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Mot-clé : Felibritge = Félibrige
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Tipe : Libre / Data : 1897
Gaston Jourdanne (1858-1905), efemèr cònsol radical socialista de Carcassona, rendièr, consacrèt sa vida a l’istòria e la literatura d’Aude e dels paises d’Òc. Joguèt un ròtle central dins lo desvolopament del moviment felibrenc dins Aude, en participant a la creacion de la Revue de l’Aude (1886), que ven la Revue méridionale dos ans mai tard, e de « l’Escolo audenco » (Escòla audenca) en 1892, escòla felibrenca d’Aude.

Foguèt lo primièr istorian del moviment amb l’Histoire du Félibrige (1854-1896) (Avinhon : Roumanille, 1897).

Critica e recepcion de l'òbra :

Alfred Jeanroy1 critiquèt aqueste estudi que sentís « un pauc tròp l’improvisacion », e fa la tièra de qualques passatges a l’estil pesuc e cauquilhas. Tanben repròcha a Jourdanne un trabalh de bibliograf mai que d’istorian, l’Histoire du Félibrige representant un catalòg vetadièr dels escriveires e dels escriches felibrencs de las quaranta primièras annadas del moviment. Çaquelà ne reconeis « dos meritis grands » : « balha en primièr luòc una idèa fòrt exacta de çò qu’òm a nomenat “l’evolucion felibrenca”, e los quatre capítols que se compausa correspondon plan, en soma, a las etapas percorregudas ; après es de tot segur e abondosament documentada. »

Caracteristica de l'exemplari :

Ex libris Radulphi Candolae equitis. Mencion de provenença : Fons Pèire Azema.
  • 1. Alfred JEANROY, « G. Jourdanne. Histoire du Félibrige (1854-1896). Avignon, Roumanille, 1897. » compte-rendu publié dans : Annales du Midi, 1899, vol. 11, 11-43, p. 366-370. En ligne sur Persée
Mise en ligne : 24/06/2013
Tipe : Collòqui / Data : 2017-04-27

Lo Conselh departamental de Nauta-Garona e lo CIRDÒC-Mediatèca Ocitana se son associats per propausar una jornada d'estudi sus l'Escòla deras Pireneas, l'escòla felibrenca de Comenge e de Coseran, que lo fons es conservat als Archius departamentals de Nauta-Garona, a l’antena de Comenge.

Aquela jornada se debanèt lo 27 d'abril de 2017 a Sant-Gaudens e acampèt mantun cercaire qu'aviá estudiat l'Escòla deras Pireneas, portant cadun un agach diferent sus las activitats e los impactes d'aquela escòla.

Fondada en 1904 per Bernard Sarrieu, son principal animator pendent sas trentas primièras annadas d'existéncia, s'es donat coma objectius la renaissença de la literatura gascona, la defensa e la coneissença de las costumas e dels usatges locals, la promocion de la lenga, e mai largament la participacion activa e collectiva al movement de renaissença occitana per lo biais del Felibritge.

Las diferentas intervencions an mostrat las accions linguisticas, literàrias e culturalas de l'Escolo, las relacions qu'entreteniá amb las escòlas felibrencas vesinas, son influéncia long de son istòria e son eiretatge actual.

La jornada s'es acabada sus la presentacion de l'exposicion « L’Escòla deras Pireneas ou la renaissance d’oc dans les quatre vallées (Ariège, Haute-Garonne, Hautes-Pyrénées, Gers, Val d'Aran) », producha per l'associacion Nati Vati Toti Comengesi, la Mantenença de Gasconha-Naut Lengadòc e lo CIRDÒC.

