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Bibliothèque de Marseille à Vocation Régionale
CIRDÒC-Mediatèca occitana
1/ Les origines de la Bibliothèque de Marseille


La BMVR, Bibliothèque de Marseille à Vocation Régionale, a pour but de favoriser l’accès du public le plus large à l’écrit, à l’image, au son et aux technologies de l’information et de la communication.

Historiquement, la bibliothèque de Marseille est l'une de ces bibliothèques publiques nées des confiscations révolutionnaires. À sa fondation en 1799, elle s'installe dans l'ancien couvent des Bernardines. Outres les ouvrages confisqués, ses premières collections sont complétées à partir de 1792 par les bibliothèques des émigrés et la bibliothèque de l'Académie de Marseille.

Les collections n'ont dès lors de cesse de s'enrichir, connaissant au XIXe siècle un accroissement spectaculaire. C'est à cette même époque que débute une vaste opération d'inventaire des fonds et qu'est parallèlement créé le fonds Provence, aujourd’hui noyau du département de la Documentation régionale. Outre les fonds patrimoniaux conservés par les Fonds rares et précieux, la Documentation Régionale conserve conformément à la loi tous les documents de contenu régional, quelque soit leur domaine thématique, reçus au titre du dépôt légal imprimeur, ainsi que les document acquis, qu'ils soient d'étude ou grand public, afin de constituer une véritable mémoire locale.
La BMVR se compose aujourd'hui de 8 bibliothèques municipales, d'un service pour les collectivités, et de 9 bibliothèques associées. Au sein de ce réseau, l'Alcazar est un des Pôles associés de la BNF, et dépositaire du dépôt légal imprimeur en région PACA. Ce dernier est une précieuse source de constitution de nos collections. Elle participe à un réseau de conservation partagée, axé sur les périodiques (régionaux et non régionaux) et les fonds jeunesse, coordonné par l'Agence Régionale du Livre).


2/ Les collections occitanes des Bibliothèques de Marseille

Si la plupart des bibliothèques marseillaises proposent à leurs lecteurs des ouvrages et périodiques courant relatifs à la langues et à la culture occitanes, c'est auprès de l'Alcazar que sont déposés les principaux fonds patrimoniaux.

La Bibliothèque de l'Alcazar dispose de fonds en langue d'oc et sur les langues régionales, d'un point de vue linguistique et littéraire. Ils concernent essentiellement le département Patrimoine et dans une moindre mesure, les départements Jeunesse et Musique.

Le département Patrimoine de l'Alcazar regroupe deux services :

Le Fonds ancien

Il s'agit de documents datant d'avant le 20e siècle, fonds contemporains tels que les Fonds littéraires méditerranées, divers fonds iconographiques, etc. Ces fonds sont conservés en réserve, consultables sur place, sur microformes et supports numérises.
Parmi ces fonds, il existe des monographies et des périodiques en langue provençale et occitane. Les périodiques ont été catalogués informatiquement, contrairement aux monographies qui seront progressivement traitées.


Le Fonds Provence

Il offre deux types de fonds, à partir du 20e siècle :
- un fonds conservé en magasin, consultable sur place, par tout type de public (grand public et chercheurs).
- un fonds en libre-accès, composé d'usuels à consulter sur place, et de documents empruntables.

La plus grande partie des documents conservés en magasin recouvre les domaines suivants : histoire locale, histoire des communautés et de l'immigration, géographie et guides ; langues, littérature et arts ; folklore, cultures locales, communautaires et interculturelles ; sociologie et politique. Les secteurs scientifiques et économiques sont peu représentés, à l'image de l'offre de l'édition régionale, peu représentative dans ces domaines.

Figure dans ce fonds, des ouvrages rares, dont le premier livre imprimé à Marseille en 1595, Obros et rimos prouvenssalos, écrit en provençal par Bellaud de la Bellaudière. ( à découvrir en ligne sur Occitanica : aquí, l'édition de 1884 par Burnand, de Mireille de Mistra.

