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L'affaire des panneaux en occitan de Villeneuve-lès-Maguelone
Centre interrégional de développement de l'occitan (Béziers, Hérault)

En novembre 2010, une association porte plainte contre la commune de Villeneuve-lès-Maguelone, au sud de Montpellier : le maire a fait poser des panneaux indiquant le nom de la ville en occitan. Au terme d’un long parcours judiciaire, la cour d’appel de Marseille autorise le 26 juin 2012 Villeneuve-lès-Maguelone à garder sa signalétique bilingue.

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Ben Vautier

Exposé dans de nombreux pays, connu du grand public pour ses œuvres, ses performances, ses interventions dans les médias, figure de l’avant-garde artistique (mouvement Fluxus notamment) Ben est sans conteste le plus connu des artistes engagés pour la reconnaissance et la promotion de l’occitan.[imatge id=21636]

Benjamin Vautier, alias Ben, est né à Naples en 1935. Voyageur jusqu’à ses 14 ans, il s’installe à Nice en 1949. C’est là qu’en 1958 il ouvre sa célèbre boutique de disques d’occasion, qui devient le lieu de rencontre et d’exposition de nombreux artistes, notamment ceux que l’on regroupera dans « l’école de Nice ». [imatge id=21637]

En 1974, Ben démonte son magasin pour le remonter à l’identique au Musée national d’Art Moderne qui l’achète pour l’intégrer aux collections nationales.
Créateur, provocateur, agitateur, volontiers mégalomane, ardent défenseur du débat et de la discussion, son art est un art de l’idée, qui provoque brusquement une nouvelle « matière à penser » dans l’esprit du spectateur. S’il ne se revendique pas comme « occitan », dans ses œuvres comme dans ses interventions publiques, Ben a régulièrement été un promoteur de la langue et d’une certaine revendication occitane, très influencée par sa rencontre et son amitié durable avec François Fontan.

Ben, Fontan et l’ethnisme

C’est à Nice dès 1962 que Ben fait la connaissance de François Fontan (1929-1979), idéologue anticolonialiste dans les années 1950 et penseur du concept « d’ethnisme ». François Fontan est alors un homme de pensée et d’action occitaniste important,  qui vient de fonder le Parti nationaliste occitan en 1959.

[imatge id=21639]Ben adhère au concept ethniste de Fontan et l’explore dans nombre de ses œuvres et dans son engagement pour la défense des cultures « indigènes », à commencer par la langue et la culture nissardes / occitanes. Ben revendique une action artistique et une pensée « ethnistes » et devient lui-même compagnon de route du mouvement occitan contemporain (participation aux manifestations Anem Òc des années 2000, don de création pour des affiches, des couvertures de livre, des radios, des événements occitans, etc.) Dans la droite ligne de la pensée de Fontan, il défend par son art « l’idée que les groupes linguistiques ont droit à leur indépendance et à un espace territorial sur cette planète. Selon lui l’oppression de ces peuples par des puissances coloniales et par des intérêts stratégiques et financiers provoque d’immenses souffrances chez les humains… [imatge id=21638]

En conséquence Ben soutien l’Occitanie libre et le concept d’un peuple basque libre, il est contre le génocide linguistique, contre la suppression des groupes linguistiques par les puissances dominantes.[1] »
Il a réalisé un site web dédié à l’ethnisme :  http://ethnisme.ben-vautier.com/

À Nice il travaille avec les artistes du collectif Nux Vomica, investissant le contre-champ du Carnaval de Nice devenu vitrine touristique de la Ville, avec le char de la Ratapinhata, émanation de l’esprit populaire de Nice venu reprendre ses droits sur une culture et un imaginaire qui lui sont propres.

P - Peinture et ethnisme (1985)

« P - Peinture et ethnisme (1985) : La situation de rapports de force de l’art mondial n’accepte pas la modernité des peuples minoritaires : la notion de modernité a été structurée de telle façon qu’elle élimine toute modernité des peuples dominés en dévalorisant leurs oeuvres qu’elle classe dans la catégorie de l’art dit primitif ou folklorique. Ce qui est injuste car je ne vois pas pourquoi un Français travaillant en 1985 ferait de l’avant-garde alors qu’un Meo ou un Kurde travaillant en 1985 ferait de l’art primitif. Bref, le domaine de l’art moderne reflète la situation mondiale des rapports de force entre ethnies. » (Note de Ben issue de ses billets d’information - devenus depuis ses fameuses « newsletters »).

