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En 1978 sort une compilation des meilleures chansons de Joan-Pau Verdier sous la forme d'un double album. Intitulé Joan Pau Verdier les grandes chansons, ces deux 33 tours offrent un beau condensé des disques enregistrés jusque-là. Disposées dans un ordre chronologique, les chansons montrent bien l'évolution de Verdier en poésie, musique, tant dans l'originalité que dans la diversité.
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En 1976, Joan Pau Verdier enregistre le disque Vivre qui est empreint d'un bel esprit rock avec un groupe d'excellents musiciens que sont: Jean Kraut (guitares), Didier Alexandre (basse), Gilles Jérome (claviers) et Jean-François Leroi (batterie). Comme dans les disques précédents, on constate un équilibre entre le français et l'occitan aussi les reprises de trois anciennes chansons pour leur donner un nouveau visage plus électrique. II s'agir de Vivre, Sirventès, et Las maussieras (les merises). De plus, trois musiciens de studio viennent renforcer le travail de groupe de Verdier et ses musiciens. Jean-Michel Hervé à la flûte traversière, Michel Ripoche (du groupe Zoo) au violon et Claude Améziane aux percussions amènent chorus et effets percussifs très enrichissants.
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Ferré est un personnage important pour Joan Pau Verdier, c'est donc logiquement qu'on le retrouve dans le disque Faits divers, avec la reprise en occitan de Ni Dieu, ni maître qui devient Ni Diu ni mestre. Verdier a, pour ce 33 tours changé d'arrangeur. A la place de Kaufman, il travaille avec Jean-Claude Déquéant, alors orchestrateur dYves Simon. Il bénéficie aussi du groupe de ce dernier : Orphéon, composé de Christian Leroux (guitares), JeanClaude Guselli (basse), Serge Perathoner (claviers) et Dominique Bouvier (batterie). On trouve dans ce disque de très riches orchestrations expliquant les nombreux musiciens de studio présents pour l'enregistrement. L'un d'eux, Gilles Jerome (déjà présent sur L'exil, a son importance puisqu'il est depuis 1974 le musicien de scène de Verdier. La musique est assez ambiguë car elle présente en même temps un aspect rock très intéressant dans faits divers I et II ou Le bal de la folie et un relatif côté folklorique avec Legenda (Légende) et T'aimarai (Je t'aimerai). Côté paroles, Chadeuil n'a composé qu'une seule chanson, Presencias (Présences), tous les autres textes sont de Verdier. Ce disque obtient le Grand prix de l'association de la critique de variétés.
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L'exil est enregistré en novembre 1973, toujours avec Benoît Kaufman mais avec cette nuance près : des musiciens de studio viennent ornementer certaines chansons dont Soi una puta (Je suis une pute), réponse de Michel Chadeuil (qui signe à nouveaux 4 chansons pour Verdier) aux occitanistes convaincus qui se sont manifestés lors de "l'affaire Verdier". Comme dans Occitania sempre, les thèmes des chansons sont assez occitanistes mais la musique se fait plus rock. Verdier sollicite davantage les différentes sonorités de l'orgue, de la batterie, de la guitare électrique aussi. Ce disque est aussi l'occasion d'une magnifique chanson dédiée à Léo Ferré, avec un texte d'une richesse incomparable qui se déroule sur une guitare toute en arpèges et des contre-chants d'orgue (Maledetto, Léo !).
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Ostau Comengés
Aulon - Comminges - Patrimoine
Arts - Guitare - et Musique - Cassagnabère
18h30 : Era hèsta deth pòrc - La fête du cochon (52 min. sous-titré en français)

Qu'on l'appelle « fête du cochon », « pélère » ou « pèle-porc », il s'agit assurément d'un bon moment. Dix informateurs expliquent comment se passait – et se passe encore - « la plus belle fête de l'année » à Nistos, en Comminges et en Couserans : comment nourrir le cochon, comment le tuer, préparer les boyaux, l'importance de la lune, que faire des poils, du fiel, de la vessie, comment le découper, comment faire la fête... Regardez bien : dans le cochon, tout est bon !
Un documentaire ethnographique en occitan de l'Ostau Comengés.

En présence de Renaud LASSALLE, réalisateur et de certains participants du film issus d'Aulon, Esparron, Cassagnabère.

