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Trencavel
Clardeluno (1898-1972)
Domergue, Auguste (1896-1970)
Cordes, Léon (1913-1987)
Beaumadier, Léonce (1893-1980)
Après l'Escolo del Titan, créée en 1897, puis la Cigalo lengadouciano, fondée en 1906 et disparue en 1933, une nouvelle école félibréenne voit le jour dans le Biterrois en 1936, l'Escolo Trencavel.
Elle se dote, dès 1937, d'une publication périodique en langue occitane, la revue Trencavel. La poétesse Clardeluno (Jeanne Barthés) en sera la rédactrice en chef jusqu'en 1944 aux côtés d'Auguste Domergue, Léon Cordes et Léonce Beaumadier.

La revue a pour but d'assurer la transmission des pratiques populaires de la société traditionnelle du Bas-Languedoc. Elle publie contes, légendes, poésies, pièces de théâtre, proverbes, chansons populaires ainsi que de nombreux articles sur le costume et les danses traditionnelles.
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Lou Viro-Soulèu
Maurras, Charles (1868-1952). Directeur de publication
Bonnet, Batisto (1844-1925). Directeur de publication
Roux-Servine (1871-1953). Directeur de publication
Lou Viro-Soulèu est le journal de la Société des félibres de Paris, il a été publié de 1889 à 1905 puis de 1910 à 1912 puis en avril 1914. Mensuel au début de sa parution, il devient irrégulier. La publication contient des textes littéraires, une chronique intitulée Viro-souleiado et les comptes-rendus des Jeux Floraux et des diverses fêtes félibréennes et cigalières. Le journal publie chaque année l'annuaire des membres du félibrige parisien.
Son contenu est bilingue avec une prédominance de l'occitan de 1889 à 1893 tant que Charles Maurras puis par Baptiste Bonnet en assurent la direction. Le français devient majoritaire à partir de 1894 dès que Louis Roux-Servine devient le rédacteur en chef.
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Nascuda en 1969 a Tolosa, Hélène Morsly demora a Seta dempuèi gaireben 15 ans. Sas debutas professionalas las faguèt dins l'educacion populara, que n'es encara una militanta ; foguèt aprèp jornalista de premsa escricha, puèi arrapèt una camèra en arribant a Seta. Per lo lum e per las gents.

Venguda cineasta, a una desena de filmes  a son actiu, totes ligats al territòti e a las nocions d'apartenéncia popularias.

Joutes la relève / Les passeurs de joutes (2006)

Jacques Bertin, le chant d’un homme (2006)

Les voix du stade, le rugby de l’enfance et des jardins (2008)

François Liberti, la campagne de Sète (2009)

Les Hommes et l’Étang, « et si le printemps ne revenait pas ? » (2011)

Camelia, la plus belle des javas (2012)

Il partit de Compiègne / Là où le destin de notre siècle saigne (2014)

Il y a des théâtres qui chantent (2014)

Bufa lo Cerç e raja l’Orb… E filma Miquel Cans (2015)

A tanben publicat dos libres, L'Écart e Deuil, (edicions N&B), realizat d'emissions de ràdio (ràdio Canal Sud a Tolosa), co-escrich de filmes per de collègas realizators, e collaborat a divèrses revistas e magazines.

Revirat de http://actus.helenemorsly.fr/bio/
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Marseille. Archives municipales, fonds Pierre Bertas
CIRDÒC-Mediatèca occitana

Histoire du fonds

Pierre Bertas (1864-1950), félibre, historien de Marseille au XVIe siècle et homme politique. De son vrai nom Bertas Fernand-Honoré Antoine, il est tour à tour instituteur, journaliste, adjoint au maire de Marseille. Il devient majoral du félibrige en 1896, co-fondateur de la Freirié prouvençalo (1906) et collaborateur à de nombreux journaux.
 
- Accroissement
clos
 
- Modalités d’entrée
don/ legs
 

Description du fonds

Le fonds documentaire concerne l’histoire de Marseille, le félibrige et la famille de l’auteur.
 
- Dates extrêmes
XIXe-XXe siècle
 
- Langues représentées dans le fonds
Occitan, (provençal), français
 
- Importance matérielle
6,90 m/l
 
- Supports représentés :
Manuscrits/Tapuscrits, monographies Imprimées, périodique (presse et revues)
 
Pour le consulter
- Identifiant du fonds
20 II 1-302
 
- Instruments de recherche disponibles
Archives de Pierre Bertas : 1864-1950, historien de Marseille au xvie siècle et homme politique / Archives de la Ville de Marseille ; inventaire préparé par Joseph Billioud, revu par Isabelle Bonnot,... Marseille : Archives municipales , 1985


- Ressources en ligne
 

Conditions d’utilisation

- Conditions de consultation
Communication des documents originaux dans la salle de lecture

