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La Cuisine, centre d'art et de design

Total Festum 2017
À La cuisine, centre d’art et de design, Château de Nègrepelisse

Jeudi 22 juin

De 18h à 20h – Atelier de cuisine : 10 places, adultes et enfants accompagnés, Gratuit

Piperade, gâtis, mourtaîrol, mongeta, respountsous… aux sonorités familières ou inconnues, certaines spécialités de la cuisine occitane seront décortiquées, testées et goûtées en atelier afin d’y puiser l’inspiration pour de nouvelles variations culinaires. Cette relecture de recettes traditionnelles permettra aux cuisiniers du soir de participer à la réalisation du « Petit banquet », proposé en introduction à la table ronde le vendredi 23 juin. Une manière savoureuse de lancer la discussion autour du thème : Les cuisines occitane et catalane : patrimòni e creacion culinària.

Vendredi 23 juin

 

18h30- Le Petit banquet, dégustation de recettes pensées et improvisées à partir de produits phares de la cuisine occitane.

19h – Table ronde : Les cuisines occitane et catalane : patrimòni e creacion culinària


Produits d'un terroir, les aliments, recettes et savoir-faire sont le reflet des communautés qui les ont vu naître. Ils constituent un lien évident entre patrimoine et évolution, recherche permanente et création. De besoin primaire, la cuisine s'est depuis longtemps élevée au rang de patrimoine vivant, à sauvegarder, transmettre et faire connaître, mobilisant une grande diversité d'enjeux - culturels, économiques, touristiques mais aussi sociaux.

La cuisine comme art ? Elle naît, comme tout art, de l'intention, se construit dans la rencontre et prospère dans le partage. Elle permet en tout cas tous les mélanges, toutes les audaces, et toutes les transdisciplinarités. Sans oublier que cuisine et culture subissent les mêmes phénomènes : standardisation, uniformisation...

Un ensemble de questionnements sur notre rapport au lieu, au local, à la matière première, au travail, au temps, et au(x) sens... auxquels tenteront de répondre nos différents invités, chacun à la lumière de sa spécialité et de ses expériences.

Avec :
Mirelha Braç (auteure), animatrice de la table-ronde. 

Christian Coulon, professeur émérite à Sciences Po Bordeaux. Spécialiste de l'Afrique et du monde musulman, il s'intéresse également aux cultures culinaires du Sud de la France comme expression de changements sociaux.

Gerard Nogués, sous-directeur de la Fundació Institut Català de la Cuina i la Cultura Gastronòmica (FICGG). Gerard Nogués viendra présenter les travaux menés par la FICCG pour la reconnaissance du patrimoine culinaire catalan à l'échelle internationale.

Curro-Claret, designer. Invité en résidence à La Cuisine en 2011, il est l'auteur du projet la Mascotte, un concours de cuisine qui vise à valoriser les fêtes populaires autour de l’alimentation.

Sur réservation, gratuit, 68 places
Buvette et restauration dans la cour du château à partir de 20h

20h30- Concert d’André Minvielle « Le bo vélo de Babel », récital voc’alchimiste


André Minvielle, troubadour occitan, rappeur et slameur est un vocaliste engagé. Muni de son attirail d'effets sonores et d'objets du quotidien, il partage inlassablement sur scène sa poésie, son humour et son humanisme. La multi culturalité est au cœur de sa création. Les accents, la langue et ses dessous apparaissent telles les notes d’une composition musicale qui rassemble

