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CIRDÒC (Béziers, Hérault), fonds Robert Lafont
CIRDÒC-Mediatèca occitana

Histoire du fonds

Robert Lafont est né à Nîmes en 1923 et publie ses premiers poèmes en 1943. Il participe à la libération de Nîmes et se voit proposer un poste à la préfecture du Gard à la fin de la Seconde Guerre mondiale. Cependant, il tourne rapidement le dos à cette carrière administrative pour se consacrer à l'enseignement.

Agrégé de littérature, il enseigne au lycée, puis à l'Université des Lettres de Montpellier, future Université Paul-Valéry Montpellier, à partir de 1969. Il y développe, à la suite de Charles Camproux, l’enseignement de l'occitan tout comme de nombreux travaux de sociolinguistique. Tout au long de sa carrière, il ne cesse de s'impliquer à la fois dans la pédagogie, la recherche et l'action militante.

En 1945, Robert Lafont participe à la fondation de l'Institut d'Études Occitanes (IEO), dont il sera président de 1959 à 1962. Il en demeure membre actif jusqu'en 1980, militant pour l'enseignement et la reconnaissance de la langue et de la culture occitanes.

Son travail universitaire et ses actions militantes sont complétés par une production littéraire très importante. Une grande partie de ses milliers d’articles et publications demeurent toujours des références en la matière à ce jour.

En décembre 2011, Robert Lafont cède la propriété de son fonds au CIRDÒC par legs testamentaire.

Modalités d'entrée :

legs testamentaire de Robert Lafont

Accroissement :

fonds clos

Description du fonds

Le fonds Robert Lafont est composé de 15 sous-fonds :

- La cote LAF.A « Oeuvre Littéraire » comprend des notes de travail, originaux ou copies de manuscrits et tapuscrits des ouvrages de Robert Lafont.

- La cote LAF.B « Politique Linguistique » comprend des notes, de la documentation, et des rapports autour des publications, communications, manifestations et associations auxquelles à participé Robert Lafont dans le domaine de la défense et de la diffusion de la langue occitane.

- La cote LAF.C « Dossiers de travail » comprend les dossiers de travail des archives de Robert Lafont : notes et articles rassemblés dans le cadre de la préparation de publications, de cours ou de conférences. Ces documents sont organisés en cinq séries thématiques : Langue et linguistique, Littérature, Moyen-âge, XVIe/XVIIIe siècles et Europe et Régions.

- La cote LAF.D « IEO » regroupe les documents collectés par Robert Lafont au sujet de l'IEO, principalement durant la dernière décennie de son activité au sein de l'Institut.

- La cote LAF.E « Publications » comprend de la documentation sur la publication des oeuvres de Robert Lafont : courriers reçus, revues de presse, tournées littéraires, relations avec les éditeurs.

- La cote LAF.F « Tirés à part » comprend des tirés à part d’articles de Robert Lafont ou envoyés à Robert Lafont.

- La cote LAF.G « Activités et documentation dans le domaine politique et occitaniste » comprend les archives de Robert Lafont sur le domaine politique et occitaniste depuis 1962 et le mouvement Lutte Occitane jusqu’à la création en 2003 du mouvement Gardarem la tèrra.

- La cote LAF.H « Textes envoyés à Robert Lafont » comprend les textes littéraires ou scientifiques envoyés à Robert Lafont et issus de sa correspondance.

- La cote LAF.I « Papiers personnels et professionnels » rassemble les documents officiels sur la généalogie et la biographie de Robert Lafont.

- Les cotes LAF.J, LAF.K, LAF.L, LAF.M, LAF.N « supports divers » regroupent les archives produites ou reçues par Robert Lafont sur différents supports : affiches, cassettes audio et vidéo, disquettes, aquarelles et objets et médailles.

- La cote LAF.O « correspondance » rassemble la correspondance passive de Robert Lafont classée par ordre alphabétique du nom de correspondant.

