Explorar los documents (15411 total)

vignette_marsihes.jpg
Armana marsihés
Marin, Auguste (1860-1904) Directeur de publication
Conio, Antoine (1878-1947). Directeur de publication
Fondé en 1889 par Auguste Marin (1860-1904), le chef de file du Félibrige marseillais, l'Armana marsihés a eu une existence en deux temps : d'abord de 1889 à 1906, sous la direction de son fondateur, puis plus de vingt ans plus tard, de 1928 à 1937, avec Antoine Conio (1878-1947) et le Calen marseillais.

Publié sur le modèle de l'Armana prouvençau, l'Armana marsihés s'est toutefois développé en réaction contre les tendances dominantes du Félibrige d'alors. Les textes publiés sont en graphie mistralienne, mais en dialecte provençal maritime. 
D'un point de vue idéologique, il permet une expression critique à l'intérieur du Félibrige aussi bien qu'un regard politique de gauche sur l'actualité générale.

La structure et le contenu de l'Armana marsihés sont identiques à tous les almanachs de cette période. Chaque numéro comprend environ 110 pages, dont une centaine de pages de textes, toujours en provençal, et une dizaine de pages d'annonces publicitaires, généralement en provençal.

Le contenu est très divers, on y trouve le calendrier, les proverbes et dictons, les informations sur la vie du Félibrige, les textes concernant l'actualité sociale ou politique, mais la production littéraire est prédominante. L'Armana marsihés se présente comme "l'Armana dei troubaire marsihés", c'est-à-dire le bien commun et l'instrument de création des écrivains provençaux de Marseille. Le sous-titre précise : "recuei de conte, charradisso, cansoun e galejado". Auguste Marin explicite cette définition dans un texte-manifeste en 1899.

Après vingt ans d'interruption, l'Armana est relancé en 1928 par Antoine Conio, il est publié par Lo Calen de Marseille, organisme associatif d'éducation populaire affilié au Félibrige.
vignette_arm-lg.jpg
Armanac de Lengodoc e de Gascounho
Sourreil, André (1868-1933). Directeur de publication
Almanac felibrenc publicat de 1904 a 1914 jos la direccion d'Andrieu del Sourelh (André Sourreil), president de l'escola felibrenca de Tolosa, l'Escolo moundino.
Aqueles 2.jpg
Le trio vocal Aqueles s'est formé en 2001 sur les bancs de l'université de lettres Paul Valéry à Montpellier. Tous trois étudiants en occitan, Matèu Vies, Beneset Vieu et Aimat Brees se rencontrent autour du plaisir de chanter.

Ils découvrent ainsi une part vivante de leur « occitanité » à travers ces chants. Après le départ de "Mostela", ils feront quelques concerts puis décideront de ne plus chanter sur scène pour privilégier le chant de proximité. Si le trio reste confidentiel jusqu'à aujourd'hui, ils ne cessera jamais de se retrouver pour enrichir son répertoire.

D'abord au service du chant "traditionnel", le trio change le cap en 2009.

Le répertoire actuel est essentiellement axé autours des chansons des année 20-30 dites“Belle époque”. Elles sont interprétées dans l'esprit des opérettes de Marseille de Vincent Scotto, du swing américain des Mills Brothers. Ces chansons, pour la plupart, viennent de receuils ou de collectages mais ne sont pas ce que l'on appelle communément des chansons traditionnelles. Il s'agit plutôt de chansons de circonstance, chansons “totémiques” de village, chansons écrites sur des airs connus à danser.

C'est lors du Festival ZINZAN, en Provence, qu'ils décident de renouer avec les planches après un concert "guinguette" qui allie la proximité et la dimension concert-spectacle. C'est avec ce tour de chant enjoué, qui respire la joie de vivre, que les chanteurs d'Aqueles trouvent leur place.

Dans la lignée de Gacha Empega, celle plus actuelle du Cor de la Plana ou des Audoises de la Mal Coiffée, parfois avec le style des Frères Jacques, le trio vocal Aqueles arrange ces chansons qui ont failli être oubliées. Elles se retrouvent ici swinguées, croonées, pulsées sur un rythme Chachacha, une dose de kitch et c'est parti.

