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Lo Cobreto. - 1923, n°43 (Octobre), Onnado 04
Vermenouze, Arsène (1850-1910)
Lo Cobreto. - 1923 - N° 43
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Lo Cobreto. - 1923, n°44 (Noubembre), Onnado 04
Vermenouze, Arsène (1850-1910)
Lo Cobreto. - 1923 - N° 44
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Lo Cobreto. - 1923, n°45 (Decembre), Onnado 04
Vermenouze, Arsène (1850-1910)
Lo Cobreto. - 1923 - N° 45
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Lo Cobreto. - 1924, n°46 (Jombiè), Onnado 04
Vermenouze, Arsène (1850-1910)
Lo Cobreto. - 1924 - N° 46
Lu Rauba Capèu 02.JPG
A Nice, le « Rauba-Capèu » est un vent de mer qui décoiffe...et le moins qu'on puisse dire c'est que ce groupe n'a pas choisi son nom par hasard ! Enfants des baletis de l'arrière-pays niçois, les frères Casagrande, Renaud et Sylvain, accordéonistes et chanteurs, font de leur musique, faite d'airs traditionnels des Alpes du Sud et de compositions inspirées, une vraie musique populaire sur laquelle il est très difficile de ne pas danser ou au moins suivre le mouvement ! Leur fougue est doublée de l'énergie d'un batteur aux rythmes lourds et soutenus et de la légéreté mélodique d'un fifre qui vient souligner l'ensemble. Lu Rauba-Capèu soufflent un vent de saine folie, qui pousse loin les chaises et rapproche les publics, porte le chant et les basses, et érode les frontières musicales : trad, folk, reggae, jazz... Tot aquò es pas que de balèti !
Lo Còr de la plana Copyright  Augustin Le Gall.jpg
Marcha !
Avec ce répertoire, le choeur masculin le plus explosif d’Occitanie poursuit son action de ré-appropriation. Consacré aux chants politiques, Marcha ! s'appuie sur des textes des trobaires marselhés, une bande d'écrivains politiques ouvriers de la fin du XIXè, qui voulurent en découdre avec toutes les formes de répression et d'autorité. A ces chants anticléricaux, radicaux et joyeux, répondent des compositions où Lo Còr de la Plana pointe ce qui fait la Marseille d'aujourd'hui : la médiocrité des édiles, la répression stupide de ceux que l'on appelle à tort canalha, les collusions politico-mafieuses… mais aussi les allégresses, les espoirs et les coups de gueule de la cité phocéenne, la puissance savoureuse de ses habitants. Une géopolitique de l'humain, un zeste de sauvagerie élégante, et beaucoup d'indépendance !
Luc Aussibal 01 © Sophie Roube  Benoit Blein.jpg
Le rock de Luc Aussibal est à l'image de la terre aveyronnaise qui l'a vu naître : une force épurée, un horizon finement ciselé, une impression d'immensité, une musique envoûtante à en devenir psychédélique... Los riffs de guitarra e las boclas melodicas bufan sus l'empont coma lo vent bufa suls grands causses, en daissant aparèisser, d'aquí e d'alai, de ponchas vivas. Pour Luc Aussibal, ce sont les mots de Jaumes Privat, poète, qu'il murmure, dit ou crie après avoir pris, pour chacun, le temps de le penser, de le peser, afin qu'il s'intègre parfaitement à la rythmique musicale.
Luc Aussibal sait s'entourer de musiciens tout aussi rock que lui (Benoît Daynac, Thierry Fabre et David Krakowski), capables de laisser exploser leur énergie comme de soudainement se contenir, pour qu'une balade mélancolique n'en apparaisse que plus puissante.
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La Granda Banda Occitana, ou GBO pour les intimes, c'est un peu la somme de tout ce qui se fait actuellement dans les Vallées Occitanes du Piémont, en Italie. Sous la houlette de Dino Tron du groupe Lou Dalfin, des musiciens venus d'horizons et de groupes différents (Lou Dalfin, Passacarriera, La Peiro Douso, La Ramà, Lhi Jarris, Luns Fum...) se sont regroupés pour jouer ensemble des airs 100% populaires et 100% occitans. Les instruments traditionnels (vielles, accordéons, cornemuses, fifre, galoubets-tambourins) côtoient ceux de la « banda » (saxophone, clarinette, tuba, percussions), à la recherche d'une musique authentique, festive et dansante.
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Les trois musiciens de decaDorum, nés de la même terre, occitane et aveyronnaise, dont ils connaissent par cœur le chant, les sonorités et la couleur musicale, ont eu ensuite des trajectoires différentes, qui convergent aujourd'hui sur une musique qui leur est propre. Enraciné dans la musique traditionnelle, decaDorum la recrée pourtant, la renouvelle, et chacun est fier d'y apporter des influences glanées ça et là. Aux plaintes lancinantes de cabretas de toutes sortes répondent le groove bluesy d'une guitare électrique et les basses sourdes de l'accordéon diatonique. Aussitôt que celui-ci entonnera une mélodie sautillante, c'est le rythme rock de la guitare et une voix forte qui l'accompagneront.
Aérien et terrien, éclatant et rieur, triste et flamboyant, violent et doux...tout ce qui caractérise les hommes en général et la musique de decaDorum en particulier.
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Un còp èra, Nadau. Tarbes, fin 1973, le groupe « Los de Nadau » naît de la rencontre de Michel Maffrand, Jacques Roth et Ninon Paloumet. La nouvelle chanson occitane existe déjà, avec Marti, Patric et Los Caminaires d'Òc en Languedoc, Delbeau en Gascogne,  Verdier en Limousin. Après l'explosion de 1968, beaucoup de jeunes se retournent vers leurs racines. Les salles sont pleines, le Larzac est en lutte, les espoirs immenses. Un slogan commence à  résonner dans toute l’Occitanie : "Volèm viure al país !"
Le premier disque sort à l'été 1975 : Monsur lo regent, chansons revendicatives, mais aussi chansons d'amour. Le groupe accompagne les luttes viticoles et ouvrières, c'est l'époque de la chanson "engagée". Très vite sortent "La venta a las enchèras" en 1976, et "L'immortèla" en 1978, chanson phare qui deviendra un hymne occitan. En 1980 naît à Pau la première Calandreta. Nadau sera toujours aux côtés de Calandreta dans le combat qu'elle mène pour la langue. Il s'implique également dans les premières radios libres, dans le journal "Pays".
Depuis ? Pas moins de treize albums, deux DVD, près de cent milles disques vendus, plus de mille concerts, trois Olympias et… des milliers de gens qui reprennent en cœur !
Quarante ans que Nadau remonte le parcours de la mémoire comme un saumon remonte la rivière en nous parlant de notre langue, de notre pays, de nous, intimement, comme au creux de l’oreille…
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