La Renaissance, cette période de l'entre-deux, Moyen-Âge et Temps Modernes, peut prendre pour repère la chute de l'Empire Byzantin (1453) ou la découverte de l'Amérique (1496) et le règne des Valois et la fin des guerres de Religion avec la promulgation de l'Édit de Nantes (1589) par Henri IV. Il ne s'agit pas là de borner la Renaissance comme on borne une route mais d'en saisir le socle.
Dans ce déroulé historiographique nombreux furent les conflits, les guerres mais aussi les avancées notables en science, astronomie avec Copernic puis Galilée, astrologie avec Nostradamus, en arts avec Leonard de Vinci par exemple, et les Belles Lettres avec, en France, le mouvement de la Pléiade. Mais nous retiendrons ici l'essor du courant hurnaniste.
Ce courant est lié à deux facteurs, intellectuel et technique, amenés notamment par le XVe siècle. Georges Bischoff l'appellera « le siècle de Gutenberg ». Grâce à l'imprimerie, le livre sort des sphères du pouvoir (État, Église). Ce mouvement n'émane pas que de la capitale : en région on imprime et on diffuse. Le marché du livre est florissant à Toulouse, en Languedoc, et l'Occitanie tout entière connaîtra aussi sa Renaissance littéraire. Le livre opère comme un média. Cette révolution est comparable à celle d'internet de nos jours.
Le livre est le diffuseur d'une nouvelle philosophie qui place l'humain et les valeurs humaines au centre de la pensée. Mais quel fut le creuset de ce que l'on appellera plus tard « l'humanisme » ?
Après la chute de Constantinople, de nombreux hommes de lettres et de science byzantins se réfugient en occident, notamment en Italie. Les lettrés et artistes italiens tirèrent profit du savoir accumulé en Orient. L'hégémonie territoriale et politique du Saint Empire, avec Charles Quint facilite de facto les échanges des Flandres à l'Italie. Ce moment de l'histoire accélère la Renaissance culturelle de l'Occident et prépare l'explosion de la civilisation européenne du XVIe siècle.
Parmi les humanistes célèbres, on peut citer Érasme de Rotterdam, l'italien Pic de la Mirandole, l'anglais Thomas More. En France, Michel de Montaigne affirme dans les « Essais », parus à Bordeaux en 1580, les droits à la conscience individuelle et formule les principes humanistes : justice, liberté, respect de l'homme, droit au bonheur.
La pensée de Montaigne est à mettre en relation, entre autre, avec la révolution copernicienne (1540) qui place le soleil au centre de l'univers et non plus la Terre. Cette vérité scientifique emmène à penser autrement le rapport entre Dieu et l'homme. Ce rapport n'est plus vertical, l'homme est spatialisé dans un environnement. C'est ce que traduira la peinture de la Renaissance avec l'étude de la perspective.
Cette rupture profonde avec le Moyen Âge, le pape Eugène IV l'aurait anticipé quand il convoque à Bâle, le 23 juillet 1431, un concile sans précédent qui durera 17 ans. Ce concile se veut un Grenelle de l'Église, dirions-nous aujourd'hui. On sait qu'il compte 3500 intervenants et regroupe les têtes pensantes d'alors. Ce concile sera l'incubateur des réformes à venir aussi bien dans l'Église que dans la société.
Mais la machine se grippe, le pape est déposé en 1439 lors d'une session que préside Louis Aleman, archevêque d'Arles. On nomme un antipape, Felix IV, qui n'est autre qu'Amédée de Savoie. Très vite Rome reprend la main et Louis Aleman avec ses 70 chevaliers repartira vers son château de l'Empéri à Salon-de-Provence. Les idées développées à Bâle ont acquis une force inédite et forment un corpus synthétiseur amplifié et diffusé par le livre.
L'échec du concile de Bâle conduira aux « Protesta » prêchées par Luther en l'église de Spier le 19 avril 1529 et aux guerres de Religion en France et en Europe où les royaumes connaîtront une grande turbulence.