Entrée au chapeau

20h : possibilité de collation sur place avec tapas à base de cochon.
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Occitània sempre est le premier 33 tours de Joan-Pau Verdier ; il avait sorti auparavant un 45 tours, Desemplumat.
Le disque est partagé en 2 : une face dédiée aux chansons en occitan (écrites par Michel Chadeuil principalement) et l'autre aux chansons en français, ici écrites par Verdier lui-même.

Les arrangements et l'orchestration sont de Benoît Kaufman.
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L'écrit politique en occitan en Gironde (1860-1914) / David Escarpit
Escarpit, David
Thèse de doctorat en littérature française, francophone et comparée (Université Bordeaux Montaigne) présentée et soutenue publiquement le 4 février 2016 par David Escarpit sous la direction de Guy Latry.

Résumé

L’écrit politique en occitan en Gironde (1860-1914) propose une analyse des usages non-littéraires de l’occitan en Gironde entre 1868 et 1914, essentiellement dans et autour de la presse. Le projet est servi par l’existence d’un imposant corpus d’articles, billets, chansons et poèmes en langue d’oc, parus au cours de cette période au sein de divers organes de presse girondins. Il s’agit d’un occitan dit « de connivence » utilisé à des fins politiques : il s’agit pour les auteurs de toucher les masses d’électeurs issus des milieux ruraux, qui ne maîtrisent pas encore, pour la majorité, le français.

Cette étude a permis de mettre en lumière un pan quasiment inexploré du monde de l’édition bordelaise du XIXe siècle : l’écrit politique d’expression occitane. S’intégrant à des pratiques langagières occitanes antérieures propres à Bordeaux, il a su se renouveler jusqu’à rejoindre les marges du mouvement renaissantiste occitan, par ailleurs quasi-inexistant en Bordelais à cette époque. Dévoilant l’intérêt pour les milieux politiques d’utiliser l’idiome minoritaire jusque dans l’agglomération bordelaise, cet écrit nous permet de toucher du doigt une réalité sociolinguistique encore mal connue, dans laquelle la conscientisation des masses dans le projet républicain (ou pour s’y opposer) passe par l’usage de l’occitan.

Enfin, l’auteur compare ce corpus à ceux étudiés pour les autres espaces occitans, et se propose de chercher des éléments de convergence dans l’usage de la langue, voire plus largement des langues minoritaires, dans le champ de la presse politique aux XIXe et XXe siècles.


Table des matières

Introduction

1- La Presse et l’occitan à Bordeaux à la fin des années 1860

2- Un journal de combat : La Cadichounne (1877)

3- Le national et le local : La Presse des Échelles (1880-1914)

4- Le pamphlet politique occitan en Gironde (1868-1884)

Conclusion, annexes et bibliographie

 


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Joan-Pau Verdier est un chanteur occitan né le 1er février 1947 à Périgueux. Il a fait ses études à Bordeaux, et a vécu à Paris avant de se fixer dans le Sarladais.

Il commence à chanter dans les cabarets et enregistre d'abord un 45 tours, Desemplumat, suivi d'un 33 tours intitulé Occitania sempre en 1973. D'abord essentiellement folk, sur des textes autant en occitan qu'en français, la musique de Joan-Pau Verdier va évoluer vers le rock dès la fin de l'année 1973.

Joan-Pau Verdier est considéré comme une figure phare de la renaissance de la chanson occitane dans les années 1970, se démarquant déjà par son travail musical moderne, éclectique et recherché ainsi que par sa voix, se rapprochant de son "maître" Léo Ferré, qu'il eut l'occasion de rencontrer plusieurs fois, d'interpréter en occitan, et dont il partage les convictions anarchistes.

Premier représentant de la nòva cançon occitana à chanter en limousin, il fut aussi le premier à signer chez une major parisienne (Philips en l'occurence). Ce fait, qui paraît pourtant anodin aujourd'hui, fut passablement critiqué et reproché à Verdier à l'époque, par une partie du milieu occitaniste, notamment les tenants du label historique Revolum/Ventadorn, plus attachés à décentraliser les productions culturelles en France.

Joan-Pau Verdier répondit à la critique avec humour (et avec l'aide de son parolier de l'époque, l'écrivain Michel Chadeuil) dans la chanson Sei una puta (L'exil, 1974), entre autres. Toutefois, cet épisode constitua un tournant dans sa carrière.

