Le fonds des correspondances du début du félibrige a été constitué par Joseph Salvat à la suite de recherches effectuées sur le felibrige au début des années 1950. Les correspondances sont des copies de lettres alors conservée à Maillane dans les archives de Frédéric Mistral.
Modalités d'entrée :Le fonds des correspondances du début du félibrige font partie des archives du Collège d'Occitanie déposées par le Collège d'Occitanie au Cirdoc en 2013.
Accroissement :Fonds clos
Le fonds des correspondances du début du félibrige est composé de copies de lettres rédigée par Joseph Salvat. Il comprend des lettres écrites ou reçues par Frédéric Mistral, Joseph Roumanille, Achille Mir, Antoine-Blaise Crousillat, Jean-Baptiste Gaut, Auguste Fourès, Alphonse Marcailhou d'Aymeric, Théodore Aubanel, Émile Ranquel, Anselme Mathieu, Jacques Azaïs, Gabriel Azaïs, Jasmin, Paul Giera et Saint-René Taillandier.
Dates extrêmes :1850 - 1890
Langues représentées dans le fonds :Occitan
Français
Importance matérielle :1 mètre linéaire
Supports représentés :Manuscrits
Le fonds des correspondances du début du félibrige est regroupé sous les cotes CQ 456/1 à CQ456/14.
Instruments de recherche disponibles :Consultation sur place
Conditions de reproduction :Toute reproduction en vue d'une édition ou production audiovisuelle de la documentation contemporaine soumise au droit d'auteur ne peut se faire sans l'accord des ayant-droits. La reproduction de documents à des fins de recherche, sans publication des documents, est acceptée sous réserve des impératifs de conservation laissés à l'appréciation des bibliothécaires du CIRDÒC.
L’initiative de la création du Collège d’Occitanie revient à un groupe de félibres du Lauragais de l’Escòla Occitana regroupés au sein du Grilhs del Lauragués. À partir de 1924, ils décident, comme l'indique Louis Mavit dans Un cinquantenaire (1927-1977) Le Collège d’Occitanie, de « réveiller l’âme occitane dans leur terroir, en organisant des fêtes et des manifestations » en l’honneur du troubadour Arnaut Vidal en 1925 et du poète chaurien Auguste Fourès en 1927. Conscient de la limite de leur action, ils décidèrent de créer une association pour l’enseignement de l’occitan, sa grammaire, son orthographe, son vocabulaire et sa littérature. Le Collège d'Occitanie (Collègi d'Occitània en occitan) est créé en 1927 par le chanoine Joseph Salvat (1889-1972) et le poète Prosper Estieu (1860-1939).
Pendant plus de quarante ans, Prosper Estieu et Joseph Salvat donnent des leçons hebdomadaires de langue et de civilisation occitanes. À la mort de l’abbé Salvat en 1972, son action est prolongée par Ernest Nègre (spécialiste de la toponymie) jusqu'en 1989, puis par Georges Passerat et à partir de 2010 par Philippe Carbonne.
Le Collège d’Occitanie est le premier organisme militant qui dispensera des cours de langue et de culture occitanes, sur place et par correspondance à plusieurs milliers d'escolans. Il publie, à partir de 1929, un bulletin destiné aux écoliers extérieurs intitulé La Rampelada del Colètge d’Occitania contenant les cours de grammaire de l’abbé Salvat et le matériel pédagogique. Son extension ne cessera de croître pour passer de 15 élèves en 1927 à 430 en 1941.
Reconnue d'utilité publique en 1969, l’association a pour activité principale l’enseignement de l’occitan par correspondance comprenant trois sections languedociennes et une section catalane. Elle constituera une bibliothèque de travail qui peu à peu va s’enrichir des donations de ses fondateurs et animateurs successifs jusqu’en janvier 2013, date à laquelle la bibliothèque du Collège d'Occitanie est déposée au CIRDÒC.
Fonds déposé en 2013
Fonds clos
Le fonds du Collège d’Occitanie comprend la bibliothèque et les archives produites par l’activité de l’association et de ses animateurs.
La bibliothèque a été constituée par les donations effectuées par Prosper Estieu, Joseph Salvat et Ernest Nègre, il comprend :
- un fonds de livres de plus de 20 000 volumes, consacré à la littérature occitane et son histoire, la linguistique et l’histoire régionale du XIXe au XXe siècle. Il contient également quelques éditions toulousaines anciennes.
- un fonds de périodiques contenant de nombreuses publications de la renaissance occitane du dernier tiers du XIXe siècle et du XXe siècle (journaux, revues et almanachs : L’Aïoli, Lé Gril, Mont-Ségur, l’Armana prouvencau…) et de nombreuses revues linguistiques sur les autres langues romanes.
- un fonds de dossiers documentaires constitués par l’abbé Salvat autour de thèmes sur l’occitan (Histoire des provinces, jeux floraux, mouvement félibréen, folklore…) et réunissant divers types de supports.