- Conditions de reproduction
reproduction réservée suivant les supports
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Salle des fêtes et place de Clet – 30410 Meyrannes
de 10h à 17h

- Taulièrs d'associacions occitanistas e d’escrivaires
- Exposition d’aquarelles par les membres de l’association Clet de l’art nature « Paysages environnants »
- Exposition photos « fleurs et insectes locaux » de Martine Michel avec leurs commentaires en occitan

10h les enfants des écoles produisent le spectacle du projet pédagogique en occitan
10h30 passejada botanica acompanhada per Josiane Ubaud
12h apéritif offert par la municipalité suivi d’un repas tiré du sac
14h30 Débat sur les feux de la Saint-Jean vécus par les anciens, participation du Club Montgrillet
15h Conférence de René Sette sur les murs en pierre sèche et les calades
17h Concert du Duo Calèu chantres de la poésie occitane contemporaine
19h30 Verre de l’amitié offert par l’association « Parlars d’Aicí » - Se parteja lo Crostet cevenòl
21h René Sette nous chante les métiers d’autrefois

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Lo parlar occitan d'Arbouno (Arbona), comuna de Chastelmanh, Val Grana, dins las valadas occitanas d'Itàlia
Centre interrégional de développement de l'occitan (Béziers, Hérault)
Votre question : Que sait-on sur le parler occitan du hameau d'Arbouno ([N]Arbona) en Val Grana ?

Vignette d'illustration : Arbouno encore habité, source : http://www.saperepopolare.com

Notre réponse :
Arbouno (Arbona en occitan graphie normalisée, parfois Narbona) est un hameau de montagne inoccupé depuis les années 1960, situé dans la commune de Castelmagno (Chastelmanh en occitan), en Val Grana, au centre des « Vallées occitanes d’Italie ». Castelmagno est emblématique de l’évolution de la civilisation montagnarde alpine, marquée par un important mouvement de dépeuplement au cours de la seconde moitié du XXe siècle au profit des régions industrielles de Turin et de Rhône-Alpes en France.
Arbouno fait d’ailleurs l’objet d’un travail de recherche et de valorisation patrimoniale autour du projet éco-muséal « Una casa per Narbona » (voir liens ci-dessous). Sur la même commune de Castelmagno, à Valliera, un autre village abandonné par ses habitants au cours du XXe siècle, fait aujourd'hui l’objet d’un projet de développement économique, culturel et écologique dont l’étude est consultable en ligne (consulter l'étude sur le projet de Valliera).

L’occitan parlé à Arbouno : que sait-on ?

Sur le plan linguistique, le village d’Arbouno est connu des linguistes pour le parler de ses habitants, qui aurait eu des spécificités locales, et dont la forme se rapprocherait de l’ancien occitan (occitan du Moyen Âge). Sans que l'on en connaisse les raisons, il semblerait qu'Arbouno ait pu être peuplé par des immigrants au Moyen Âge, et que les formes de leur parler occitan d'origine se soit maintenu du fait de l'isolement et de la relative autonomie de la communauté. 
Les particularités linguistiques et phonétiques de l'occitan parlé à Arbouno et ses similitudes avec le parler de deux vallées des Pyrénées ariégeoises (La vallée de Bethmale et la vallée de Bellongue) ont été étudiées et ont fait l'objet de deux publications, toutes deux accessibles en consultation sur place au CIRDOC ou disponibles via nos services de documentation à distance (plus d’infos et contacts sur www.locirdoc.fr) :
- LOMBARDO, Renato, « Appunti sulle peculiarità del dialetto occitano di l'Arboùna », Novel temp, n° 18, 1982, p. 26-34.
- BRONZAT, Franco, « Un fenomene de conservacion fonetica en qualque endreit de las Alpas e dals Pireneus e son enterpretacion grafica », Actes du IV Congrès International de l'AIEO, 1993, pp. 685-700.

En savoir plus sur Arbouno et sa région : Quelques ressources et documents :

Projets et actualités culturelles :

- Le projet « Una Casa per Narbona » (actualité du projet de recherche et valorisation, nombreuses photos du site) : http://unacasapernarbona.tumblr.com 
- Projet agrotouristique « Des Martin » (revivification d’un bourg de montagne sur la commune de Castelmagno) : http://www.desmartin.it
- Association de promotion de la culture occitane de Castelmagno : Centro Occitano di Cultura « Detto Dalmastro » : http://www.lavousdechastelmanh.it/centrocc/centroc.htm
- Castelmagno occitan : site d’information et de promotion « Castelmagno / Chastelmanh, país occitan » : http://www.castelmagno-oc.com
- Site officiel de la commune de Castelmagno : http://www.comune.castelmagno.cn.it 
- Une vidéo pour découvrir « Castelmagno / Chastelmanh, terre d’oc » : voir la vidéo sur youtube 

