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Histoire du fonds

Portrait de Géraud Jouve. © http://www.assemblee-nationale.fr

Géraud Jouve (1901-­1991) est un journaliste, résistant, député socialiste du Cantal à la Libération (1946-­1951) puis diplomate. Ses archives ont été confiées aux Archives nationales par son fils Pierre Jouve en 1992. Parmi le dossier de « papiers personnels », on trouve une série de documents témoignant de l'intérêt de Géraud Jouve pour l'Auvergne et sa langue, en particulier la région de Trizac (Cantal) dont il était originaire.

Modalités d’entrée :

don de monsieur Pierre Jouve, 1992

Accroissement :

 

Description du fonds

Le dossier 549AP/1 contient : L'enfant du siècle, souvenirs de Trizac (Cantal) notes manuscrites, fragments de mémoires. Notes sur l'histoire d'Auvergne et le patois de Trizac. poèmes en patois auvergnat. Discours de distribution des prix du collège de Mauriac (1949).

Fonds complet :

549AP/1 à 549AP/17 Géraud Jouve.

549AP/1 Papiers personnels. 1917-1981
549AP/2 Correspondant de l’Agence Havas en Europe centrale. 1929-1950
549AP/3 à 549AP/5 La France libre. 1941-1944 549AP/6 Après la Libération. 1944-1946
549AP/7 Membre de l’Agence Havas puis de l’AFP. 1947-1955
549AP/8 à 549AP/12 Député du Cantal. 1946-1951 549AP/13 Carrière diplomatique. 1945-1960 549AP/14 Géraud Jouve et l’arme nucléaire. 1945-1951
549AP/15 Biographe du général de Gaulle. 549AP/16 Journaliste et cinéaste. 1945-1976 549AP/17 Articles en projet.
549AP/18 Vidéocassettes d’interviews réalisés par Pierre-André Jouve, fils de Géraud Jouve, pour la revue Esprit .

Dates extrêmes :

1917-1981

Langues représentées dans le fonds :

Occitan

Français

Importance matérielle :

18 cartons, 2,1 mètres linéaires

Supports représentés :

Manuscrits (pour 549AP/1)

Pour le consulter

Identifiant du fonds :

549 AP
(549AP/1 à 549AP/18)

Instruments de recherche disponibles :

répertoire numérique dactylographié, par M. Guillot et A. Callu, 1992-1996, 12 pages

Fiche de fonds de la Base d’Orientation et de Recherche dans les Archives.

Conditions d'utilisation

Conditions de consultation :

 La consultation de ces documents est soumise à l'autorisation de l'ayant-droit. Cette autorisation est à demander aux Archives nationales.

Conditions de reproduction :

La consultation de ces documents est soumise à l'autorisation de l'ayant-droit. Cette autorisation est à demander aux Archives nationales.

Mise en ligne : 04/08/2014
Tipe : Fons documentari

Histoire du fonds

Jules Ronjat avocat à la cour d’appel de Paris, puis au barreau de Vienne est l’un des fondateurs de l’Escolo parisenco dóu Felibrige (1894) et de la Ligue de décentralisation (1895) avant de devenir majoral du félibrige en 1904 (Cigalo de Zani). Sous le capouliérat de Pierre Devoluy, il exercera les fonctions de secrétaire général du félibrige de 1902 à 1909. Docteur ès-lettres en 1913, il est obligé de quitter la France en raison de l’origine allemande de sa femme. Il se réfugie alors à Genève où il enseigne de 1915 à 1925 comme privat-docent. Il meurt à Lyon le 16 janvier 1925 et est enterré dans le caveau familial du cimetière de Vienne.

  À la mort de Jules Ronjat, sa bibliothèque est cédée par sa veuve à Pierre Devoluy (1862-1932). À la mort de ce dernier, sa veuve, de concert avec Madame Ilse Odier (veuve de Jules Ronjat, épouse en secondes noces de Charles Odier psychanalyste genevois disciple de Freud), ont cédé les manuscrits de Jules Ronjat à la Bibliothèque de la Ville de Genève. Elles rendaient ainsi hommage à la fois à la ville qui avait accueilli Jules Ronjat lors de son exil et à la patrie exaltée par Devoluy, romancier des Cévennes protestantes.

Modalités d'entrée :

Fonds cédé à la Ville de Genève par Madame Ilse Odier et Madame Veuve Devoluy en 1932.

Accroissement :

fonds clos

Description du fonds

Manuscrits
Ms Suppl. 1707 : 35 cahiers de notes et documents sur la littérature provençale

Lettres autographes
20 lettres et cartes postales autogr.

