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Les Passions

PRÉSENTATION

Une sélection parmi le répertoire traditionnel de chants de Noël en occitan du XVème siècle jusqu'à Déodat de Séverac en passant par l'époque baroque et agrémenté de pièces pour flûte et orgue.

Programme du concert (susceptible de modifications)
De matin, ai rescountra lou trin - M’es esta dich - Pastous sus pè - Ai sachut - Noël de Lacrouzette - Los avents - Noël Carcassonnais - Cant per Nadal de Déodat de Séverac - Vague tout per escudela - Quand ven Nadal Magnificat - Nadalet du Tarn - Sus lo cotau - Pastors qual seria aquo ? - Sonatz campanetas - Nadal de Saboly - Extraits de pièces pour orgue de Charpentier

Durée : env. 1h15 sans entracte

ÉQUIPE ARTISTIQUE


Formation de 5 artistes
Les Passions 5 musiciens : 2 chanteurs / flûte à bec /violon, percussions /orgue

Muriel Batbie-Castell, chant, percussions
Pascal Caumont, chant, flûte
Jean-Marc Andrieu, flûte à bec, percussions, chant
Xavier Vidal, violon, boudègue, percussions, chant
Christopher Gibert, orgue, chant


SÉANCES SCOLAIRES 


Les artistes proposent des séances dédiées au public scolaire, l’après-midi qui précède le concert.

Au programme : présentation des différents instruments, découverte des chants de Noël, écoute d’extraits sensibilisation à la langue occitane (possibilité d’approfondir si les élèves étudient l’occitan en classe), temps de questions/réponses.

Niveaux concernés : cycle 2 et cycle 3 de préférence. Possibilité de s’adapter à d’autres demandes.

Durée : entre 45mn et 1h selon les niveaux.

Nombre d’élèves : A priori 2 à 3 classes, soit environ 75 enfants. A définir selon la configuration du lieu.

Cette action pédagogique est offerte. Reste à charge le transport de l’école jusqu’au lieu de concert.


FICHE TECHNIQUE 


Sur demande auprès de l'équipe des Passions 

CONDITIONS 


Prix proposé : 3 000 € H.T. Un concert le soir et une scolaire l’après-midi. Il comprend les cachets et charges sociales. Hébergements, repas et trajets domicile/lieu du concert en sus, devis sur demande. La location d’un orgue est à prévoir.
Association non assujettie à la TVA. Le tarif est indicatif et à discuter en fonction des périodes de programmation.

CONTACT DIFFUSION


Pierre-Bernard Kempf +33 (0)6 89 25 55 71
Courriel : administration@les-passions.fr - www.les-passions.fr





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Atlas sonore bourian
La Granja. Collecteur
Après l’Atlas sonore de la Moyenne Dordogne d’Argentat à Souillac, et l’Atlas sonore des Causses du Quercy « Paroles et sons du Causse », ce livret est le troisième de cette collection consacrée au patrimoine occitan lotois. Il est le fruit du travail mené par plusieurs acteurs culturels occitanistes. L’association la Granja, située à Soulomès dans le Lot, oeuvre à la valorisation des traditions orales du département à travers des activités d’animation, d’enseignement et de publication. La tradition orale de ce territoire touchant nécessairement à la langue occitane, elle travaille en étroite collaboration avec l’Institut d’Études Occitanes d’Òlt (IEO) dont la mission est la valorisation de l’occitan.
À partir des années 1980, Xavier Vidal, musicien et président de la Granja, accompagné des bénévoles de l’Association pour les Musiques de Tradition Populaire en Quercy (AMTPQ), a collecté des éléments du patrimoine sonore et musical de la Bouriane auprès des anciens, témoins de cette culture orale.
D’autre part, l’Institut d’Études Occitanes d’Òlt, en partenariat avec la Granja, a collecté des témoignages sur les animations autour des rites calendaires, la littérature orale et les savoir-faire...
Tous les sons présentés ici ont été récoltés en Bouriane. Vous entendrez, pêle-mêle, des chants et des paroles enregistrés auprès de personnes âgées et d’enfants des écoles, entrecoupés de morceaux instrumentaux joués par des musiciens de La Granja.
Le Pays Bourian a inscrit dans son schéma de développement culturel la valorisation de l’identité culturelle du territoire. Son objectif est de conduire des actions de connaissance et de découverte des patrimoines du territoire.