Histoire de Castelmagno et de sa région :

L’historien de Castelmagno est un certain Bernardino Galaverna, prêtre qui officiait dans la commune dans les années 1890-1900. Ses publications sont particulièrement riches sur les rites et traditions festives de Castelmagno.
- GALAVERNA Bernardino, Cenni storico-tradizionali intorno a S. Magno Martire Tebeo ed al Paese e Santuario di Castelmagno, Cuneo, Fratelli Isoardi, 1894.
- GALAVERNA Bernardino, Le Quarantore nella parrocchia di S. Ambrogio in Castelmagno ..., Cuneo, Tip. F.lli Isoardi, 1907
Revue d'histoire et de culture locales :
La Vous de Chastelmanh, revue d’histoire et de culture locales de Castelmagno : Fondée par Gianni De Matteis, ce bulletin est publié régulièrement depuis 1970 par le Centro Occitano di cultura « Detto Dalmastro ». Gratuit et tiré à 1200 exemplaires, il est le lien et le porte-parole de la petite communauté de Chastelmanh, il contient des articles sur l’histoire et sur la culture occitanes.
Le CIRDOC conserve une collection de ce bulletin (de 1979 à 2009), disponible en consultation sur place.
Les numéros publiés depuis 2002 sont disponibles en ligne sur le site du Centro Occitano di cultura « Detto Dalmastro » : consulter la revue en ligne.  

Patrimoine culturel immatériel : La Baìo di Castelmagno

La Baìo est le rite festif le plus emblématique et important des vallées occitanes d'Italie. La commune de Castelmagno a également sa Baìo. De nombreuses informations sur le site castelmagno-oc.com : http://www.castelmagno-oc.com/eventi/baia_storia.htm

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Marseille. Archives municipales, fonds Victor Gelu
CIRDÒC-Mediatèca occitana

Histoire du fonds

Victor Gélu naît à Marseille le 12 septembre 1806 de Victor-Etienne boulanger et de Rosalie Margalet couturière. C’est en 1840 qu’il publie son premier ouvrage Chansons provençales et françaises, suivi en 1854 par Lou Crédo de Cassian inspiré par la mort de sa fille Fossette. Il écrit un roman social Nouvè Grané en 1855 qu’il ne réussit pas à faire éditer. En 1856 paraissent ses Chansons provençales qui seront censurées. En 1857 il achève ses Notes biographiques. Il meurt le 2 avril 1885 dans la maison de son fils, rue du Jardin des Plantes à Marseille. Son œuvre complète sera publiée un an après sa mort, préfacée par Frédéric Mistral.
 
- Accroissement
clos
 
- Modalités d’entrée
don/ legs
 

Description du fonds

Le fonds concerne les documents d'archives provenant de Victor Gelu qui se rapportent à l’histoire de Marseille, à la littérature et la chanson provençale et à sa famille.
 
- Dates extrêmes
1806-1889
 
- Langues représentées dans le fonds
Occitan, (provençal), français
 
- Importance matérielle
0,66 m/l
 
- Supports représentés :
- Manuscrits/Tapuscrits, monographies Imprimées, périodiques (presse et revues)
 

Pour le consulter

- Identifiant du fonds
44 II 1-16
 
- Instruments de recherche disponibles
inventaire manuel
 
- Ressources en ligne
 
Conditions d’utilisation
- Conditions de consultation
consultation sur place
 
- Conditions de reproduction
réservée suivant les supports
 
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Gers, Archives départementales,fonds Louis Rouch
CIRDÒC - Mediatèca occitana

Histoire du fonds

Le fonds réunit les travaux de linguistique et de toponymie gasconne effectués par Louis Rouch (1875-1942), professeur au lycée d’Auch de 1907 à 1935. Louis Rouch lançe dans les années trente une enquête sur les parlers gascons à l’échelle du département du Gers (région Midi-Pyrénées), en s’appuyant sur les contributions des instituteurs. À cette enquête collaborent Simin Palay, Michel Camelat, René Escoula, Jean-Pierre Rondou et l’abbé François Marsan.
Il consacre ses travaux à la toponymie des Pyrénées centrales et plus particulièrement de la haute vallée de l’Adour (environs de Bagnères-de-Bigorre et de Campan). Louis Rouch séjourne à Bagnères-de-Bigorre et entreprend une Nomenclature topographique du haut bassin de l’Adour à partir du relevé des noms de lieux fournis par les cadastres des communes d’Asté, Bagnères (de Bigorre), Beaudéan, Campan et Gerde (Hautes-Pyrénées) et il dresse un Catalogue des noms de lieux du haut bassin de l’Adour .
 
- Accroissement
fonds clos

- Modalités d’entrée
Don aux Archives départementales.
 