Le courant humaniste de la Renaissance deviendra l'humanisme au siècle des Lumières et sera une philosophie politique annonciatrice de la Révolution de 1789.
Mais alors, qu'en est-il aux XXe et XXIe siècles ?
Comment Louis XI, dès le delphinat, tisse une véritable toile d’araignée pour servir sa politique européenne et aboutir à l’annexion de ce comté souverain. La munificence, qui permet de s’affirmer symboliquement, sera un enjeu majeur du pouvoir sur le terrain provençal et René d’Anjou y aura recours aussi, dans la mesure de ses moyens. L’un est stratège, l’autre touche à tout. Les deux se prévaudront des ressorts de leur temps, notamment la vie spirituelle et le poids ecclésiastique. L’un s’attachera à des actions concrètes, l’autre au rayonnement d’une vie de cour à l’angevine qui instillera un certain attrait chez les Provençaux déjà enclins à la culture et au divertissement qu’on appellerait aujourd’hui “ patrimoine immatériel ”, telles les tarasquinades initiées par René. On s’interrogerra alors : quels bénéfices pour les Provençaux du XVe siècle ces deux grands princes ont-ils apportés ? Et pourquoi, dans la mémoire populaire, l’Angevin est-il resté le “ bon roi René ”? C’est sur cette thématique avec ces deux personnages atypiques et indissociables, que nous proposons une promenade entre Languedoc et Provence.
Au cours d’une conférence et d’un moment musical, on découvrira les différentes facettes du personnage complexe que fut René d’Anjou, auquel nous ajouterons un titre à ses nombreuses titulatures (duc d’Anjou, comte de Provence, roi de Jérusalem, roi
de Sicile, voire roi d’Aragon) : celui de prince des arts en Provence.
Le roi René est curieux de tout. Il porte de l’intérêt à tous les arts
et apporte sa contribution aux lettres françaises avec ses trois ouvrages : le Livre des Tournois, celui du Coeur d’Amour Epris et le Mortifiement de Vaine Plaisance. Ces oeuvres attestent cette relation qui lui était chère entre l’écrit et le dessin, rapport qu’illustrera si bien Barthélemy Van Eyck. René a une conception de la munificence bien partagée par ses homologues du XVe siècle, en particulier en Italie : un prince doit être cultivé, généreux et le faire savoir.
Comme l’écrit Françoise Robin, “ un prince comme René fait vivre
une bonne centaine d’artistes, ce qui est loin d’être négligable. ” Car la fête angevine donne à voir et à être vu. La musique est de toutes les festivités et l’Angevin entretient des instrumentalistes de toutes sortes : harpistes, luthiers, flûtistes, et pour l’extérieur, joueurs de trompettes, de cymbales, de tambourins. Il faut noter que l’entourage des princes donne aux notables le goût des grandes oeuvres, menant la Provence au faîte de son rayonnement culturel.
Yannick Frizet, docteur en histoire de l’art médiéval de l’Université d’Aix-Marseille, nous entraînera dans le jeu du chat et de la souris auquel se sont livrés le roi René et Louis XI. La Provence est une terre convoitée, non seulement par le roi de France, mais surveillée par le duc de Savoie puisqu’elle est terre d’Empire, par la maison de Milan, par les Catalans qui ont gardé certainement rancoeur de l’alliance matrimoniale qui les a dépossédés de la Provence. La maison de Barcelone y présidait depuis 1113 en dépit de la grande guerre méridionale (1080-1194). Plus d’actualité, les Aragonais sont en guerre contre le roi René à Naples.
Ainsi, au-delà des territoires, il y a la Méditerranée. Marseille est un enjeu majeur pour le commerce. L’oncle et le neveu l’ont bien compris, chacun à sa manière. Louis XI, calculateur, stratège dans ses alliances et leurs ruptures a pour objectif de jouer dans la cour des grands et veut rattacher à la couronne toute la bordure méditerranéenne, du Roussillon à la Provence. L’enjeu est de taille car les Aragonais dominent la Méditerranée occidentale avec les Baléares, la Sardaigne, Naples et la Sicile.