Dates extrêmes :

1937-2005

Langues représentées dans le fonds :

Occitan (tous dialecte)

Français

Espagnol

Anglais

Breton

Italien

Allemand

Catalan

Arabe

Sanskrit

Chinois

Vietnamien

Louvite

Hittite

Hongrois

Swahili

Turc

Importance matérielle :

22 mètres linéaires

Supports représentés :

Manuscrits/Tapuscrits

Monographies imprimées

Périodiques (presse et revues)

Enregistrements sonores

Documents audiovisuels

Documents iconographiques

Ressources électroniques

Objets

Pour le consulter

Identifiant du fonds :

LAF

Instruments de recherche disponibles :

Inventaire du fonds sur Calames : http://www.calames.abes.fr/Pub/ms/FileId-1376

Inventaire du fonds sur Pleade : http://pleade.locirdoc.fr:8081/ead.html?id=FR-340329801-00001

Conditions d'utilisation

Conditions de consultation :

Consultable au CIRDÒC, en salle de recherche.

Conditions de reproduction :

Toute reproduction en vue d'une édition ou production audiovisuelle de la documentation contemporaine soumise au droit d'auteur ne peut se faire sans l'accord des ayants-droit. La reproduction de documents à des fins de recherche, sans publication des documents, est acceptée sous réserve des impératifs de conservation des documents.

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CIRDÒC-Mediatèca occitana, fonds Yves Rouquette
CIRDÒC-Mediatèca occitana

Histoire du fonds

Yves Rouquette, né à Sète en 1936, est un écrivain d'expression occitane et française et une figure importante de l'occitanisme du XXe siècle.
Il publie ses premiers textes poétiques dans les années 1950 et est aussitôt célébré comme un des plus grands écrivains occitans de sa génération. On lui doit de nombreux recueils de poésies, essais, romans, nouvelles, traductions, pièces de théâtre et chansons. Parallèlement à son oeuvre littéraire, il marque l'ensemble des mouvements de revendication et d'action occitanistes de la seconde moitié du XXe siècle. Il collabore notamment à de nombreux périodiques comme la revue Òc dont il fut le rédacteur en chef, ou Viure et Volèm viure al Païs dont il fut le cofondateur. Longtemps enseignant à Béziers, il organise de nombreuses manifestations culturelles et expositions dont Mille ans de littérature occitane en 1974 qui donnera naissance au Centre International de Documentation Occitane (CIDO), l'actuel CIRDÒC. Il préside l'Institut d'Estudis Occitans (IEO) et fonde la maison de disque Ventadorn, permettant ainsi à la nouvelle génération de chanteurs occitans de diffuser ses chansons.

Modalités d'entrée :

Donations régulières

Accroissement :

Fonds ouvert

Fonds complémentaire :

 

Description du fonds

Le fonds Yves Rouquette est composé de ses manuscrits littéraires, archives de travail, dossiers documentaires ainsi que d'une petite partie de sa correspondance.

Dates extrêmes :

1950-2014

Langues représentées dans le fonds :

Occitan (languedocien)

Occitan (gascon)

Occitan (provençal)

Français

Importance matérielle :

Environ 4 mètres linéaires

Supports représentés :

Manuscrits/Tapuscrits

Monographies imprimées

Périodiques (presse et revues

Pour le consulter

Identifiant du fonds :

IRO

Instruments de recherche disponibles :

Inventaire manuscrit sur place

Ressources en ligne

 

Conditions d'utilisation

Conditions de consultation :

Consultable au CIRDOC, en salle de recherche.

Conditions de reproduction :

Toute reproduction en vue d'une édition ou production audiovisuelle de la documentation contemporaine soumise au droit d'auteur ne peut se faire sans l'accord des ayants-droit. La reproduction de documents à des fins de recherche, sans publication, est acceptée sous réserve des impératifs de conservation des documents.

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CIRDÒC (Béziers, Hérault), Fonds Christian Anatole
CIRDÒC-Mediatèca occitana

Histoire du fonds

Christian Anatole (1937-1987) est né à Montpellier le 29 octobre 1937 de parents originaires de la haute vallée de l’Aude. Après des études au Lycée du Vigan, puis au lycée de Limoux, il obtient son baccalauréat et s’inscrit à la faculté des Lettres de Montpellier. Il y prépare simultanément une licence de lettres et une licence d’italien. Élève de Charles Camproux (1908- 1994) qui donne des cours de langue et de littérature d’oc à la faculté de Montpellier depuis 1942, c’est par lui qu’il découvre la littérature occitane ce qui déterminera sa vocation.