Ms fr. 2553, f. 411-418
3 lettres au professeur Eugène Ritter Vienne en Dauphiné, 3 rue des Clercs, 9 avril – 11 mai 1901
1 lettre au même, en occitan, 5 mai 1905
Correspondance mondaine concernant l’invitation aux noces d’argent de Frédéric Mistral.
- invitation de Ritter au grand anniversaire mistralien de 1901 ;
- remerciements pour avoir répondu favorablement à l'invitation
- annonce de l'annulation de la fête, irrévocablement refusée par Mistral lui-même.

Ms fr. 5004, f. 40-59
12 cartes et lettres au professeur Charles Bally,
Vienne, 11 quai du Rhône, 11 octobre 1912 et sans date
Genève, [sans adresse], 11 novembre 1916 – 10 mai 1917
Genève, 9 Florissant, okm 1918, en occitan 
Correspondance très spécialisée sur des questions de linguistique

Ms fr. 2535, f. 146-147 (papier de deuil)
2 lettres au professeur Edouard Naville
Genève, 4 chemin Faller, 16 et 21 mars 1918
Correspondance sur un problème de phonétique romane

2 cartes de visite de 1918-1920 (dont une à Marie de Saussure) et deux billets d'octobre 1920 à Max van Berchem.

Dates extrêmes :

1911-1920

Langues représentées dans le fonds :

Occitan, français

Importance matérielle :

0,90 cm

Supports représentés :

manuscrits

Pour le consulter

Identifiant du fonds :

Ms Suppl. 1707
Ms fr. 2553, f. 411-418
Ms fr. 5004, f. 40-59
Ms fr. 2535, f. 146-147

Instruments de recherche disponibles :
Bibliothèque de Genève

 Conditions d'utilisation

Conditions de consultation :

Libre, sur demande le jour même, aux heures d'ouverture de la Bibliothèque de Genève.
Informations sur le site:
Bibliothèque de Genève

Conditions de reproduction :

Plusieurs possibilités selon l'état du document.
Informations sur le site:
Bibliothèque de Genève

 

Mise en ligne : 03/11/2016
Tipe : Fons documentari

Histoire du fonds

Christian Anatole (1937-1987) est né à Montpellier le 29 octobre 1937 de parents originaires de la haute vallée de l’Aude. Après des études au Lycée du Vigan, puis au lycée de Limoux, il obtient son baccalauréat et s’inscrit à la faculté des Lettres de Montpellier. Il y prépare simultanément une licence de lettres et une licence d’italien. Élève de Charles Camproux (1908- 1994) qui donne des cours de langue et de littérature d’oc à la faculté de Montpellier depuis 1942, c’est par lui qu’il découvre la littérature occitane ce qui déterminera sa vocation.

Après sa formation, il devient enseignant au Lycée de Pamiers où il conçoit le projet d’une histoire de la littérature occitane sous forme d’un « Dictionnaire des auteurs et des œuvres » en collaboration avec le linguiste Jacques Boisgontier (1937-1998) alors professeur d’Espagnol à Auch. Ce projet est ajourné par la publication en 1970 de la Nouvelle histoire de la Littérature Occitane qu’il dirige avec Robert Lafont.

En avril 1969 il devient professeur assistant à l’Université de Fribourg, puis à l’Université Toulouse-le-Mirail aux cotés d’Henri Giordan. En 1970, il obtient un poste d’assistant à l’Université de Toulouse-le-Mirail.

Spécialiste des littératures de France et d’Europe du sud aux XVIe et XVIIe siècles, Christian Anatole joue un grand rôle dans la reconnaissance de l’enseignement de l’occitan. Il poursuivra son enseignement de l’occitan jusqu’en 1987, date à la quelle il prépare les élèves du Lycée Berthelot de Toulouse pour l’épreuve facultative du baccalauréat.

Animateur de plusieurs revues scientifiques (Via-Domitia, Cahiers Maynard, Cahiers de l’Europe Classique et néo-latine), il organise de nombreuses rencontres autour d’écrivains occitans (Pey de Garros, Michel Camélat, Jean-François Bladé, René Nelli, Antonin Perbosc, Jean Boudou) et participe aux cotés d’Ernest Nègre et de Philippe Carbonne à l'ouverture de la Bibliothèque du Collège d’Occitanie. Il décède le 11 juillet 1987.

Modalités d'entrée :

Dons successifs entre 1975 et 1987

Accroissement :

Fonds clos

Description du fonds

Le fonds Christian Anatole se compose de sa bibliothèque riche de près de 5 000 ouvrages et d’un fonds d’archives qui reflètent son parcours d’enseignant et de chercheur.