René d’Anjou a pour objectif de développer le port de Marseille pour rivaliser avec Gênes et les ports français méditerranéens. Ce port est la pierre angulaire du développement de la Provence. Il doit faire face aux dangers déjà cités mais aussi aux Barbaresques d’Afrique du Nord. Dans cet espace aux multiples enjeux qu’est la Méditerranée occidentale en ce XVe siècle, René est un prince encore chevaleresque, attaché à la valeur de la parole donnée, contrairement à Louis XI. Il est reconnu par ses pairs comme tel mais cette qualité ne va pas toujours avec la politique et René le prodigue manque de moyens. Il convient également de s’interroger sur le sort des Provençaux dans cette mouvance. Yannick Frizet apportera un éclairage inédit sur la vie du littoral provençal à la seconde partie du XVe siècle, tant sur le plan économique avec la réactivation du commece en Méditerranée, que sur le plan sécuritaire face à la piraterie dont furent victimes villes et villages. Il montrera également comment les pouvoirs urbains, avec leurs moyens propres, ont su gérer ce fléau de façon plus efficace que les rois-comtes de Provence et leurs hauts dignitaires.
Après la salle des festins et la visite de l’église Sainte-Marthe, Aldo Bastié, conservateur du Château de Tarascon, construit de 1400 à 1435, nous fera découvrir son histoire. Cette forteresse possède une double fonction militaire et résidentielle. Elle symbolise la puissance des ducs d’Anjou, princes de sang. Elle fut construite par Louis II et Louis III pour maintenir leur autorité sur le couloir méridional du fleuve, proche d’Arles d’Avignon et de Marseille. Elle est une base de leurs ambitions en Méditerranée. Les aménagements de confort ainsi que les jardins sont l’oeuvre de René (1409-1480), grand amateur d’art et du bien vivre. A la mort de Charles du Maine, frère et successeur de René, le château devient propriété du roi de France, Louis XI. Le château de Tarascon est un chef d’oeuvre du Patrimoine Européen. Il est classé aux Monuments Historiques Français depuis 1840.
Maguy Chapot-Blanquet, Vice-présidente Histoire et cultures en LanguedocParmi les nombreuses impressions de cantiques spirituels en occitan (plus ou moins mêlé avec le français) du XVIIe, XVIIIe et XIXe siècles, nous pouvons citer :
« Poètas-obrièrs » es una apelacion donada a una generacion d’autors e de poètas actius pendent lo sègle XIX. Emplegada dins los tèxtes d’analisis literàrias occitanas dempuèi la debuta del sègle XX, pren pasmens de significacions de còps diferentas segon son contèxte d'utilizacion e fai pas, encara uèi, consensus.
D’abòrd perque lo concèpt « d’obrièr » es en plena evolucion au sègle XIX. La significacion del mot tala coma es emplegada dempuèi lo sègle XVIII d' « aquel o aquela que trabalha a la man » se transforma en la del trabalhaire de la granda industria que, pendent lo sègle XIX, es en plen desvolopament.
Puèi perque lo tèrme « obrièr » pòt aver indistintament trach a de patrons aisats del sector manufacturièr, a de proprietaris terrians o d'obrièrs de la condicion mai simpla.
Enfin, perque la question del tèma tractat per lo « poèta-obrièr » dins sos escriches se pausa a mai d'un títol : un autor que trabalha dins lo sector de l’industria pòt èsser considerat coma « poèta-obrièr » se escriu un tèxte purament comica e sens cap de reflexion sus son contèxte social ? E a l’invèrsa, un prèire que publica un tèxte a prepaus de sa condicion sociala e de la de sos fisèls pòt èsser considerat coma un « poèta-obrièr » ? Emai, per un naut-foncionari que redigís un tèxte a prepaus de la misèria sociala que ne pòt èsser lo testimòni.
