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Musée d'Aquitaine
« Dans la seconde moitié du XIXè siècle, la plantation des pins bouleverse rapidement le paysage de la lande, son économie et les modes de vie des habitants.
Convaincu qu'une autre civilisation agro-pastorale est en train de disparaitre sous ses yeux, Félix Arnaudin, né en 1844, décide, à l'approche de ses trente ans, de consacrer sa vie à la collecte du patrimoine oral et à la constitution d'une mémoire visuelle : projet colossal. Cette « Grande-lande », il la parcourt inlassablement en quête d'images, de contes, de légendes, de chants, de proverbes, d'histoire locale et d'histoire naturelles, de croyances, d'usages, et de mots de la langue gasconne.
Ses champs d'exploration photographique s'organisent selon quatre grands centres d'intérêt : les espaces infinis de la lande, l'architecture vernaculaire et son environnement, les portraits, les scènes de la vie quotidienne. Félix Arnaudin en donne une représentation construite, longuement réfléchie. Il accompagne ses images de notes écrites et parfois de croquis.
Au-delà de son œuvre ethnographique désormais reconnue, l'exposition et cet ouvrage qui l'accompagne, attestent d'une véritable œuvre photographique, couvrant près d'un demi-siècle. »
 
Sommaire : 
L'Œuvre photographique, François Hubert  p. 6
Le fonds photographique  p. 9
Le paysage sans emphase, Gilles Mora  p. 12
À l'écoute de Félix Arnaudin, Jean Tucoo Chala  p. 20
La Grande-Lande de Félix Arnaudin  p. 24
Les paysages  p. 30
Le bâti  p. 48
La vie quotidienne  p. 66
Les portraits  p. 88
La construction d'une image  p. 106
Félix  p. 116
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Terral, Pierre-Marie
Sémelin, Jacques. Préf.
"Gardarem lo Larzac !", "Nous garderons le Larzac", tel est le cri de guerre des paysans du Larzac. En octobre 1970, ceux-ci sont subitement confrontés à la menace d'une expropriation par l'Etat qui souhaite étendre le camp militaire existant sur leur plateau isolé. 103 éleveurs et leurs familles prêtent serment de refuser de quitter leurs fermes. Leur lutte non-violente est épaulée par un large et mouvement de soutien national mêlant militants de gauche et d'extrême gauche, pacifistes, occitanistes et premiers écologistes. Une décennie durant, ce combat du pot de terre contre le pot de fer sera jalonné d'actes de désobéissance civile et de manifestations spectaculaires, sans jamais se départir d'un humour désarmant face à l'adversaire militaire.

Pierre-Marie Terral est docteur en histoire contemporaine de l'université Paul-Valéry Montpellier III. Travaillant depuis plus de 15 ans sur le mouvement du Larzac et sa descendance, il a retrouvé des archives inédites et collecté une centaine de témoignages sur le sujet qu'il publie en 2011 aux éditions Privat sous le titre Larzac, de la lutte paysanne à l'altermondialisme. 
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PRÉSENTATION

Invitation gourmande à échanger sur les femmes dans l'œuvre de Bernard Manciet.
En été, Bernard Manciet réunissait famille et amis autour d'un repas. 
Et si nous partagions cette tradition et revivions ensemble la harteira que l'auteur proposait à ses proches. 
Découvrir les mets landais en évoquant quelques portraits de femmes qui parcourent l'œuvre de Manciet, voici une belle occasion d'échanger sur la vie de ces femmes, sur l'auteur, sur la lande. 
Denise, la mère, Madeleine, Maria Doloriska, la Dauna, Marie Pintaurom ou encore Elena, venez à la rencontre de ces femmes, à travers la voix et la perception d'Isabelle Loubère, comédienne de la Compagnie du Parler noir. 


