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Sellier, Jean
Comment raconter l’histoire des langues, d’avant la naissance de l’écriture jusqu’à nos jours ? Comment rendre compte de ce fait social, qui joue un rôle majeur dans le destin de tous les peuples ? Comment saisir les langues, aux frontières poreuses, dans leur mouvement perpétuel et leur inventivité, elles qui se heurtent, cohabitent, s’influencent, s’éteignent ou se recréent ? Compte tenu du grand nombre de langues – environ 6 000 aujourd’hui –, l’ouvrage se concentre sur celles dont il est possible de raconter l’histoire.
Un récit en trois temps : celui d’avant l’écriture, le plus souvent mystérieux ; celui des traditions orales et de l’écriture pratiquée par des élites ; celui, enfin, de la large diffusion des textes imprimés. Des phases qui, selon les régions, s’enchaînent à des périodes différentes.

Composé de modules – une région, une époque –, le livre ménage différents parcours. Le lecteur suit le fil d’Ariane, du début à la fin, ou « entre » par un sujet qui l’intéresse, puis circule au gré de ses curiosités. Un voyage dans le temps et l’espace qui invite, sans négliger les classiques (l’hébreu, le grec, le latin, le sanskrit, etc.), à partir à la rencontre du javanais, du persan, du breton, du yiddish, du swahili, du quechua… ou des pidgins mélanésiens. (présentation extraite du site de l'éditeur)
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L’actualité le montre : les recompositions géopolitiques à la faveur de la mondialisation et de la médiatisation des échanges, mais aussi de la crise du système néolibéral, suscitent un regain des aspirations identitaires. Si, en négatif, celles-ci se traduisent par des nationalismes xénophobes voire guerriers, les formes démocratiques et progressistes, notamment sur le terrain régional, sont, elles aussi, bien réelles. Le panorama est ainsi éclairé par des fulgurances, marquées par une logique d’ensemble, à en juger par l’actualité écossaise, catalane, corse, camerounaise anglophone, néo-calédonienne, kurde… Des aspirations linguistico-culturelles et territoriales, enfouies jusqu’ici sous la gestion d’appareils d’État et de marchés, renaissent au grand jour. Les citoyen·ne·s sont incité·e·s à se réenraciner dans une culture plus profonde, dont les fondamentaux sont d’ordre anthropologique. Leurs « armes cordiales » sont les sciences humaines et sociales, la littérature et les arts, l’éducation scolaire et populaire, les médias, le tourisme… L’objectif est une démocratisation culturelle et un développement durable, cosmopolite certes, mais aussi auto-centré dans le cas des cultures dominées. L’avenir dira qui, des forces de régression nationalistes et xénophobes ou des forces de paix et d’inclusion, l’emportera. Dans ce livre, les auteur·e·s font le pari d’une évolution plus harmonieuse et apportent leur expertise et leurs expériences à cet égard. En cette année déclarée « année des langues autochtones » par l’Unesco, voilà un enjeu altermondialiste majeur.

Table des matières
Introduction. La promotion des langues-cultures, un nouveau paradigme, Martine Boudet
Première partie. Un système géo-socio-institutionnel en crise Chapitre 1. Langues et démocratie : un lien imprescriptible, Gilbert Dalgalian
Chapitre 2. Anglophonie-francophonie : l’écueil de l’hégémonie économique ou stratégique, Christian Tremblay
Chapitre 3. L’enseignement des langues dites « régionales » en France : un contexte problématique, Philippe Blanchet
Chapitre 4. Enseigner l’arabe en France, vers de nouvelles perspectives, Saïd Benjelloun
Chapitre 5. Impossibilité et possibilité de la rencontre épistémique « multiverselle », Pierre Jérémie Piolat
Chapitre 6. Parler le français : une obligation ou un droit pour les étranger·ère·s « primo-arrivants » ?, Camille Gourdeau
Chapitre 7. Les pays de l’Union européenne et la réglementation linguistique, Giovanni Poggeschi