Dates extrêmes :

1958-1987

Langues représentées dans le fonds :

Occitan (tous dialecte)

Français

Catalan

Importance matérielle :

1,40 mètre linéaire

Supports représentés :

Manuscrits/Tapuscrits

Monographies imprimées

Périodiques (presse et revues)

Pour le consulter

Identifiant du fonds :

ANA

Instruments de recherche disponibles :

Inventaire manuscrit sur place

Conditions d'utilisation

Conditions de consultation :

Consultation sur place, en salle de recherche

Conditions de reproduction :

Toute reproduction en vue d'une édition ou production audiovisuelle de la documentation contemporaine soumise au droit d'auteur ne peut se faire sans l'accord des ayants droit. La reproduction de documents à des fins de recherche, sans publication des documents, est acceptée sous réserve des impératifs de conservation des documents.

Mise en ligne : 18/10/2013
Tipe : Fons documentari

Histoire du fonds

Robert Lafont est né à Nîmes en 1923 et publie ses premiers poèmes en 1943. Il participe à la libération de Nîmes et se voit proposer un poste à la préfecture du Gard à la fin de la Seconde Guerre mondiale. Cependant, il tourne rapidement le dos à cette carrière administrative pour se consacrer à l'enseignement.

Agrégé de littérature, il enseigne au lycée, puis à l'Université des Lettres de Montpellier, future Université Paul-Valéry Montpellier, à partir de 1969. Il y développe, à la suite de Charles Camproux, l’enseignement de l'occitan tout comme de nombreux travaux de sociolinguistique. Tout au long de sa carrière, il ne cesse de s'impliquer à la fois dans la pédagogie, la recherche et l'action militante.

En 1945, Robert Lafont participe à la fondation de l'Institut d'Études Occitanes (IEO), dont il sera président de 1959 à 1962. Il en demeure membre actif jusqu'en 1980, militant pour l'enseignement et la reconnaissance de la langue et de la culture occitanes.

Son travail universitaire et ses actions militantes sont complétés par une production littéraire très importante. Une grande partie de ses milliers d’articles et publications demeurent toujours des références en la matière à ce jour.

En décembre 2011, Robert Lafont cède la propriété de son fonds au CIRDÒC par legs testamentaire.

Modalités d'entrée :

legs testamentaire de Robert Lafont

Accroissement :

fonds clos

Description du fonds

Le fonds Robert Lafont est composé de 15 sous-fonds :

- La cote LAF.A « Oeuvre Littéraire » comprend des notes de travail, originaux ou copies de manuscrits et tapuscrits des ouvrages de Robert Lafont.

- La cote LAF.B « Politique Linguistique » comprend des notes, de la documentation, et des rapports autour des publications, communications, manifestations et associations auxquelles à participé Robert Lafont dans le domaine de la défense et de la diffusion de la langue occitane.

- La cote LAF.C « Dossiers de travail » comprend les dossiers de travail des archives de Robert Lafont : notes et articles rassemblés dans le cadre de la préparation de publications, de cours ou de conférences. Ces documents sont organisés en cinq séries thématiques : Langue et linguistique, Littérature, Moyen-âge, XVIe/XVIIIe siècles et Europe et Régions.

- La cote LAF.D « IEO » regroupe les documents collectés par Robert Lafont au sujet de l'IEO, principalement durant la dernière décennie de son activité au sein de l'Institut.

- La cote LAF.E « Publications » comprend de la documentation sur la publication des oeuvres de Robert Lafont : courriers reçus, revues de presse, tournées littéraires, relations avec les éditeurs.

- La cote LAF.F « Tirés à part » comprend des tirés à part d’articles de Robert Lafont ou envoyés à Robert Lafont.

- La cote LAF.G « Activités et documentation dans le domaine politique et occitaniste » comprend les archives de Robert Lafont sur le domaine politique et occitaniste depuis 1962 et le mouvement Lutte Occitane jusqu’à la création en 2003 du mouvement Gardarem la tèrra.

- La cote LAF.H « Textes envoyés à Robert Lafont » comprend les textes littéraires ou scientifiques envoyés à Robert Lafont et issus de sa correspondance.

- La cote LAF.I « Papiers personnels et professionnels » rassemble les documents officiels sur la généalogie et la biographie de Robert Lafont.

- Les cotes LAF.J, LAF.K, LAF.L, LAF.M, LAF.N « supports divers » regroupent les archives produites ou reçues par Robert Lafont sur différents supports : affiches, cassettes audio et vidéo, disquettes, aquarelles et objets et médailles.