Description du fonds

Fonds contenant notes, études et enquêtes, fichiers concernant la linguistique et la toponymie gasconne et les parlers pyrénéens (Ariège, Haute-Garonne, Hautes-Pyrénées).
 
- Dates extrêmes
1920-1952
 
- Langues représentées dans le fonds
Occitan (languedocien, gascon), français
 
- Importance matérielle
1,25 m
 
- Supports représentés :
manuscrits, documents iconographiques
 
Pour le consulter
- Identifiant du fonds
2 J
 
- Instruments de recherche disponibles
Fonds Louis Rouch (2J) Répertoire numérique par P. Debofle, Archives départementales du Gers, 1988
 
- Ressources en ligne

Conditions d’utilisation
- Conditions de consultation

- Conditions de reproduction
reproduction réservée selon le support des documents
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Haute-Garonne, Archives départementales,fonds Bertrand Sapène
CIRDÒC - Mediatèca occitana

Histoire du fonds

Bertrand Sapène est un instituteur-archéologue qui conduisit un demi-siècle durant à partir des années 20, les fouilles de la cité médiévale de Saint-Bertrand-de-Comminges. Organisateur de chantiers et concepteur d’une méthode de fouilles, il est l'auteur de nombreux articles scientifiques sur le sujet. Il est décédé en 1976 dans son village natal de Fronsac.
 
- Accroissement
fonds clos

- Modalités d’entrée
Acquisition des Archives départementales.
 

Description du fonds

Fonds contenant des documents personnels et une abondante correspondance relative aux activités scientifiques de Bertrand Sapène ainsi qu’une documentation archéologique et historique.  
 
Ce dossier contient un recueil manuscrit de Mauvaises expressions françaises littéralement traduites du patois 1920-1952 et une « pièce en vers patois inspirée par un vieux recueil patois, Tracassié et Bouédo-Pochos » composée par Bernard Sapène, accompagnée d’une lettre de Bernard Sarrieu (1927).
 
- Dates extrêmes
1920-1952
 
- Langues représentées dans le fonds
Occitan (languedocien, gascon), français
 
- Importance matérielle
2 pièces en occitan
 
- Supports représentés :
manuscrits
 
Pour le consulter
- Identifiant du fonds
131 J
 
- Instruments de recherche disponibles
Fonds Bertrand Sapène (131 J 1-22) Répertoire numérique établi par H. Moreau, Archives départementales de la Haute-Garonne, Antenne du Comminges, 2006.
 
- Ressources en ligne
http://archives.haute-garonne.fr/pdf/Saint_gaudens/Liens_fonds_prives/131J_fonds_Sapene.pdf
 

Conditions d’utilisation

- Conditions de consultation
Communicable à l'antenne du Comminges à Saint-Gaudens
 
- Conditions de reproduction
Reproduction réservée selon le support des documents.
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Que significa lo mot « Paratge » ?
Centre interrégional de développement de l'occitan (Béziers, Hérault)

Votre question : Quelle est la signification du mot « Paratge » ?

Notre réponse :

Le terme d'ancien occitan « paratge » est relativement fréquent dans la poésie des troubadours où il revêt tour à tour le sens premier de « noblesse de sang » et le sens plus original de « noblesse de cœur » ou « de mérite ». Il est surtout connu par son emploi dans la Canso de la Crozada (ou « Chanson de la Croisade contre les Albigeois », XIIIe siècle), dont il représente la valeur centrale et qui continue de fasciner de nombreux auteurs contemporains pour son sens « patriotique ». La redécouverte du texte de la Canso au XIXe siècle – dans le contexte de l'éveil des nationalités en Europe et des premiers mouvements renaissantistes occitans – et surtout dans la seconde moitié du XXe siècle, a rendu le terme paratge très courant dans les discours occitanistes et chez les écrivains et artistes d'expression occitane.

Fol. 231 du manuscrit de la<i> Canso de la crosada</i>. Ce manuscrit contient un nombre très important d'occurences du mot « Paratge ». Bibliothèque nationale de France, manuscrit Français 25425

Le terme est réputé « intraduisible »1. Il donne lieu à des interprétations qui en ont fait évoluer le sens2. Paratge n'aurait donc pas d'équivalent dans d'autres langues : soit parce que le concept incarne les valeurs spécifiques à la civilisation occitane du Moyen Âge (définition idéologique), soit parce qu'il s'agit d'une invention littéraire liée à une œuvre en particulier (définition historique).