Entre les départements du Lot et de la Dordogne, la Bouriane étend sa mosaïque de paysages, collines verdoyantes et forêts de châtaigniers. Malgré cette ressource qui alimente une importante économie locale, on ne trouve aucune référence au bois dans l’étymologie du nom « Bouriane », qui est sans doute bòria (la ferme, en occitan).
Ce territoire se définit donc aussi par l’agriculture grâce à une terre lourde et fertile, l’albuga. Même si elle côtoie les sols acides des châtaigneraies, cette terre riche, alliée à la douceur du climat, fait de la Bouriane un pays d’opulence et de bien-être L’activité de la région était liée à la ville principale, Gourdon, si bien que l’actuel Pays Bourian s’étend à toute la zone d’influence du Gourdonnais, au-delà de la Bouriane historique.
Un territoire ne se pense jamais seul mais en lien avec les autres.
Ce n’est pas un hasard si la Bouriane est aussi nommée par les géographes le « Sarladais », si les moissonneurs bourians poussaient vers le Causse à l’est, et si les équipes de vendangeurs et feuillardiers se dirigeaient vers le sud et la vallée du Lot. Ces mouvements de population ont marqué de leur empreinte la langue occitane.
Dans ses enquêtes, l’ethno-musicologue Xavier Vidal a recueilli auprès du poète Raoul Moulet, à Labastide-du-Vert (dans la vallée du Lot), des vers écrits de sa main avec la mention « Écrit en patois de la Bouriane ». Un patois qui n’est autre, bien sûr, que la langue historique et millénaire parlée dans la moitié sud de la France : l’occitan.

Collectés auprès de personnes âgées, les chants et témoignages de ce livret abordent les thématiques liées à la jeunesse, de la naissance à l’autonomie. Loin de répondre à une commande, les témoins ont spontanément évoqué la jeunesse : la leur, et celle qu’ils voient pétiller dans les yeux de leurs petits-enfants. Car la jeunesse est au coeur de la transmission et de l’acquisition des savoirs, et c’est pour les jeunes que les anciens livrent leur expérience.
La transmission (sens premier du mot « tradition ») commence dès la petite enfance : comptines et chansons accompagnent l’éveil du corps et des sens, la découverte de la nature, la confrontation à la peur... Puis, des chants et des rituels encouragent la prise de responsabilités dans le cadre du travail, de la fête et du mariage, conduisant les jeunes gens à l’orée de l’âge adulte.
Ce collectage est complété de chants d’enfants des écoles du territoire qui font une sensibilisation à l’occitan.

[Atlas sonore bourian, p. 5-11]
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Atlas sonore - D'Argentat à Souillac, Limousin et Quercy (Moyenne-Dordogne)
Vidal, Xavier. Collecteur
Bonin, Dominique. Collecteur
« D'Argentat à Souillac » est un voyage sonore, le long de cette Dordogne toujours sauvage, entre Limousin et Quercy.
À la rencontre des mémoires à propos de la navigation, de la pêche ou de l'agriculture traditionnelles, à l'écoute des récits, des contes, des chants et des musiques, nous percevons toujours l'attachement des populations à l'histoire du fleuve.

Le réseau des musiques traditionnelles poursuit son travail de mise en valeur du paysage sonore de la Dordogne. Faisant suite au premier atlas « De la source à Argentat », édité par l'AMTA et le CRMT Limousin, nous reconstituons le parcours historique de la descente du fleuve, avec la nécessité de confirmer les liens interrégionaux culturels et associatifs.