Aquelas diferentas problematicas inerentas al quite concèpt de « poèta-obrièr », e l'emergéncia a la debuta del sègle XX de la literatura proletariana, autre genre literari pròche mas distint, an menat los cercaires contemporanèus a faire evoluir la nocion cap a la de « votz d'enbàs » qu'embrassa aital un còrpus literari mai larg mai clar e que son illustracion la mai recenta es la publicacion en 2009 de l’obratge collectiu Mémoires de pauvres, qu'interròga individualament la situacion sociala de nòu autors occitans que pòdon èsser restacats a l'apellacion « poèta-obrièr ».
Lo primièr especialista qu'a emplegat la nocion de poèta-obrièr per la literatura occitana es lo felibre, escriveire e professor de lenga e de literatura provençala, Émile Ripert, dins sa tèsi La Renaissance provençale : 1800-1860. I consacra la segonda partida de son segond capitol « Les poètes-ouvriers en Provence ». Se i definís pas la nocion de « poètas-obrièrs », que fa sonque una presentacion d'autors que intègra al movement, efectua, dins lo capitol precedent, una analogia entre « poesia-obrièra » e « poesia-populara » e jos-entend qu'aquelas nocions son mai generacionalas qu’esteticas o literàrias. Los « poètas-obrièrs » i son presentats coma los eretièrs dels « protectors de la poesia populara » : coma los influents George Sand e Alphonse de Lamartine, totes dos poètas, actius contribuidors de la vida intellectuala e literària francesa del sègle XIX e promotors de la movença d'emancipacion populara per la literatura. L'apellacion es donc emplegada per una generacion de poètas actius pendent lo periòde romantic e es pas estada pensada per èsser interpretada estrictament per l’activitat professionala dels autors a las qualas fa referéncia. Revèrta puslèu lo paternalisme de la borgesiá literària francesa cap a una generacion d’autors novèla e sa vision gaireben idealizada de sa situacion professionala.
L'apellacion « poèta-obrièr » desapareis amb lo periòde romantic e ten una influéncia plan mai importanta per la literatura francesa que la literatura occitana. S'es mai que mai emplegada per un periòde comprés entre la Monarquia de Juilhet e la debuta del Segond Empèri siá entre 1830 e 1852. Per la seguida, mantun especialistas de la literatura van ensajar de definir aquela nocion o puslèu de tornar definir lo quite concèpte de « poèta-obrièr », tròp subjècte a interpretacion. La proposicion retenguda uèi per los especialistas del domeni occitan es la propausada per Edmond Thomas dins son libre Voix d’en bas : la poésie ouvrière du XIXe siècle, editat en cò de François Maspero en 1979, dins la tresena nòta de la pagina 22 :
Il n'y a pas d'ouvrier dans le sens où on l'entendra à partir des années 1840. Le sens actuel de "travailleur de la grande industrie" ne pouvait naître qu'avec celle-ci. Le mot est donc encore pris dans le sens où l'employaient Rousseau et les hommes du XVIIIe siècle : "celui ou celle qui travaille à la main à quelque ouvrage que ce soit. Tout artisan qui travaille de quelque métier que ce soit" (Trévoux 1771). Je l'utilise dans ses acceptions successives, mais il est évident que la première poésie ouvrière, également antérieure aux grandes concentrations urbaines, ne pouvait être écrite que par des artisans. D'autre part, l'ambiguïté de certaines désignations de métiers peut faire courir le risque d'assimiler des patrons aisés ou propriétaires terriens bien pourvus à des ouvriers : imprimeur, cultivateur, vigneron, horloger-bijoutier, graveur par exemple.1
Al delai de las dificultats intrinsècas de definicion de la nocion de « poèta-obrièr », l’istòria literària occitana coneis de dificultats especificas per adaptar aquel concèpte a sos autors. La principala dificultat es dirèctament ligada a la situacion economica de l'Occitània (al sens de territòri geografic que tira de Bordèu a Niça e remonta fins a Clarmont-d'Auverha) que coneis al sègle XIX un desvolopament industrial plan mens important que dins lo Nòrd de França çò que limita doncas l'existéncia de poètas-obrièrs potencials. Aquela dificultat es tanben accentuada per l'alunhament geografic dels cercles literaris parisencs qu'impulsan las mòdas, protegisson e pairinan d'autors en devenir mas que demòran plan sovent mai prèp de la capitala. Sols qualques rares autors coma Jasmin capitaràn a faire tombar la barrièra linguistica que dessepara alara los poètas occitans de la reconeissença nacionala..
