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Armanac de la Gascougno. - 1933
Médan, Léopold (1883-1960)
L'Armanac de la Gascougno est une publication périodique annuelle. Chaque numéro comprend un calendrier en occitan et des textes (contes, chansons) principalement issus de la tradition orale. En fin de volume les dates des foires et marchés de toutes les villes du Gers sont mentionnées.
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Armanac de la Gascougno. - 1934
Médan, Léopold (1883-1960)
L'Armanac de la Gascougno est une publication périodique annuelle. Chaque numéro comprend un calendrier en occitan et des textes (contes, chansons) principalement issus de la tradition orale. En fin de volume les dates des foires et marchés de toutes les villes du Gers sont mentionnées.
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Armanac de la Gascougno. - 1935
Médan, Léopold (1883-1960)
L'Armanac de la Gascougno est une publication périodique annuelle. Chaque numéro comprend un calendrier en occitan et des textes (contes, chansons) principalement issus de la tradition orale. En fin de volume les dates des foires et marchés de toutes les villes du Gers sont mentionnées.
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Armanac de la Gascougno. - 1936
Médan, Léopold (1883-1960)
L'Armanac de la Gascougno est une publication périodique annuelle. Chaque numéro comprend un calendrier en occitan et des textes (contes, chansons) principalement issus de la tradition orale. En fin de volume les dates des foires et marchés de toutes les villes du Gers sont mentionnées.
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Armanac de la Gascougno. - 1937
Médan, Léopold (1883-1960)
L'Armanac de la Gascougno est une publication périodique annuelle. Chaque numéro comprend un calendrier en occitan et des textes (contes, chansons) principalement issus de la tradition orale. En fin de volume les dates des foires et marchés de toutes les villes du Gers sont mentionnées.
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Armanac de la Gascougno. - 1939
Médan, Léopold (1883-1960)
L'Armanac de la Gascougno est une publication périodique annuelle. Chaque numéro comprend un calendrier en occitan et des textes (contes, chansons) principalement issus de la tradition orale. En fin de volume les dates des foires et marchés de toutes les villes du Gers sont mentionnées.
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Les Noëls sont à la musique provençale ce que les standards sont au jazz. Ces mélodies sont familières à chacun et se prêtent volontiers à la rlecture, à la variation spontanée et au détournement… C’est donc tout naturellement que Miquèu Montanaro propose une adaptation originale de ce répertoire en s’associant pour la musique à Serge Pesce, et pour le chant à la femme-troubadour Guylaine Renaud.
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"Dire que sa démarche est assez incomprise est un euphémisme. Il n’en a cure, fait le gros dos, se fait la main avec des musiques de théâtre ou de films. Paradoxalement, la conviction qu’il n’est pas totalement dans l’erreur il la trouve en Hongrie… Lorsqu’en mars 1990, il lance à Budapest l’ensemble Vents d’Est, plus de quinze ans de potlatch musical servent de soubassement à son utopie sonore. Avec Vents d’Est, il s’agit pour lui de fonder une sorte d’agora musicale à cheval sur plusieurs frontières, susceptible de susciter une musique ouverte, atemporelle, « imaginogène ». Une agora qui au fil des années sera nourrie d’amitiés électives dans laquelle vont se croiser Hongrois, Provençaux, Sardes, Grecs, Italiens, Espagnols, etc. Un caravansérail dans lequel feront bon ménage, la cornemuse et le piano à queue, le cymbalum et la vielle, les styles anciens et contemporains se frottant les uns aux autres pour accoucher d’une « nouvelle musique populaire » assumant ses origines pluriculturelles, loin des fusions réductrices. Une démarche dont Miquèu Montanaro a fait sa méthode… Ce qui implique un système d’écriture à plusieurs langages, à l’architecture stable et complexe, d’approche facile, dans lequel une grande place est laissée à la personnalité de chaque invité. Cette aventure autant humaine que musicale, de nombreux enregistrements en rendront compte ? C’est que l’exubérance entrepreneuriale d’un Miquèu Montanaro doit s’apprécier comme un « work in process » dont les concerts et les enregistrements sont des traces, des référents, façon de marier sa passion du voyage, son goût de la rencontre, et le besoin de se rassurer par le faire."

Franck Tenaille

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Miquèu Montanaro, né à Hyères en 1955, étudie le saxophone avant de faire un long passage par la musique traditionnelle provençale, tendance galoubet-tambourin.

Passionné depuis ses débuts par les croisements de cultures, tant géographiques qu’historiques, son œuvre est marquée par les collaborations, les rencontres, tout en évoluant dans différents genres musicaux, tantôt dans les musiques improvisées (Barre Phillips, Alan Vitous, Serge Pesce, Fabrice Gaudé), les musiques du monde (Carlo Rizzo, Keyvan Chemirani, Fouad Didi, Baltazar Nagy-Montanaro), la chanson (Arthur H, Georges Moustaki, Sylvie Berger), les nouvelles musiques traditionnelles (Laurence Bourdin, Pierre-Laurent Bertolino, Estelle Amsellem) la musique ancienne (Kobzos Kiss Tamàs, Kecskés, Gérard Le Vot) ou encore la musique de chambre (Quatuor Talich, OCTV). Il a acquis une maîtrise du rapprochement, de la construction de passerelles musicales délicates, qui sans jamais renier ses racines provençales, le porte vers un langage universel. Plusieurs centaines de concerts l’ont emmené aux quatre coins du monde, de l’Amérique latine à l’Europe centrale, de l’Afrique à Coursegoules en passant par les États-Unis et l’Indonésie. Si le multi-instrumentiste qu’il est facilite les rencontres, c’est aux flûtes qu’il a acquis virtuosité, liberté et inventivité. Une partie de ses compositions est destinée au théâtre, pièces, ballets, spectacles divers, ainsi que pour des dessins animés et des courts métrages.

