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La Constitution française par Charles-François Bouche (1792) : une traduction provençale de la Constitution de 1791
Assié, Benjamin
Cet imprimé révolutionnaire en occitan, bien que sorti des presses de l’Imprimerie nationale en 1792, n’est pas exactement un imprimé officiel. Si elle répond au décret du 14 janvier 1790 prévoyant la traduction des lois et décrets « dans tous les idiomes qu’on parle dans les différentes parties de la France... », cette traduction de la Constitution de 1791 en occitan provençal reste une initiative personnelle du député aixois Charles-François Bouche qui obtient cependant, cas rare si ce n’est unique pour ce type de document, qu’il soit imprimé par l’Imprimerie nationale. En effet, la très grande majorité des traductions des actes officiels répondant au décret de 1790 est restée à l’état de manuscrits, et pour une grande partie, semble perdue. [imatge id=20315]

Le document

Référence

La counstitucién francézo, traducho, counfourmamén eis Décrèts dé l’Assémblado naciounalo counstituanto, én lénguo prouvénçalo, é préséntado à l’Assémblado naciounalo législativo / par Charlé-Francés Bouche… Dins Paris : dé l’imprimarié naciounalo. 1792 = La constitution française, traduite, conformément aux Décrets de l’Assemblée nationale constituante, en langue provençale, et présentée à l’Assemblée nationale législative / par Charles François Bouche… A Paris : de l’imprimerie nationale. 1792.

Description physique

XV - 271 p., in-16 (15 cm).

Exemplaires connus

On connaît moins de dix exemplaires conservés de la Counstitucién francézo, ce qui révèle sans doute un assez faible tirage. L’inventaire du texte occitan de la période révolutionnaire de François Pic recense neuf exemplaires connus :

  • Archives nationales : AD/I/45
Exemplaire contenant une note manuscrite. Pas de description en ligne. Non consultable en ligne.

  • Bibliothèque nationale de France : 8-LE3-291
Description en ligne. Non consultable en ligne.

  • Bibliothèque interuniversitaire de La Sorbonne : HFR6-43
Description en ligne. Consultable en ligne. 

  • Bibliothèque de Marseille : 7227
Description en ligne. Non consultable en ligne. 

  • Aix-en-Provence, Musée Arbaud Aix-en-Provence : R.41
Pas de description en ligne. Non consultable en ligne.

  • Chicago, Newberry Library : coll. Bonaparte 4239
Description en ligne. Non consultable en ligne. 

  • Collections privées : Les trois autres exemplaires mentionnés sont dans des collections privées.

Documentation complémentaire 

Lettre de Charles-François Bouche à la municipalité d’Aix, Paris, le 8 juillet 1792. Archives municipales d’Aix-en-Provence, LL 314.
Cette lettre accompagne l’envoi de sa traduction imprimée à la municipalité. Il y donne des informations intéressantes sur la difficulté de réalisation : « Vous trouverez beaucoup d’imperfections dans cette traduction. Quelques-unes viennent de moi, sans doute ; mais beaucoup s’y sont glissées par la faute du compositeur qui ne savait pas bien lire et prononcer. Ce compositeur, c’est un Italien, le seul ouvrier qu’après trois mois de recherches, j’aie pu trouver dans cette ville, capable, jusqu’à un certain point, de ce genre de travail. »

L’auteur et l’œuvre

Charles-François Bouche

[imatge id=20312] Député d’Aix, Charles-François Bouche (1737-1795) est originaire des Alpes-de-Haute-Provence (Allemagne-en-Provence). Il est élu député du Tiers-État à Aix pour les États Généraux de 1789. Il devient maire d’Aix en 1790. Il était membre de l’Assemblée lors de l’adoption de la Constitution le 3 septembre 1791. Il meurt en 1795 à Paris. Ardent partisan de la Révolution dès 1789, il s’illustre en particulier pour le rattachement du Comtat venaissin à la France et la défense de la ville d’Aix face à Marseille dans le nouveau découpage départemental.
Petit-neveu d’Honoré Bouche (1599-1671), historien de la Provence, il est lui-même l’auteur d’un Essai sur l’histoire de la Provence (Marseille : Jean Mossy père et fils, 2 vol., 1785) et de plusieurs articles dans le Dictionnaire des hommes illustres de Provence de Claude-François Achard (1751-1809), auteur d’un Vocabulaire français-provençal. Bouche est donc un érudit provençal bénéficiant d'une certain culture linguistique voire philologique. 