Lo sègle XIX marca un cap per la literatura occitana. Coneis un creis de vitalitat extrèmament important impulsat primièr per los romanistas, precursors d’un grand movement d’estudi de la poesia dels trobadors. Los poètas-obrièrs, epifenomèns d’un vam mai ample de renovèl literari se pausan dins lors piadas lèu seguits per lo Felibritge, que son baile, Frederic Mistral, serà coronat per lo Prèmi Nobel de literatura en 1904.
Los poètas obrièrs s’inscrivan doncas dins lo segond temps de l’istòria literària occitana del sègle XIX. Se son per d'unes pervenguts a rescontrar un succès popular de còps localament important lors situacions professionalas fòrça divèrsas associadas a una apellacion vaga que pòt èsser subjècte a interpretacion a menat lo concèpte a evoluir uèi vèrs una accepcion mai larga tant sus la partida de poèta que de la d'obrièr del concèpte.
La lista cai-jos es propausada a titol provisori e demèora dubèrta a totas suggestions e redefinicions del còrpus que i fa referéncia.
Identitat de l'autor |
Origina geografica | Profession(s) | Ligam vèrs las òbras disponiblas sus Occitanica | Ligam vèrs la biografia de l'autor |
Abric, Louis | Lunel, (Hérault) | Boulanger | Veire las òbras de e sus l'autor disponiblas sus Occitana | |
Allavène, Adolphe | Aix-en-Provence, ; Marseille, (Bouches-du-Rhône) | Doreur-Miroitier | Veire las òbras de e sus l'autor disponiblas sus Occitana | |
Arnaud, Joseph | Vaucluse | Cordonnier | Veire las òbras de e sus l'autor disponiblas sus Occitana | |
Astier, Jean-Baptiste | Marseille, (Bouches-du-Rhône) | Cristallier | Veire las òbras de e sus l'autor disponiblas sus Occitana | |
Aubry, François | Avignon, (Vaucluse) ; Nîmes, (Gard) | Serrurier | ||
Bellot, Pierre | Marseille, (Bouches-du-Rhône) | Marchand et fabricant de drap | Veire las òbras de e sus l'autor disponiblas sus Occitana | |
Bénazet, Olympe-Louis | Toulouse, (Haute-Garonne) | Nombreux métiers dont chanteur des rues | Veire las òbras de e sus l'autor disponiblas sus Occitana | |
Benoît, Robert | Périgueux, (Dordogne) | Coiffeur | Veire las òbras de e sus l'autor disponiblas sus Occitana | |
Blanc, François | Marseille, (Bouches-du-Rhône) | Cordonnier | ||
Boillat, Justin | Nîmes, (Gard) | Commis chez un marchand de vin puis greffe au tribunal de commerce | Veire las òbras de e sus l'autor disponiblas sus Occitana | |
Boissier, Auguste | Die, (Drôme) | Artisan-tanneur | Veire las òbras de e sus l'autor disponiblas sus Occitana | |
Bonnet, Pierre | Beaucaire, (Gard) | Cafetier | Veire las òbras de e sus l'autor disponiblas sus Occitana | |
Borghero, Louis | Marseille (Bouches-du-Rhône) | Tonnelier | Veire las òbras de e sus l'autor disponiblas sus Occitana | |
Brousse, Guillaume | Fonbarrade (Lot-et-Garonne) | Laboureur | ||
Caillat, Jean-Baptiste | Bouches-du-Rhône | Serrurier | Veire las òbras de e sus l'autor disponiblas sus Occitana | |
Carvin, Jean-Baptiste | Marseille (Bouches-du-Rhône) | Musicien | Veire las òbras de e sus l'autor disponiblas sus Occitana | |
Cassan, Denis | Avignon, (Vaucluse) | Prote | Veire las òbras de e sus l'autor disponiblas sus Occitana | |