Mise en ligne : 31/07/2017
Tipe : Article / Data : 1926
Cet article de Joseph Anglade paru dans le Mercure de France le 1er janvier 1926 est le premier texte publié s’intéressant à la pensée et l’action de Jean Jaurès vis-à-vis de la langue occitane.
Le languedocien Joseph Anglade (1868-1930) est agrégé de lettres, spécialiste de la littérature occitane, professeur à la faculté de Toulouse depuis 1910 et fondateur de l’Institut d’études méridionales en 1914 et par ailleurs Majoral du Félibrige. Anglade est représentatif de l’évolution qui s’opère au sein des mouvements de renaissance occitane au cours de l’entre-deux-guerres : rapprochement des mondes savants romanistes et des mouvements renaissantistes, montée en puissance de tendances républicaines et progressistes face aux régionalistes conservateurs.
Jean Jaurès, panthéonisé deux ans plus tôt en 1924, devenait au même moment une figure importante à la fois du progrès social et intellectuel, de l’internationalisme et de l’identité nationale et républicaine en France. Joseph Anglade fut l’un des premiers à saisir l’intérêt de rallier la figure de Jaurès en voie de mythification aux problématiques du combat renaissantiste pour la reconnaissance et le soutien politique en faveur de l’occitan dans la France républicaine du XXe siècle.
Joseph Anglade propose ici, dans une revue nationale, un article plus stratégique que véritablement historique même s’il est riche de sources et d’informations. Il est clair que Joseph Anglade souhaite avant tout rendre compatible les écrits de Jean Jaurès sur la langue et la littérature occitane - essentiellement quatre articles parus dans La Dépêche entre 1909-1911 - avec le projet renaissantiste mené par le Félibrige au point de conclure que « Jaurès avait donc l’âme d’un félibre et d’un bon félibre » ! en reconnaissant tout de même qu’ « il aurait fait des restrictions sérieuses au sujet de certaines idées fondamentales - ou qui paraissent telles - de la doctrine félibréenne et qu’avant d’être déclaré dignus intrare, il aurait dû répondre à quelques questions d’orthodoxie ; car il avait par certains côtés une âme d’hérétique et de mécréant, félibréen s’entend. »
Au final, même s’il tente de dissimuler le profond désintérêt que Jaurès témoigna tout au long de sa vie pour les mouvements de renaissance occitane - à la différence de la pratique de langue occitane pour laquelle sa posture et sa pensée tranchaient avec celles des hommes politiques de sa génération - Joseph Anglade rappelle à juste titre l’intérêt et l’estime que le Jaurès critique littéraire portait à la littérature d’expression occitane de son temps.
Cet article paru en 1926 ouvre en tout cas une question jusque-là totalement - et sciemment ? - ignorée de la plupart des biographes de Jean Jaurès : celle de sa connaissance d'une réalité occitane, d’un certain intérêt pour la littérature occitane voire d'une pensée historique du fait régional occitan marqué par la Croisade contre les Albigeois notamment. Il faut cependant attendre les années 1970 pour que le chantier soit véritablement ouvert par les historiens et spécialistes de Jean Jaurès (André Armengaud, Rémy Pech, Ulrike Brummert) parallèlement à la célébration d’un Jaurès en véritable mythe d’une conscience collective occitane en construction chez les écrivains, artistes et intellectuels des années 1970 et 1980. Entretenant débats et controverses pendant une bonne décennie, les deux « partis », historiens et militants, mirent au jour une autre dimension de la question linguistique chez Jaurès, que ne traitait pas Joseph Anglade en 1926, celle de sa propre « occitanité », de sa pratique de la langue dans le discours public et de son évolution vers une pensée politique de l’enseignement de l’occitan à l’école en 1911, seule - mais puissante - revendication de Jean Jaurès vis-à-vis du « fait occitan ».

Consulter l'article sur Gallica :

Lire l'article sur gallica.bnf.fr
Mise en ligne : 24/11/2015
Tipe : Revista / Data : 1916

L'Escolo dóu Boumbardamen est née le 28 janvier 1915 dans une tranchée de Lorraine, à Remières. Fondée par Albert Boudon-Lashermes (1882-1967), ses statuts précisent que "pour devenir félibre de l'Escolo il faut être soldat dans une unité combattante, être sur le front ou avoir été évacué comme blessé ou malade." Sa devise est "lou canoun me fai canta", variante humoristique de la devise mistralienne "lou soulèu me fai canta".
L'Escolo dóu Boumbardamen publie régulièrement un journal "L'Ecò dóu Bousquetoun". En 1916 une partie de ses collaborateurs a disparu et un grand nombre d'entre eux, dont Albert Boudon-Lashermes, sont hospitalisés. C'est Francis Pouzol qui va permettre la survie du mouvement en créeant un nouvel organe, Lou Buletin de l'Escolo dóu Boumbardamen et en recrutant de nouveaux membres parmi les félibres de sa connaissance épars sur le front.