- La cote LAF.O « correspondance » rassemble la correspondance passive de Robert Lafont classée par ordre alphabétique du nom de correspondant.

Dates extrêmes :

1937-2005

Langues représentées dans le fonds :

Occitan (tous dialecte)

Français

Espagnol

Anglais

Breton

Italien

Allemand

Catalan

Arabe

Sanskrit

Chinois

Vietnamien

Louvite

Hittite

Hongrois

Swahili

Turc

Importance matérielle :

22 mètres linéaires

Supports représentés :

Manuscrits/Tapuscrits

Monographies imprimées

Périodiques (presse et revues)

Enregistrements sonores

Documents audiovisuels

Documents iconographiques

Ressources électroniques

Objets

Pour le consulter

Identifiant du fonds :

LAF

Instruments de recherche disponibles :

Inventaire du fonds sur Calames : http://www.calames.abes.fr/Pub/ms/FileId-1376

Inventaire du fonds sur Pleade : http://pleade.locirdoc.fr:8081/ead.html?id=FR-340329801-00001

Conditions d'utilisation

Conditions de consultation :

Consultable au CIRDÒC, en salle de recherche.

Conditions de reproduction :

Toute reproduction en vue d'une édition ou production audiovisuelle de la documentation contemporaine soumise au droit d'auteur ne peut se faire sans l'accord des ayants-droit. La reproduction de documents à des fins de recherche, sans publication des documents, est acceptée sous réserve des impératifs de conservation des documents.

Mise en ligne : 21/10/2013
Tipe : Fons documentari
Albert Boudon-Lashermes (1882-1967) naît le 28 février 1882 au Puy-en-Velay, fils de Georges Boudon et Louise Lashermes. Dès l'âge de 17 ans, il écrit ses premières pièces de théâtre dont la première est imprimée en 1899. Après des études de droit et une thèse de doctorat sur la sénéchaussée présidiale du Puy (1908), il s'intéresse à l’histoire, à la généalogie et au folklore du Puy et de la région du Velay, auxquels il va consacrer toute son existence et sur lesquels il publiera de nombreux ouvrages.
Au cours de la Grande Guerre, il crée en janvier 1915 l’Escolo dòu boumbardamen école félibréenne du front, réunissant la plupart des écrivains occitans mobilisés, qui publie l’Écho du Boqueteau (numérisé et consultable en ligne sur Occitanica), journal artisanal paraissant en français et en occitan sous le titre L'Ecò dóu bousquetoun (numérisé et consultable en ligne sur Occitanica).
Après la guerre il se consacre aux études historiques sur la région du Puy et du Velay et publie ses travaux sous forme de plaquettes ou dans des journaux comme La Terre vellave et brivadoise (1926-1932), sortis de sa propre imprimerie. Poète, auteur de pièces de théâtre, historien, folkloriste, Albert Boudon-Lashermes meurt au Puy le 11 juillet 1967, où il est enterré. 

Description du fonds

Le fonds réunit essentiellement les textes d’Albert Boudon-Lashermes, manuscrits et imprimés pendant la première guerre mondiale auxquels s’ajoutent quelques unes de ses œuvres inédites ou inachevées comme l'Anthologie des poètes de l'Académie du Velay ainsi que ses travaux sur le parler du Velay. Il contient : journaux de guerre, manuscrits et cahiers tenus par Albert Boudon-Lashermes, correspondance et comptes-rendus des activités félibréenes sur le front, coupures de presse, cartes postales et documents militaires, livres plaquettes, photographies, dessins, et les journaux sortis de son imprimerie.

  - Dates extrêmes:
1911-1933

 - Langues représentées dans le fonds:
Français, occitan (provençal, languedocien, auvergnat)

- Importance matérielle :
3 ml

- Supports représentés :
monographies imprimées, périodiques, manuscrits, documents iconographiques

- Accroissement :
Fonds clos

 - Modalités d’entrée :
Don au CIRDOC par M. Yves Gourgaud en 2015
 

Pour le consulter

- Identifiant du fonds :
Fonds en cours de classement
 
- Instruments de recherche disponibles
Fonds en cours de description

Conditions d’utilisation 

- Conditions de consultation :
Consultation sur place

- Conditions de reproduction :
Toute reproduction en vue d'une édition ou production audiovisuelle de la documentation contemporaine soumise au droit d'auteur ne peut se faire sans l'accord des ayants droit. La reproduction de documents à des fins de recherche, sans publication des documents, est acceptée sous réserve des impératifs de conservation des documents.
Mise en ligne : 27/10/2015
Tipe : Fons documentari

Histoire du fonds

La Société Archéologique de Béziers est fondée en 1834 par l’avocat Jacques Azaïs (1805-1888) et le bibliothécaire André Boudard pour poursuivre les objectifs de l‘ancienne Académie de Béziers abolie avec la Révolution française. Elle prendra en 1859 son nom définitif de Société archéologique, scientifique et littéraire de Béziers. Dès son origine, elle organise plusieurs concours littéraires et historiques, et édite un bulletin annuel.