Castela, Jean | Tarn-et-Garonne | Meunier | Veire las òbras de e sus l'autor disponiblas sus Occitana | |
Cazaux, Jacques | Montréjeau, (Haute-Garonne) | Tailleur | Veire las òbras de e sus l'autor disponiblas sus Occitana | |
Cazes, Antoine | Millau, (Aveyron) | Fumiste | Veire las òbras de e sus l'autor disponiblas sus Occitana | |
Chauvier, Philippe | Bargemon, (Var) | Forgeron, ouvrier cloutier | Veire las òbras de e sus l'autor disponiblas sus Occitana | |
Cluzel, Pierre | Sauzet, (Drôme) | Tailleur | Veire las òbras de e sus l'autor disponiblas sus Occitana | |
Coumbettos, dit Couquel | Castelnaudary, (Aude) | Tourneur | Veire las òbras de e sus l'autor disponiblas sus Occitana | |
Courbin, Jean | Portets, (Gironde) | Forgeron, serrurier | Veire las òbras de e sus l'autor disponiblas sus Occitana | |
Daniel, Claude | Nîmes, (Gard) | Ouvrier typographe | ||
Delbès, Antoine | Agen, (Lot-et-Garonne) | Tailleur | Veire las òbras de e sus l'autor disponiblas sus Occitana | |
Desanat, Joseph | Tarascon (Bouches-du-Rhône) | Divers métiers dont : taillandier, forgeron puis charcutier | Veire las òbras de e sus l'autor disponiblas sus Occitana | |
Favier, François | Avignon, (Vaucluse) | Marbrier | Veire las òbras de e sus l'autor disponiblas sus Occitana | |
Fédières, Adrien | Montpellier, (Hérault) | Maître-maçon | Veire las òbras de e sus l'autor disponiblas sus Occitana | |
Galséran, Félix | Marseille, (Bouches-du-Rhône) | Tonnelier | Veire las òbras de e sus l'autor disponiblas sus Occitana | |
Gélu, Victor | Marseille, (Bouches-du-Rhône) | Nombreux métiers dont cheminot | Veire las òbras de e sus l'autor disponiblas sus Occitana | |
Granier, André-Louis | Marseille, (Bouches-du-Rhône) | Forgeron | ||
Grenier, Arnaud | Lot | Veire las òbras de e sus l'autor disponiblas sus Occitana | ||
Grivel, Roch | Crest, (Drôme) | Tisserand | Veire las òbras de e sus l'autor disponiblas sus Occitana | |
Gruvel, Roch | Haute-Garonne | Ouvrier corroyeur | Veire las òbras de e sus l'autor disponiblas sus Occitana | |
Guisol, François | Brignoles, (Var) | Tanneur | Veire las òbras de e sus l'autor disponiblas sus Occitana | |
Honnoré, Louis | Marseille, (Bouches-du-Rhône) | Ouvrier typographe | Veire las òbras de e sus l'autor disponiblas sus Occitana | |
Jasmin | Agen, (Lot-en-Garonne) | Coiffeur | Veire las òbras de e sus l'autor disponiblas sus Occitana | Biographie de l'auteur |
Julié, Louis | Millau, (Aveyron) | Ouvirer gantier | Veire las òbras de e sus l'autor disponiblas sus Occitana | |
Lacombe, Joseph | Caussade, (Tarn-et-Garonne) | Menuisier | Veire las òbras de e sus l'autor disponiblas sus Occitana | |
Lacroix, Mathieu | Gard | Maçon | Veire las òbras de e sus l'autor disponiblas sus Occitana | |
Laugier, Fidèle | Marseille, (Bouches-du-Rhône) ; Var | Cordonnier | Veire las òbras de e sus l'autor disponiblas sus Occitana | |
Maillet, Alphonse | Vaucluse | Tailleur | Veire las òbras de e sus l'autor disponiblas sus Occitana | |
Mazabraud, Joseph | Haute-Vienne | Tailleur | Veire las òbras de e sus l'autor disponiblas sus Occitana | |
Mengaud, Lucien | Toulouse, (Haute-Garonne) | Peintre, bijoutier | Veire las òbras de e sus l'autor disponiblas sus Occitana | |