[1] Jon HENDRICKS, « Ben : Pouvoir, ethnisme, politique » dans : Strip-tease intégral de Ben. Paris et Lyon : Somogy et Musée d’art contemporain de Lyon, 2000.

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FELCO - CREO : une carte des enseignements bilingues

La FELCO-CREO est un regroupement d’associations régionales d’enseignants d’occitan de l’Éducation nationale. Fondée en 1987, la FELCO (Fédération des Enseignants de Langue et Culture d’Oc) œuvre à l’amélioration des conditions d’enseignement, tant pour les élèves que pour les enseignants, et développer cet enseignement à tous les niveaux.

Pour connaître les lieux où est enseigné l'occitan, consulter la carte de la France éditée par la FELCO-CREO

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Jean-Pierre Belmon

      Jean-Pierre Belmon est né à Marseille en 1952, d’une famille originaire des Alpes-Maritimes, en pays nissart. Il passe toutefois son enfance à Miramas, où son père travaille pour les Chemins de fer.
Après ses études secondaires il obtient un CAPES d’histoire-géographie ; toutefois c’est le français qu’il enseigne, bien qu’il ne restât pas longtemps enseignant.
Dans les années 1972-1976 il milite au sein du mouvement Lucha Occitana, association occitane qui a pour objectif le « changement social », et qui participe aux luttes pour le Larzac.

C’est en 1980 qu’il entre à Radio Provence pour y réaliser des chroniques. Il s’essaie aussi à l’information écrite, et envoie notamment des chroniques au Comtadin, un journal du Vaucluse. Il écrira aussi dans Vaucluse-matin.
En 1981 disparaît, en France, le monopole d’état sur la radio et la télévision : c’est alors l’explosion des radios libres. Dans le même temps, l’État crée  ses propres radios locales dont Radio Vaucluse, où Jean-Pierre Belmon anime La Patantaro : chaque matin, il réalise des interviews, parle de l’actualité et de la vie locales, le tout en langue d’oc, autant que faire se peut.
Au bout de quelque temps, quand Radio Vaucluse devient Radio France Vaucluse, l’émission laisse la place à Radio Païs avec quasiment la même formule d’animation. Mais cette dernière ne fait pas long feu : très vite, la langue occitane est reléguée à une tranche horaire réduite, une petite heure le dimanche matin au sein de l’émission Escapades. Cette dernière, pourtant, devient rapidement populaire. Malheureusement, en 2008 France Bleue Vaucluse remercie brutalement Jean-Pierre Belmon, malgré les protestations des auditeurs : c’est la fin de la présence de la langue d’oc sur les ondes de France Bleue Vaucluse.

Bien heureusement les activités radiophoniques de Jean-Pierre Belmon se doublent depuis longtemps d’un engagement dans le champ audiovisuel : en 1990, il rentre à FR3 Marseille, d’abord en tant que réalisateur, puis comme producteur d’émissions. Il est à l’origine de l’émission Midi-Méditerranée, mais surtout de l’émission emblématique Vaqui, activité qu’il exercera jusqu’à sa retraite en 2012.
En 2004, à l’occasion du centenaire du Prix Nobel de Frédéric Mistral, il écrit le scénario du film Frederi Mistral. En parallèle, il s’investit dans le Col’oc, qui deviendra bientôt le Cep d’oc : il y organise nombre de conférences, de projections publiques de documents inédits, de colloques et bien d’autres événements. Il équipe notamment l’association de matériel de qualité afin de filmer l’actualité dans les meilleures conditions possibles.
Au Cep d’Oc comme à Vaqui, Jean-Pierre Belmon assume ainsi deux missions. D’abord la formation aux nouveaux venus, pour qu’ils puissent à leur tour filmer le monde et créer des images qui puisse être véhiculées bien au-delà du « cercle » habituel. Ensuite, la transmission : celle de la langue, d’un esprit de tolérance, de partage, celle des savoirs populaires, à travers des médias et des ressources qui permettent aux locuteurs d’être fiers de leur langue et de leur culture.

L’homme de parole et d’image

La majorité de ceux pour qui le nom de Jean-Pierre Belmon est familier le connaissent au travers d’émissions de radio ou de télévision. Dès le début avec La Patantaro, il interroge toute sorte de gens, de préférence ceux qui n’ont pas de place dans les autres émissions. Les paysans, les artisans, les responsables d’associations… Il leur donne d’autant plus volontiers la parole qu’ils parlent naturellement le provençal. Mais il interview aussi les promoteurs et artistes contemporains de la langue : chanteurs, gens de théâtre, écrivains, conteurs, étudiants, chercheurs… C’est la même formule qu’il reprendra au moment de devenir réalisateur puis producteur audiovisuel, à la différence près que son champ d’action s’élargit considérablement pour couvrir désormais toute la Provence. L’image, désormais, permet aussi de montrer un savoir-faire, une tradition, une pratique, une esthétique.