En 1838, la Société Archéologique de Béziers rend hommage à Pierre-Paul Riquet, créateur du Canal du Midi et personnage tutélaire de la Cité par l’érection, au centre de la ville, d’une statue dont la réalisation est confiée au sculpteur David d’Angers. À cette occasion la Société lance son premier concours de poésie qui attire un grand nombre de participants. Les premiers textes reçus sont écrits en langue d’oc - l’un écrit par Jean-Antoine Peyrottes (1813-1858) poète-potier de Clermont-l’Hérault, l’autre par un certain Villar, sous-lieutenant au 58e régiment d’infanterie de ligne - ce qui détermina le jury à ouvrir un concours spécial consacré à la langue d’oc. Ce concours prendra successivement le nom de concours de « poésie patoise », puis concours de « poésie néo-romane » en 1860 et de « poésie en langue occitane » à partir de 1925. En 1966, il se divisera en deux sections, l’une consacrée à la « Poésie occitane (Section III) » et l’autre aux « Contes, nouvelles, pièces de théâtre en un acte en langue d’oc (Section V) ». Le concours durera jusqu’en 1984.

Pour y participer, il fallait composer un poème en occitan, avec un glossaire ou une traduction. Le poème devait rester anonyme et comporter une devise permettant d’identifier son auteur. Le règlement du concours imposait de suivre le modèle de « l’orthographe des troubadours du XIIe siècle » suivant les recommandations de Gabriel Azaïs, romaniste et éditeur du Breviari d’Amor de Matfre Ermengaud.

Créé 16 ans avant la fondation du Félibrige par Frédéric Mistral, le concours obtient rapidement une grande réputation. Ce qui fera dire à son fondateur Azaïs qu’il « a réveillé les muses méridionales et entassé dans nos archives de petits chefs-d’œuvre…». Il attirera des candidats originaires de toutes les régions occitanophones. Certains d’entre-eux se feront connaître par la suite par leurs écrits en occitan comme : Marius Girard, Albert Arnavielle, Léon de Berluc-Pérussis, Louis Astruc, Elzéar Jouveau, Michel Camelat...

Modalités d'entrée :

Dépôt de la Société archéologique, scientifique et littéraire de Béziers, 2011

Accroissement :

Fonds ouvert

Description du fonds

Cet ensemble regroupe les pièces reçues par la Société archéologique dans le cadre du concours de « poésie en langue occitane » ; principalement des poèmes, mais aussi théâtre, chansons, contes et nouvelles. Les textes, généralement accompagnés d'un glossaire ou d'une traduction en français, sont parfois complétés par des correspondances. La plupart des pièces conservées sont celles qui n’ont pas été primées par le jury et qui sont inédites.

Dates extrêmes :

1838-1984

Langues représentées dans le fonds :

Occitan (languedocien)

Occitan (gascon)

Occitan (provençal)

Occitan (auvergnat)

Catalan

Français

Importance matérielle :

2,40 mètres linéaires

Supports représentés :

Manuscrits/Tapuscrits

Pour le consulter

Identifiant du fonds :

SAB

Instruments de recherche disponibles :

Inventaire disponible en ligne

Ressource en ligne :

Pièces disponible sur Occitanica (mise en ligne en cours)

Conditions d'utilisation

Conditions de consultation :

Consultation sur place, en salle de recherche

Conditions de reproduction :

Toute reproduction en vue d'une édition ou production audiovisuelle de la documentation contemporaine soumise au droit d'auteur ne peut se faire sans l'accord des ayants droits. La reproduction de documents à des fins de recherche, sans publication des documents, est acceptée sous réserve des impératifs de conservation des documents.