Exemplaires conservés

CIRDÒC (Béziers), fonds Jouveau [JOU 19-5] : [1916] 12 numéros

Note de contenu

 Ce journal est conçu et rédigé sur le front (dupliqué à la pâte à polycopier). Il  va permettre aux jeunes félibres d'échanger leurs idées et leurs projets concernant l'organisation du Félibrige, qu'ils n'hésitent pas à critiquer.

Mise en ligne : 21/07/2014
Tipe : Revista / Data : 1915-1917
Joseph Loubet (1874-1951), félibre montpelliérain installé à Paris décide de soutenir ses amis félibres mobilisés par l’envoi d‘une correspondance régulière afin d’entretenir leur courage et leur apporter consolation. Il s’agissait au départ d’une feuille intime de ses amis et correspondants. En 1915 il trouve le moyen de relier entre eux tous ses correspondants par l’édition d’une chronique régulière réalisée à partir des lettres reçues de l’ensemble du front. Chez lui, boulevard de Vaugirard à Paris, il transcrit à la main les lettres sur une feuille (feuillet de 4 pages) qui est dupliquée et paraît chaque samedi. Dès son lancement la gazette connaît un succès important et son tirage passe de 60 à 100 exemplaires. Baptisée Gazeto Loubetenco, plus qu'un lien entre félibres combattants, elle devient rapidement un lieu d'échange d'idées qui participent au mouvement félibréen.

Exemplaires conservés

CIRDÒC [JOU 19-1] : n.17 (1915)-n.58 (1917)

Médiathèque d’Arles [RB 228 M], Médiathèque Emile-Zola (Montpellier) [MS 432] : n°1, 31 juillet 1915 - n°58, 30 juillet 1917.

Note de contenu

La gazette comportait à la fois des idées sur les buts félibréens, des souvenirs savoureux et des renseignements personnels sur les uns et les autres. En deux années paraîtront 58 numéros et 22 suppléments, soit un recueil de plus de 300 pages exclusivement écrites en occitan qui passe pour une oeuvre majeure de Joseph Loubet.

Bibliographie

INARD, Léon. La "Gazeto Loubetenco" et son "Grafié" (1915-1917). La France Latine. Paris, 1974, n° 58-59, p. 60-67.
Mise en ligne : 23/07/2014
Tipe : Revista / Data : 1917-1919

L’école félibréenne L'Escolo dóu Boumbardamen est née le 28 janvier 1915 dans une tranchée de Lorraine, à Remières. Fondée par Albert Boudon-Lashermes (1882-1967), elle comprend en grande majorité des félibres issus du Velay. Ses statuts précisent que "pour devenir félibre de l'Escolo il faut être soldat dans une unité combattante, être sur le front ou avoir été évacué comme blessé ou malade." Sa devise est "lou canoun me fai canta", variante humoristique de la devise mistralienne "lou soulèu me fai canta". Cette devise se trouve gravée sur plusieurs cagnas [abris] de première ligne. Les statuts de cette Escolo n’avaient qu’un article: “Li mèmbre de l’Escolo s’acampon quand podon e coume podon, pèr faire un boun repachoun e pèr felibreja”.

Dès 1915, l'Escolo dóu Boumbardamen édite sur le front trois numéros d'un journal intitulé L'Echo des cagnas de Remières qui cèdera vite la place à L'Echo du Boqueteau (45 numéros édités en 1915). Jusqu'en mars 1916, la revue est bilingue (français/occitan) tout en gardant son nom français.

C'est le 16 avril 1916 qu'est créée l'édition provençale intitulée L'Ecò dóu bousquetoun distincte de l'édition française qui continue tout de même à publier quelques textes en occitan. En 1917, Boudon-Lashermes lance une troisième édition parallèle de ce journal sous la forme d'une édition vellave (du Velay) intitulée L'Ecò dei Bousquetoun. Ces trois versions paraissent jusqu'en janvier 1919.

