels pichons de la Calandreta, suivie des concerts de : 
- La Beluga
- Forrò Raffut
- Polifònic Sistem

INFORMATIONS PRATIQUES

Site de l'Association Music'Al Sol pour le détail des trois jours de l'événement : ICI. 

Formulaire de contact : ICI. 
vignette_21072.jpg
L'occitan, lenga oficiala en Catalonha
Espagne. Parlament de Catalunya

Chaque communauté autonome d’Espagne dispose de son statut d’autonomie de par l’article 147 de la constitution espagnole de 1978.
Le statut d’autonomie de la Catalogne de 2006, qui prend la suite de celui de 1979, est une loi organique (c’est-à-dire qui régit le fonctionnement) semblable à une constitution et indique le fonctionnement institutionnel de la Generalitat de Catalunya. Il est né, à la suite d’un référendum, d’une proposition soutenue par le Parti des socialistes de Catalogne (PSC-PSOE), les verts d’Iniciativa per Catalunya-Verds (IC-V) et la gauche d’Esquerra Republicana de Catalunya (ERC), vainqueurs de l'élection de 2003, le texte est de plus soutenu par le parti de centre droit Convergència i Unió (CiU).

Il propose d’abord d’étendre les compétences de la Generalitat, et fait polémique en essayant, entre autre, d’introduire la notion de « nation catalane » dans les textes officiels, et également de faire accepter la langue catalane comme langue préférentielle de l'administration de la Generalitat. Au niveau national, seul le Partido Popular, la droite espagnole, s’oppose au texte et le portera même devant le Tribunal constitutionnel.

Ce statut est historiquement important pour la langue occitane car il précise, dans l’article 6, alinéa 5, que « La langue occitane, qui porte le nom d’aranais en Aran, est la langue propre de ce territoire et c’est une langue officielle en Catalogne, conformément aux dispositions du présent Statut et des lois de normalisation linguistique. ». Il s’agit du premier texte de loi de l’Histoire à reconnaître nommément l’occitan et à l'officialiser sur un territoire.
Cet article 6-5 du statut d’autonomie sera renforcé en 2010, après les controverses sur les statuts de 2006 et leur accusation en inconstitutionnalité. Ainsi la loi 35/2010, adoptée par la Generalitat de Catalunya, parue le 1 octobre 2010 et intitulée « de l’occitan, aranais en Aran » détaille domaine par domaine la place et la forme que l’occitan peut tenir sur le territoire de la Generalitat.

sus 1498