Aujourd'hui c'est soit en formule "concert", accoudé au comptoir ou encore de table en table que le trio vous régale de ces chansons languedociennes.
Cie Lopez  -crédits C. Laborde.jpg
Depuis ses débuts en 2001, Guillaume Lopez, chanteur et poly-instrumentiste, mêle la musique andalouse de ses origines à celle des Pays d’Òc.
Entouré par des musiciens reconnus en jazz, musique du monde, musique actuelle, le chanteur toulousain s’enrichit à chacune de ses rencontres.
Dans ce concert, tous les musiciens sont interprètes de haut vol et dialoguent dans des styles aussi divers que world, trad, jazz, entre musiques traditionnelles et musiques actuelles, entre le festif et l’émouvant, le chanté et l’instrumental, l’acoustique et les machines.
Laissez vous séduire par ce voyage, départ les Pays d’Oc, en route vers l’Andalousie, profitant de quelques escales au groove Afro.
aficha-primael.jpg
Représentant de la Tròba Occitana, la chanson d'auteur en lange d'òc, Primaël Montgauzí chante ses créations en s'accompagnant à la guitare et au piano : chansons de convivéncia et de lutte, chansons de rencontre entre les rives de la Méditerranée, où l'on entend l'ibérité de la Gascogne, la tradition gitane du quartier Saint-Cyprien de Toulouse et les échos de l'Orient. Il met aussi en musique des grands poètes d'Òc (Pey de Garros, Gougoulin, Jasmin...) et donne à entendre la musicalité de cette langue qui colore presque tout le Sud de l'Etat français.
Après avoir débuté dans les cafés toulousains, Primaël a voyagé avec son gascon dans les festivals de France, des Pays Catalans, du Liban, avant de revenir plus riche de ces découvertes, donnant du sens à la fameuse phrase de l'historien occitan Alem Surre-Garcia, pour qui "Pyrénées et Méditerranée ont toujours été plus des ponts que des frontières".
Une (re)découverte de ce qui constitue l'âme des Pays Occitans, un appel à la pluralité des voix, à l'accueil de l'autre, à l'ouverture à toutes les cultures du Monde sans mépris ni hiérarchie.

"Caminant, vam caminant..."

Accompagné par Chokri Trabelsi au luth oriental (ou oud) et Kamel Bala aux percussions
Primael Visuel.jpg
Représentant de la Tròba Occitana, la chanson d'auteur en lange d'òc, Primaël Montgauzí chante ses créations en s'accompagnant à la guitare et au piano : chansons de convivéncia et de lutte, chansons de rencontre entre les rives de la Méditerranée, où l'on entend l'ibérité de la Gascogne, la tradition gitane du quartier Saint-Cyprien de Toulouse et les échos de l'Orient. Il met aussi en musique des grands poètes d'Òc (Pey de Garros, Goudoulin, Jasmin...) et donne à entendre la musicalité de cette langue qui colore presque tout le Sud de l'Etat français.
Après avoir débuté dans les cafés toulousains, Primaël a voyagé avec son gascon dans les festivals de France, des Pays Catalans, du Liban, avant de revenir plus riche de ces découvertes, donnant du sens à la fameuse phrase de l'historien occitan Alem Surre-Garcia, pour qui "Pyrénées et Méditerranée ont toujours été plus des ponts que des frontières".
Une (re)découverte de ce qui constitue l'âme des Pays Occitans, un appel à la pluralité des voix, à l'accueil de l'autre, à l'ouverture à toutes les cultures du Monde sans mépris ni hiérarchie.