Atlas sonore - D'Argentat à Souillac, Limousin et Quercy (Moyenne-Dordogne), p. 2-3 :

Après avoir quitté son berceau encaissé de la montagne auvergnate et limousine, la Dordogne se découvre à la lumière des pays corréziens et quercynois. Pays luxuriants et lumineux d'arbres fruitiers, de vignes et de noyers.

La ville d'Argentat est le point de départ de ce nouveau voyage. Elle représente un point géographique et historique important avec ses gués et ses passages (« Lo Bel », « Port Soustrot », « Port Vieux » ou « Port Saulou ») reliant les pays tulliste et briviste aux bourgades des Xaintries et aux cités de Mauriac et d'Aurillac.

La Dordogne devient sinueuse. Elle s'étale de tout son lit mouvant qui balaie la plaine. Elle fait et défait le paysage, les rives et les îles au gré de son humeur changeante. Parfois, elle a une fausse allure tranquille. Gare au nageur ou au navigateur naïf ! Parfois, au contraire, elle se déchaîne avec un violent courant.

Le bassin de la Dordogne, avec ces affluents, devient industrieuse (métallurgies de la Cère, conserveries de fruits et fabriques de traverses de chemin de fer de Biars) et la densité humaine s'amplifie. La population devient plus diverse. Les communautés d'origine immigrée (italiens, espagnols, manouches, gitans catalans) laissent davantage leur empreinte.

Au fil de la Dordogne, villes et bastides riantes se succèdent, avec leurs histoires riches et leurs activités agricole et artisanale anciennes entièrement axées sur la vallée : Beaulieu, Bretenoux, Puybrun, Bétaille, Vayrac. C'est le débouché sur la plaine et malgré le faible dénivellement, la rivière reste sauvage, toujours prête à changer son lit à la moindre montée des eaux. Les crues endémiques ont disparu depuis la construction des barrages en amont, mais le souvenir des inondations historiques est toujours vigoureux.

Plus loin, à Carennac, la Dordogne vient buter contre le plateau calcaire du Quercy, le coupant en deux causses, celui de Martel au Nord, celui de Gramat au Sud. Les passages au pied des falaises deviennent dangereux. La rivière devient encore plus sinueuse. Les cingles se rétrécissent. La pierre calcaire éblouit par sa blancheur et se reflète dans l'eau. L'implantation de l'homme date ici de la préhistoire.

Enfin, après un parcours tortueux, Souillac apparaît, ville des communications modernes du chemin de fer et de la route, mais également ville ancienne de l'artisanat sur l'eau des moulins et des tanneries, ancien centre du tabac, étapes des anciens gabariers, porte du Périgord.

C'est ce voyage que nous vous proposons de faire à l'écoute d'une palette de sons rencontrés sur ce territoire.

L'évocation sonore des activités humaines des gens de la vallée de la Dordogne représente matière à souvenirs et également matière à imaginer.
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Cronica Istorica : les chroniques de Philippe Martel
Martel, Philippe (1951-....)

Série d'émissions sur l'histoire de l'Occitanie (aire culturelle) menée par Philippe Martel, professeur émérite d’histoire au département Occitan de l'Université Paul Valéry de Montpellier. Chaque émission présente des événements, personnages ou thèmes qui caractérisent l'histoire occitane.

L'émisson a été enregistrée à Ràdio Lenga d'Òc (Montpellier) et coanimée du début à 2009 par Aimée Brees, puis de 2009 et 2011 par Henry Hammel.

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La Granda Charadissa
Blénet, Marius

La Granda Charradissa est un programme radio de débat sur l'actualité présenté par Marius Blénet et diffusé de 2015 à 2017 en direct sur Radio Occitania et Ràdio Lenga d'òc, et en différé le lendemain sur Ràdio País.