Après sa formation, il devient enseignant au Lycée de Pamiers où il conçoit le projet d’une histoire de la littérature occitane sous forme d’un « Dictionnaire des auteurs et des œuvres » en collaboration avec le linguiste Jacques Boisgontier (1937-1998) alors professeur d’Espagnol à Auch. Ce projet est ajourné par la publication en 1970 de la Nouvelle histoire de la Littérature Occitane qu’il dirige avec Robert Lafont.

En avril 1969 il devient professeur assistant à l’Université de Fribourg, puis à l’Université Toulouse-le-Mirail aux cotés d’Henri Giordan. En 1970, il obtient un poste d’assistant à l’Université de Toulouse-le-Mirail.

Spécialiste des littératures de France et d’Europe du sud aux XVIe et XVIIe siècles, Christian Anatole joue un grand rôle dans la reconnaissance de l’enseignement de l’occitan. Il poursuivra son enseignement de l’occitan jusqu’en 1987, date à la quelle il prépare les élèves du Lycée Berthelot de Toulouse pour l’épreuve facultative du baccalauréat.

Animateur de plusieurs revues scientifiques (Via-Domitia, Cahiers Maynard, Cahiers de l’Europe Classique et néo-latine), il organise de nombreuses rencontres autour d’écrivains occitans (Pey de Garros, Michel Camélat, Jean-François Bladé, René Nelli, Antonin Perbosc, Jean Boudou) et participe aux cotés d’Ernest Nègre et de Philippe Carbonne à l'ouverture de la Bibliothèque du Collège d’Occitanie. Il décède le 11 juillet 1987.

Modalités d'entrée :

Dons successifs entre 1975 et 1987

Accroissement :

Fonds clos

Description du fonds

Le fonds Christian Anatole se compose de sa bibliothèque riche de près de 5 000 ouvrages et d’un fonds d’archives qui reflètent son parcours d’enseignant et de chercheur.

Dates extrêmes :

1958-1987

Langues représentées dans le fonds :

Occitan (tous dialecte)

Français

Catalan

Importance matérielle :

1,40 mètre linéaire

Supports représentés :

Manuscrits/Tapuscrits

Monographies imprimées

Périodiques (presse et revues)

Pour le consulter

Identifiant du fonds :

ANA

Instruments de recherche disponibles :

Inventaire manuscrit sur place

Conditions d'utilisation

Conditions de consultation :

Consultation sur place, en salle de recherche

Conditions de reproduction :

Toute reproduction en vue d'une édition ou production audiovisuelle de la documentation contemporaine soumise au droit d'auteur ne peut se faire sans l'accord des ayants droit. La reproduction de documents à des fins de recherche, sans publication des documents, est acceptée sous réserve des impératifs de conservation des documents.

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Bibliothèque universitaire Ramon Llull, Université Paul-Valéry, Montpellier - Manuscrits de la Société pour l’étude des langues romanes
CIRDÒC-Mediatèca occitana

Histoire du fonds

La Société pour l'étude des langues romanes est fondée en 1869 à Montpellier autour des romanistes Charles de Tourtoulon, Francesc Camboliu, Anatole Boucherie, Achille Montel et Paul Glaize. Ils sont rejoints dès le premier conseil d'administration par d’autres spécialistes comme Charles Revillout ou Octavien Bringuier. Par la suite, d’autres noms prestigieux les rejoindront avec d’abord Alphonse Roque-Ferrier, qui deviendra le secrétaire et principal animateur de la Société et de sa revue jusqu’au début du XXe siècle, puis Camille Chabaneau, ou encore Achille Luchaire. En 1870, la jeune Société crée une revue savante, la Revue des langues romanes, qui paraît pour la première fois en 1871.