Son spectacle solo, Raga Tambourin, renouvelle le galoubet tambourin, cantonné habituellement à la musique traditionnelle provençale, par son approche originale du galoubet et une virtuosité inégalée au tambourin. L’instrument parle alors les langages que Montanaro lui a appris : jazz, musiques africaines, musiques d’Europe de l’Est, musiques improvisées.

Avec la création d’Un Pont sur la Mer, son travail de compositeur questionneur de cultures est reconnu. En effet, il signe la création d’une nouvelle nouba (la Nouba de la 25e heure) qui renouvelle le genre de la musique arabo-andalouse, libérant ainsi la créativité des jeunes maîtres de cet art.

Sous la forme de groupe, c’est avec Vents d’Est que Montanaro marque les esprits : tourbillon où se rencontrent les influences hongroises et provençales, et plus largement méditerranéennes (constitué d’un noyau dur autour de Montanaro et des musiciens hongrois des groupes Vujicsics et Ghymes). Cette aventure est jalonnée d'invitations de musiciens d’horizons divers qui répètent à Correns. À partir de ces répétitions et avec quelques passionnés du village, il invente "Les Joutes Musicales de Printemps" qui lui feront rêver d’un lieu permanent de résidence en Provence dédié à la création et ouvert à d'autres groupes.

Montanaro est titulaire du D.E. en musiques traditionnelles et enseigne la musique d’ensemble en stage, atelier ou master class. En 1998, il est lauréat « Villa Médicis Hors Les Murs », l'A.F.A.A. lui attribuant cette bourse pour la mise en œuvre du tour de la Méditerranée, concerts escales dans les ports méditerranéens de sa composition « Ballade pour une mer qui chante ». Malgré son ajournement, ce projet est ainsi en 2001 à l'origine de la mise en place du Chantier, "Centre de Création pour les Nouvelles Musiques Traditionnelles", implanté au Fort Gibron dans ce même village de Correns (83). Puis, en 2006, souhaitant se recentrer sur son activité première de création musicale, Montanaro quitte la direction artistique du Chantier qui ajoute "Musiques du Monde" à son titre. Des amis fidèles créent alors une structure entièrement consacrée à la Compagnie Montanaro, le Mouvement International des Musiques Ouvertes, qui porte désormais toutes ses activités.
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Miquèu Montanaro
La Compagnie Montanaro développe des projets de création dans le domaine des musiques improvisées, nouvelles musiques traditionnelles et musiques du monde. Créée en 2001, spécialisée dans le cross over, elle est constituée d’un noyau vivant de musiciens réunis autour du directeur artistique Miquèu Montanaro :

Baltazar Montanaro-Nagy (violon), Laurence Bourdin (vielle à roue), Serge Pesce (guitare accommodée), Fabrice Gaudé (percussions) Amanda Gardone et Estelle Amsellem (contrebasse), Carlo Rizzo (Percussions), Nagy Niké ( performances plastiques-voix), Gyöngyi Écsi (voix-Slovaquie), François Rossé ( piano), Éléonore Weill (flûtes, chant), Roxane Martin (harpe) le groupe Vujicsics (musique hongroise), Bujàk Andor (cuivres et bracs) et Pukkai Attila (cymbalum) qui sont en même temps qu’ils participent aux créations de la compagnie, traceurs de leur propres chemins musicaux.

Ces collaborations marquent la permanence de l’ouverture internationale et de l’ancrage provençal, plus largement occitan, un respect des héritages culturels et une vision décomplexée des métissages. Pour tout dire, d’une liberté de création sans autre entrave que ses propres limites.

Le nomadisme artistique de la Compagnie Montanaro s’inscrit en fait dans une construction progressive de passerelles entre les musiques, afin de favoriser leurs dialogues et leur évolution ; les créations s’assemblent et se découpent pour constituer des projets tantôt ambitieux, tantôt minimalistes, à la fois variés et convergents.

Les photographies d’Etienne Bertrand Weill, le cinéma de Szomjas György ou de Laetitia Carton, la poésie de Claudie Lenzi, d’Aurélia Lassaque ou Patrizia Cavalli, le son de Manu de Barros ou Serge Ortega, la danse contemporaine de William Petit, Carol Vanni, José Montalvo ou Josef Nadj, les dessins d’Edmond Baudoin, le théâtre d’André Neyton, les chansons de Arthur H, Moustaki, Gabriel Yacoub, Liette Remon ou Sylvie Berger nourrissent une pensée transversale et une sensibilité extrême à la beauté de la rencontre.

La Compagnie est également adhérente à la FAMDT et au PRIDES – Pôle Industries Culturelles et Patrimoines.
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