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Chambra d'Òc

Programme de la journée du 2 juin du Prix Ostana :

10h00 - 13h00

Ouverture officielle de l'événement en présence des autorités

Conférences :

Les langues, trésors cachés qui veulent émerger : J'écris en...
par Diego Corraine

8 ans du Prix Ostana
par Sergio Beccio

Enluminures
par Francesco Severini

Vielle, Violon, et Accordéon dans le Pourtoun
par Celeste Ruà e Bouligar

Hommage à Tullio De Mauro, défenseur du pluralisme linguistique : présentation du “Fondo Tullio De Mauro alla Rete Italiana di Cultura Popolare”
par Valter Giuliano

avec la projection du film “Futuro Anteriore” (IT, 2016, 26') de Riccardo Piaggio et Luca Bich

Entretien avec les auteurs

Francesco Severini
Langues minorisées en Italie
Vagabolario : un voyage sur les traces des légendes des petits peuples de langues isolées en Italie
Suivi d'une lecture des légendes en haut-valaisan et arberèche avec Giorgia Girod et Tommaso Campero

Échanges avec Francesco Severini
par Valter Giuliano journaliste

Repas convivial

16h00 - 19h00

Du Québec à la Norvège : à la découverte de l'Innu et du Nynorsk, deux langues en péril à l'extrême nord de la planète
par Aurélia Lassaque écrivaine et Birgit Hatlehol directrice de l’Oslo international poetry festival et Oslo poesifilm

Josefina Bacon
Langue Innu
Aimititau ! Parlons-nous ! Une artiste émergente pour la défense de la langue Innu au travers de la poésie et du documentaire.
Échanges avec Josefina Bacon
par Aurélia Lassaque écrivaine

Birgit Hatlehol
Présentation de l’Oslo International poetry Festival et Oslo poesifilm. Deux événements qui donnent de la place à toutes les langues du monde.

Erlend O. Nødtvedt
Langue Nynorsk (Norvège)
Un jeune artiste norvégien qui relève le défi de la création poétique à partir de ses racines Nynorsk, l’enseignement Bokmal et l’ancienne culture populaire scandinave
Échanges avec Erlend O. Nødtvedt
par Birgit Hatlehol écrivaine

19h00

Buffet au Centre Polyvalent

21h30

Mans de Breish et Roland Pécout
Langue occitane
Raconter une aventure européenne : un demi siècle de culture occitane au travers des créations littéraires de Roland Pécout, et des chansons de Mans de Breish, accompagnés d'une projection multimédia
avec Mans de Breish et Roland Pecout
par Jean-Guilhem Rouquette rédacteur de la revue dédiée à “Max Rouquette”

Plus d’informations :

chambradoc@chambradoc.it - tel: 328-3129801 - www.chambradoc.it

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Chambra d'Òc
Programme de la journée du 1er juin du Prix Ostana :

10h00 – 13h00 :

RoleMED. Le processus de standardisation des langues émergentes, situation actuelle et perspectives.
Avec Mohand Tilmatine, Diego Corraine et des spécialistes du réseau

Repas convivial

15h00 – 19h00 :

Les langues au cinéma : stratégies de conservation, de diffusion et d'émancipation au travers du sous-titrage et du doublage.
Avec Samir Ait Belkacem et Fredo Valla

Plus d’informations :

chambradoc@chambradoc.it - Tel : 328-3129801 - www.chambradoc.it

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Peiraguda est un groupe du Périgord fondé en 1978 par Jean Bonnefon, Patrick Salinié et Jean-Louis Garrigue. Le groupe chante exclusivement en occitan et choisit une orientation musicale résolument folk (deux guitares, deux chants, une basse) pour la large majorité de ses chansons.

Les Peiraguda se démarquent à l'époque par le fait de ne pas mettre en avant seulement des textes militants occitans mais également des chansons dites de variété. Ils se font remarquer alors pour leur richesse poétique et la qualité de leurs arrangements harmoniques autour des guitares et des voix, privilégiant les timbres naturels aux compositions électriques, plus en vogue à l'époque.

Séparés en 1988 (notamment pour monter le projet parallèle Bigaròc avec Joan-Pau Verdier), ils se reforment en 2003 et jouent toujours depuis.

Depuis ses débuts, le groupe a suivi une évolution lente, au gré de l'arrivée et du départ de musiciens, toujours autour des duos de base Salinié/Bonnefon et chanson/guitare. On peut compter ainsi plusieurs "périodes" dans la vie du groupe :

-De 1977 et le premier concert de ce groupe alors inconnu mais bien accueilli à Albi jusqu'à 1980 le groupe est un trio résolument folk acoustique, faisant simplement intervenir Gilbert Guillaume à la flûte sur quelques morceaux (il composera Campesino dans le premier disque Leberon).

-De 1980 à 1983, Peiraguda se fait davantage folk-trad, avec notamment l'arrivée de Bernard Gilet à l'accordéon, au violon et à la contrebasse. Il donnera la coloration musicale de l'album Raiç (1980). Sur La dama pijonièra (1982) Peiraguda se dirige davantage vers les chansons traditionnelles, ils y enregistreront également La Perinqueta avec des enfants de Calandreta.

