Christian Philibert est né en 1965 à Brignoles dans le Var. C’est à 20 ans qu’il décide de devenir cinéaste. Il réalise alors plusieurs courts-métrages qui seront récompensés dans de nombreux festivals. Remarqué par Canal+, il réalise son premier long métrage Les 4 saisons d’Espigoule, tourné dans son village natal, qui sort sur les écrans français en 1999. Plébiscité par une critique quasi unanime, le film réunira plus de 100.000 spectateurs en salles et sera primé dans plusieurs festivals internationaux (Marseille, Manheim, Namur, Belfort). Cette comédie documentaire, à la frontière du réel et de la fiction, est devenue depuis un film culte.
Refusant de s’exiler à Paris pour poursuivre sa carrière, il crée en 2002 sa propre société de production, Les Films d’Espigoule. La même année, il réalise son second long-métrage, Travail d’Arabe, une comédie sociale en forme de western moderne, sortie en 2003. Sélectionné au festival de San Sébastian, prix de la meilleure première œuvre de fiction au festival de Namur, le film est diffusé sur Canal+ et sur Arte.
En 2013, il produit et réalise Afrik’aïoli. Cette suite africaine et burlesque des 4 saisons d’Espigoule est un véritable feel-good movie qui raconte les aventures picaresques de deux provençaux en voyage au Sénégal.
Passionné d’Histoire, il est aussi l’auteur de nombreux documentaires : Gaspard de Besse (1993), 1851, ils se levèrent pour la République (2000), Français à part entière (2001), Le complexe du santon (2005), Provence, août 1944, l’autre débarquement (2014), L’affaire Yann Piat (en préparation).
Christian Philibert construit film après film un univers baroque et humaniste, empreint à la fois de références au cinéma provençal et d’une étonnante modernité. Cette œuvre originale et militante joue un rôle de premier plan dans l’émergence d’un véritable cinéma du Midi.
Courts, moyens métrages et documentaires
Seconde édition du texte de La Nòbla leiçon publiée à Lyede par Jean Léger en 1669, dans un ouvrage intitulé : Histoire générale des églises évangéliques des vallées de Piémont ou vaudoises.
Le texte de La Nòbla leiçon incarne et illustre la doctrine de l'Église vaudoise. C'est le livre par lequel les vaudois vont propager leur religion et relever les persécutions dont ils sont les victimes.
Dans cette édition, l'auteur donne un extrait du texte de La Nòbla leiçon avec sa traduction (pages 26 à 30) avant d’en détailler chacun des chapitres. Cette publication a été réalisée à partir des manuscrits de La Nòbla leiçon conservés à Genève et à Cambridge.
9h00-12h00
Travaux de groupe :
– Traitement et classement des données
– Rédaction de fiches d’inventaire
– Choix des extraits photos, films et sons pour une intégration sur les outils de valorisation Sondaqui et PciLab
14h00-18h00
Suite des travaux de traitement des données
– Fin de rédaction des fiches
– Fin de traitements des documents audiovisuels
Conclusion des journées
9h00 -12h00
– « L’exposition comme média de valorisation du PCI, mais quel type d’exposition ? »
Malika Boudellal (Ethno-Muséographe)
– « Soka ou comment exposer la transmission de la danse en pays basque»
Pantxoa Etxégoin (Directeur de l’Ethnopôle Institut Culturel Basque)
14h00 – 18h00
Travaux de groupe :
– La méthodologie de l’enquête de terrain
– Les techniques de captation et de valorisation via les réseaux sociaux (Facebook, Périscope…)
– Préparation de pages Wikipédia Mathilde Lamothe, Mélanie Larché, Rémy Berdou (Docteur et Doctorants en anthropologie, ITEM-UPPA )
Soir
Mise en pratique :
Nuit de l’ours
– Conte théâtralisé « Jean de l’ours »
– Chasse à l’ours
9h00 -12h00
– « L’inventaire du Patrimoine culturel immatériel et ses méthodes »
Patricia Heiniger-Casteret (ITEM-UPPA)
Jean-Jacques Casteret (Directeur de l’Ethnopôle InOc Aquitaine)
– « Outils de valorisation numérique du patrimoine culturel immatériel »
Mélanie Larché (Ethnopôle InOc Aquitaine)
14h00 – 18h00
– « Monter un dossier transfrontalier d’inscription UNESCO d’une pratique au Patrimoine culturel immatériel de l’Humanité : le cas des feux solsticiaux dans les Pyrénées centrales »
Joan Reguant (Coordonnateur national et international de plusieurs candidatures sur le patrimoine mondial et le Patrimoine culturel immatériel de l’Humanité à l’UNESCO)
– Table ronde « Gouvernance et PCI : l’exemple de Carnaval »
animée par Sylvie Grenet-Coye (Direction Générale des Patrimoines) Cadres d’intervention des différentes collectivités (Association, Région, Dépt, Agglo)
Soir
– Rencontres avec :
Des bénévoles de carnaval
La troupe de théâtre
– Repérage des lieux du défilé
EN AVANT-PREMIÈRE ! À L'OCCASION DE LA SORTIE DU TOUT NOUVEAU FILM DE CHRISTIAN PHILIBERT, SOIRÉE SPÉCIALE EN PRÉSENCE DU RÉALISATEUR
19h00 - Massilia Sound System, le film
(Durée 1h40)
A l'automne 2014, le réalisateur Christian Philibert débutait le tournage d’un nouveau long-métrage, un documentaire musical consacré à Massilia Sound Sytem, à l'occasion de son trentième anniversaire. Réaliser un film « culte » sur un groupe « culte ». Un pari risqué, mais tellement passionnant. Et surtout important au vu du patrimoine musical et de l'empreinte que Massilia a déjà laissée dans la culture marseillaise, occitane et plus largement française. Mêlant interviews, archives, concerts filmés et moments de vie partagés en intimité avec la caméra, ce long-métrage documentaire tire le portrait d’un groupe encore bien vivant.
21h00 - Les 4 saisons d'Espigoule
(Durée 1h37)
1999, à l’aube du nouveau millénaire, la France entière semble envahie par la morosité. Toute la France ? Non… Il existe dans le Sud un village d’irrésistibles Varois, perché dans les collines : Espigoule, dont les habitants résistent à l’invasion de la mélancolie : il y a le poète que personne n’écoute, le tenancier du bistrot, les mémés râleuses, le peintre anarchiste grand spécialiste de la sieste, les joyeux farceurs, le politicien en campagne, le curé farfelu, le cycliste du dimanche, toute une population plus vraie que nature jouée par les authentiques espigoulais. Grâce à leurs civets de lièvre longuement mitonnés, leurs parties de pétanque volubiles et leur potion magique le Poussi-Miel, l’envahisseur est stoppé aux murs du village…
En savoir plus