Le contexte : la « politique des traductions (1790-1793) »

On connaît assez bien les intentions et le contexte de production de la Counstitucién francézo grâce à la lettre-préface que C.-F. Bouche publie en provençal en introduction de sa traduction : « Eis habitans deis déspartaméns deis Bouquous-daou-Rhôné, daou Var é deis Bassos-Alpos » [Lettre-préface de C.-F. Bouche]
Bouche inscrit son travail dans le sillage du décret de 1790 et donne un bon témoignage de ce que fut la réalité de ce que certains historiens à la suite de Ferdinand Brunot ont appelé « la politique des traductions » pour caractériser une période de débats et de positions relativement libérales sur la question de la pluralité linguistique possible dans la communication officielle qui a marqué les débuts de la Révolution. Ce moment s’achève en 1793-1794 avec la mise en place de la politique linguistique « d’éradication des patois » autour du Rapport de l’abbé Grégoire.
Comme chez l’avocat bordelais Bernadau qui traduit la « sainte » Déclaration des droits de l’homme, Bouche n’hésite pas à sacraliser l’Assemblée nationale et ses décrets, parlant dans son adresse aux Provençaux de « vouëstro benfactrisso é l’évangélisto daou moundé... ». Parmi l’œuvre bienfaitrice de ce nouveau régime : l’intention d’instruire le peuple non francophone et de contrer les fausses informations et mauvaises traductions censées être véhiculées par les adversaires de l’Assemblée.
Il met également à jour les difficultés de mise en œuvre qui ruinèrent au moins autant que les oppositions politiques la politique dite « des traductions » : il se décide à traduire et faire publier lui-même une traduction de la Constitution en constatant que personne d’autre n’en prend l’initiative. Dans sa Lettre à la municipalité d’Aix, Paris du 8 juillet 1792 (Archives municipales d’Aix-en-Provence, voir ci-dessus) il dit tout le mal qu'il a eu à trouver un compositeur compétent pour préparer l’impression du texte et les nombreuses erreurs qui en découlent.
Enfin, comme d’autres traducteurs, Bernadau en particulier, il fait preuve d'une réflexion sur la langue à employer dans sa traduction, recherchant une forme « unifiée » qui puisse être comprise par une population assez large, en dépit des parlers et variations locales : « dins aquesto traduccién, n’ai pas trabailla per leis habitans d’un cantoun, puleou qué d’un aoutré. Ai agu én visto touteis leis prouvénçaoux, é, én counséquansso, me siou sarvi daou léngagi lou pu généralamén réspéndu, aquo és-à-diré, d’aquéou qué l’o coumprén partou...»

Le contenu : une traduction jugée médiocre 

L’ouvrage de Charles-François Bouche s’ouvre par une lettre-préface en provençal, dans laquelle le député s'adresse à ses concitoyens et expose ses intentions. Il donne ensuite la traduction de la Déclaration des droits de l’homme et du citoyen, texte original français en page de gauche gauche, traduction provençale à droite. Il fait de même pour le texte de la Constitution de 1791. Ces actes officiels sont suivis de plusieurs documents que Charles-François Bouche rajoute : La lettre du Roi acceptant la Constitution, datée du 13 septembre 1791, le procès-verbal de la séance de l'Assemblée nationale du 14 septembre 1791, la réponse du Président de l’Assemblée au Roi.
La traduction de la Déclaration et de la Constitution a souvent été jugée médiocre. On a pu évoquer le problème de la technicité du lexique des actes constitutionnels et du formalisme du style, comme difficulté pour un Provençal du XVIIIe siècle, bon connaisseur de l’histoire et de la littérature provençales, mais maniant une langue peu maîtrisée dans sa syntaxe et sa lexicographie pour restituer une traduction qui ne soit pas une simple provençalisation du texte français. En bon Patriote sacralisant ces textes (Déclaration et Constitution), il a aussi pu faire preuve de prudence et vouloir respecter à l’excès le texte original français (à l’inverse de Bernadau pour la version bordelaise qui prend de grandes libertés par rapport à l'original). Bouche avoue lui-même dans sa lettre-préface avoir cherché à transposer aussi littéralement que possible. En revanche, dans sa traduction des lettres du Roi et du Président de l’Assemblée, dont les textes sont moins techniques, le député aixois montre sa connaissance et ses capacités à traduire dans un provençal plus riche et plus naturel.