S'ensuivit une période "parisienne" pour Verdier, où celui-ci électrisa sa musique, s'entoura de musiciens renommés pour enregistrer des disques davantage francophones. Paradoxalement, cette période contribua à faire acquérir à Verdier une notoriété nationale.

En 1983, Joan-Pau Verdier rompt avec Philips, et continuera à enregistrer des disques jusqu'en 1990 et une pause dans sa carrière musicale.

Dans les années 1990, Joan-Pau Verdier effectue son retour à la terre, au Périgord en l'occurence. Il participera au projet Bigaròc avec ses amis de Peiraguda Jean Bonnefon et Patric Salinié. Il enregistrera également un album de reprises de Léo Ferré en occitan qui, faute de distributeur, ne sera diffusé qu'en 2001. Puis il enchaînera pour un projet autour de Georges Brassens, avec ses compères Bonnefon et Salinié.

Joan-Pau Verdier proposera à partir de 2007 un nouveau répertoire centré sur Léo Ferré, qu'il interprète en occitan avec un succès certain. S'ensuivront un projet discographique autour des troubadours puis Les Rêves Gigognes (2010), un retour à des créations personnelles, dernier travail à ce jour pour Joan-Pau Verdier.

Joan-Pau Verdier est encore actif dans l'univers occitan, et anime « Meitat-chen, meitat-porc », une émission de radio en langue d'òc sur France Bleu Périgord, en compagnie de Nicolas Peuch. Il y réalise une chronique acide et hebdomadaire, rassemblée en un recueil, Lenga de pelha (2017).

Joan-Pau Verdier a écrit la bande-originale du film (en occitan) Histoire d'Adrien, de Jean-Pierre Denis, caméra d'or lors du festival de Cannes en 1981.

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Magiera, Clémentine
Durand, Yves
Valentin, Serge
Fersing, Katia
Association Culture d’Accueil
Compagnie les arbres têtards
La Tortuga
APE de l’école d’Alzon
APE de l’école de Sauclières
École de Sauclières
École d'Alzon
École de Saint-Jean-du-Bruel
Mairie de Sauclières
Mairie d'Alzon
Mairie de Campestre-et-Luc
Parc Régional des Grands Causses

Des contes à toutes les sauces !

Conférence, balade, repas partagé, veillée.


13h45 : accueil et café à l'école de Sauclières (offert par la Mairie de Sauclières)
 
14h :
- Option n°1 : départ des marcheurs pour Homs (attention ça grimpe ! Prévoir de l'eau, un chapeau et de bonnes chaussures !)
- Option n°2 : conférence contée à Sauclières puis départ pour Homs en voiture

15h15 : goûter conté à Homs (offert par la Mairie de Sauclières)

16h15 : marche contée entre Homs et Campestre-et-Luc avec interventions botaniques et paysagères

18h : petit spectacle préparé par les enfants des écoles de Sauclières, Alzon et Saint-Jean-du-Bruel à la salle des fêtes de Campestre-et-Luc

18h30 : apéro (offert par la Mairie de Campestre-et-Luc) et repas partagé à la salle des fêtes de Campestre-et-Luc (c'est aussi sur ces temps-là que se feront les navettes pour récupérer les voitures et les préparations culinaires laissées à Sauclières ou Homs)

20h30 : veillée contes à la salle des fêtes de Campestre-et-Luc
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Kachtoun
Alain Cadeillan, dit "Kachtoun", a fondé dans les années 70 le mythique groupe Perlinpinpin Fòlc, groupe pionnier du revival folk ayant contribué à faire connaître le répertoire traditionnel occitan, et plus spécifiquement gascon, dans toute la France et au-delà. Depuis Alain Cadeillan a joué dans Ténarèze, Cap Negre, Compàs, il a accompagné Joan Francés Tisnèr...

Polyinstrumentiste, Kachtoun est aussi un créateur d'instruments, principalement à partir de matériaux de récupération. Citons ainsi l'escoubophone ("escoba", balai + saxophone), la clarinoise, la polychlorure de vinylophone, le Teppazarythme ainsi que diverses percussions, à eau, à vent, à mains...

Pionnier d'une trad-innovation à la gasconne, Alain Cadeillan arrive à faire de ses nouveaux instruments des instruments traditionnels pour des musiques qui ne le sont pas forcément, s'aventurant dans le jazz, l'expérimental, la musique contemporaine...tout en revenant régulièrement à la musique de bal.
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