"Caminant, vam caminant..."
POLIFONIC System.jpg
Emmené par Ange B (Fabulous Trobadors), Manu Théron (Lo Cor de la Plana), Henri Maquet et Clément Gauthier, ce quartet allie rixes musicales et jeux vocaux, chant occitan et beat-box. Déployant une énergie communicative et une puissance expressive qui ne forcent jamais le trait, Polifonic System invite à bouger, se distraire, et s'élever. Tous les quatre chantent, se servent d’instruments rudimentaires et puisent dans la culture occitane -et dans bien d’autres- l’inspiration qui les anime, en y mêlant les influences qui ont jalonné leurs parcours musicaux respectifs.
Mais un champion de France du beat boxing, un flahutaïre interstellaire, un charmeur de chabrettes et un bateleur polyphoniste ne font pas forcément (toujours) un groupe. Aussi se sont-ils mis d’accord sur un répertoire commun, tiré des vieux chants à danser occitans, de ces chants que les anciens entonnaient rageusement quand l’argent faisait défaut pour payer « la musique ». À la voix, parfois accentués de crépitements corporels et de halètement rythmés, ces chants déploient sur un souffle continu tous les élans, toutes les ivresses qui font s’ébranler une assistance.
Projetés dans ces airs familiers ou lointains, les musiciens se répondent d’abord patiemment, chacun prenant la mesure de ses partenaires, puis soudain, sans raison tangible, ils commencent à se pousser, puis se tuilent, se bousculent, s’affrontent dans des rixes et des jeux vocaux où tout est permis : les noms d’oiseaux, les harmonies incongrues, les imitations déloyales, et, bien sûr, l’emploi d’instruments où l’air et la voix sont sollicités. Pendant qu’Ange B. décline à l’infini tous les sons qu’un micro et une bouche peuvent produire en ce début de XXIème siècle, du plus percussif au plus suave, Henri Maquet invente un univers limpide et joyeux sur ses flûtes antédiluviennes, rejoint par un Clément Gauthier tout en malices cévenoles et un Manu Théron endiablé.
vignette_.jpg
Mêlant les influences qui ont jalonné leur parcours, les quatre musiciens de Polifonic System réinventent le balèti traditionnel puisant dans la culture occitane ses chants et rythmes, mais redessiné par un quatuor de personnalités bigarrées aux parcours artistiques divers. Les voix et instruments de Polifonic System s'agrègent dans un espace sonore haut en couleur, hétéroclite et peu conventionnel.

Après sept ans de régalade et un disque sismique, Henri Maquet et Clément Gauthier prennent le large pour voguer vers leurs projets personnels. Ils laissent le chant libre à deux nouvelles voix : Damien Toumi chanteur-compositeur et Clément Gleyze musicien autodidacte touche-à-tout. Le nouveau Polifonic System repart ainsi sur la linha Imaginòt dispenser les remèdes salvateurs de l'allégresse et du « jòi » panoccitan.


FUOC.jpg
F.U.O.C / Fonds Unique d'Objets Caracolants

Pour son premier jour de travail au F.U.O.C. (Fonds Unique d'Objets Caracolants) une gardienne un peu stressée et maladroite tente tant bien que mal de faire son travail. Pendant qu'elle présente les oeuvres, celles-ci se mettent à vivre et l'entraînent dans un univers onirique. Sortie de son rêve, elle s'aperçoit qu'un tableau a disparu. Affolée, elle doit le retrouver absolument. Elle cherche jusque dans le public quand soudain elle est interpelée par les formes malicieuses d'un mobile qui lui proposent de l'aider. En compagnie de Petit Bleu et Petit Jaune elle replonge dans ce monde farfelu. Plus d'une aventure les attendent alors ! L'occasion pour elle de découvrir le jeu des couleurs et d'assister à la gloutonnerie sans limite d'Ubu, une sculpture singulière...
WDR Camera C Maik Meid.jpg
Faire du cinéma, cet art qui donne à voir la société, dans une langue qui ne fait pas ou plus société n'est pas, on le comprendra, chose aisée. Le processus de création audiovisuel est long et complexe, agrégeant un champ étendu de compétences, de métiers et de savoir-faire, de la conception créative à la production et à la diffusion, en passant par des approches plus techniques. Cependant, les technologies évoluent, se rendent plus accessibles, alors que, dans le même temps, de nouveaux modes de diffusion, de distribution, de financement, de production et de coproduction apparaissent. Une nouvelle génération, nourrie du cinéma mondial comme de sa propre spécificité locale est aujourd'hui à l'oeuvre derrière l'objectif, sur la toile blanche du web 2.0 où tout est encore à écrire. Amic Bedel (réalisateur), Julien Campredon (écrivain et scénariste) et Laurent Labadie (acteur, directeur artistique) animeront un temps d'atelier audiovisuel de type "master-class", destiné à ceux qui veulent créer mais n'osent pas, et partageront ainsi leur savoir-faire et leurs conseils aux créateurs de demain.
sus 1542