Mise en ligne : 21/10/2013
Tipe : Centre de ressorsa

Pour contacter l'établissement

Médiathèque intercommunale du Piémont oloronais
Rue des Gaves - 64400 OLORON –SAINTE-MARIE
Tél. : 05.59.39.99.37 / Fax : 05.59.34.34.00
Contacts mail : mediatheque@piemont-oloronais.fr
mediathequepatrimoine@piemont-oloronais.fr
Site Internet: http://mediatheque.piemont-oloronais.fr

Historique et missions

À l'origine bibliothèque municipale, la médiathèque intercommunale d'Oloron couvre aujourd'hui par sa documentation locale, le territoire de la ville et de ses environs (vallées avoisinantes, Aspe, Ossau et Barétous), et concerne d'une façon générale, le Béarn et son département, ainsi que dans une moindre mesure, la région.

Les collections occitanes de la médiathèque intercommunale du Piémont oloronais

Les collections de la médiathèque comptent actuellement environ 45 000 volumes (tous domaines confondus), dont près de 5 000 livres anciens.

Elle a pu compter dès sa création dans la deuxième moitié du XVIIIe siècle, sur d'importants dons de particuliers qui ont enrichi ses collections. Le premier de M. Casaucau, conseiller au parlement de Navarre, permis en 1763 d’ouvrir la première bibliothèque d'Oloron.

Depuis, le fonds s'est enrichi des apports de la Révolution (confiscation des ouvrages des congrégations environnantes, ainsi que de la bibliothèque de Mgr de Révol, évêque d'Oloron).

La médiathèque intercommunale d'Oloron se distingue par l'importance et la qualité de son fonds local, constitué de livres et documents, anciens et récents, sur l'histoire d'Oloron et du Béarn.

Notons quelques uns des ouvrages remarquables appartenant à ce fonds :

- Los Fors et costumas de Béarn : livre composite présentant les premières pages des éditions du XVIe siècle et du XVIIe siècle.

- L'Histoire des Comtes de Foix, Béarn et Navarre, […] de Pierre Olhagaray (Paris, 1629).

- L'Histoire du Béarn, de Pierre de Marca (Paris, 1640).

- Compilation d'auguns priviledges et reglamens deu pays de Béarn (Orthez, 1676)...

- NAVARROT, Xavier. Le Chansonnier d'Oloron : choix de chansons de Navarrot. Pau, 1890. COTE 781.962 NAV

Outre les livres anciens, le fonds local présente une importante variété de documents sur ou en occitan, abordant les thématiques de la langue, de l'histoire, de la production littéraire occitane...

Le fonds comprend environ 100 bandes magnétiques, films ou pellicules ; environ 30 cassettes audio ;
environ 20 CD musicaux ;
10 titres morts ou périodiques ;
2 périodiques Béarn ;
25 titres magazines

À ce jour, environ 670 documents catalogués consultables en salle de consultation et 350 documents catalogués en magasin.

Instruments de recherche disponibles :

Catalogue en ligne

Patrimoine occitan numérisé

 

Mise en ligne : 21/10/2013
Tipe : Fons documentari

Histoire du fonds

Théodore de Félice (1904-2005), originaire de la région parisienne est un juriste et écrivain venu s'installer au Chambon-sur-Lignon. Il s'intéresse particulièrement au dialecte occitan parlé au nord-est de la Haute-Loire, sur le canton de Tence, appelé aussi “plateau protestant”.
Après sa thèse de doctorat sur Le patois de la zone d'implantation protestante du Nord-Est de la Haute-Loire (Thèse de doctorat, Université de Saint-Étienne, 1980), Théodore de Félice a consacré plusieurs travaux de collecte linguistique sur la zone protestante du département de la Haute-Loire (canton de Tence).
Son fonds comprend également beaucoup d’ouvrages de théologie et d’études de la religion protestante.
Celui-ci est légué à sa mort à la Bibliothèque municipale du Chambon-sur-Lignon en 2005 (devenue depuis médiathèque intercommunale).

Modalités d'entrée :

Legs

Accroissement :

Fonds clos

Fonds complémentaire :

- Voir la fiche des archives départementales de la Haute-Loire, Fonds Radio cimes du Lizieux

Description du fonds

Théodore de Félice est un érudit issu d'une famille d'érudits, il a ainsi légué une bibliothèque particulièrement conséquente à la médiathèque intercommunale du Chambon-sur-Lignon.
Le fonds Théodore de Félice est composé d’un fonds ancien d'1 livre du XVIe siècle, 21 livres du XVIIe siècle, 152 du XVIIIe siècle et 858 du XIXe siècle ainsi que 104 ouvrages début du XXe siècle (entre 1901 et 1913). Le fonds contemporain comprend environ 2824 ouvrages du XXe siècle (après 1914) et 448 numéros de bulletins et revues.
Le fonds comprend également un petite dizaine de manuscrits de sermon en français du XVIIe siècle.