Si le terme échappe à une définition claire – ou du moins unique – c'est qu'il connaît une évolution dans son emploi. En partant des sources littéraires, le terme occitan est, à l'origine, assez proche du français « parage »3 avec lequel il partage l'étymologie latine par- (= pair, égal). Mais son emploi littéraire par les troubadours occitans fait évoluer le paratge occitan de façon originale : de qualité de naissance, le terme évolue dans sa signification pour désigner une vertu morale, celle de « noblesse d'âme » pourrait-on dire.
Enfin, une œuvre particulière – tardive sur le plan de la littérature courtoise occitane et à bien des égards exceptionnelle dans l'histoire de la littérature occitane du Moyen Âge –, la Canso de la Crozada (deuxième partie du texte, dite de l'Anonyme ou du Continuateur) utilise le terme paratge à une fréquence extraordinaire dans le poème. S'il désigne la qualité morale essentiellement attachée au jeune comte de Toulouse, paratge est également utilisé comme allégorie de la ville et de ses habitants, voire en valeur universelle. De façon surprenante, le poème du XIIIe siècle revêt une connotation patriotique pour ses lecteurs du XIXe et XXe siècle. Dans la Canso, le comte de Toulouse, son allié le roi d'Aragon, la chevalerie languedocienne en général, puis la population tout entière semblent se battre pour paratge érigé en valeur suprême et partagée.
Plus qu'un concept moral qu'il serait difficile de définir tant son emploi varie dans le poème, le terme devient davantage une forme « d'étendard ». La redécouverte et les interprétations patriotiques, voire identitaires, du poème de la Canso eurent une grande influence sur l'ensemble des mouvements de renaissance culturelle ou de revendication occitans (Félibrige, occitanisme d'après-guerre ou contemporain). Il est aujourd'hui courant dans le discours des promoteurs de la langue occitane au même titre que convivencia ou larguesa qui connaissent toutefois des origines et des significations distinctes mais font écho aux thèmes de vivre-ensemble, de laïcité, de tolérance.

1/ Définitions et interprétations de « paratge »

1-1/ Définitions historiques

  • François-Just-Marie RAYNOUARD, Lexique roman : ou dictionnaire de la langue des troubadours..., à Paris, chez Silvestre, tome quatrième, 1842 :
    « PARATGE, s. m., parage, extraction, rang, qualité. »

  • Paul FABRE, Petit dictionnaire de la littérature occitane du Moyen-Age : auteurs, œuvres, lexique, Montpellier, Centre d'études occitanes, 2006, Lo Gat Ros :
    « En ancien occitan, ce mot signifie 'noblesse, haute naissance' ; il désigne aussi l'ensemble des nobles. Dans la langue des troubadours, il a pris également le sens de 'noblesse de cœur' ».

  • Charles ROSTAING, « Le vocabulaire courtois dans la deuxième partie de la « Chanson de la Croisade des Albigeois », dans Mélanges de linguistique, de philologie et de littérature offerts à Monsieur Albert Henry, Strasbourg, 1970 :
    « Le sens de paratge est donc très clair : de l'idée de 'famille noble' on est passé à celle de 'noblesse', d'abord la noblesse de la naissance, puis celle de l'esprit ou de l'âme : c'est dans cette dernière acception que le mot est pris dans la Chanson. »

  • Linda PATERSON, Le Monde des troubadours : la société médiévale occitane de 1100 à 1300, Montpellier, Les presses du Languedoc, 1999 :
    « Paratge constitue évidemment l'éthique dominante du poème, et il y a fort peu d'exemple d'ailleurs que le concept de chevalerie transcende son aspect purement fonctionnel et militaire ; au contraire, ici la chevalerie semble prendre une valeur éthique. La meilleure définition de Paratge est peut-être ici le droit à son propre héritage : un droit qui n'est pas seulement celui d'un lignage noble, mais aussi de toute une société. L'éthique consiste à lutter pour ses droits propres et ceux de ses alliés, une différence notable avec l'éthique du vasselage dans les sources françaises de Flori. »

  • Robert LAFONT, La geste de Roland, tome 2 : Espaces, textes, pouvoirs, Paris, l'Harmattan, 1991 :
    « Étymologiquement paratge est formé sur par 'égal'. Il marque l'entente d'hommes qui se reconnaissent égaux entre eux. Le terme est d'origine aristocratique : il est apparu entre personnes 'de haut parage'. Il désigne la noblesse de sang et par suite d'âme. Mais il n'est pas généralement une qualité morale spécifique qui envahit la société, l'organise, lui donne un sens. Ce qu'il devient dans la seconde partie de la Chanson de la Croisade. »

  • Robert LAFONT, Prémices de l'Europe, Arles, Sulliver, 2007, Coll. Archéologie de la modernité :
    « C'est donc une valeur d'abord aristocratique, mais si elle signifie une égalité de rang en une classe, c'est dans la mesure où l'âme mérite la naissance. On reconnaît là l'idéal de la chevalerie dans sa pureté conquise, accessible à tout homme qui consacre sa vie à le servir. »