Pour des questions de droits, les extraits musicaux diffusés dans les émissions ne peuvent être mis en ligne, ils ont donc été coupés des enregistrements

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Originaire d'Aveyron, Jean-Charles Couderc a d'abord pratiqué le graphisme. De ses premières armes de graffeur, il garde d'abord un amour pour la paroi, le mur. Le mur comme partie intégrante d’un lieu, comme affirmation de celui-ci. L’artiste aime se définir comme pariétaliste ; il va d’ailleurs jusqu’à utiliser les pigments dans la terre des endroits où il dessine.

Jean-Charles Couderc s’emploie à cartographier la mémoire : ses entrelacs, ses zones d’ombre et de lumière. La représentation écrite de la langue occitane, de ses mots, de ses tournures et des choix typographiques opérés pour la figurer sont au centre de son attention. 

Le travail sur la typographie est caractéristique de l’oeuvre de Jean-Charles Couderc. 

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Née en 1954, Thérèse Pambrun vit à Lavedan, une vallée de la montagne pyrénéenne. Institutrice pendant vingt ans, elle a également été conseillère pédagogique chargée de la langue et de la culture occitanes auprès des enseignants d'écoles primaires.

Bercée par les contes de son père pendant sa jeunesse, elle est elle-même passionnée de légendes et de mythes. Elle a publié plusieurs albums jeunesse qu'elle a elle-même illustrés d'aquarelles.

En 2005, elle publie un roman en gascon bigourdan intitulé Sho!.

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Né à Nîmes, Robin Chouleur vit et travaille en Occitanie. Enfant, la proximité de sa famille avec le milieu artistique lui permet de découvrir les œuvres abstraites des artistes Claude Viallat et Roger Vilder. Il en gardera une propension à l’abnégation dans la répétition de motifs, un engagement physique dans l’acte créatif ainsi qu’une volonté de décomposer les différents mouvements qui constituent autant d’étapes dans le tracé de ses dessins.

Aujourd’hui Robin Chouleur explore dans ses œuvres les logiques qui se déploient au sein de chacune de ces cellules élémentaires. Avec elles, il façonne des systèmes inter-relationnels cohérents en recrutant des règles constructives aux déclinaisons multi-scalaires.

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Le JT de Manaset : la vraie-fausse information occitane
Valentin, Stéphane. Metteur en scène ou réalisateur

Le journal télévisé de Manaset.fr, site d'informations parodique en langue occitane.

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Pluri instrumentiste, chanteur, poète, directeur artistique du choeur polyphonique La Mal Coiffée et stimulateur de son environnement social et culturel, Laurent Cavalié est un homme multiple. Pour son troisième album solo, sans rien abandonner de ses engagements esthétiques, citoyens ou politiques il a choisi la voie de l’épure et offre une oeuvre puissante.

Son seul chant, accompagné d’un luth unique et sans non, offrant des possibilités mélodiques et rythmiques et conçu avec le luthier Camille Paichelair, habille l’univers plein et ouvert de son art solitaire. Seul sur la piste, Laurent Cavalié a bénéficié des soins attentifs et des conseils de son complice dresseur de sons, Guilhem Verger, depuis la salle de contrôle (enregistrement et mix).

A la frontièra dels gigants, à cette frontière, on trouve trois sortes de géants. Ceux qui du haut de leurs fonctions orgueilleuses, en bloquent l’accès en vous obligeant à baisser la tête et ceux qui vous invitent à la relever et vous ouvrent leur chemin vertueux et aussi les géants que l’on peut trouver au coeur de chaque femme et homme de bonne volonté.

Il développe ces thématiques à partir de ses propres créations, de chansons populaires empruntées aux grands poètes Henri Espieux, Yves Rouquette ou au pionnier du chant occitan des années 70 Claude Marti.

Comme le maloya, la musique gnawa ou le blues que certains passages musicaux peuvent évoquer les chants d’A la frontièra dels gigants interrogent l’esclavagisme moderne et les voies à suivre pour s’en émanciper.

Texte : Benjamin Minimum
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