La Société regroupe des chercheurs, enseignants, archivistes, bibliothécaires et érudits poursuivant des travaux de recherche en philologie romane (étude de langue et littérature ancienne des littératures romanes), et en particulier d’études occitanes. Mais la Société s'inscrit aussi dans une quête de reconnaissance de la langue d'oc comme grande langue de production littéraire aux côtés des autres langues latines. Cette quête rejoint les buts et les intentions du Félibrige, dont les fondateurs de la Société sont d’ailleurs tous membres.
La Société d’études des langues romanes devient rapidement le principal centre d’étude et d’édition de la recherche en domaine occitan et roman hors de Paris, et par ses publications, sera un contrepoint aux positions philologiques dominantes dans la France de la jeune IIIe République de l’après-défaite de 1870. En plein contexte de nationalisme exacerbé de l’après défaite de Sedan, l’université parisienne, derrière Gaston Paris, fort de ses chaires de professeur à l'École des Chartes, au Collège de France et à l'École pratique des Hautes études, entretient une idéologie centraliste et unitaire dans l’étude des questions linguistiques en France. Les positions de Paris vont jusqu’à nier l’existence de langues « véritables » sur le territoire national autres que le français officiel en proposant une carte linguistique formée d’une infinité de variations linguistiques locales à la périphérie du français officiel.
Face à cette vision, la Société et sa revue vont revenir aux sources et éditer quantité de textes littéraires, scientifique, administratifs en ancien occitan mais également valoriser la littérature occitane contemporaine en publiant les textes des grands auteurs occitans contemporains. Dans le dernier tiers du XIXe siècle et le début du XXe siècle, la Société d’études des langues romanes fut donc un organe particulièrement important de ce que l’on nomma le mouvement de Renaissance d’oc, en œuvrant à la fois pour une décentralisation scientifique, la reconnaissance de la langue occitane et de la valeur de son patrimoine littéraire et écrit.

Le fonds de manuscrits conservé à la Bibliothèque universitaire Ramon Llull de l’Université Paul-Valéry de Montpellier documente la première période d’activité particulièrement riche de la Société, entre 1869 et 1900. Cette période est marquée par un développement des études romanes - et donc occitanes - dans les universités du Midi de la France avec la création de chaires auxquelles sont nommés des personnalités qui contribuent à la vie savante de la Société montpelliéraine : Charles Joret à Aix-en-Provence, Léon Clédat à Lyon, Achille Luchaire à Bordeaux, Anatole Boucherie et Camille Chabaneau à Montpellier.

En 1878, la Société participe en collaboration avec le Félibrige à l’organisation des Fêtes Latines à Montpellier. Ces fêtes appellent alors à bâtir une confédération latine européenne (basée sur l’entente catalane, italienne, roumaine et occitane) afin de proposer une réponse aux hésitations politiques du félibrige tiraillé entre des tendances autonomistes et les appels du nationalisme français. En dehors du champ politique, ces fêtes voient l’organisation d’un important concours littéraire le Chant du Latin, qui vise l’exaltation ce sentiment de fraternité romane. Les textes envoyés pour ce concours composent également le fonds de la Société.

La Revue des Langues romanes, existe encore de nos jours et est éditée par l'Université Paul-Valéry de Montpellier.

Description du fonds

Le fonds de manuscrits de la Société des langues romanes de la Bibliothèque universitaire Ramon Llull de l’Université Paul-Valéry est composé de 87 manuscrits, rassemblés en 48 volumes. Ils proposent des poésies et des fables en langues d'oc et catalane du XIXe siècle ainsi que des études linguistiques sur certains parlers occitans.
Ces manuscrits peuvent être regroupés en quatre catégories :
- envois pour le concours triennal de la revue
- envois pour le concours du Chant du Latin de 1878
- envois pour publication dans la Revue des Langues romanes
- envois littéraires et scientifiques d'origine indéterminée

La plupart de ces manuscrits ont été déposés au cours du XXe siècle par la Société des Langues romanes à la Bibliothèque Universitaire Historique de Médecine. Ils ont été transférées à la Bibliothèque de Lettres et Sciences humaines (devenu ensuite Bibliothèque universitaire Ramon Llull) en 1980.