Palay, Jean | Pyrénées-Atlantiques | Tailleur | Veire las òbras de e sus l'autor disponiblas sus Occitana | |
Payan, Toussaint | Marseille, (Bouches-du-Rhône) | Ouvirer tonnelier | Veire las òbras de e sus l'autor disponiblas sus Occitana | |
Pélabon, Louis | Toulon, (Var) | Voilier | Veire las òbras de e sus l'autor disponiblas sus Occitana | |
Petit, Jean | Creuse | Maçon et tailleur de pierre | Veire las òbras de e sus l'autor disponiblas sus Occitana | |
Peyrottes, Jean-Antoine | Clermont-l'Hérault, (Hérault) | Potier | Veire las òbras de e sus l'autor disponiblas sus Occitana | Biographie de l'auteur |
Poncy, Charles | Toulon, (Var) | Maçon | Veire las òbras de e sus l'autor disponiblas sus Occitana | Biographie de l'auteur |
Mestre Prunac ; Liberat, Jacques | Sète, (Hérault) | Boulanger | Veire las òbras de e sus l'autor disponiblas sus Occitana | |
Reboul, Jean | Nîmes, (Gard) | Boulanger | Veire las òbras de e sus l'autor disponiblas sus Occitana | |
Revel, Pierre Marie | Aude | Prêtre | Veire las òbras de e sus l'autor disponiblas sus Occitana | |
Richier, Amable | Maréchal-ferrant | Veire las òbras de e sus l'autor disponiblas sus Occitana | ||
Rieu, Charles | Bouches-du-Rhône | Maçon | Veire las òbras de e sus l'autor disponiblas sus Occitana | |
Rigal, Jean | Agen, (Lot-en-Garonne) | Tailleur | Veire las òbras de e sus l'autor disponiblas sus Occitana | |
Roch, Hippolyte | Montpellier, (Hérault) | Ferblantier | Veire las òbras de e sus l'autor disponiblas sus Occitana | |
Tavan, Alphonse | Bouches-du-Rhône | Cultivateur puis employé des chemins de fer | Veire las òbras de e sus l'autor disponiblas sus Occitana | |
Verdié, Jean-Antoine | Bordeaux, (Gironde) | Boulanger, grenadier, vannier, marchand de journaux | Veire las òbras de e sus l'autor disponiblas sus Occitana | Biographie de l'auteur |
Vestrepain, Louis | Toulouse, (Haute-Garonne) | Cordonnier-bottier | Veire las òbras de e sus l'autor disponiblas sus Occitana | Biographie de l'auteur |
Veyre, Jean-Baptiste | Cantal | Sabotier | Veire las òbras de e sus l'autor disponiblas sus Occitana | |
Vidal, Jean-Paul | Issel, (Aude) | Potier | Veire las òbras de e sus l'autor disponiblas sus Occitana | |
Younet, Jean | Montauban, (Tarn-et-Garonne) | Veire las òbras de e sus l'autor disponiblas sus Occitana |
1. I a pas d'obrièr dins lo sens ont se comprendrà a partir de las annadas 1840. Lo sens actual de "trabalhaire de la granda industria" podiá pas nàisser qu'amb ela. Lo mot es donc encara pres dins lo sens ont l'emplegavan Rousseau e los òmes del sègle XVIII : "aquel o aquela que trabalha a la man a quin obratge que siá. Tot artesan que trabalha de quin mestièr que siá" (Trévoux 1771). O emplegui dins sas accepcions successivas, mas es evident que la primièra poesia obrièra, tanben anteriora a la grandas concentracions urbanas, podiá pas èsser escrita que per d'artesans. D'autra part, l'ambigüitat de certanas designacions de mestièrs pòdon faire córrer la risca d'assimilar de patrons aisats o proprietaris terrians plan provesits en plaça d'obrièrs : estampaire, cultivator, vinhairon, relotgièr-joielièr, gravaire par exemple.↑