Deuxième partie. Facteurs académiques, citoyens et institutionnels d’une évolution qualitative Chapitre 8. Retrouver l’intelligence des langues, Joëlle Cordesse Chapitre 9. L’interculturel : une approche pour favoriser la paix civile dans les sociétés actuelles, Fares Al Ameri
Chapitre 10. Pour une anthropologie culturelle altermondialiste : communication et relations avec les autres en régime néolibéral, Claude Calame
Chapitre 11. Pistes pour l’ouverture et la revivification du français et des lettres, Martine Boudet
Chapitre 12. Historique, principes et objectifs du forum associatif des langues, Claude Sicre
Chapitre 13. La Délégation générale à la langue française et aux langues de France (DGLFLF) : ses missions et réalisations

Troisième partie. Les langues-cultures au service d’un modèle de développement émancipateur
Chapitre 14. Pour une éducation et une démocratie inclusives : le paradigme de l’anthropoglossophilie, Sílvia Maria Manfredi, Joëlle Cordesse
Chapitre 15. La linguistique du développement social. De la théorie au terrain et retour, Giovanni Agresti
Chapitre 16. Mieux communiquer pour une plus grande efficacité de l’aide au développement en Afrique subsaharienne francophone, Jean-Philippe Zouogbo
Chapitre 17. Pour une Francophonie de l’action : une vision, un projet programmatique, Kako Nubukpo et Caroline Roussy Chapitre 18. Face à la glottophobie, une politique de droits linguistiques, Philippe Blanchet
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Cassin, Barbara
Chacun naît dans la ou les langues qu'on parle autour de lui. Mais qu'est-ce qu'une langue maternelle ? Et qu'arrive-t-il quand on en apprend une autre ? Si chaque langue dessine un monde, qu'est-ce qui se dessine quand on en parle plusieurs ?
Passer d'une langue à l'autre, en apprenant, en traduisant, c'est s'aventurer dans une autre manière de faire passer le sens. Toutes ces manières, quand on les frotte les unes aux autres, s'enrichissent : on comprend mieux ce que l'on essaie de dire quand on sait que cela se dit autrement, dans une autre langue, avec des mots qui ne disent peut-être pas tout à fait la même chose. (présentation extraite du site de l'éditeur)

Collection Les petites conférences
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Jaulin, Yannick
Yannick Jaulin aime les mots. Il leur rend hommage dans son spectacle Ma langue maternelle va mourir et j'ai du mal à vous parler d'amour. Il parle du français qu'il adore, sa langue de tête, mais aussi du patois, sa langue émotionnelle, et de la vénération pour toutes ces petites langues échappant à l'économie mondiale.
Il raconte joyeusement son amour des mots en duo avec Alain Larribet musicien du monde et béarnais. Il parle de son héritage sensible et de ses lubies : la honte des patois, la résistance à l'uniformisation, la jouissance d'utiliser une langue non normalisée, et la perte de la transmission, car avec les mots disparaissent aussi les savoir-faire, les savoir-être au monde.
Un spectacle comme un jardin de simples, vivifiant et curatif et un Jaulin qui bataille avec les "maux" de sa langue.
Voici le livre-CD issu du spectacle pour lire, écouter et réécouter cette prestation riche en émotion.

(présentation publiée sur le site de l'auteur)
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Arnaudin, Félix (1844-1921)
Edicion bilingua d’ua seleccion de contes populars deu celèbre collectaire landés, amassats dens la region de La Bohèira.
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Arnaudin, Félix (1844-1921)
Les contes recueillis par Félix Arnaudin autour de Labouheyre à la fin du XIXe siècle, constituent une pièce maîtresse de son oeuvre ethnographique. Peu de terroirs en France peuvent s'enorgueillir d'une investigation aussi poussée et aussi consciencieuse. Après le succès de l'édition bilingue des Contes populaires de la Grande-Lande (Tome 1 des Oeuvres complètes de Félix Arnaudin en 9 volumes) aujourd'hui épuisée, cet ouvrage (également bilingue français-gascon), illustré de photographies de Félix Arnaudin et de dessins, propose une sélection de contes brefs présentés par Joël Miro. II est accompagné d'un CD contenant les lectures de ces contes par une grand-mère landaise. Cet enregistrement audio donne ainsi à entendre la "voix des Landes" et souligne que ce travail ethnographique s'inscrit à part entière dans la tradition de la littérature orale française.
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Letort, Solveig
Le 28 octobre 1971, les habitants du plateau du Larzac apprennent à la télévision par la voix du ministre des Armées, Michel Debré, la décision officielle de l'extension du camp militaire du Larzac. Les paysans décident alors de s'engager dans une lutte pour défendre leurs terres en mobilisant autour d'eux un large mouvement animé par des comités de soutien répartis dans toute la France. En 1981, la promesse du candidat François Mitterrand, élu, est tenue. Il renonce à l'extension du camp militaire. Mais le Larzac ne s'arrête pas là. Un " après Larzac " se met en place, qui poursuit un développement agricole et culturel basé notamment sur la gestion collective des terres, le renforcement des solidarités locales, nationales et internationales.
De 1971 à 1981, en 10 années de création et de diffusion, le Larzac a peu à peu dessiné l'image d'un combat à valeur de symbole. Ces centaines d'affiches réalisées dans l'enthousiasme ou dans la rage parfois ont eu le mérite de mettre à jour une formidable énergie créative. Les affiches et documents iconographiques réunis dans ce livre n'ont pas été uniquement choisis pour leurs qualités esthétiques, mais aussi en fonction de leurs messages. Parfois très belles, signées de grands noms, souvent anonymes, elles permettent de suivre l'évolution de 10 ans de lutte.