Les départements Jeunesse et Musique

1. Le département Jeunesse présente quelques dizaines de documents en langue provençale, occitane et corse (dictionnaires, albums, contes).
2. Le département musique propose des musiques traditionnelles au sein des regroupements suivants : Corse, Languedoc, Provence. Par contre, des groupes utilisant le provençal, tels que Massilia Sound System, ne sont pas classés en musique traditionnelle, et donc non repérables par les nons initiés. La mention de langue n'apparaît pas à ce jour dans les notices informatiques.


3/ Patrimoine occitan numérisé

La revue l'Aiòli, fondée en janvier 1891 par Frédéric Mistral, a fait l'objet d'une importante campagne de numérisation.

4/ Instruments de recherche

Catalogue général des manuscrits des bibliothèques publiques de France, tome XV, par Albanès (1-1656). Supplément, tome XLII par H. Barré (1657-1671).


Catalogue en ligne des Bibliothèques de Marseille.
CCFr Manuscrits

CCFr Manuscrits PALME : Répertoire national des manuscrits littéraires français du XXe siècle

Enluminures

Sudoc PS

CDrap : Répertoire d'articles de périodiques dépouillés par des bibliothèques
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Académie de Marseille
CIRDÒC - Mediatèca occitana
1 / Les origines de l'Académie de Marseille

L' Académie de Marseille fut fondée par lettres patentes en août 1726. Fille adoptive de l'Académie française, elle eut le maréchal de Villars, Gouverneur de Provence, comme premier Protecteur. Composée de vingt membres, elle en accueillit trente lors de sa transformation en Académie des Belles Lettres, Sciences et Arts en 1766. Espace de culture littéraire et de rayonnement scientifique, la Compagnie obtint de Louis XVI, la direction de l'observatoire de la Marine.

Supprimée à la Révolution (le 21 août 1793), elle reprend vie dès 1799, tout d'abord Lycée des Sciences et des Arts, puis en 1802 : Académie des Sciences, Belles-Lettres et Arts. Depuis cette date, quarante membres sont répartis en trois classes (Sciences 18, Lettres 12, Beaux-Arts 10). Elle élit aussi dix académiciens libres (non résidants), vingt associés (membres de l'Institut de France), quarante correspondants et des membres à titre étranger.

Pluridisciplinaire, l'Académie participe depuis treize ans à la Conférence nationale des Académies, association qui rassemble, sous l'égide de l'Institut de France, vingt-huit académies de province, la plupart antérieures à la Révolution. Elle est membre de la jeune Académie de la Méditerranée qui a tenu à Marseille en juillet 2000 sa séance de rentrée solennelle. Au cours de l'année de grandes conférences publiques sont organisées.

La Compagnie n'a jamais cessé de publier : Recueils, Mémoires et Documents, plus récemment Dictionnaire des Marseillais et du Parler marseillais et de distribuer des prix annuels.
Ainsi, l'Académie s'efforce-t-elle, depuis 1726, de transmettre un message de culture scientifique, littéraire et artistique. Elle reste profondément attachée à sa mission : défendre la langue française et promouvoir le rayonnement de l'image de Marseille et de la Provence.

À ce titre, l'Académie de Marseille conserve une précieuse bibliothèque, riche de nombreux ouvrages anciens, pour partie datant du XVIIIe siècle, ainsi que des archives.



2/ La Bibliothèque de l'Académie de Marseille

Débutée dès 1726, cette bibliothèque recèle de nombreux livres rares et précieux, des brochures inédites et des ouvrages retraçant l'histoire de la pensée et des sciences. Parmi les ouvrages conservés dans la bibliothèque de l'Académie de Marseille, figurent les Mémoires, revues et brochures éditées par cette société savante depuis sa fondation. Notons par ailleurs l'existence d'un important fonds ancien, constitué de près de 10'000 documents, datant pour certains du XVIIIe siècle.

Les Sciences, arts et belles-lettres, sujets d'intervention et de réflexion de l'Académie, côtoient dans la bibliothèque, les ouvrages relatifs à l'histoire de la Provence. Récits de voyages, poésies, livres de médecine, atlas...