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Après une rupture avec Philips (son label historique depuis 1973 et ses débuts) en 1983 et des disques précédents à 100% en français, Joan-Pau Verdier change à peu près tout : musiciens, style, décor, look...
Il commence à travailler pour ce disque avec Francis "Félix" Blanchard, ex Malicorne et Bernard Lavilliers et réintègre une petite dose d'occitan.
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En 1978 sort une compilation des meilleures chansons de Joan-Pau Verdier sous la forme d'un double album. Intitulé Joan Pau Verdier les grandes chansons, ces deux 33 tours offrent un beau condensé des disques enregistrés jusque-là. Disposées dans un ordre chronologique, les chansons montrent bien l'évolution de Verdier en poésie, musique, tant dans l'originalité que dans la diversité.
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En 1976, Joan Pau Verdier enregistre le disque Vivre qui est empreint d'un bel esprit rock avec un groupe d'excellents musiciens que sont: Jean Kraut (guitares), Didier Alexandre (basse), Gilles Jérome (claviers) et Jean-François Leroi (batterie). Comme dans les disques précédents, on constate un équilibre entre le français et l'occitan aussi les reprises de trois anciennes chansons pour leur donner un nouveau visage plus électrique. II s'agir de Vivre, Sirventès, et Las maussieras (les merises). De plus, trois musiciens de studio viennent renforcer le travail de groupe de Verdier et ses musiciens. Jean-Michel Hervé à la flûte traversière, Michel Ripoche (du groupe Zoo) au violon et Claude Améziane aux percussions amènent chorus et effets percussifs très enrichissants.
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Ferré est un personnage important pour Joan Pau Verdier, c'est donc logiquement qu'on le retrouve dans le disque Faits divers, avec la reprise en occitan de Ni Dieu, ni maître qui devient Ni Diu ni mestre. Verdier a, pour ce 33 tours changé d'arrangeur. A la place de Kaufman, il travaille avec Jean-Claude Déquéant, alors orchestrateur dYves Simon. Il bénéficie aussi du groupe de ce dernier : Orphéon, composé de Christian Leroux (guitares), JeanClaude Guselli (basse), Serge Perathoner (claviers) et Dominique Bouvier (batterie). On trouve dans ce disque de très riches orchestrations expliquant les nombreux musiciens de studio présents pour l'enregistrement. L'un d'eux, Gilles Jerome (déjà présent sur L'exil, a son importance puisqu'il est depuis 1974 le musicien de scène de Verdier. La musique est assez ambiguë car elle présente en même temps un aspect rock très intéressant dans faits divers I et II ou Le bal de la folie et un relatif côté folklorique avec Legenda (Légende) et T'aimarai (Je t'aimerai). Côté paroles, Chadeuil n'a composé qu'une seule chanson, Presencias (Présences), tous les autres textes sont de Verdier. Ce disque obtient le Grand prix de l'association de la critique de variétés.
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L'exil est enregistré en novembre 1973, toujours avec Benoît Kaufman mais avec cette nuance près : des musiciens de studio viennent ornementer certaines chansons dont Soi una puta (Je suis une pute), réponse de Michel Chadeuil (qui signe à nouveaux 4 chansons pour Verdier) aux occitanistes convaincus qui se sont manifestés lors de "l'affaire Verdier". Comme dans Occitania sempre, les thèmes des chansons sont assez occitanistes mais la musique se fait plus rock. Verdier sollicite davantage les différentes sonorités de l'orgue, de la batterie, de la guitare électrique aussi. Ce disque est aussi l'occasion d'une magnifique chanson dédiée à Léo Ferré, avec un texte d'une richesse incomparable qui se déroule sur une guitare toute en arpèges et des contre-chants d'orgue (Maledetto, Léo !).
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Ostau Comengés
Aulon - Comminges - Patrimoine
Arts - Guitare - et Musique - Cassagnabère
18h30 : Era hèsta deth pòrc - La fête du cochon (52 min. sous-titré en français)

Qu'on l'appelle « fête du cochon », « pélère » ou « pèle-porc », il s'agit assurément d'un bon moment. Dix informateurs expliquent comment se passait – et se passe encore - « la plus belle fête de l'année » à Nistos, en Comminges et en Couserans : comment nourrir le cochon, comment le tuer, préparer les boyaux, l'importance de la lune, que faire des poils, du fiel, de la vessie, comment le découper, comment faire la fête... Regardez bien : dans le cochon, tout est bon !
Un documentaire ethnographique en occitan de l'Ostau Comengés.

En présence de Renaud LASSALLE, réalisateur et de certains participants du film issus d'Aulon, Esparron, Cassagnabère.

Entrée au chapeau

20h : possibilité de collation sur place avec tapas à base de cochon.
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Occitània sempre est le premier 33 tours de Joan-Pau Verdier ; il avait sorti auparavant un 45 tours, Desemplumat.
Le disque est partagé en 2 : une face dédiée aux chansons en occitan (écrites par Michel Chadeuil principalement) et l'autre aux chansons en français, ici écrites par Verdier lui-même.

Les arrangements et l'orchestration sont de Benoît Kaufman.
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L'écrit politique en occitan en Gironde (1860-1914) / David Escarpit
Escarpit, David
Tèsi de doctorat en literatura francesa, francofòna e comparada (Universitat de Bordèu Montaigne) presentada e sostenguda publicament lo 4 de febrièr de 2016 per David Escarpit jos la direccion de Guy Latry.