Langues représentées dans le fonds : occitan (languedocien, provençal), catalan, français, latin

Importance matérielle : 87 documents, rassemblés en 48 volumes (une cote par volume)

Supports représentés : Manuscrits, tapuscrits

Accroissement : Fonds courant - Réserve

Modalités d’entrée : Ce fonds a été déposé en 1895 par la Société des Langues Romanes à la Bibliothèque de Médecine de Montpellier, puis transféré à la Bibliothèque de Lettres et Sciences humaines en 1980

Pour le consulter

Identifiant du fonds (cotes extrêmes) : H 625 - H 676

Instruments de recherche  : Ces manuscrits sont signalés dans Calames, le catalogue en ligne des archives et des manuscrits de l’enseignement supérieur.

Ils ont également été numérisés en 2013 par le CIRDOC, Centre interrégional de développement de l'occitan et sont disponibles à la consultation sur le portail collectif de la langue et la culture occitanes Occitanica.

Conditions de consultation

Horaires de consultation : Du lundi au vendredi de 9h à 19h

Accès aux manuscrits sur justification d’une recherche. Les documents originaux ne sont communiqués qu’après avoir épuisé les possibilités des supports de substitution disponibles. Une pièce d’identité est demandée pour la communication des manuscrits et des archives.

Conditions de reproduction

Les documents peuvent être photographiés pour un usage privé mais, par souci de conservation, les photocopies ne sont pas autorisées. Si vous devez diffuser ces reproductions dans le cadre d'un travail universitaire ou d'une publication, veuillez contacter au préalable la responsable du fonds.

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Bibliothèque interuniversitaire de Montpellier
CIRDÒC - Mediatèca occitana

Historique de la Bibliothèque interuniversitaire de Montpellier : 

La Bibliothèque interuniversitaire de Montpellier est un service interétablissement de coopération documentaire qui définit et met en œuvre la politique documentaire des trois universités de Montpellier et comprend les services communs de la documentation de ces universités ainsi que des services communs agissant pour l’ensemble des bibliothèques universitaires. La B.I.U. assure notamment la gestion, la valorisation et la numérisation des collections anciennes et précieuses conservées dans les bibliothèques universitaires de Montpellier.

Les collections occitanes de la BIU de Montpellier – Section Lettres

La Bibliothèque Interuniversitaire de Montpellier conserve un important fonds occitan (l'occitan figure au titre des enseignements de l'Université de Montpellier depuis le XIXe siècle), composé d'ouvrages et de périodiques en Occitan, son histoire, sa langue et sa culture. Il ’agit à la fois d’un fonds courant, localisé en magasin ou en libre accès et d’un ensemble de manuscrits occitans conservés dans la Réserve.

Le fonds d’occitan courant

Il comprend 550 ouvrages environ en magasin et 507 ouvrages en libre accès.

Ce fonds s’accroit très peu car il y a relativement peu de parutions, mais qui est régulièrement alimenté par le département d'occitan.

À ces ouvrages, il faut ajouter :

- Des usuels : dictionnaires et encyclopédies (encyclopédie occitane)

- Des anthologies

- Des bibliographies (45 titres)

- Des manuels (conjugaison notamment)

- Des thèses (62 titres sur notre catalogue)

- Des biographies et mémoires (sur ou de Frédéric Mistral)

- 4 périodiques vivants (La Setmana, Slavica occitania devenu en 1996 Lo Bram dau Clapas, La Revue des langues romanes, Les Cahiers d’études cathares, Lengas, une revue de sociolinguistique éditée par l’Université Montpellier III).

– Une revue électronique : Linguistica occitana.

Les manuscrits occitans de la Réserve de la B.U. Lettres

Il s’agit de 53 manuscrits de poésie en langue d’oc du XIXe siècle, de fables catalanes et de comédies en provençal de la même époque. La plupart de ces manuscrits concernent le concours du Chant du latin de 1878 et ont été déposés en 1895 par la Société des Langues Romanes à la bibliothèque de médecine de Montpellier, puis transférés à la BU Lettres en 1980. Une partie des manuscrits est restée à la BU Médecine.
En savoir plus sur ce fonds : Fiche de présentation des manuscrits de la Société pour l’étude des langues romanes

Instruments de recherche

Le C.I.D.O. (association Loi 1901) avait dressé dans les années 1980, un inventaire des pièces déposées par la Société des Langues Romanes auprès de la Bibliothèque universitaire de Lettres de Montpellier.