Les collections occitanes de l'Académie de Marseille :

Mémoire de Marseille et de la Provence, ayant compté dans ses rangs des membres prestigieux dont le poète occitan Frédéric Mistral (1830-1914), la Bibliothèque conserve également de précieuses archives, pour partie relative à l'histoire et à la langue occitanes.


3/ Patrimoine occitan numérisé

Fonds de correspondance entre Frédéric Mistral et Ludovic Legré conservé par l'Académie des Sciences Lettres et Arts de Marseille, sur Occitanica.

Les Mémoires publiés par l'Académie sont quant à eux présents sur Gallica.



4/ Instruments de recherche

La bibliothèque et les archives de l'Académie de Marseille ont fait l'objet de l'établissement de près de 4500 notices, enregistrées dans la base de données e-corpus à découvrir ICI.
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Mireille : Documents sonores
Si dès sa création en 1864 l'opéra Mireille de Gounod n'eût pas le succès escompté, il fit pourtant, dès l'invention des premiers supports d'enregistrement (1877 pour les cylindres phonograpiques et 1887 pour le disque), l'objet de plusieurs enregistrements et édition de disques.

Illustrant le glissement du grand opéra lyrique voulu par Gounod à l'opéra-comique tel qu'il fut considéré par la presse à sa création, les divers enregistrements phonographiques ne laissent à entendre que les grands airs, occasions pour leurs différents interprètes de faire démonstration de leur virtuosité.
Voici une sélection d'enregistrements "primitifs" de grands airs de cet opéra, classés en suivant le déroulement de l'action.
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Mirèio : édition anglaise / Frédéric Mistral, traduction par Harriet Waters Preston
Mistral, Frédéric (1830-1914)
Preston, Harriet Waters (1836-1911). Traducteur
Les traductions en langues étrangères de Frédéric Mistral sont nombreuses, en particulier celles de Mirèio qui sont au nombre d'une trentaine. 
Les trois premières en anglais sont l'oeuvre de C. Grant (Avignon) en 1867, de H. Crichton (Londres) en 1868 et de Preston (Boston) en 1872. 
C'est celle d'Harriet W. Preston qui a bénéficié du meilleur accueil parmi les trois. L'édition ici reproduite est celle de 1890, éditée à Londres.

>> Accéder au documensur Archive.org
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Lou siège de Cadaroussa / Abbé Fabre
Fabre, Jean-Baptiste (1727-1784)
Trad. française en regard
Contient "Le sermon de M. Sistre"
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Théâtre de l'opéra-comique : Mireille les charognes
Yves, A. (18..-18.. ). Graveur
Barret (18..-18.. ). Graveur
Estampe satirique faisant le compte-rendu d'une représentation de Mireille à l'Opéra-Comique.

>> Accéder au documensur Gallica
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Mireille : illustrations de presse
Illustrations de presse pour l'opéra Mireille de Charles Gounod dont deux photographies de Mme Vallandri, interprète de Mireille à l'Opéra-Comique et deux estampes représentant les décors de Mireille et l'Acte II de Lakmé (Leo Delibes).

>> Accéder au documensur Gallica
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Estampe représentant le décor de l'Acte II de Mireille
Lami, Eugène (1800-1890). Dessinateur du modèle
Estampe représentant les Arènes d'Arles, décor de l'Acte II de Mireille, opéra de Charles Gounod

>> Accéder au documensur Gallica
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Photographie du décor de l'Acte II de Mireille
Mairet, Henri (18..-19..). Photographe de l'oeuvre reproduite
Photographie (carte postale) du décor de l'Acte II de Mireille (Arènes d'Arles), opéra de Charles Gounod.

>> Accéder au documensur Gallica
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Estampe représentant une scène Mireille, opéra de Charles Gounod
Burnand, Eugène (1850-1921). Graveur. Dessinateur du modèle
Estampe représentant vraisemblablement le premier tableau de l'Acte IV (Choeur des Moissonneurs) de Mireille, opéra de Charles Gounod

>> Accéder au documensur Gallica
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