L'écrivain

Moins connu pour son activité littéraire, Jean-Pierre Belmon n’en publie pas moins et ce, dès 1976 avec le recueil de poèmes Lei cadenas de l’auba. En 1989 il publie un roman, Lux lucet in tenebris, sur le drame des Vaudois du Lubéron. La même année paraît ce qui deviendra un feuilleton radiophonique, La vie aventureuse de Fortunette des Baux. C’est ensuite le Bestiàri, publié en 1990 comme une réponse à la maladie qui, déjà, le ronge. Il poursuivra en 1999 avec Trobar doç around the world,  un recueil de récits d’aventures co-écrit avec André Abbe et Thierry Offre. D’autres romans suivront à partir de 2009, pas (encore ?) édités.

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École occitane d’été : une manifestation culturelle et pédagogique
Les lieux de formation institutionnels (université notamment) étant notoirement insuffisants, les occitanistes ont pris en ce domaine, depuis l’après-guerre, des initiatives militantes sous forme de stages, organisés notamment par l’Institut d’études occitanes (IEO) ou par d’autres associations, comme le Calen de Marseille. 
Après l’effervescence post-soixante-huitarde, le mouvement occitan connaît un renouveau, notamment au niveau lycéen (des milliers de candidats au bac) et étudiant. Mais il n’y a pas encore de cursus complet d’études occitanes et un grand besoin de formation complémentaire se fait sentir. À ce besoin, mais aussi à une soif de culture et de débats, vont répondre les Universités occitanes d’été (UOE). Celles-ci, à leurs débuts, drainent des centaines de participants, répartis dans des cours ou ateliers qui touchent les divers domaines de la culture occitane : apprentissage ou perfectionnement de la langue, histoire, économie, linguistique, musique, danse … Ces universités sont l’occasion, pour les jeunes militants, de rencontrer les grands animateurs et les penseurs du mouvement, pour une bonne part également écrivains, les Robert LafontYves RouquetteJean-Marie AuziasGuy Marti, Pierre Bec, Bernard Moulin, et tant d’autres, qui mettent leur savoir au service de l’Université.
De nombreux spectacles animent les soirées, qui sont l’occasion d’entendre les nouveaux chanteurs occitans ou les troupes de théâtre (Teatre de la Carrièra de Claude Alranq, Théâtre des Carmes d’André BenedettoCentre dramatique occitan d’André Neyton).
Parallèlement à l’université, des écoles occitanes se créent (et elles existent encore). Leur objectif est plus directement pédagogique, la place des ateliers y étant plus importante que celle des conférences. Villeneuve-sur-Lot devient le cadre de l’une d’entre elles à partir de 1974, fondée et animée par un collectif d'enseignants occitans (Marceau Esquieu, Jean Rigouste, Christian Rapin...), avec le soutien de l'Institut d'Études Occitanes.
Une autre école se crée en Provence en 1978, qui prendra ensuite le nom de Rescòntres occitans de Provença. Une école occitane se tient aussi un moment dans le Cantal, à Clavières.
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Le collectif Gardarem la terra
Gardarèm la terra est un mouvement altermondialiste lancé sur le plateau de Larzac le 9 août 2003. Le mouvement, né en référence des luttes sociales des années 1970 sur ce même plateau du Larzac, s’organise en comités autonomes d’initiative locale, chacun agissant dans son “pays”, au moyen de conférences, débats, colloques, articles et actions publiques. La dimension occitane du mouvement est affirmée.
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L'Association internationale d'études occitanes (AIEO)

Créée en 1981, l’Association internationale d’études occitanes (AIEO) rassemble les chercheuses, chercheurs et personnalités actives dans la recherche scientifique en domaine occitan. Couvrant l’ensemble des disciplines des sciences humaines et sociales, l’AIEO structure un réseau d’acteurs scientifiques dispersés dans les universités et organismes de recherche de plus de 25 pays. Elle se donne pour objectif de favoriser et coordonner les recherches en domaine occitan.