ÉQUIPE ARTISTIQUE 

Lectures : Isabelle Loubère
Service : Gill Herde

CONTACT DIFFUSION

La compagnie du Parler Noir
49 rue Bernard Manciet - 40210 LABOUHEYRE
Tél : 05 58 07 31 25
Site internet : https://isaloubere.wixsite.com/cieduparlernoir 
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Compagnie Yannick Jaulin
Yannick Jaulin
Alain Larribet

PRÉSENTATION

Un spectacle avec Alain Larribet : un concert parlé sur la domination linguistique, la fabuleuse histoire des langues du monde, la transmission et la langue maternelle. Une interférence musicale en émoi, la dorne qui dalte sur un chant des tripes béarnaises. Un joyeux baroud d’honneur des minoritaires. Une jouissance langagière partagée sur un plateau frugal.

Cette fois, Yannick Jaulin se fait plus politique. Dans Ma langue maternelle va mourir, l’artiste part de son enfance et de son parlange maternel des Deux-Sèvres pour dénouer les fils de la domination que cache, à peine, l’histoire des langues non nationales. Des langues estampillées minoritaires, des parlés méprisés, des oralités menacées de mort annoncée. Des langues en danger face aux langues dominantes qui, comme le soulignait Bourdieu, symbolisent un pouvoir qui ostracise l’autre. Quitte à réécrire l’histoire et nous faire croire que l’Amérique latine n’a jamais parlé qu’espagnol et la France que le français. Lui, Yannick Jaulin, chérit le génie de ces parlés, leur inventivité, leur plasticité... Cela devient une ode, parfois mélancolique, souvent pleine d’humour. A l’évidence un plaidoyer.
Pour le faire, il réveille ses souvenirs d’enfance. Devient conférencier consultant quelques notes sur un lutrin. Prend des allures de chroniqueur s’amusant des clins d’œil de l’actualité. Joue le « plouc », se transforme en peintre précis des chemins de campagne avant de lancer un pas de danse ou de laisser écouter la musique et les chants d’Alain Larribet. La voix de son compère, avec un grain nasal venu des hauteurs du Béarn, semblant être la complainte intemporelle de toutes les langues oubliées ou en danger.
Bien sûr, dans sa grande marmite, l’artiste met aussi ses légumes fétiches. Comme ces personnages et histoires ancrés dans sa terre natale serpentant des Deux-Sèvres à la Vendée. Ils cohabitent naturellement avec les grands mythes du monde décryptés pour les nuls ou les citations de quelques grands noms de la pensée et de la langue.
Finalement, ce mélange de légèreté et d’érudition, de rappels historiques et d’anecdotes souriantes, sonne comme un hymne à la diversité et à la différence. Pas étonnant qu’à la fin du spectacle, quand les spectateurs reprennent la parole, on entende des mots de roumain, de berbère ou de breton. Avec Ma langue maternelle va mourir, tous les mots et toutes les langues reprennent vie.

ÉQUIPE ARTISTIQUE 

De et par : Yannick Jaulin
Accompagnement musical et composition :
Alain Larribet
Collaboration à l'écriture :
Morgane Houdemont et Gérard Baraton
Création Lumière : Fabrice Vétault
Création Son : Olivier Pouqueet
Regards extérieurs : Gérard Baraton, Titus

FICHE TECHNIQUE

Durée : 1h10

CONTACT 

Production : Le Beau Monde ? Compagnie Yannick Jaulin
Coproduction : Les Treize Arches, Scène conventionnée de Brive ; Théâtre de Gascogne, Scènes de Mont-de-Marsan; Le Nombril du Monde, Pougne-Hérisson
Coréalisation C.I.C.T. Théâtre des Bouffes du Nord
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PRÉSENTATION

C’est un entre-sort conçu pour la rue dans lequel deux cow-boys font découvrir dans une remorque à bestiaux le premier film muet en occitan, avec doublage en direct et participation active du public.
Autrement dit, c’est un motoculteur qui tracte une charrette à brebis transformée en salle de cinéma itinérant.

LE CONCEPT
Steve et Flash, les deux cow-boys, accueillent des groupes de six à huit personnes dans leur bétaillère, aménagée de bancs, qui devient le plus petit cinéma occitan du monde. Ils y projettent les films de leurs aventures. Chaque séance dure 5 minutes.
La musique, les doublages et les bruitages sont réalisés en direct en collaboration très étroite avec le public.