Éditions et études

La Counstitucién francézo n’a jamais fait l’objet d’édition intégrale.
La plus importante se trouve dans :
  • Claude MAURON, EMMANUELLI François-Xavier (dir.), Textes politiques de l’époque révolutionnaire en langue provençale, I, Textes en prose (Discours - Adresses - Traductions), Saint-Rémy de Provence : Centre de recherches et d’études méridionales, 1986.
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Carnaval de Limoux 1986 : jugement de « las popas »
Beluga de Limós
Tous les ans, après presque trois mois de festivités toutes les fins de semaines, le carnaval de Limoux prend fin avec comme apogée la nuit de la Blanquette. Ce dimanche-là à minuit carnaval, qui a siégé toutes ces semaines sur la place de la République, est jugé.

Ces jugements permettent de régler en place publique tous les problèmes de la société limouxine de l’année écoulée. Parfois, il est compliqué de comprendre et d’expliquer les allusions, les noms de villages ou de personnes, car ils font références à des lieux, des personnages ou des événements locaux. Mais ces jugements permettent aussi de faire un récapitulatif des événements internationaux et nationaux majeurs de l’année.

Carnaval est invariablement accusé de tous les maux, quel qu’en soit le niveau, local, national ou international, jugé coupable et exécuté.

En 1986 c'est une paire de seins qui est accusée : « las popas ». À Limoux, ce nom fait référence à un pont de la ville qui s'appelle le pont des poupes, sous lequel les femmes avaient l'habitude d'aller laver le linge.
Dans ce jugement on retrouve donc ce pont avec l'histoire qui veut que quand les femmes allaient faire la lessive les hommes n'avaient qu'à se mettre sur le pont pour observer leurs seins pendant qu'elles travaillaient. Cet argument est donc retourné contre les femmes qui feraient exprès de se montrer ainsi. Les débats dérivent pour en arriver au fait que les femmes allaitent de moins en moins et que par conséquent les seins ne sont plus là que pour faire joli voire être utilisés dans la publicité pour qu'on y prête plus d'attention.
Une tentative de démonstration scientifique tendrait à prouver dans les arguments des avocats que dans le lait maternel se trouverait tout ce qui fait le caractère des futurs adultes. En poussant l'argument jusqu'au bout ils en arrivent à la conclusion que ceux qui auront bu du lait de vache se retrouveront avec des cornes. Allusion on ne peut plus claire à l'adultère et hommage aux cocus.
Ils en arrivent même à accuser ces seins du coulage du Rainbow Warrior, bateau de Greenpeace coulé en Nouvelle-Zélande par les services secrets fançais.
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Carnaval de Limoux 2004 : jugement de la Poupée
Beluga de Limós
Tous les ans, après presque trois mois de festivités toutes les fins de semaines, le carnaval de Limoux prend fin avec comme apogée la nuit de la Blanquette. Ce dimanche-là à minuit carnaval, qui a siégé toutes ces semaines sur la place de la République, est jugé.

Ces jugements permettent de régler en place publique tous les problèmes de la société limouxine de l’année écoulée. Parfois, il est compliqué de comprendre et d’expliquer les allusions, les noms de villages ou de personnes, car ils font références à des lieux, des personnages ou des événements locaux. Mais ces jugements permettent aussi de faire un récapitulatif des événements internationaux et nationaux majeurs de l’année.