Né, comme tous les journaux du front, de l’ennui et du désoeuvrement de la vie de tranchée, L'Eco était imprimé avec un procédé de type "polycopie", moins coûteux et plus simple à mettre en place qu'une impression professionnelle en temps de guerre.

Exemplaires conservés :

  • CIRDÒC (Béziers)
    Cote : [JOU 19-2]
    État des collections : n.13, 1917-n.14, 1917
  • BnF (Paris)
    Cote : [4-LC6-281 (A)]
    État des collections : [1915] (n°34-46). juin 1916 [II, n°30-31] 1917 [III, n°1-3,12]
  • Bibliothèque du Puy-en-Velay
    Cote : 4164

Bibliographie :

Boudon-Lasherme, Albert. Un journal de tranchée : l’Echo du boqueteau. Le Puy : Impr. des Félibres, 1919. [CIRDÒC : JOU C 308]

Mise en ligne : 29/07/2014
Tipe : Numèro de revista / Data : 1917
Journal conçu et rédigé sur le front par les Félibres de l'Escolo dóu Boumbardamen.
Mise en ligne : 30/07/2014
Tipe : Numèro de revista / Data : 1917
Journal conçu et rédigé sur le front par les Félibres de l'Escolo dóu Boumbardamen.
Mise en ligne : 30/07/2014
Tipe : Revista / Data : 1916-1917

Publication des félibres de l'Escolo dóu Boumbardamen créée dans les tranchées de Remières, l’Echo du Boqueteau paraît dès 1915. Sortent d’abord trois numéros intitulés l’Echo de Remières qui cèderont la place à l’Echo du boqueteau. Sur l’année 1915 ce sont 45 numéros de cette revue bilingue (français/occitan) qui seront édités. En mars 1916, à la suite de la création d’une édition provençale L’Echo du boqueteau cesse d’être bilingue mais continue à publier de temps à autre des textes en occitan. Cette parution continuera tout au long de la guerre, sous trois formes à partir de 1917 : édition française, édition provençale et édition vellave avec plus de 300 numéros.

Voir aussi Buletin de l'Escolo dóu Boumbardamen et L'Ecò dóu bousquetoun

Exemplaires conservés

CIRDÒC (Béziers), fonds Jouveau [JOU 19-2] : n.13, 1917-n.14, 1917 ; BnF [4-LC6-281 (A)] : janv.-déc. 1916 [II, n° 1-2, 8-18, 23, 26-27, 29, 32, 36, 38, 41, 43, 59], janv.-oct. 1917 [III, n° 1-5, 7-9, 15-22, 24, 26-31, 33-36, 38-46 ; BnF Arsenal [RESERVE 4- JO- 12707 (16)] : n° 21 (23 avr. 1917) ; Bibliothèque du Puy-en-Velay [4164] : t. 1917 [III, n° 1-5, 7-9, 15-22, 24, 26-31, 33-36, 38-46] ; BM Besançon [PER.2880] : Depuis n°28 (oct1915); n°38 (mai 1916); N°54 (dec 1917 no. 28 (oct-1915) ; no. 38 (mai-1916) ; no. 54 (dec-1917) no. 28 (oct-1915) ; no. 38 (mai-1916) ; no. 54 (dec-1917) ; BM Clermont-Ferrand [A 65486] : Depuis 1917 jusqu'en 1918 [Certains exemplaires ne sont ni datés ni numérotés] ; BDCI Paris [FP RES 50] : Depuis vol.2 n°17 (1916) jusqu'au vol.4 n°12 (1918) [Lacunes vol. 2 no.17 (1916) - vol. 4 no. 12 (1918) [Lacunes]


Bibliographie

Boudon-Lasherme, Albert. Un journal de tranchée : l’Echo du boqueteau. Le Puy : Impr. des Félibres, 1919. [CIRDÒC : JOU C 308]

Charpentier, André, Feuilles bleu horizon : le livre d'or des journaux du front : 1914-1918. Paris. Impr. de Vaugirard, 1935

Mise en ligne : 29/08/2014
Tipe : Numèro de revista / Data : 1916
Journal conçu et rédigé sur le front par les Félibres de l'Escolo dóu Boumbardamen.
Mise en ligne : 29/08/2014
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