STYLE HUMOUR/RUE
Il s’agit d’un spectacle ambulant, turbulent et ironique sur la langue et la culture occitanes. Les films projetés sont exclusivement humoristiques et déjantés.
Les cow-boys annoncent que les spectateurs vont assister à une projection inédite : les frères Mc Colha, Steve et Flash, ont exhumé du grenier de leur arrière-arrière-arrière-(…)-grand-père un vieux projecteur de cinéma datant de 1893, antérieur à celui des frères Lumières. Autour de la bobine, est enroulé le tout premier film jamais réalisé au monde qu’ils restaurent afin de le présenter au grand public.
Et chose incroyable, il se trouve que c’est un film muet en langue occitane.
Ils prouvent ainsi au monde entier que ce ne sont ni les Français ni les Américains qui ont inventé le cinéma mais bien les Occitans.

Les films projetés
- Fort Bandit (création 2019)
Steve et Flash Mc Colha, deux chasseurs de primes, deux justiciers solitaires viennent faire régner l’ordre à Fort Bandit tenu par les soeurs Daltones.

-Macabre (1969)
Robert est représentant en aspirateurs occitans. Il vient sonner à la porte d’une artiste qui va bouleverser sa vie de commercial.

ÉQUIPE ARTISTIQUE 

Avec : Ludovic Barbut et Laurent Labadie
Ce duo de choc s'était déjà rencontré sur scène pour de nombreux spectacles de rue et notamment dans  « La leçon de solexcitant » où l’enjeu était d’apprendre les trois mots les plus importants de la langue d’oc au guidon de deux solex customisés et sonorisés. Toujours inventeurs de machines improbables, les deux acteurs mettent ensemble leur créativité autour de machinerie et de films pour le meilleur de la RUE en OCCITAN
Cette fois, ils sont au guidon d’un motoculteur attelé d’une remorque à brebis qui rappelle la charrette de western.

FICHE TECHNIQUE

Arrivée pour le départ déambulatoire : préparation à 300m maximum du lieu de jeu.

Pas de rupture de niveau, d’escaliers sur le parcours et de préférence sol plat.

Alimentation électrique sur le lieu de jeu 16 ampères
Pas de sonorisation / concert / speaker à proximité du lieu de jeu.
Prévoir éclairage du parcours en cas représentations nocturnes.
Si la représentation est en 2 parties, un lieu sécurisé pour le stockage du matériel avec 2 prises de courants 220v.
Représentation de 3 h par séquence de 10 min pour 8 personnes.

2 personnes à l’arrivée et au départ pour décharger le matériel.

Prévoir une loge pour les artistes.

CONTACT 

Le Kinoculteur est une co-production Compagnie Lilo et Virus Prod
Cie Lilo : 
Courriel : compagnie.lilo@gmail.com
Tél : 05.53.03.52.17.

Diffusion : Esclarmonde Nicolet - 0637788612
Production - Administratif : Emilie Dussarrat - 0638800356
Virus Prod : Ludovic Barbut - 0683152932

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PRÉSENTATION

Une pièce de théâtre inspirée de faits réels, du vécu de soldats provençaux, de l’appel à la mémoire populaire et d’écrits de grands écrivains français du XIXème et du début du XXème siècles.

Pourquoi le soldat O est-il mort ?
Pas au bout des fusils de l’ennemi comme il est naturel selon les lois de la guerre. Mais tombé sous les balles de ses frères d'armes. Pas par le hasard tragique d'une erreur de tir comme il en existe naturellement dans toute guerre qui fait de son mieux et n'y parvient pas toujours. Mais dans le calme terrible et ordonnancé d'un peloton d'exécution.
 
A qui le soldat O doit-il de n'avoir pas eu le temps de montrer le courage et la loyauté qu'il s'était promis face à l'ennemi ? A Montesquieu ? Michelet ? Victor Hugo ? Balzac ? Taine ou Daudet... ? Pas encore à Céline ou Alexis Carrel. L'ombre de nos grands écrivains n'a-t-elle pas scellé par avance le sort du soldat O ? L’immense poids de leur renommée n’a-t-il pas eu sa part de responsabilité dans son destin tragique?
 