Carnaval est invariablement accusé de tous les maux, quel qu’en soit le niveau, local, national ou international, jugé coupable et exécuté.

Dans les accusations contre la Poupée en 2004 on voit apparaître la grippe aviaire, la vente de maisons aux anglais à des prix exorbitants et le Recteur d'Académie qui demande la suppression du carnaval.
Justement sur le thème précis du carnaval de Limoux deux points chauds sont soulevés : le scandale du défilé de strip-teaseuses lors d'une sortie de 11h et le fait que de plus en plus les sorties des bandes soient applaudies.
D'un autre côté les travaux de refonte des trottoirs de la ville pour changer les tuyaux de gaz sont sujets à des sous-entendus scatologiques.
Enfin un hommage est rendu au personnel médical qui a œuvré pendant la canicule de l’été 2003.
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Carnaval de Limoux 1987 : jugement de la Gisèle
Beluga de Limós
Tous les ans, après presque trois mois de festivités toutes les fins de semaines, le carnaval de Limoux prend fin avec comme apogée la nuit de la Blanquette. Ce dimanche-là à minuit carnaval, qui a siégé toutes ces semaines sur la place de la République, est jugé.

Ces jugements permettent de régler en place publique tous les problèmes de la société limouxine de l’année écoulée. Parfois, il est compliqué de comprendre et d’expliquer les allusions, les noms de villages ou de personnes, car ils font références à des lieux, des personnages ou des événements locaux. Mais ces jugements permettent aussi de faire un récapitulatif des événements internationaux et nationaux majeurs de l’année.

Carnaval est invariablement accusé de tous les maux, quel qu’en soit le niveau, local, national ou international, jugé coupable et exécuté.

En 1987, la Gisèle sera accusée de tous les maux limouxins, et au-delà, et dans tous les domaines : les ministres qui ne sont pas bons, les manifestations d'étudiants, la fermeture des boutiques, cinq professeurs en moins au collège, la vente de l'usine Soubirous aux enchères, le rachat de Myrys par Bata (entreprise anglaise), le même problème à la tuilerie, mais aussi le meilleur pétanqueur limouxin qui se fait mettre Fanny et toutes les maladies de l'année passée (à la vigne, aux fruits, aux enfants, aux hommes…).
L'année 1987 correspond aussi à la première apparition du SIDA dans le jugement de carnaval. Découvert quelques mois plus tôt, il fait partie du lot des choses que l'on voudrait voir brûler avec la Gisèle. Avec le SIDA vient le thème du préservatif et cette question qui inquiète le Tribunal : si les femmes prennent la pilule et les hommes doivent se mettre des préservatifs, comment se feront les enfants à Limoux ?
Néanmoins, si de tout ceci la Gisèle porte la culpabilité, deux points essentiels pèsent dans la balance de la Défense : il ne semble pas possible de brûler une femme et d'autre part qui mieux qu'elle pour faire de la publicité au carnaval, à la blanquette etc.
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Carnaval de Limoux 1988 : jugement du couple de « C'est à boire »
Beluga de Limós
Tous les ans, après presque trois mois de festivités toutes les fins de semaines, le carnaval de Limoux prend fin avec comme apogée la nuit de la Blanquette. Ce dimanche-là à minuit carnaval, qui a siégé toutes ces semaines sur la place de la République, est jugé.

Ces jugements permettent de régler en place publique tous les problèmes de la société limouxine de l’année écoulée. Parfois, il est compliqué de comprendre et d’expliquer les allusions, les noms de villages ou de personnes, car ils font références à des lieux, des personnages ou des événements locaux. Mais ces jugements permettent aussi de faire un récapitulatif des événements internationaux et nationaux majeurs de l’année.

Carnaval est invariablement accusé de tous les maux, quel qu’en soit le niveau, local, national ou international, jugé coupable et exécuté.