-En 1983, Jean-Louis Garrigue, un des trois fondateurs de Peiraguda, quitte le groupe pour suivre sa carrière de médecin. Autour du duo restant interviennent des musiciens professionnels et reconnus, tels Jean Laguionie à l'accordéon ou au piano (Varsovia), ou encore Jean-Marc Pernon à la guitare électrique, donnant un aspect davantage folk-rock audible en particulier sur le disque De mai en mai. Ce dernier sera à l'origine de la rencontre entre Peiraguda et Francis Cabrel, et de l'amitié, notamment musicale, qui s'ensuivit. Le groupe se sépare finalement en 1988-1989.

-Lorsque Peiraguda se reforme en 2003, on retrouve autour du duo Salinié/Bonnefon le guitariste Jacques Gandon ainsi que le bassiste François Paoli. Ils enregistreront un disque à quatre, Lo temps de la memòria (2004) où Peiraguda reviendra à son folk-chanson occitane souligné de guitares mélodiques.

-Depuis 2003, Peiraguda a changé plusieurs fois de formation, à l'occasion de concerts-événements où ils se produisent aux côtés du Choeur des Hommes du Périgord, de Joan de Nadau, de Marti...

Le groupe est aujourd'hui composé de Jean Bonnefon (guitare, chant, composition), Patrick Salinié (guitare, chant, composition), Jacques Gandon (guitares), Laurent Chopin (batterie), Patrick Descamps (basse) et Thierry Roques (accordéon).

Une bonne partie du groupe Peiraguda participe également à "L'Affaire Brassens", un spectacle musical (en français cette fois) autour du chanteur de Sète.
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Jean-Pierre a baigné dans la musique dès son plus jeune âge.

Avec deux frères aînés musiciens il était à bonne école. Il taquine la guitare basse à 12 ans mais déjà, les cours de solfège ce n’est pas son truc. Il jouera « d’oreille ».

Puis il découvre la musique traditionnelle.

D’abord par les vinyles, avec le mythique « Alan Stivell à l’Olympia » et la musique bretonne. Puis le Folk français avec le non moins célèbre « Pierre de Grenoble » première rencontre auditive avec la vielle à roue. Les instruments modernes y côtoient les plus anciens, une innovation pour l'époque.

Enfin c’est la révélation, il existe dans sa région une culture et de la musique, très éloignées de l’image passéiste que nous proposent parfois certains groupes folkloriques. Il se lance dans la recherche de recueils de chant et de danses des pays d’Oc.

Dans le même temps le groupe provençal Montjòia émerge. C’est dans cet esprit qu’il va fonder avec son frère Gilbert et d’autres musiciens le groupe marseillais « La Bolegueta ».

Il y tient entre autres la mandole, le dulcimer et fait ses premières armes avec la vielle à roue. A cette époque, cet instrument est quasi inconnu dans la région. Pas question de stages ou de cours, il apprendra en autodidacte. Mais la « Bête » est difficile à dompter.

Début des années 80 la guitare basse le « travaille » à nouveau. Il fonde avec son cousin et d’autres musiciens le groupe de rock « DEC 100 » qui va sévir dans le pays aixois.

Après un intermède musical solitaire, c’est la rencontre avec le regretté Claude Audoire du groupe varois « La Sautarela » qui le décide à se remettre à la vielle. Il s’investit dans l’association « Les Bourdons du Sud », qui propose des rencontres de sonneurs de vielles et cornemuses de la région PACA.

A l’initiative de la création de « La Ròda », association pour la promotion de la culture occitane-provençale, il fonde en son sein le groupe « Li Siam Mai » avec d’autres musiciens de Saint Zacharie où il s’est établi.

Enfin, sa rencontre avec Juliette lui permet de mettre en œuvre ses désirs de mélange des genres musicaux, renaissance, folk, rock. La vielle à roue est tout indiquée pour ce grand écart.

Les vielles électro-acoustiques ouvrent les portes à la musique moderne, celles de l’univers des sons modulés, travaillés, torturés.
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Attaché aux airs traditionnels, le duo (Juliette et Jean-Pierre) est également influencé par des sonorités plus modernes. Tournicoton Electrad'Oc vous propose des musiques à danser, puisées principalement dans le répertoire occitan, ainsi que des compositions personnelles.

Les sons des vielles à roue électroacoustiques, instruments de prédilection de TEO, sont modulés à l'infini. Viennent s'y ajouter le chant en langue d'Oc, d'autres instruments (psaltérion, flûte, mandole, mandoline, basse…), et des rythmes de percussions traditionnelles et électroniques (loops, samples, machines...).

Le résultat est surprenant par l'originalité des arrangements ainsi que par la dynamique qui s'en dégage, bien appréciée pour le balèti.

Les vielles électro-acoustiques ouvrent les portes à la musique moderne, celle de l’univers des sons modulés, travaillés, torturés : TEO, le mariage du Trad, du Rock et de l'Électro !
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Papet-J, l’un des chanteurs du Massilia Sound System, nous livre un nouvel opus : Raggamufffin Vagabond.