Histoire

La recherche internationale en domaine occitan a déjà une longue histoire quand est créée l’AIEO en 1981 et trouve ses racines dans le développement des études romanes (romanistique ou philologie romane) dès le début du XIXe siècle en Allemagne, puis en France autour des travaux et publications de François Raynouard dans les années 1820-1830, puis à partir des années 1870 avec Gaston Paris et Paul Meyer autour d’une école de philologie romane parisienne et bien sûr, en Occitanie, avec la Société des langues romanes de Montpellier et la Revue des langues romanes. [imatge id=21052]
À la fin du XIXe siècle les études romanes, au sein desquelles la langue et la littérature occitanes du Moyen  Âge constituent un passage obligé, sont un domaine d’étude universitaire largement international qui se développe dans tous les pays européens.

[imatge id=21626]Le développement de la philologie romane comme champ de recherche international contribua fortement à la reconnaissance du mouvement de renaissance occitane de la seconde moitié du XIXe et début du XXe siècle, autour du Félibrige notamment, en participant à la reconnaissance de l’occitan comme langue, auréolée d’un prestigieux passé littéraire et en fournissant des connaissances et matériaux linguistiques et culturels utiles pour sa revitalisation contemporaine. Pour autant, le mouvement savant d’un côté et le mouvement littéraire et militant renaissantiste de l’autre, restent relativement étanches.
Dans les années 1950, les chercheuses et chercheurs qui partout dans le monde travaillent sur la matière occitane prennent l’habitude de se réunir tous les trois ans dans une ville de l’espace occitan (Avignon, Aix, Bordeaux, Nice, Montpellier, Montélimar, etc.) dans le cadre de « Congrès de Langue et littérature d’oc et d’études francoprovençales ».
En 1981, ce Congrès se tient en Belgique, à Liège, et il est décidé de créer une association ayant pour objectif la promotion des études occitanes dans l’ensemble des disciplines des sciences sociales et humaines, et réunissant d’une part les universitaires travaillant dans ces disciplines, d’autre part des non-universitaires ayant fait preuve de leur compétence.
L’AIEO va accueillir à sa création une partie importante des intellectuels et chercheurs issus du mouvement occitan, mis en minorité de l’Institut d’estudis occitans, qui rompt ainsi en 1980 (Assemblée générale d’Aurillac) avec son activité de production et diffusion de la recherche pour se consacrer aux enjeux de socialisation par l’action militante.
Signe de la disparition d’un organisme occitan d’échange savant et de diffusion des connaissances, une section française de l’AIEO est jugée nécessaire et créée en 1988. [imatge id=21627]

L’AIEO réunit ainsi au sein d’une seule organisation intégralement dédiée à la recherche scientifique et la diffusion des savoirs universitaires les acteurs de la recherche internationale issue de la romanistique et des sciences humaines et sociales et les acteurs directement impliqués dans les mouvements de pensée et d’action occitanistes, faisant ainsi converger deux branches historiques du mouvement de renaissance occitane initié au XIXe siècle.

Liste des Présidents et présidentes de l’AIEO

[imatge id=21628]1981-1990 : Peter Ricketts (Royaume-Uni)
1990-1993 : Q.I.M. Mok, (Pays-Bas)
1993-2005 : Georg Kremnitz (Autriche)
2005-2014 : Walter Meliga (Italie)
Depuis 2014 l’AIEO est présidée par Rosa Maria Medina Granda (Université d’Oviedo, Espagne).

Réalisations

Fidèle à ses missions originelles l’AIEO organise tous les trois ans un grand congrès international qui permet d’établir un panorama de la recherche et des savoirs actuels en domaine occitan, et en publie les actes. Elle organise également des congrès et colloques intermédiaires sur des thèmes et problématiques ciblés. [imatge id=21629]

En 2011 l’Association déclarait 435 membres répartis dans 22 pays et 5 continents.

L’AIEO permet un échange permanent d'informations sur l’actualité de la recherche et des publications scientifiques en domaine occitan et promeut la « matière occitane » comme champ de recherche scientifique concernant de nombreuses disciplines.
La mise en relation de chercheuses et chercheurs spécialistes, souvent isolés au sein de leurs universités ou groupes de recherche par leur spécialité en domaine occitan, a également permis de faire émerger, en dehors de l’association, de grands projets collaboratifs pour l’étude du domaine occitan, particulièrement dans le domaine de l’informatisation des données et outils de recherche : Concordance de l’occitan médiéval (COM), Grop d'Iniciativa per un Diccionari Informatizat de la Lenga Occitana (GIDILOC), ou encore le projet d’informatisation du Corpus textuel des troubadours.

L’association est aujourd’hui particulièrement engagée pour la promotion de la recherche en domaine occitan auprès de jeunes chercheuses et chercheurs afin d’en renouveler le dynamisme : création des prix de master (Pèire Bèc) et de thèse (Peter Ricketts), soutien à la constitution et aux activités d’une association des Joves Cercaires en Domeni Occitan (JCDO).