Sur un fond de légèreté va-t-en-guerre entretenue par une Madelon exaltant le courage des "piou-piou de Provence", le Soldat O écrit entre deux obus. Il parle du trou creusé et recreusé dans la boue pour s'enterrer, des godasses qu'il a empruntées à celui qui n'en avait plus besoin - « il a fallu chercher pour enlever la deuxième à l'autre pied, un peu plus loin » - du dernier colis, du papier à lettres qui ne supporte pas la pluie d'ici.
 
La Madelon, omniprésente, le remet debout par la magie de son exhortation aux charmes débordants. Pendant que le soldat O raconte, des images défilent derrière lui. Celles d'une caméra qui fait ses premiers pas dans la vérité de la guerre. L'image bascule. L'opérateur n'a peut-être pas vu venir l’obus qui… On appelle le soldat O. Pour la relève ou pour monter à l'attaque? Il reviendra dans son nid de poule, blessé au pied.
 
Le Soldat O sera donc fusillé.
 
Alors le soldat O se souvient. Il se souvient, puisque cela a été écrit, qu'il ne peut être qu'un lâche parce qu’il est du Midi. Il va alors se prêter, dans un procès tragi-comique, au jeu de l'ethnotype méridional auquel il était condamné par avance, un procès conduit par les plus emblématiques de nos grands écrivains, philosophes, historiens qui, à travers leurs écrits sur le Sud, sont étonnants de mépris, d'ironie voire d’hostilité. Un procès qui suscite des rires parfois grinçants et ébranle les gloires les plus immortelles.

ÉQUIPE ARTISTIQUE 

Texte et mise en scène : André Neyton
Avec : Alain Aparis, Blanche Bataille, Xavier Laurent, et Jacques Maury
Musiques : Miquèu Montanaro
Scénographie : Suzanne Laugier
Création éclairages : Michel Neyton
Création costumes : Isabelle Denis
Création vidéo : Claude Ciccolella, P'Silo
Banque d'images : ECPAD
Conception graphique de l'affiche : Agence Beau Monde

FICHE TECHNIQUE

Dimensions plateau :
Ouverture : 9.40m (idéal), 6.40m (minimum)
Profondeur : 8.00m (idéal), 6.50m (minimum)
Hauteur: 4.00m, 3.50m (minimum)
Rideau de fond et pendrions noirs

Le matériel lumière, de sonorisation et de projection est amené par la compagnie.

L'alimentation électrique minimum 220/380V 30A/phases devra se trouver à un maximum de 30m du milieu du fond de scène (sous forme de prise P17 32A tri ou P17 63A tri ou encore sur bornier  tri).

Personnels demandés :
Montage : 2 personnes pendant 2 services si salle non équipée
Démontage : 2 personnes pendant 2 heures
Dans la mesure du possible le 1er service de montage la veille de la représentation

Équipe de la compagnie :
4 comédiens, 1 metteur en scène, 1 régisseur-directeur technique, 1 technicien plateau

CONTACT 

CENTRE DRAMATIQUE OCCITAN
BP 713, 83052 Toulon cedex 
Tél : 04.94.36.19.16
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Rossinhòl que vas en França : restitucion filmada d'un òbra de re-interpretacion

Restitucion filmada d'un òbra de re-interpretacion per Marc Oriol de la cançon Rossinhòl que vas en França.


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Quand lo merle sauta al prat : restitucion filmada d'un òbra de re-interpretacion

Restitucion filmada d'un òbra de re-interpretacion per Clément Chauvet de la cançon Quand lo merle sauta al prat.


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Paissètz anhèls : restitucion filmada d'un òbra de re-interpretacion

Restitucion filmada d'un òbra de re-interpretacion per Malika Verlaguet de la cançon Paissètz anhèls.


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Los escaisses : restitucion filmada d'un òbra de re-interpretacion

Restitucion filmada d'un òbra de re-interpretacion per Laurent Cavalié de la cançon Los escaisses.


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