Dans le jugement de ce couple, « C'est à boire », en 1988, c'est plutôt l'ivrognerie et la boisson (alcoolisée) qui sont jugées que les deux personnages.
Il est admis que l'ivrognerie n'est pas un péché capital. Mais d'un autre côté il est fait une liste des personnes répondant aux caractéristiques des pécheurs qui permet de faire un clin d’oeil aux pâtissiers et bouchers de Limoux.
Le SIDA est encore présent dans ce jugement mais celui-ci laisse entrevoir des espoirs pour l'année à venir.
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Carnaval de Limoux 1989 : jugement des Bœufs
Beluga de Limós
Tous les ans, après presque trois mois de festivités toutes les fins de semaines, le carnaval de Limoux prend fin avec comme apogée la nuit de la Blanquette. Ce dimanche-là à minuit carnaval, qui a siégé toutes ces semaines sur la place de la République, est jugé.

Ces jugements permettent de régler en place publique tous les problèmes de la société limouxine de l’année écoulée. Parfois, il est compliqué de comprendre et d’expliquer les allusions, les noms de villages ou de personnes, car ils font références à des lieux, des personnages ou des événements locaux. Mais ces jugements permettent aussi de faire un récapitulatif des événements internationaux et nationaux majeurs de l’année.

Carnaval est invariablement accusé de tous les maux, quel qu’en soit le niveau, local, national ou international, jugé coupable et exécuté.

Dans ce jugement des Bœufs de 1989 il est question de la nouvelle caserne des pompiers, de la sécheresse de l'année passée, de la vente de l'usine Chausseria, du nombre trop important d'élections, du changement de président du comité de carnaval mais aussi d'un projet de bouteille de blanquette géante sur le Taich, de Brigitte Bardot et de la protection des animaux, et de la folie des projets proposés par les différents candidats aux élections. D'autre part des compliments sont faits aux organisateurs de la Nuit de la Chouette.
Enfin, comme dans tous les jugements les grivoiseries sont au rendez-vous quand ce taureau est déclaré sacré car il rend hommage à tous les cocus de Limoux en référence à ses cornes.
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Carnaval de Limoux 1990 : jugement de la Belle Hélène
Beluga de Limós
Tous les ans, après presque trois mois de festivités toutes les fins de semaines, le carnaval de Limoux prend fin avec comme apogée la nuit de la Blanquette. Ce dimanche-là à minuit carnaval, qui a siégé toutes ces semaines sur la place de la République, est jugé.

Ces jugements permettent de régler en place publique tous les problèmes de la société limouxine de l’année écoulée. Parfois, il est compliqué de comprendre et d’expliquer les allusions, les noms de villages ou de personnes, car ils font références à des lieux, des personnages ou des événements locaux. Mais ces jugements permettent aussi de faire un récapitulatif des événements internationaux et nationaux majeurs de l’année.

Carnaval est invariablement accusé de tous les maux, quel qu’en soit le niveau, local, national ou international, jugé coupable et exécuté.

En 1990 c'est la Bèla Elena qui passe devant le Tribunal. Les principaux thèmes abordés dans son jugement sont l'élection de Jean-Paul Dupré au poste de maire de Limoux, l'intervention policière qu'a subi le président du comité de carnaval, Vincent Pérez, la sécheresse, la venue du Premier Ministre, Michel Rocard, la mauvaise saison de l'équipe de rugby, les problèmes survenus lors de la célébration du bicentenaire de la Révolution Française, l'accident de voiture sur la place de la République etc.
Mais la Bèla Elena est aussi accusée de causer ce grand vent du Nord (cers) qui a soufflé pendant longtemps et très fort. En effet, il serait dû à ses flatulences car elle aurait mangé des haricots lingots.
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Carnaval de Limoux 2003 : jugement d'« Orfée aux Enfers »
Beluga de Limós
Tous les ans, après presque trois mois de festivités toutes les fins de semaines, le carnaval de Limoux prend fin avec comme apogée la nuit de la Blanquette. Ce dimanche-là à minuit carnaval, qui a siégé toutes ces semaines sur la place de la République, est jugé.

