André Francès est un universitaire, auteur de nombreuses recherches et publications sur le parler des Alpes.
Le fonds se compose de notes d’enquêtes linguistiques menées par André Francès dans le cadre de ses travaux sur l’occitan parlé dans les Hautes-Alpes (occitan alpin) auprès de divers locuteurs des communes de La Salle-les-Alpes, Abriès, Molines-en-Queyras et Saint-Véran, Cervières, Saint-Chaffrey, Puy-Saint-Pierre, Puy-Saint-André, Saint-Martin-de-Queyrières, Villar-Saint-Pancrace, Le Monêtier-les-Bains, ainsi qu’un corpus d’enquêtes sonores menées auprès de locuteurs de la commune de Cervières.
- Accroissement
clos
- Dates extrêmes
1980
- Langues représentées dans le fonds
Occitan (provençal), français
- Importance matérielle
7 dossiers d’enquêtes ; 13 cassette audio.
- Supports représentés :
Manuscrits, enregistrements sonores.
- Identifiant du fonds
147 J 1 à 7 (notes d’enquêtes)
1 AV 48-60 (enregistrements sonores)
- Instruments de recherche disponible
François Joseph Célestin Pascal (1848-1932) est né le 17 mai 1848 dans le village de l’Epine (Hautes-Alpes) au sein d’une famille de cultivateurs. Il rentre au séminaire à Chorgues, avant d’exercer comme vicaire dans plusieurs villages des Hautes-Alpes. En 1888, il devient curé de Méreuil, puis retourne à Gap en qualité d'aumônier du collège puis du Lycée où il restera jusqu’en 1908.
En 1879, il déclare sa volonté de s’engager pour la défense de son parler occitan dans un courrier adressé au majoral Victor Lieutaud. La même année, il publie son premier recueil de poèmes Une nia dou païs qui sera salué par Frédéric Mistral et Joseph Roumanille puis publié l’année suivante dans l’Armana Prouvençau dont il deviendra un collaborateur régulier.
En 1881, il fonde, avec des érudits locaux, la Société d’Études des Hautes-Alpes et l’Escolo de la Mountagno dont il devient le “Cabiscol” (responsable). À la Sainte Estelle de Marseille de la même année, il est élu majoral du félibrige et organise les fêtes du félibrige à Gap en 1882. Il poursuit son œuvre occitane par la traduction de l’Iliado d’Oumero, qui paraîtra en trois tomes entre 1884 à 1892.
Par la suite, il publiera régulièrement des poésies en occitan dans le journal de Gap Le courrier des Alpes, jusqu’à ses dernières publications en 1926. Il meurt à Gap le 24 mars 1932.
Les archives des Hautes-Alpes conservent deux ensembles relatifs à l’œuvre de l’abbé François Pascal.
Le premier d’entre eux est conservé sous la cote 8 J et correspond au Fonds François Pascal. Bien que ce fonds ne soit pas encore inventorié à ce jour il demeure toutefois accessible sur place.
Quatre autres manuscrits de l’abbé François Pascal sont également consultables aux archives des Hautes-Alpes : un Livre du raison du félibrige et trois volumes de Notes sur la grammaire provençale et le félibrige.
- Accroissement
clos
- Dates extrêmes
XIXe-XXe siècles
- Langues représentées dans le fonds
Occitan (provençal), français
- Supports représentés :
Manuscrits
- Identifiant du fonds
8 J
Paul Pons (1910-2003) est né à Digne d’un père catalan-mayorquain et d’une mère gavote le 8 juillet 1910. Après des études au Lycée Gassendi de Digne et à la faculté des Lettres d’Aix, il obtient sa licence en histoire-géographie. Il entre dans l’enseignement en 1929 comme maître d’internat au collège de Cannes, puis à Manosque et enfin à Aix-en-Provence où il retrouve René Jouveau. De 1929 à 1931, il assure la publication mensuelle du journal Lou Gavouot.
D’abord mobilisé en 1939 dans les Alpes, il est rapidement démobilisé suite à la défaite française et rentre enseigner à Valence, puis à Briançon, la Flèche et finalement à Gap. Enseignant en histoire-géographie et en provençal, il milite au début des années 1950 en faveur de la loi Deixonne qui permet l’enseignement des langues régionales.
En 1956, il organise la sainte Estelle de Gap où il est élu majoral du félibrige et en 1961 il participe aux premières rencontres Provence-Piemont à Santo-Lucio de Coumboscuro.
Membre du bureau du Prouvençau à l’Escolo et co-fondateur de l’Unioun Prouvençalo, il en devient président. Il intègre ensuite la Société d’Études des Hautes-Alpes et y publie plusieurs études d’histoire régionale. Bien que retraité en 1970, il continue de préparer les élèves du lycée de Gap aux épreuves de provençal au baccalauréat. Il devient Capoulié du félibrige en 1989 et occupe cette place jusqu’en 1992. Il décède à Gap en 2003.
Le fonds Paul Pons se compose d’un ensemble hétérogène de notes de lectures, brouillons, tirés-à-part, documentation et correspondance. Il se rapporte à des études extérieures aux Hautes-Alpes (notamment Italie et Provence), d’histoire locale (géographie, histoire) et au régionalisme.
Il contient également des dossiers relatifs au félibrige ainsi que la correspondance reçues par Paul Pons.
- Accroissement
clos
- Dates extrêmes
1929-2002
- Langues représentées dans le fonds
Occitan (languedocien, provençal, vivaro-alpin), français, catalan
- Supports représentés :
Monographies imprimées, manuscrits, périodiques, documents iconographiques
- Identifiant du fonds
96 J 1 à 114
- Instruments de recherche disponibles
inventaire imprimé
STAGE ouvert à tous :
lecteurs ou non de la musique : l'apprentissage passera par l'oralité mais les textes et partitions serons fournis.
CONTENU du STAGE :
Les musiciens de Sirigauda vous proposent de venir vous plonger dans l'univers des chants traditionnels en langue d'oc de la Drôme et des Alpes, chansons et rigaudons chantés, et même dansés !
Vous serez accompagnés au son du violon, et pourrez mettre en pratique les chansons à danser apprises lors du concert-bal donné par Sirigauda le dimanche après-midi.
Sources : livre-CD « Chansons traditionnelles et populaires de la Drôme » et « chansons populaires des Alpes françaises » (1903) de Julien Tiersot
Rencontre :
Rencontre avec Han Schook, Jean Bernard Plantevin et Patrick Mazellier auteurs du livre Chansons traditionnelles de la Drôme vendredi 21 octobre soir
Sirigauda :
Sirigauda s'attache à mettre en valeur et transmettre les chansons et airs à danser des Alpes, principalement en langue d'oc, autour bien sûr de cette danse emblématique qu'est le rigaudon. Sirigauda s'appuie sur différentes sources de collectages, du XIXe siècle à nos jours, voire certaines sources même plus anciennes sur le propre répertoire de Thierry Cornillon, reçu en tradition orale, tant en chant qu'au fifre.
www.facebook.com/sirigauda