  • Miquèla STENTA, Larguesa : un art du don dans l'Occitanie médiévale, Montpellier, CRDP de l'Académie de Montpellier, 2011.
    « Paratge, c'est la noblesse de rang et d'esprit qui, dans ce cas, n'exclut pas la reconnaissance par le mérite, comme pairs, d'hommes d'origine humble. »

  • Miquèla STENTA, Les valeurs de la société de Cortesia : en pays d'Oc aux XIIe et XIIIe siècles, Meuzac, lo Chamin de Sent-Jaume, 2011. (à propos du concept de paratge dans le poème de la Canso)
    « Si paratge est cette noblesse de cœur, il est aussi un sentiment patriotique-national. (…) On se bat pour le défendre ou le rétablir ; il représente toute une civilisation. Il faut sauver paratge comme une patrie. »

  • Eliza MIRUNA GHIL, L’Âge de Parage : essai sur le poétique et le politique en Occitanie au XIIIe siècle, New York-Bern-Frankfurt am Main-Paris, Peter Lang, 1989.
    « Le terme de 'paratge' appartient à l'origine au vocabulaire du droit vassalique et nomme l'institution féodale qui règle l'héritage et le morcellement des fiefs. Il s'emploie, par exemple, pour préciser les obligations du fils aîné dans la famille noble à l'égard de son seigneur et de ses frères cadets. Dans la poésie courtoise le terme prend des connotations plus générales de valeur personnelle – par exemple, lorsqu'il est employé pour décrire la dame aimée dans la canso d'amour, qui est alors 'de gran paratge', 'd'aut paratge' ou lorsqu'il est employé par référence au sujet lyrique, dans le cas d'une trobairitz ('mos paratges', dit la comtesse de Dia). Il peut s'appliquer aussi, dans le sirventes, aux membres de la société courtoise qui partagent les valeurs morales chères aux troubadours et qui reçoivent l'appellation de 'om de paratge'.  Cette qualité n'est pourtant pas considérée comme essentielle, car c'est la noblesse de cœur (surtout amoureux) qui fait la valeur de l'individu et non pas celle de naissance. La fin'amor promeut ainsi, aux yeux d'une société différenciée hiérarchiquement, la possibilité morale d'une 'méritocratie'. »

1-2/ Définitions idéologiques

Qu'elles soient réellement fantasmées par les auteurs ou pensées dans l'idée légitime de bâtir une culture occitane contemporaine à partir de son héritage littéraire, les définitions que nous appelons par commodité « idéologiques » - sans jugement de valeur - affirment l'existence du concept de « paratge » au sein d'une partie de la société contemporaine, le terme fonctionnant comme un lieu de mémoire. Le terme est à ce titre fréquent dans la création artistique (littéraire, musicale, etc.). Parmi cette production idéologique, on peut signaler le texte célèbre de la philosophe Simone Weil : « L'agonie d'une civilisation vue à travers un poème épique » publiée en 19434.

  • Émile NOVIS (pseudonyme de Simone WEIL), « L'agonie d'une civilisation », dans Le Génie d'oc et l'homme méditerranéen : études et poèmes, les Cahiers du Sud, 1943 :
    « Le poète de Toulouse [l'auteur anonyme de la deuxième partie de la Canso] sent très vivement la valeur spirituelle de la civilisation attaquée ; il l'évoque continuellement ; mais il semble impuissant à l'exprimer, et emploie toujours les mêmes mots, Prix et Parage, parfois Parage et Merci. Ces mots, sans équivalents aujourd'hui, désignent des valeurs chevaleresques. Et pourtant, c'est une cité, c'est Toulouse qui vit dans le poème, et elle y palpite tout entière, sans aucune distinction de classes. Le comte ne fait rien sans consulter toute la cité, 'li cavalier el borgez e la cuminaltatz', et il ne lui donne pas d'ordres, il lui demande son appui ; cet appui, tous l'accordent, artisans, marchands, chevaliers, avec le même dévouement joyeux et complet. C'est un membre du Capitole qui harangue devant Muret l'armée opposée aux croisés ; et ce que ces artisans, ces marchands, ces citoyens d'une ville – on ne saurait leur appliquer le terme de bourgeois – voulaient sauver au prix de leur vie, c'était Joie et parage, c'était une civilisation chevaleresque. »

  • Fernand Niel, Albigeois et cathares, Paris, Presses universitaires de France, 1955, Que sais-je ?
    « Paratge (signifie) honneur, droiture, égalité, négation du droit du plus fort, respect de la personne humaine pour soi et pour les autres. Le paratge s'applique dans tous les domaines, politique, religieux, sentimental. Il ne s'adresse pas seulement à une nation ou à une catégorie sociale, mais à tous les hommes, quelles que soient leur condition et leurs idées. »