Ces jugements permettent de régler en place publique tous les problèmes de la société limouxine de l’année écoulée. Parfois, il est compliqué de comprendre et d’expliquer les allusions, les noms de villages ou de personnes, car ils font références à des lieux, des personnages ou des événements locaux. Mais ces jugements permettent aussi de faire un récapitulatif des événements internationaux et nationaux majeurs de l’année.

Carnaval est invariablement accusé de tous les maux, quel qu’en soit le niveau, local, national ou international, jugé coupable et exécuté.

En 2003, sur fond de reprise du mythe d’Orphée aux Enfers, les personnages sont accusés des différents incendies qui ont eu lieu au bureau de la Cavale et aussi dans ceux de Mauroux. Un clin d'œil est fait aux limouxins partis s'installer à La Réunion ou à Nouméa et il est aussi question du passage du Tour de France par la ville blanquetière.
Néanmoins des points positifs sont avancés par la Défense : de nouveaux salons de coiffure qui ouvrent, la naissance d'une nouvelle bande de carnaval du samedi, un centre de tri du courrier à Flassian et d'autres.
Enfin, une allusion est faite à l'usage de l'article 49-3 de la Constitution française.
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Carnaval de Limoux 2005 : jugement du Gréviste
Beluga de Limós
Tous les ans, après presque trois mois de festivités toutes les fins de semaines, le carnaval de Limoux prend fin avec comme apogée la nuit de la Blanquette. Ce dimanche-là à minuit carnaval, qui a siégé toutes ces semaines sur la place de la République, est jugé.

Ces jugements permettent de régler en place publique tous les problèmes de la société limouxine de l’année écoulée. Parfois, il est compliqué de comprendre et d’expliquer les allusions, les noms de villages ou de personnes, car ils font références à des lieux, des personnages ou des événements locaux. Mais ces jugements permettent aussi de faire un récapitulatif des événements internationaux et nationaux majeurs de l’année.

Carnaval est invariablement accusé de tous les maux, quel qu’en soit le niveau, local, national ou international, jugé coupable et exécuté.

En 2005 c'est un gréviste déguisé en Pierrot qui est jugé. Le Tribunal ne s'y trompe pas, c'est un faux Pierrot ! Le Gréviste aurait donc pris l'apparence d'un Pierrot pour ne pas être brûlé.
À part cette supercherie, ce jugement soulève les thématiques des nouvelles lois de l’informatique et liberté du travail, les jours de RTT (avec une colère particulière contre les sigles), du soutien vocal de Johnny Hallyday, le chardonnay et la blanquette vendus aux russes, le départ à la retraite d'un coiffeur, les serres en verre du fleuriste brisées par la grêle et l'incendie qui a fait brûler les entorches avant l'heure.
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Carnaval de Limoux 2007 : jugement du « Si j'étais Roi »
Beluga de Limós
Tous les ans, après presque trois mois de festivités toutes les fins de semaines, le carnaval de Limoux prend fin avec comme apogée la nuit de la Blanquette. Ce dimanche-là à minuit carnaval, qui a siégé toutes ces semaines sur la place de la République, est jugé.

Ces jugements permettent de régler en place publique tous les problèmes de la société limouxine de l’année écoulée. Parfois, il est compliqué de comprendre et d’expliquer les allusions, les noms de villages ou de personnes, car ils font références à des lieux, des personnages ou des événements locaux. Mais ces jugements permettent aussi de faire un récapitulatif des événements internationaux et nationaux majeurs de l’année.

Carnaval est invariablement accusé de tous les maux, quel qu’en soit le niveau, local, national ou international, jugé coupable et exécuté.

L'année 2007 voit le retour d’un carnaval déjà jugé et brûlé ! Il est fait un rappel des deux jugements précédents de ce même carnaval en 1996 et en 2002. Il s'agirait donc d'un fantôme... Ou bien d'un cas de récidive. En effet, ce jugement, juste avant les élections présidentielles, est très axé sur les discours sécuritaire en vogue à ce moment-là. Mais l'accent est mis sur le fait que la sécurité de la ville est bien assurée avec l'arrivée de nouveaux pompiers et gendarmes. Il est aussi fait référence au « carchériser » de Nicolas Sarkozy.
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