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Carnaval de Limoux 2010 : jugement de Titoulet
Beluga de Limós
Tous les ans, après presque trois mois de festivités toutes les fins de semaines, le carnaval de Limoux prend fin avec comme apogée la nuit de la Blanquette. Ce dimanche-là à minuit carnaval, qui a siégé toutes ces semaines sur la place de la République, est jugé.

Ces jugements permettent de régler en place publique tous les problèmes de la société limouxine de l’année écoulée. Parfois, il est compliqué de comprendre et d’expliquer les allusions, les noms de villages ou de personnes, car ils font références à des lieux, des personnages ou des événements locaux. Mais ces jugements permettent aussi de faire un récapitulatif des événements internationaux et nationaux majeurs de l’année.

Carnaval est invariablement accusé de tous les maux, quel qu’en soit le niveau, local, national ou international, jugé coupable et exécuté.

Le jugement de 2010 présente la particularité de se présenter, en grande partie, comme la lecture du testament de l'accusé. Ainsi celui-ci dit vers quoi il veut diriger son argent ce qui lui vaut, fait extrêmement rare, de rester sauf. Néanmoins sera brûlé son clône.
D'autre part en début de jugement il est fait un rappel de l'affaire Botul, invention de ce personnage par des journalistes parisiens, et dont Bernard-Henri Lévy s'était servi de référence de manière tout à fait sérieuse sans avoir vérifié ses sources donc.
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Carnaval de Limoux 2008 : jugement de la noce
Beluga de Limós
Tous les ans, après presque trois mois de festivités toutes les fins de semaines, le carnaval de Limoux prend fin avec comme apogée la nuit de la Blanquette. Ce dimanche-là à minuit carnaval, qui a siégé toutes ces semaines sur la place de la République, est jugé.

Ces jugements permettent de régler en place publique tous les problèmes de la société limouxine de l’année écoulée. Parfois, il est compliqué de comprendre et d’expliquer les allusions, les noms de villages ou de personnes, car ils font références à des lieux, des personnages ou des événements locaux. Mais ces jugements permettent aussi de faire un récapitulatif des événements internationaux et nationaux majeurs de l’année.

Carnaval est invariablement accusé de tous les maux, quel qu’en soit le niveau, local, national ou international, jugé coupable et exécuté.

En 2008 le jugement est très politique. En effet, cette année-là le soir du jugement coïncide avec un soir de résultat d'élections municipales. Or à Limoux cette année-là seul a présenté une liste le maire sortant. Cette situation particulière donne donc lieu à des commentaires dans le jugement du carnaval.
Outre cela, il est aussi question du nouveau mariage de Nicolas Sarkozy. La comparaison est filée tout au long du jugement au cours duquel il est aussi question de la nouvelle gendarmerie et des départs et renouvellements des commerçants en centre ville.
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Portrait de Joseph Soulet, poète et chansonnier languedocien, directeur de l'Armanac Cetòri, premier président de l'Escola Felibrenca de Sent-Cla
Marsal, Édouard (1845-1929)
Portrait de Joseph Soulet (1851-1919) par Edouard Marsal, publié dans Mas cansous  : ressouns cetoris, Montpellier : impr. Firmin et Montane, 1917.
Sétois, négociant en vins et alcools, Joseph Soulet a été Majoral du Félibrige en 1905, il a publié plusieurs recueils de chansons et poésies, il a aussi collaboré au journal La Campana de Magalouna. Il a écrit sous les pseudonymes Lou Felibre de Sent Cla, Papeta Siblau, et Lou Mousteu.
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L'aventure Erasmus + Parcours TICE « l’Éducation au Développement Durable (EDD) dans nos langues », conçue avec les conseillères pédagogiques d’occitan de l’Académie de Montpellier (DASEN) et pilotée par le Centre interrégional de développement de l’occitan (CIRDOC) a réuni durant deux ans (2016-2018) 8 partenaires à travers 4 régions européennes (Région Occitanie, Val d’Aran, Val d’Aoste et Piémont) dans lesquelles 6 langues sont parlées : l’occitan, le francoprovençal, le catalan, le français, l’espagnol et l’italien.
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Portrait du troubadour Daude de Pradas (initiale ornée)
Portrait du troubadour rouergat Daude de Pradas en miniature dans l'initiale ornée du manuscrit BNF ms. français 854 (f.111 v.) [chansonnier I de la tradition philologique]. Le troubadour est représenté en clerc, avec un mantel rose, en position de déclamant.

Consulter le manuscrit sur Gallica :  https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/btv1b8419245d

Consulter le portrait du troubadour sur Gallica : https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/btv1b8419245d/f236.image
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Affiche de l'exposition Lenga(s) de guèrra : l'occitan et les langues de France dans la Grande guerre, réalisée par le CIRDOC en 2014 à l'occasion du Centenaire 1914-1918.
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Calandreta Los Cascamèls
Lo Rossinholet
Le samedi 8 décembre à partir de 18h à Félines-Minervois :

- 18h : rendez-vous devant l'épicerie pour une balade chantée et illuminée dans les rues du village
(apportez de quoi faire de la lumière : lampion, torche, frontale...)
Vente de lampions : 0,50€

- 19h30 : vin chaud offert

- 20h : restauration bio, bar à vin et concert de tous les groupes. En fin de soirée soupe à l’oignon.

