Un pauc avans la velha de Novè
Dans un court texte de Memòri e raconte, Frédéric Mistral nous dit : « Nouvè èro la majo festo de l’annado… » ("Noël était la fête la plus importante de l’année.")
Noël se situe dans cette période de l’année où les jours sont les plus courts et les nuits les plus longues. C’est le solstice d’hiver. Depuis la nuit des temps, les hommes inquiets de ne plus voir émerger les longues journées ensolleillées après cette obscurité prolongée ont calmé leurs angoisses en célébrant la lumière, le feu nouveau. Aujourd’hui, Cacha-fuec, bougies, illuminations ne sont que les réminiscences de cette tradition.
Un pauc avans la velha de Novè évoque par des contes, chansons et musiques cette quête du soleil nouveau qui viendra réchauffer le cœur des humains.
Toulon. 1793. An II de la République.
Un face à face entre deux hommes pourtant tous deux républicains : Barras, député conventionnel varois, jacobin, fidèle de Robespierre et son prisonnier girondin, “suspect d’hostilité à la République“.
Un abîme semble séparer les deux hommes , entre centralisme jacobin et révolte du midi, sur fond de trahison de Toulon qui vendit la ville aux Anglais venus sauver la monarchie.
Une lutte sans merci entre deux visions de la société sur laquelle plane la perspective de la guillotine au bout d’un interminable voyage en charrette jusqu’à la capitale.
La pièce est inspirée du livre de François Trucy, "Pièges", consacré à l’extraordinaire aventure de l’un de ses ancêtres.
Texte et Mise en scène : André Neyton
Avec : Xavier-Adrien Laurent et Jacques Maury
Costumes : Isabelle Denis
Eclairages : Michel Neyton
Musiques : Miqueu Montanaro
Piano : Maya Tris Krakatau
Création vidéo : Hélène Bez
Delphine Vidal : 04.94.36.19.16
d.vidal@theatremediterranee.fr
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