Ce CD comporte 13 titres résolument reggae qui abordent les thèmes chers au Papet : le voyage, la convivialité et la bonne humeur marseillaise, les problèmes sociaux… Il donne aussi quelques coups de griffes aux politiciens manipulateurs et aux intolérants de tout poil (qui le lui hérissent, le poil).

Pour ce projet Papet J s’est entouré de six musiciens, membres du 149 Band, qui ont composé, joué, enregistré et mixé cet album dans leur studio du côté de Nice.

C’est accompagné de ces musiciens qu’il présentera sur scène ses nouvelles chansons et aussi nombre d’anciens titres revisités par le Band dès la rentrée prochaine.

Le 149 Band est formé d’un batteur, un guitariste, un bassiste, une pianiste, un saxophoniste/claviers et d’un percussionniste. Le son est ample, chaleureux et les mélodies du Papet sont mises en valeur par des arrangements rigoureux à la fois simples et recherchés. Le tout dans un alliage de la tradition de la musique jamaïcaine et du reggae marseillais.
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Papet J point Rit est un album qui marque la rencontre de Papet J le MC et de Rit l'homme orchestre et human beatboxer. Au départ projet "live", le duo se concrétise finalement sur CD, avant une nouvelle série de concerts, jusqu'en 2011.
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Papet-J.com est le premier disque du MC de Massilia Sound System Papet J. Il est produit à domicile DJ Kafra, Pat Legardeur et Olivier Lormeau. Papet J défend cet album sur scène avec le groupe Soleil FX
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René Mazzarino
René Mazzarino, alias Papet J ou Jali, est né en 1960. Il est connu pour être un des MC ("Maître de Cérémonie") principaux de Massilia Sound System, un collectif qu'il rejoint en 1985, soit un an après sa création. Il est alors électricien, métier qu'il laissera de côté dès 1987 pour se consacrer à sa carrière artistique.

Parallèlement à son métier d’artiste, Jali mène ou participe à diverses actions citoyennes dans son quartier, StMauront/Belle de Mai à travers des associations culturelles et sociales en apportant son savoir faire, notamment en matière d’animation et de réflexion.

De 2002 à 2008 ce sont six années passées à œuvrer au sein du Collectif Belle de Mai entre les tournées. Ce collectif s’était donné pour mission de redonner une vie familiale et conviviale à ce quartier qu’on disait sinistré… Un noyau de sept structures ou individus ont réalisés la performance de faire adhérer au projet une cinquantaine d’autres structures et associations qui depuis mènent la mission du collectif année après année. Jali avait pour mission personnelle d’imaginer, de programmer et de réaliser des animations musicales de proximité sur des placettes, sur un camion, dans des bars… soit à l’heure de l’apéritif soit en after des autres animations. C’est là que sa maîtrise du sound system et son expérience ont trouvé une raison d’être à son engagement et son choix musical.

C’est aussi dans cette période que Jali mène sa recherche sur le Carnaval, cet art populaire dont la tradition remonte très loin dans notre passé et qui reste un grand moment de la vie provençale. Jali crée le Carnaval de la Belle De Mai en 2003, un travail avec de nombreux enfants lors d’ateliers les mercredi et samedi pendant de longs mois, avec la reconnaissance et l’adhésion des « grands frères» comme récompense.

Ce sont les années où Jali apprend à mieux connaître les travailleurs sociaux et le social en général, les problématiques urbaines ainsi que le monde politique local.

C’est de ce chantier que Jali tire l’idée de créer un sound system qui reviendrait aux origines, à savoir : une sono posée à même le sol, deux platines des DJs, des MC’s et c’est tout.

Jali appelle ce sound system les « DJ’s du Soleil », il se renforce régulièrement par des « troupes » nouvelles , DJs et Mc’s qui animent bon nombre de soirées à Marseille et ailleurs depuis 2008.

En 2006 Jali sort un CD « PapetJ.com » entièrement produit chez lui par DJ Kafra, Pat Legardeur et Olivier Lormeau. Il défend cet album sur scène avec le groupe Soleil FX.

En 2009, Jali s’associe avec l’artiste Rit et ensemble, ils forment le duo « PapetJ.Rit » projet live au départ qui se concrétise à travers un album sorti en octobre 2010. Cette sortie fut suivie d’une tournée de concerts jusqu’en juillet 2011.

2011 est l’année qui sonne le départ d’une activité internationale pour Jali qui décide d’investir les territoires du reggae où il a déjà des amis rencontrés tout au long de sa carrière.

2012 Jali lance le concept «Les Balètis du Papet» et mène des chantiers en Italie (Salento et Piémont), en ’Océan Indien, au Brésil (Nordeste) et il prévoit, outre de renforcer sa présence sur ces territoires, d’ouvrir d’autres chantiers à l’étranger notamment en Allemagne, Suisse, Belgique, Québec, Nouvelle Calédonie, Antilles, Afrique de l’Ouest.
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