Le sous-fonds occitan est composé d’ouvrages imprimés du XXe siècle, environ 200, et est constitué en grande partie d’études linguistiques sur la langue d’oc.

Dates extrêmes :

XIXe-XXe siècle

Langues représentées dans le fonds :

Occitan (vivaro-alpin)

Occitan (auvergnat)

Occitan (gascon)

Occitan (limousin)

Occitan (provençal)

Occitan (languedocien)

Importance matérielle :

3960 monographies et 448 bulletins de périodiques

Supports représentés :

Manuscrits/Tapuscrits

Monographies Imprimées

Périodiques (presse et revues)

Pour le consulter

Identifiant du fonds :

TFC : pour les collections 20e siècle

TFP : pour les collections patrimoniales

Instruments de recherche disponibles :

http://payslecture.fr/opac/ Sélectionner la recherche avancée puis la section “Fonds Théodore de Félice”

>> Télécharger la liste du fonds occitan et Franco-Provençal de la Bibliothèque Théodore de Félice

Ressources en ligne

>> Accessibles depuis le blog de la bibliothèque du Chambon, le tapuscrit de la thèse de T. de Félice ainsi que la présentation du fondsBlog

La bibliothèque de Théodore de Félice 

Thèse de doctorat de Théodore de Félice sur Le patois de la zone d'implantation protestante du Nord-Est de la Haute-Loire : Tome 1

Thèse de doctorat de Théodore de Félice sur Le patois de la zone d'implantation protestante du Nord-Est de la Haute-Loire : Tome 2

Conditions de consultation :

Sur rendez-vous.
Contact Médiathèque intercommunale : 04.71.65.88.73
lechambonsurlignon@mediatheques-hautlignon.fr

Conditions de reproduction :

Photocopies payantes

Mise en ligne : 21/10/2013
Tipe : Fons documentari

Histoire du fonds

René Jouveau (1906-1997) est le dernier félibre du nom, avec son épouse Marie-Thérèse Jouveau née Gautier, après son père Marius Jouveau qui fut comme lui Capoulié du Félibrige et Elzéar (ou Auzias) Jouveau son grand père. Le fonds René Jouveau est celui d’une bibliothèque constituée par quatre générations de félibres d'une même famille au cours de 100 années d'existence.

René Jouveau (1906-1997) professeur de lettres et de langues, fondateur du GEP Groupement d’Etudes Provençales, directeur de la revue Fe, membre de plusieurs académies, est l'auteur de romans, d’essais historiques (Histoire du Félibrige), de poésies et de pièces de théâtre. Il collabore à de nombreuses revues dont l’Armana prouvençau dont il sera le directeur de 1961 à 1992 et l’Armana di bon prouvencau de 1993 à 1997. Majoral du Félibrige en 1943, il deviendra Capoulié de 1971 à 1982.

Marie-Thérèse Jouveau née Gautier (1921-2005), épouse de René Jouveau, assistante sociale, accompagne la carrière littéraire de son mari en tant qu’administratrice des revues qu’il dirige. Vice-présidente des amis d’Alphonse Daudet à qui elle consacre une biographie, elle devient Majoral du félibrige en 1987. 

Marius Jouveau (1878-1949), père de René Jouveau est professeur d’italien, fondateur de la revue Fe, créateur du mensuel En terro d’Arle (1907-1912), directeur de la revue Lou Felibrige (1919-1945), fondateur de l’Escolo mistralenco d’Arles et directeur de l’Armana prouvencau. Auteur de romans, essais, poèmes, pièces de théâtre et collaborateur à de nombreux journaux et revues, il est Majoral du félibrige en 1913, puis en devient le capoulié de 1922 à 1941.

Elzéar Jouveau = Auzias Jouveau (1847-1917), père de Marius Jouveau, facteur de profession, est musicien et chansonnier, collaborateur à l’Armana prouvençau et au Brusc. Il devient Majoral du Félibrige en 1897.

Modalités d'entrée :

Donné au CIRDOC en 2006, par M. Etienne Chapal, neveu de René Jouveau.

Accroissement :

Fonds clos

Fonds complémentaire :

Médiathèque municipale d'Arles, fonds Jouveau

Description du fonds

Le fonds René Jouveau se compose de revues, monographies et d’un fonds d’archives se rapportant principalement aux activités de René Jouveau à la fois félibre, éditeur de revues et historien. 
Il contient outre ses dossiers de travail, émissions radio et une partie de sa correspondance, certains des travaux qui lui ont été adressés en vue d’être publiés dans les revues qu’il dirigeait, mais aussi les dossiers concernant les manifestations ou rencontres qu’il a organisé (Consistoire du Félibrige, Congrès de Langue et de littérature d’oc, Pen club de langue d’oc, Unioun prouvençalo…). Le fonds des manuscrits contient aussi une partie des correspondances de Marie-Thérèse, Marius et Elzéar Jouveau.