Prix entrée concert : 6 € (gratuit pour les enfants). 

L' espace Bar sous barnum chauffé s'agrandit encore pour plus de places et plus de convivialité !

Le Nadalet, offre une occasion exceptionnelle de rassembler des chanteurs de polyphonie de toute l’Occitanie et d’ailleurs, pour échanger et pratiquer autour de la chanson populaire, qui fait partie de notre patrimoine culturel.

AU PROGRAMME :

- Belugueta : Cinq voix singulières, timbrées, empreintes de chants traditionnels et de curiosité musicale qui se joignent en polyphonie, en polyrythmie pour une création originale… Et c’est un plaisir de les écouter, de les voir, s’épanouir en flammes unies mais vivaces, leurs timbres tantôt s’harmonisant, tantôt jaillissant, en échappées fugaces.
Avec Lucie Gibaux, Charlotte Espieussas, Julien Lameiras, Lisa Langlois-Garrigue, Julen Achiary.

- Platane : 3 voix & des chants traditionnels.
Avec Julie Bellier, Mathilde Lalle, Cécile Olmos.

- Albada : Albada, c’est l’aube, la lueur du matin qui toujours se renouvelle. À 3 voix, en duo, en solo, ils fabriquent un son intime et éclatant, doux et brut. Polyphonie béarnaise avec un des chanteurs de Vox Bigerri.

- Clément Gauthier : Chanteur et multi-instrumentiste, électron libre de la scène occitane : chabrette, ttun ttun, guimbarde...

- Guilhem Verger et Laurent Cavalié :  Laurent Cavalié et Guilhem Verger se sont réunis il y a un an déjà autour d'une vision poétique et musicale commune. Par le Groove, ils font tomber les frontières entre le bal trad, la chanson, la poésie scandée, ainsi que l'improvisation, et nous montrent qu'il est possible de Voyager sans jamais quitter son pays...  Ils seront en concert sous le barnum bar pour finir la soirée en beauté.
Avec Guilhem Verger (accordéon, voix) // Laurent Cavalié (bombe du Lauragais, voix)

Renseignements :
Calandreta Los Cascamèls : 06.08.84.60.26 ou 06.03.63.05.26
Lo Rossinholet : 06.08.09.31.09
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Calandreta los Cascamèls
Lo Rossinholet
Apéro-tchatche-chanson avec La Mal Coiffée et les chanteurs de Nadalet le vendredi 7 décembre à 18h30 à Félines-Minervois

Renseignements :
Calandreta Los Cascamèls : 06.08.84.60.26 ou 06.03.63.05.26
Lo Rossinholet : 06.08.09.31.09
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Réflexions sur le genre d’instruction publique qui conviendrait à nos campagnes méridionales / par Antoine Gautier-Sauzin
Brunot, Ferdinand (1860-1938)
Ce texte conservé aux Archives nationales (AN F/17/1309, dossier II.10) témoigne des débats politiques qui animèrent les débuts de la Révolution française sur la question de la langue. Dans le sillage du décret du 14 janvier 1790 dans lequel l'Assemblée nationale décide de faire traduire dans les langues en usage dans le royaume les textes et décrets de la Révolution, un certain Antoine Gautier-Sauzin envoie de Montauban, le 18 décembre 1791,  un étonnant projet de politique linguistique révolutionnaire pour l'espace occitan. Ce document, resté lettre-morte sur le plan politique, a été repéré par Ferdinand Brunot qui le transcrit dans son Histoire de la langue française (t. IX, 1) le présentant comme « un projet hardi de fédéralisme linguistique. »

Consulter le document sur Gallica : https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k5843550k/f52


Fonds des traductions des textes et décrets de l’Assemblée nationale en occitan et autres langues de France pendant la Révolution (Archives nationales AA32)
De 1790 à 1793-1794, le nouveau régime révolutionnaire va rompre avec la politique de français unique dans la communication officielle et élaborer, de façon pragmatique et assez laborieuse, ce que Ferdinand Brunot et d'autres historiens nommeront la « politique des traductions ». Les Archives nationales conservent une partie importante des archives et documents témoignant de cette période particulière de la politique linguistique française. 