  • Paul OURLIAC, « Réalité ou imaginaire : la féodalité toulousaine », dans Religion, société et politique : mélanges en l'honneur de Jacques Ethel, Paris, Presses universitaires de France, 1983 :
    « L'unité du Languedoc existe par sa langue mais plus encore dans cette communauté d'idéal qu'exprime le « Paratge » : un idéal qui est fait de loyauté, d'équité, de fidélité, de respect du droit, tout ce qui oppose le Midi aux chevaliers croisés. »

1-3/ Sur l'importance de paratge dans la Canso de la Crozada

  • Yves DOSSAT, « La croisade vue par les chroniqueurs », dans Paix de Dieu et Guerre sainte en Languedoc au XIIIe siècle, Toulouse, Privat, Cahiers de Fanjeaux, n° 4, 1969.
    « L'auteur de la seconde partie de la Chanson est un adversaire résolu de la croisade et pour tout dire un partisan. Bien qu'il ne l'exprime pas ouvertement, il n'est certainement pas loin d'admettre que les croisés sont des suppôts de Satan. Pour traduire sa pensée, le continuateur introduit dans la Chanson des allégories qui représentent les qualités et les vertus des uns, les vices et les tares des autres.
    D'un côté se trouvent Paratge, la noblesse d'âme, le sentiment de l'honneur, les vertus d'un cœur généreux, inséparable de Pretz, le mérite personnel, qu'accompagnent le bon droit, Dreitz, la justice de la cause, Dreitura, la loyauté, Lialtatz. De l'autre l'orgueil, Orgolhs, l'esprit de démesure, Desmesura, la fourberie, Engans, la mauvaise foi, Falhimens. »

  • Philippe MARTEL, Les cathares et l'histoire : le drame cathare devant ses historiens : 1820-1992, Toulouse, Privat, 2002, coll. Catharisme.
    « En face [de l'Historia albigensis de Pierre des Vaux-de-Cenay], il y a la Chanson de la croisade, tout aussi engagée, surtout dans sa seconde partie, rédigée en occitan vers 1228 et qui est en fait un appel aux sujets du comte de Toulouse, au moment du dernier grand choc avec les croisés de Louis VIII. Ici encore, il serait vain d'attendre de notre auteur trop de nuances : les croisés sont des imposteurs et des usurpateurs, à l'ambition démesurée. Les seigneurs occitans, et notamment le jeune comte Raimond VII, représentent les valeurs courtoises – l'intraduisible Paratge par exemple – valeurs proposées à toute une population en guide d'idéologie « nationale » : l'état des liens féodo-vassaliques en pays d'oc ne permettant pas au poète-popagandiste de jouer uniquement de cette corde ('Nous suivons le comte parce qu'il est notre seigneur'), il faut compléter : 'Nous le suivons parce qu'il respecte les usages et valeurs du pays, et que ceux d'en face ne les suivent pas.' »

2/ Occurrences et emplois du terme

La Concordance de l'Occitan médiéval5 permet d'effectuer des recherches lexicales dans l'ensemble du corpus des textes littéraires en ancien occitan (corpus des Troubadours, corpus des textes narratifs en vers). La COM relève plus de 200 occurrences du terme paratge dans le corpus littéraire en ancien occitan (par comparaison « prètz » a plus de 2'300 occurrences sur le même corpus, larguesa ou dreitura, une centaine). À noter que le terme paratge apparaît 48 fois dans la seule Canso de la Crozada.

Assez fréquent chez le troubadours sans représenter pour autant une valeur centrale, l'expression « de (bon) paratge » désigne la qualité de naissance de la dame noble du poème au même titre que « de bon aire » ou « de bon linhatge ». Il s'applique de même pour qualifier la noblesse d'un chevalier, et par extension, la famille noble, la noblesse. Il prend également chez certains troubadours le sens de noblesse de cœur et de mérite. Il est surtout le concept essentiel de la Canso de la Crozada ou il peut désigner le comte de Toulouse et ses alliés, être une allégorie de la ville de Toulouse, résumer l'ensemble des valeurs morales positives à défendre et « à restaurer » face aux croisés.

Comtesse de Dia
Valer mi deu mos prètz e mos paratges
E ma beutatz, e plus mos fis coratges
« Mon mérite, ma haute naissance, ma beauté et plus encore mon cœur fidèle doivent me faire valoir. »

Girard de Roussillon
N'a baron chevaler de nul parage
N'i aie perdut home de son lignage
« Il n'y a pas de noble chevalier d'aucune famille qui n'ait perdu [dans la bataille] homme de sa parenté »