(présentation extraite du site de l'éditeur)
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Burguière, Christiane
Octobre 1971. Le ministre des Armées annonce à la télévision l'agrandissement du camp militaire du Larzac. Cent sept exploitations sont appelées à disparaître. Paysans et familles engagent une lutte d'opposition, rejoints par des milliers de sympathisants. Les pouvoirs publics cherchent à affaiblir et diviser le mouvement. Année après année, la procédure juridique est menée à son terme et donne ainsi à la lutte sa légitimité, lutte qui trouve sa force dans l'unité, l'imagination, la non-violence. Ce témoignage évoque la vie quotidienne de ces dix années jalonnée de réunions, d'actions, de manifestations : des tracteurs à Rodez aux brebis sous la tour Eiffel, des grands rassemblements à la marche sur Paris... Dans un monde aujourd'hui démobilisé, le Larzac reste symbole de résistance, de solidarité, d'espoir.

Christiane et Pierre Burguière ont fait partie des familles d'agriculteurs signataires du «serment des 103» en 1971, lorsque la lutte contre l'extension du camp militaire du Larzac a débuté. Leur GAEC familial, la ferme de l'Hôpital, située à 9 kilomètres de Millau, devient un lieu actif de la mobilisation locale et, le téléphone y étant installé, un des points clés de la communication entre les militants, les sympathisants et la presse. Christiane Burguière fait également partie depuis 1978 de l'équipe bénévole d'animation du journal Gardarem lo Larzac, pour laquelle elle rédige la rubrique «Il y a vingt ans».

(présentation extraite de la couv. de l'ouvrage)
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Canti Canta, una associacion de cants polifonics - Tè Vé Òc
Gros, Lise. Metteur en scène ou réalisateur

Emission del 16 de setembre de 2020

Canti Canta

A Carcassona l'associacion Canti Canta bailejada per Pascale Moreno recampa de cantaires afogats. Cantan en occitan e dins lei lengas dau torn de la Miègterranea. Descubrirètz aquí de cants polifonics bèus.

Un reportatge de Lisa Gròs.

[resumit de Tè Vé Òc]

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« Rufa es lo sieisen albom de Du Bartàs. Es una exploracion conteirala, que se noirís a las rasigas de las musicas popularas dels paises d’Òc.

Amb eles la Mediterranèa ven un aire bèl de jòc, que ie cantan percussions a l’encòp potentas e sensiblas, una polifonia imaginada e una instrumentacion eteroclita. Tornan inventar e mestissar lo Lengadòc, crusòl istoric de rescontre de pòbles, lengas e musicas. Lo quartet canta e joga aquela mosaica amb una creativitat sens limita : jòcs de votz, de lenga e armonias inovadoiras.

La poésia de Joan Bodon, de Leon Còrdas e de Laurent Cavalié venon cançons que s’i mesclan vira-lengas, cronicas istoricas e politicas, musica per dançar, percussions salvatges…

La mediterranèa, tèrra de comunion, de jòias e de colèras s’i alena a plen buf. » - Sirventés
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