Catalogue informatisé de la BIU de Montpellier  

La BIU de Montpellier sur Calames

La BIU de Montpellier sur le Système universitaire de Documentation (Sudoc) 

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Université Paul-Valéry Montpellier 3 - LLACS
CIRDÒC - Mediatèca occitana

L'équipe LLACS est née de la volonté d'un certain nombre de spécialistes aux compétences voisines de faire converger leurs recherches dans un projet prenant en compte un espace plus large que celui sur lequel ils avaient travaillé jusque là. En l'occurrence, il s'agit des Suds : d'abord ce monde qui va de l'Espagne à la Grèce, entre porteurs de l'héritage hellénique et héritiers de la Romanité. Mais aussi ces parties du Nouveau Monde et de l'Afrique dans lesquelles un processus de colonisation ancien a mené l'Espagnol et le Portugais au contact de diverses langues indigènes. L'histoire de ces territoires offre bien entendu des chronologies différenciées depuis la fin de l'Antiquité pour les vieilles terres d'Europe, à partir du XVIe siècle pour les autres continents. Les langues présentes dans cet espace ont connu des statuts différents au cours de l'histoire, mais sont porteuses chacune de littératures spécifiques qui représentent au total un corpus considérable.


Les chercheurs regroupés ici proviennent pour une bonne part de l'EA 3020 ETOILL (Études occitanes, ibériques, latino-américaines et lusophones) rejointe par les italianistes et les chercheurs du Centre d'Études Néo-helléniques. Ils sont linguistes, spécialistes de littérature (médiévale, moderne et contemporaine), de civilisation, de l'édition de textes, .... Loin d'être un handicap cette multiplicité des approches possibles jointe à la diversité de l'espace concerné constituent un défi, celui d'un travail comparatiste et pluridisciplinaire croisant sur certains points précis et certaines problématiques des regards complémentaires venus de lieux et de disciplines différentes.


L'équipe se structure selon cinq composantes :


-ReDòc (Recherches en Domaine Occitan)


-Études ibériques et latino-américaines


-Études lusophones


-LASI (Littératures, Arts et Sociétés en Italie)


-Centre d'Études Néo-helléniques (JE 2487 « Le Grec et l'Autre »)


Axes qui fédèrent notre projet :


1.- Un programme d'édition de textes qui constitue l'axe « central » de l'équipe


2.- Un axe de civilisation (époques moderne et contemporaine)


3.- Un axe littéraire : Transversalités littéraires, linguistiques et artistiques

 

Voir les ressources disponibles dans Occitanica.

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La médiathèque de Rodez
CIRDÒC -Mediatèca occitana

La Médiathèque de Rodez riche d’un fonds de 220 000 documents environ, propose dans ses différents secteurs (Jeunesse-Adultes- Image et Son- Etude et Patrimoine) revues, livres, CD de musique ou de textes enregistrés et DVD.


Les collections patrimoniales comptent 138 manuscrits, 146 incunables et près de 40 000 ouvrages du XVIe au début du XIXe siècle provenant, pour l'essentiel, des anciens couvents de la ville ainsi que du collège des Jésuites. Elles ont été complétées au XIXe et au début du XXe siècle par des dons et legs de particuliers constituant autant de fonds spécialisés dans leurs domaines de prédilection. La médiathèque possède également un fonds local riche de plus de 10 000 volumes dont les premières impressions réalisées en Rouergue au début du XVIIe siècle ou des documents rares relatifs à l'affaire Fualdès...


Le catalogue de ces fonds est disponible sur le portail de la Médiathèque (www.ville-rodez.fr, rubrique Médiathèque), portail où ont été mis en ligne un certain nombre de livrets réalisés par exemple à l’occasion d’expositions. Le fonds ancien est par ailleurs intégré au CCfr. L’actualité des animations dans les domaines de prédilection de la Médiathèque est également disponible sur le portail : L’Heure du Conte, la BD et la littérature, le cinéma documentaire et le patrimoine sont les axes principaux de l’action culturelle.