Guiraut de Bornelh 
Mot era dous e plazens
lo temps gay cant fon eslitz
paraties, et establitz ;
que.ls drechuriers conoissens
lials, francx, de ric coraties
plazens, larcx, de bona fe
vertadiers, de gran merce
establi hom de paratie
per cui fo servir trobatz
cortz e domneis e donars
amors et totz benestars
d'onor e gran drechura
« Il était doux et plaisant le temps joyeux où la noblesse fut choisie et créée ; car paratge fut conféré à ceux qui étaient justes et sages, loyaux, francs, au cœur noble, plaisants, généreux, de bonne foi, sincères, compatissants. C'est grâce à de tels hommes qu'on été inventés le service courtois, le domnei, la largesse, l'amour et toutes les coutumes agréables, selon l'honneur et le droit. »

Dans l'Ensenhamen d'Arnaut de Mareuil
Li borzes eissamens
An pretz diversamens ;
Li un son de paratge
E fan faitz d'agradatge
« Les bourgeois, de même, ont du prix diversement, les uns sont de grande famille, et agissent de manière agréable. »

La Vida de Peire Cardenal
Peire Cardinal si fo de Veillac, de la siutat del Puei Nostra Domna ; e fo d'onradas gens de paratge, e fo filz de cavallier e de domna...
« Pierre Cardenal était du Velay, de la cité du Puy-Notre-Dame ; il était d'une honorable famille de la noblesse, fils d'un chevalier et d'une dame... »

Canso de la Crozada : discours par lequel le troubadour Gui de Cavalhon accueille le jeune comte de Toulouse sur le chemin d'Avignon (laisse 154, vv.6-17)
Mons Guis de Cavalhon desobr'un caval ros
A dig al comte jove : « Òimais es la sasos
Que a grands òbs Paratges que siatz mals e bos, Car lo coms de Montfòrt que destrui los baros
E la Glèisa de Roma e la predicacios
Fa estar tot Paratge aunit e vergonhós,
Qu'enaissí es Paratges tornats de sus en jos
Que si per vos no.s lèva per tostemps es rescos.
E si Prèsts e Paratges no.s restaura per vos,
Doncs es lo mòrts Paratges e tots lo mons en vos,
E pòs de tot Paratge ètz vera sospeiços,
O tots Paratges mòria o vos que siats pros ! »
« Messire Gui de Cavalhon, monté sur un cheval roux, / a dit au comte jeune : « Voici le moment / où Paratge a besoin que vous soyez belliqueux et brave, / car le comte de Montfort qui détruit les barons / et l'Eglise de Rome et ses prédicateurs / couvrent Paratge de honte et d'ignominie / au point que Paratge est tellement tombé à la renverse / que s'il ne se redresse pas grâce à vous, il disparaîtra pour toujours. / Et si vous ne restaurez pas Mérite et Paratge / alors, par votre faute, sont morts Paratge et tout l'univers ; / et puisque de tout Paratge vous êtes la véritable espérance, / il faut que tout Paratge meure ou que vous soyez vaillant »

 

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Notes : 

1. Philippe MARTEL, Les cathares et l'histoire : le drame cathare devant ses historiens : 1820­-1992, Toulouse, Privat, 2002, coll. Catharisme.

2. Sur l'évolution de l'interprétation de la Canso de la Crozada au XIXe et au XXe siècle, voir Philippe MARTEL, op. cit. : « Pour Mary­-Lafon et Peyrat, les valeurs de la civilisation occitane médiévale existaient d'abord par leur caractère démocratique et progressiste : elles annonçaient celles qui triomphent en France après la Révolution. Chez nos auteurs du XXe, ce caractère démocratique est second. Joi et Paratge définissent une éthique abstraite, pas un comportement social. Et surtout, ces valeurs sont immanentes, ancrées presque biologiquement dans l'homme d'oc, et échappent donc à l'histoire. »

3. « Qualité, extraction, haute naissance. » (TLFI) ; la parage est également un concept de droit féodal réglant les partages entre aînés et puînés.

4. « La civilisation qui constitue le sujet du poème n'a pas laissé d'autres traces que ce poème même, quelques chants de troubadours, de rares textes concernant les cathares, et quelques merveilleuses églises. Le reste a disparu ; nous pouvons seulement tenter de deviner ce que fut cette civilisation que les armes ont tuées, dont les armes ont détruit les œuvres. Avec si peu de données, on ne peut espérer qu'en retrouver l'esprit ; c'est pourquoi, si le poème en donne un tableau embelli, il n'en est pas par là un moins bon guide ; car c'est l'esprit même d'une civilisation qui s'exprime dans les tableaux qu'en donnent ses poètes. (...) Chaque civilisation, comme chaque homme, a la totalité des notions morales à sa disposition, et choisit. (...) Si l'intolérance l'emporta, c'est seulement parce que les épées de ceux qui avaient choisi l'intolérance furent victorieuses (...) L’Europe n'a plus jamais retrouvé au même degré la liberté spirituelle perdue par l'effet de cette guerre. »

5. Peter T. RICKETTS (éd.), Concordance de l'Occitan médiéval : Les troubadours. Les textes narratifs en vers [CD ROM], Brepols.



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