Dates extrêmes :

1879 - 2005

Langues représentées dans le fonds :

Occitan (tous dialecte), français, catalan

Importance matérielle :

6 mètres linéaires

Supports représentés :

Manuscrits/Tapuscrits
Monographies imprimées
Périodiques (presse, revues)
Documents iconographiques

Pour le consulter

Identifiant du fonds :

JOU

Instruments de recherche disponibles :

Inventaire manuscrit sur place

Conditions d'utilisation

Conditions de consultation :

Consultation sur place, en salle recherche

Conditions de reproduction :

Toute reproduction en vue d'une édition ou production audiovisuelle de la documentation contemporaine soumise au droit d'auteur ne peut se faire sans l'accord des ayants droit. La reproduction de documents à des fins de recherche, sans publication des documents, est acceptée sous réserve des impératifs de conservation des documents.

Mise en ligne : 10/04/2015
Tipe : Fons documentari

Histoire du fonds

Fonds issu d’une campagne d’enregistrement de textes en langue occitane réalisée par Frédéric Bianchi dans le cadre des activités de l’association « Centre Joseph Canteloube » domiciliée aux Archives départementales du Cantal, à Aurillac.

En 2004 le service des Archives départementales du Cantal a repris le fonds et les missions du Centre Joseph Canteloube. Suite à cette reprise Frédéric Bianchi a intégré le service des Archives départementales du Cantal et a poursuivi ce travail d’enregistrement de textes en langue occitane.

Modalités d'entrée :

Dépôt

Accroissement :

Fonds clos

Description du fonds

Le fonds est composé de plusieurs séries d'enregistrements effectuées ou recueillis par le Centre Joseph Canteloube entre 1999 et 2005. On y retrouve les ensembles suivants :


Écriture et Lecture par Jean Vezole
« Contes mai qu’a meitat vertadiers »
« Contes pas tròp mossorguiers »
Articles publiés dans la revue « La cabreta »

Lecture par Jean Vezole
« Lo Glebo mairalo » de Fernand Prax, lecture Jean Vezole
« historios de toutos menos » de Fernand Prax, lecture Jean Vezole
« Jos la clujada » d’Arsène Vermenouze, lecture Jean Vezole
« Flor de Brossa » d’Arsène Vermenouze, lecture Jean Vezole
« Vers patois par un berger de la commune de Boisset » de Jean-Baptiste Brayat, lecture Jean Vezole
« Beluguetas (Bluettes) » de Louis Delhostal, lecture Jean Vezole
« Las Piadios » de Louis Delhostal, lecture Jean Vezole
« Auvergne scènes et protraits du vieil Aurillac » de Mgr Pierre Géraud et du Major Louis Géraud, lecture Jean Vezole
« Couontes e Porpondejados » d’Henri Dommergues, lecture Jean Vezole
« Lo pousco d’or » de Francis Courchinoux, lecture Jean Vezole

Écriture et lecture Etienne Coudert
Lecture des « Cronicas de Varena » parues dans la revue : Parlem

Écriture et lecture Georges-Maurice Maury
« Rabusadas del Suc de la Gana » (Extraits)
« Ròsas de rabusadas » (Extraits)
« La reiç de reviure » (Extraits)
« Flors d’albespinas (o d’espinetas) » (Extraits)

Félix Daval
« Les fraisses éran tombats » écriture et lecture (Extraits)
« Les chants d’Auvergne » de Joseph Canteloube, paroles lues par Félix Daval

Fonds d’Archives sonores non consultables sur le site internet des Archives départementales du Cantal
« Manca mas d’o dire » émissions de radio en Occitan diffusées sur « Radio Local Thiers »
« Occcitania » émissions de radio en Occitan diffusées sur Jordanne FM (en cours de numérisation)

Dates extrêmes :

Juillet 1997 – Mai 2012

Langues représentées dans le fonds :

Occitan

Français

Importance matérielle :

 

Supports représentés :

Documents sonores

Pour le consulter

Identifiant du fonds :

3 AV178 - 4 AV494

Instruments de recherche disponibles :

Inventaire sur le site des archives départementales du Cantal

Conditions d'utilisation

Conditions de consultation :

Sur place ou en ligne

Conditions de reproduction :

Pas d’autorisation de reproduction

Mise en ligne : 10/04/2015
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