L'escriut politic en occitan en Gironda (1860-1914) prepausa una analisi daus usatges non-literaris de l'occitan en Gironda entre 1868 e 1914, mei que mei dens e alentorn de la premsa. Lo projèct es servit per l'existéncia d'un còrps abondós d'artigles, bilhets, cançons mei poèmas en lenga d'òc, pareishuts dens lo temps d'aquera periòda au sen de mantuns organes de premsa girondins. S'agís d'un occitan dishut "de connivéncia" utilizat dens un una vista politica : s'agís de tocar las massas d'electors salhits daus mitans ruraus, que ne mestrejan pas encara, per lo grand nombre, lo francés. 
A permés aqueste estudi de botar en lutz un panèu quasi inexplorat dau monde de l'edicion bordalesa dau siègle XIX: l'escriut politic d'expression occitana. S'integrant a de las practicas lengatgèiras occitanas anterioras pròpias a Bordèu, s'a sabut renovelar dinc a çò que jonhèsse las marcas dau moviment reneishentista occitan, per alhors quasi-inexistent en Bordalés d'aqueth temps. Desvelant l'interèst pr'aus mitans politics d'utilizar l'idiòma minoritari dincas au dedens de l'aglomeracion bordalesa, aqueth escriut nos permet de tocar dau dit una realitat sociolingüistica encara mau coneishuda, dens laquau la conscientizacion de las massas dens un projècte republican (o perqué de s'i oposar) passa per l'usatge de l'occitan.
Enfin, l'autor compara aqueth corpús aus estudisats pr'aus autes espacis occitans, e se propausa se cercar elements de convergéncia dens l'usatge de la lenga, veire mei largament de las lengas minoritàrias, dens lo camp de la premsa politica aus siègles XIX e XX. 

 

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Joan-Pau Verdier est un chanteur occitan né le 1er février 1947 à Périgueux. Il a fait ses études à Bordeaux, et a vécu à Paris avant de se fixer dans le Sarladais.

Il commence à chanter dans les cabarets et enregistre d'abord un 45 tours, Desemplumat, suivi d'un 33 tours intitulé Occitania sempre en 1973. D'abord essentiellement folk, sur des textes autant en occitan qu'en français, la musique de Joan-Pau Verdier va évoluer vers le rock dès la fin de l'année 1973.

Joan-Pau Verdier est considéré comme une figure phare de la renaissance de la chanson occitane dans les années 1970, se démarquant déjà par son travail musical moderne, éclectique et recherché ainsi que par sa voix, se rapprochant de son "maître" Léo Ferré, qu'il eut l'occasion de rencontrer plusieurs fois, d'interpréter en occitan, et dont il partage les convictions anarchistes.

Premier représentant de la nòva cançon occitana à chanter en limousin, il fut aussi le premier à signer chez une major parisienne (Philips en l'occurence). Ce fait, qui paraît pourtant anodin aujourd'hui, fut passablement critiqué et reproché à Verdier à l'époque, par une partie du milieu occitaniste, notamment les tenants du label historique Revolum/Ventadorn, plus attachés à décentraliser les productions culturelles en France.

Joan-Pau Verdier répondit à la critique avec humour (et avec l'aide de son parolier de l'époque, l'écrivain Michel Chadeuil) dans la chanson Sei una puta (L'exil, 1974), entre autres. Toutefois, cet épisode constitua un tournant dans sa carrière.

S'ensuivit une période "parisienne" pour Verdier, où celui-ci électrisa sa musique, s'entoura de musiciens renommés pour enregistrer des disques davantage francophones. Paradoxalement, cette période contribua à faire acquérir à Verdier une notoriété nationale.

En 1983, Joan-Pau Verdier rompt avec Philips, et continuera à enregistrer des disques jusqu'en 1990 et une pause dans sa carrière musicale.

Dans les années 1990, Joan-Pau Verdier effectue son retour à la terre, au Périgord en l'occurence. Il participera au projet Bigaròc avec ses amis de Peiraguda Jean Bonnefon et Patric Salinié. Il enregistrera également un album de reprises de Léo Ferré en occitan qui, faute de distributeur, ne sera diffusé qu'en 2001. Puis il enchaînera pour un projet autour de Georges Brassens, avec ses compères Bonnefon et Salinié.

Joan-Pau Verdier proposera à partir de 2007 un nouveau répertoire centré sur Léo Ferré, qu'il interprète en occitan avec un succès certain. S'ensuivront un projet discographique autour des troubadours puis Les Rêves Gigognes (2010), un retour à des créations personnelles, dernier travail à ce jour pour Joan-Pau Verdier.

Joan-Pau Verdier est encore actif dans l'univers occitan, et anime « Meitat-chen, meitat-porc », une émission de radio en langue d'òc sur France Bleu Périgord, en compagnie de Nicolas Peuch. Il y réalise une chronique acide et hebdomadaire, rassemblée en un recueil, Lenga de pelha (2017).

Joan-Pau Verdier a écrit la bande-originale du film (en occitan) Histoire d'Adrien, de Jean-Pierre Denis, caméra d'or lors du festival de Cannes en 1981.

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