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Daniel Fabre, anthropologue et historien du Languedoc
Daniel Fabre (1947-2016) est un anthropologue né à Narbonne dans une famille occitanophone et catalanophone. Maître de conférences à l’université de Toulouse, il fonde en 1978 avec l’archéologue Jean Guilaine, le Centre d’Anthropologie des Sociétés Rurales devenu ensuite le Centre d’Anthropologie de Toulouse. Il collabore avec de nombreuses revues scientifiques.
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Gérald Thomas
Gérald Thomas est un chercheur québécois qui a travaillé sur le patrimoine oral des « franco-canadiens » québécois et acadiens, et en particulier les traditions occitanes qui sont encore véhiculées par ces communautés.
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Bruno Cécillon
Caucat, Domenge

Bruno Cecillon es un comedian, membre fondator de La Rampa, companhiá de teatre, que co-fondèt en 1974 cotria Joan Loís Blenet a Montpelhièr. La Rampa, d’en primièr d’expression francesa, s’engatja dins lo movement del teatre regional (Action Jeune Théâtre Languedoc-Provence) e ven tre los ans 1980 una companhiá importanta pel desvolopament del teatre en occitan e ven La Rampe - TIO (Teatre interregional occitan).
Bruno Cecillon es tanben lo director de Ràdio Lengadòc Montpelhièr.

Nascut fa 68 ans al Brasil e vengut a Montpelhièr a l’atge de 7 ans i va seguir tota son escolaritat esperlongada per d’estudis de medecina. A l’atge de 30 ans descobrís l’occitan, mercé lo teatre, e passa de tèxtes diches de còr sus l’empont a l’apréner a de bon per anar un pauc mai a l’encontre del public. Es dins una enfantesa passada entre doas lengas, francés e portugués que Bruno Cécillon enrasiga son afeccion per l’occitan de las sonoritats latinas tan parièiras, es aquela lenga que decidís puèi de passar a son filh coma lenga pairala « aquela que dona d’agachar la vida d’un autre biais, amb saique un pauc mai de relèu » [Entrevista Bruno Cécillon per Passadoc]

Bruno Cécillon es tot primièr una votz, la votz d’Occitània dins sos recampaments bèlses mas tanben a travèrs las ondas de ràdio Lengadòc, un mèdia que n’es un dels fondators e qu’afecciona tot particularament. Li devèm milliassadas de reportatges o d’entrevistas e l’òme a lo gaubi per se faire desvelar los mai paucparlas de sos convidats. Fondator e cepon del teatre de la Rampa, actor de la preséncia scenica fòra nòrma, dins quin registre que siá, es a el que sovent son fisats los ròtles mai trucalunas e extravagants.

Cal apondre a aqueste retrach un comedian manifacièr amb de collaboracions regularas dins de realizacions de Michel Gayraud, de segonds ròtles dins de filmes o telefilmes, e mai recentament de doblatges en occitan.

D’unas de sas participacions

Teatre :

Vida vidanta, escritura J.C. Forêt, La Rampa TIO, 2016.
Molière d’Òc, escritura M. Esquieu e mesa en scèna J.L. Roqueplan, La Rampa TIO, 2013.
Espanhòl d’aquí, escritura e mesa en scèna M. Cordes, La Rampa TIO, 2006 e 2015.
Sèm fòrça, escritura e mesa en scèna C. Alranq, La Rampa TIO, 2012.
Catharsis sound maquina, Mesa en scèna C. Alranq, La Rampa TIO, 2009.
Folies vigneronnes, escritura e coordinacion B. Cécillon, La Rampa TIO, 2007.
Aristofanada, las femnas au poder, tèxt M. Esquieu, mesa en scèna C. Alranq, La Rampa TIO, 2008.

Teatre pels enfants :

Pichon nanet, Quesaquò e Mascomprés (2005), Mèfi al Belut.

Filmes :

Le Hussard sur le toit, J.P. Rappeneau, 2016.
L’Orsalhèr, J. Fléchet, 1984.
Poesia, M. Gayraud, 2004.
Protestantes, M. Gayraud, 2000.
Cathares, M. Gatraud, 1999.
Crosada, M. Gayraud, 1997.
Flamenca, M. Gayraud, 1994.
Le pays de Tejedor, M. Gayraud, 1990.

Doblatges :

Heidi, Alain Gasponer, 2017.
Padmington, Paul King Paul, 2016.
Lo Hussard sus lo teit, J.P. Rappeneau, 2016. (doblatge d’el meteis)

   

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