Présentation du producteur

Dès le début de la Révolution des députés expriment la nécessité de diffuser et rendre intelligibles les décrets et lois de la nouvelle Assemblée nationale auprès de citoyens qui, pour une grande partie dans certains territoires, ne parlent pas français. L’initiative vient du flamand Françoise-Joseph Bouchette (1735-1810), député de Bailleul, qui a déjà traduit de sa propre initiative diverses lois et instructions, et qui saisit l’Assemblée afin d’obtenir l’autorisation de les imprimer. Plusieurs autres députés demandent la traduction systématique dans les différentes langues en usage chez les citoyens français. L’Assemblée nationale décrète le 14 janvier 1790 « que le pouvoir exécutif sera supplié de faire publier les décrets de l’Assemblée dans tous les idiomes qu’on parle dans les différentes parties de la France. Ainsi tout le monde va être le maître de lire et écrire dans la langue qu’il aimera mieux et les lois françaises seront familières pour tout le monde. » Le décret indique : « sur la proposition de M. Duport, il est décrété que le pouvoir exécutif fera traduire dans tous les idiomes de la France les décrets de l’Assemblée nationale. »
Plusieurs députés ou personnalités se proposent pour réaliser les traductions : Simon pour l’allemand en Alsace, Boldoni, professeur au Lycée de Paris pour l’italien à destination de la population corse, Dithurbide pour le basque, Broussard pour le flamand et un certain Dugas, du Tarn, rédacteur au Point du Jour de Barrère, pour « les idiomes méridionaux » en usage dans 30 départements. Dousse, président du tribunal criminel des Landes traduit quant à lui la Constitution (AN F/17/1005, dossier 921) ainsi que Charles-François Bouche (1735-1795), député d’Aix qui la traduit en occitan provençal et la fait imprimer.
L’entreprise de Dugas est la plus ambitieuse et intéressante car il proposa ses services pour une large zone et tenta de mettre en œuvre un véritable service de traduction en recrutant des collaborateurs. En octobre 1791 il est en mesure de présenter 24 volumes de traductions à destination des départements de langue d’oc. Elle finit par atteindre 96 volumes de décrets et 18 d’actes constitutionnels. Malheureusement une faible partie est identifiée et conservée aux Archives nationales sans que l’on ait jamais trouvé trace de l’ensemble de ce vaste corpus traduit en occitan selon les parlers de nombreux départements.
Les traductions réalisées par Dugas et ses collaborateurs sont envoyées dans les départements concernés pour recueillir l’avis sur leur conformité par rapport aux originaux en français. Si certains départements valident les traductions, d’autres émettent des critiques. L’entreprise de Dugas est particulièrement connue car il eut tout le mal du monde à obtenir le paiement de ses traductions. Les courriers et documents produits nous permettent d’en savoir davantage sur l’entreprise (voir ci-dessous « documents complémentaires : AN F/17/1069 »)
Ce que l’on nomme la « politique des traductions », confortée par plusieurs initiatives et textes officiels de 1789 à 1793, prend fin en 1794 (an II) avec la politique « d’anéantissement des patois » qui suit le fameux « Rapport Grégoire » (Rapport du Comité d'Instruction publique sur la nécessité et les moyens d'anéantir les patois et d'universaliser l'usage de la langue française). La documentation de cette entreprise officielle de traduction en langues de France est conservée aux Archives nationales (AA32, dossier 963) Elle intéresse non seulement la question politique des langues en rendant compte des débats qu’elle a pu susciter au cours d’une période de profonde réflexion sur la doctrine révolutionnaire en la matière, mais également sur la mise en œuvre d’un tel chantier dans la France de la fin du XVIIIe siècle renseignant sur le profil des traducteurs, leurs motivations, les choix linguistiques opérés, les informations sociolinguistiques que cela sous-tend, etc.

Contenu du fonds

Identifiant :

AA 32, dossier 963 (il est possible qu'il y ait d'autres documents intéressant la politique des traduction en dehors du dossier 963)  : ièces relatives à la traduction des décrets dans les différents idiomes usités en France, ordonnée par décret du 14 janvier 1790. 1791-an IV.

Documentation complémentaire :

  • AN F/17/1005, dossier 921 :
18 septembre 1793 Dousse, président du tribunal criminel des Landes. Auteur d'une traduction de la Constitution en patois du pays. 3 pièces.

  • AN F/17/1069 :
Demande d'indemnité par Dugas, pour ses traductions des décrets dans les différents idiomes méridionaux. 1792.

  • AN F/17/1309, dossier II.10 :
Réflexions sur le genre d’instruction publique qui conviendrait à nos campagnes méridionales, par Antoine Gautier-Sauzin, cultivateur à Montauban. 18 décembre 1791.

  • Documentation imprimée :  La Counstitucién francézo, traducho, counfourmamén eis Décrèts dé l'Assémblado naciounalo counstituanto, én lenguo prouvénçalo, é présentado à l'Assémblado naciounalo législativo / par Charles François Bouche… A Paris : de l'imprimerie nationale. 1792.
Consulter l'article sur la Counstitucién francézo de C.-F. Bouche et la localisation des exemplaires conservés au sein de l'Enciclopedia d'Occitanica : https://occitanica.eu/items/show/20310
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