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Dètz : collectif pour un audiovisuel occitan créatif, populaire et décalé
CIRDOC - Mediatèca occitana

C’est à l’Estivada de Rodez, alors grand rendez-vous annuel de l’Occitanie créative, qu’une dizaine de jeunes créateurs décident de prendre à bras le corps le problème de l’audiovisuel occitan en changeant de stratégie : laissant la revendication traditionnelle pour « l’occitan à la télévision », le collectif se concentre sur l’expérimentation de formats, d’écritures, de genres qui peuvent trouver leur place sur le web, dans les festivals, dans de nouveaux réseaux de diffusion auprès d’un public plus jeune.

Le Collectiu Dètz, association loi 1901, se compose alors d'une dizaine de professionnels de l'audiovisuel autour de la langue et de la culture occitanes. Fondée en 2010, l'association a réalisé depuis cette date un nombre important de vidéos, constituant un important fonds audiovisuel.


Les ressources du collectif Dètz sont accessibles dans Occitanica : voir les ressources disponibles dans Occitanica.

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Médiathèque municipale Léon-Alègre (Bagnols-sur-Cèze)
CIRDÒC-Mediatèca occitana

1/ Historique de la Médiathèque Léon-Alègre


Lieu privilégié de rencontres et d'échanges culturels, la médiathèque est un espace ressource destiné à promouvoir et développer la lecture publique au sein de la Ville. Elle constitue à cette fin les collections publiques et en assure la mise en valeur. Elle offre à tous la possibilité de consulter sur place ou d'emprunter les documents de leur choix dans le respect du règlement.

 

2/Les collections occitanes de la Médiathèque Léon-Alègre


La médiathèque en quelques mots c'est :
  • 70 000 documents : livres, périodiques, CD musicaux et lus, vidéos, CD Rom...
  • un travail avec les groupes et les classes sur place et dans les écoles
  • des services pour les publics empêchés (portage à domicile, en maison de retraite et à la bibliothèque du Centre hospitalier Louis-Pasteur, livres en braille et en gros caractère, lecture enregistrée)
  • un salon de lecture avec 80 titres adulte et jeunesse (presse quotidienne, revues, magazines)
  • des animations gratuites et ouvertes à tous (cafés littéraires, conférences, expositions, projections vidéos, heure du conte ...)
  • un fonds patrimonial, local et régional à consulter sur place à la disposition des Bagnolais, mais aussi des étudiants, chercheurs et historiens.
 
 

Le Fonds Léon Alègre


Léon Alègre (1813-1884) est le fondateur de la Bibliothèque-Musée, premier musée cantonal de France. Il a décidé de conserver non seulement tous ses manuscrits mais aussi ceux d’auteurs locaux, ou ayant trait à l’histoire locale. Certains de ses amis lui ont donné leurs archives privées.

Ce fonds, entre français et occitan, a été inventorié et décrit en détail, dans le Catalogue général des manuscrits des bibliothèques publiques de France, paru en 1902. Ce catalogue désormais informatisé est consultable en ligne sur le site de la Bnf.

  

3/ Les instruments de recherche


Catalogue général des manuscrits des bibliothèques publiques de France. Départements — Tome XL, pp. 473-492, par Mme Garidel née Alègre (1-116). Publié sous les auspices du Ministre del'instruction publique. Paris, 1849-1885.

Catalogues informatisés en ligne :  

Catalogue de la Médiathèque Léon- Alègre 

Sur le Catalogue Collectif de France :
- CCFr Manuscrits
- CCFr Manuscrits PALME : Répertoire national des manuscrits littéraires français du XXe siècle
 
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Le Centre International de l'Écrit en langue d'Oc
CIRDÒC - Mediatèca occitana
Le "CIEL d'Oc" c'est la volonté de centraliser par mémorisation informatique tous les documents écrits en langue d'Oc, documents éparpillés dans les bibliothèques et musées, publics ou privés, de Provence, d'Europe et du monde entier.
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