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  1. 3968 CR13 02:21
  2. Pauvre De Nous 04:36
  3. Sus N'èr De Reggae 04:38
  4. Jovent 03:48
  5. Y'A Des Fois 03:17
  6. Bouteille Sur Bouteille 04:45
  7. Elles Ont Des Pilotis 05:16
  8. Occitanin Hokin 01:29
  9. Tout Le Monde Ment 02:38
  10. Tartarasse E Vautors 03:34
  11. La Fille Du Selecta 03:40
  12. Vida 02:21
  13. Triste Es Lo Trin 03:38
  14. Tenson Du Bambou 02:37
  15. Doça Amiga 02:42
  16. Quand J'étais Minot 02:18
  17. L'Eclat De La Rose 03:25
  18. Méfi ! 04:53

PRÉSENTATION 


Au milieu des années 1980, une poignée d’amis du centre-ville de Marseille se lance dans une aventure toute particulière : dresser un pont entre le reggae, le dub digital et la culture occitano-marseillaise. Ce sera le Massilia Sound System. Ce disque marque un tournant dans son parcours, et introduit une dimension instrumentale plus étoffée, portée par une collaboration avec le groupe de bal tarnais La Talvèra.
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CIRDÒC-Mediatèca occitana
Olivier Lamarque
Le Ramelet moundi, « Le Bouquet toulousain », est l’œuvre de Pèire Godolin (Pierre Goudelin en français), poète occitan qui connut un extraordinaire succès populaire aux XVIIe et XVIIIe siècles.

Les débuts d'un poète populaire


C’est à Toulouse, en 1580, que naît Pèire Godolin (prononcé « Pèyré Goudouli ») d’un père chirurgien. Il fait des études de droit et devient avocat, un métier qu’il n’exercera jamais. On découvre pour la première fois le poète en 1609 lorsqu'il gagne un prix pour une de ses poésies en français au concours de poésie des Jeux floraux. Mais dès 1610, Godolin choisit d’écrire en occitan et publie A l’hurouso memorio d’Henric le Gran, à l’occasio de l’assassinat d’Henri IV par Ravaillac. C’est en 1617 que paraît le Ramelet moundi* (Ramelet mondin : Bouquet toulousain), un livre qui connaît un grand succès : en 1647, il est édité pour la troisième fois ! On publie même un dictionnaire occitan-français pour que les gens qui ne connaissent pas bien l’occitan puisse comprendre les œuvres du poète.

* « Mondin » ou « ramondin » veut dire « toulousain » en occitan. Toulouse est en effet la ville des comtes Raymond.

La langue noble de la rue

Comme l’indique son titre, le Ramelet moundi se veut un bouquet de fleurs (poétiques) toulousaines, c'est-à-dire en langue toulousaine, ainsi magnifiée en « langue des comtes Raimond », les comtes de Toulouse au Moyen Âge, d'où l'invention du terme « moundi », que l'on pourrait traduire par « raimondin ». En déclin depuis le XVIe siècle, la langue occitane vit alors la rude concurrence de la langue française, langue du roi. Entreprenant une véritable renaissance des lettres occitanes, Godolin anoblit ainsi la langue des rues de Toulouse sans craindre l'effet burlesque que l'on retrouve par ailleurs dans ses sujets d'inspiration, du répertoire carnavalesque aux chansons à boire, et qui contribuèrent à l'extraordinaire succès populaire de son œuvre.

Après sa mort, son œuvre continuera d’être publiée tout au long du XVIIe et du XVIIIe siècle, laissant une abondante production imprimée qui participa à la renaissance toulousaine des lettres occitanes.
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