- un fonds de manuscrits contenant les correspondances de la plupart des auteurs occitans de la première moitié du XXe siècle : Antonin Perbosc, Joseph Salvat, Auguste Fourès, Joseph Anglade, Philadelphe de Gerde, Louisa Paulin, Achille Mir, Ismaël Girard, Ernest Vieu, Armand Praviel, Valère Bernard…
1638-2013
Occitan (tous dialecte)
Français
Catalan
Frioulan
Basque
Corse
45 mètres linéaires (Archives)
20 000 volumes (Bibliothèque)
Manuscrits/Tapuscrits
Monographies Imprimées
Périodiques (presse et revues)
COC (archives), CO (imprimés), DCO (dossiers documentaires)
Bibliothèque :
Catalogue des collections imprimées du CIRDÒC
Archives et manuscrits :
Inventaire (en cours) des archives du Collège d'Occitanie sur Calames
Consultation sur place, en salle de recherche
Toute reproduction en vue d'une édition ou production audiovisuelle de la documentation contemporaine soumise au droit d'auteur ne peut se faire sans l'accord des ayants droit. La reproduction de documents à des fins de recherche, sans publication des documents, est acceptée sous réserve des impératifs de conservation des documents.
La bibliothèque publique de Bordeaux est créée en 1740 à l'initiative de l'Académie des sciences, belles-lettres et arts de la ville sous l'impulsion de Jean-Jacques Bel, ami de Montesquieu. La bibliothèque est confisquée par l'Etat à la Révolution puis confiée à la Ville de Bordeaux en 1803.
Ses collections s'enrichissent en 1898 par le transfert des collections du Grand Théâtre puis en 1904 avec la confiscation des bibliothèques ecclésiastiques. En 1960 et 1966, les donations d'Auguste Pujolle et de Paul Duhart constituent une importante entrée de 100 000 volumes environ. Enfin, en 1994 la dation de la comtesse Jacqueline de Chabannes signe l'entrée dans les collections de la bibliothèque de Montesquieu.
À partir de 1944, la Bibliothèque centrale développe les bibliothèques de quartiers, aujourd'hui au nombre de neuf. Installée jusqu'en1791 sur les allées de Tourny c'est à partir de 1991 qu'elle dispose du bâtiment qu'elle occupe toujours, à Mériadeck.
>> Voir toutes les ressources de la Bibliothèque municipale de Bordeaux disponibles dans Occitanica
C’est François Raynouard qui, en l’absence des vers liminaires et finaux dans le manuscrit de Carcassonne, forge le titre Flamenca d’après le nom de l’héroïne du roman2. Flamenca est aujourd’hui accepté comme titre uniforme3 conventionnel même si certains critiques ont plaidé pour des variantes possibles permettant de recentrer le roman sur le personnage du chevalier Guillem (A. Limentani, 1965) ou du jaloux châtié, le seigneur Archimbaut (U. Gschwind, 1971).
Formes rejetées :
< La Dame de Bourbon (Mary-Lafon, 1860)
< Las Novas de Guillem de Nivers (Alberto Limentani, 1965)
< Novas de Guillaume de Nevers (Luciana Cocito, 1971)
< Le Roman de Flamenca (Paul Meyer ; Nelly-Lavaud)
< Le Roman d’Archimbaut (Ulrich Gschwind, 1971)
La seule copie connue du manuscrit a été découverte au début du XIXe siècle dans les collections de la Bibliothèque de Carcassonne.
Localisation actuelle :
Bibliothèque d’agglomération de Carcassonne. Ms. 34 (anciennes cotes : n° 2703 ; n° 2176)
Manuscrit sur parchemin, 140 f. Initiales ornées. 215 × 142 mm. Reliure moderne maroquin.
Le manuscrit est incomplet. Outre des lacunes dans le corps même du volume, le premier feuillet est mutilé et les derniers feuillets ont disparu.
Le manuscrit a été relié avec une lettre autographe de François Raynouard (2 f. à l’entête de l’Institut Royal de France) contenant une « notice sur Flamenca » (Passy-les-Paris, 15 juin 1834).
La reliure originale en bois a disparu, elle a été remplacée par une reliure moderne (fin XIXe-début du XXe siècle).
Texte de 8095 vers octosyllables sur une seule colonne (29 lignes par page).
La copie serait du début du XIVe siècle, Provence (cour angevine d’Aix).
- [Cayrol ?] : sur le fol. 3 r°, en marge du texte, plusieurs occurrences du patronyme « Cayrol » dans une écriture du XVIIe siècle4 qui pourrait signaler un possesseur antérieur aux Murat.
- Collection de Murat : le manuscrit de Flamenca se trouvait dans la bibliothèque de la famille Murat, famille de magistrats carcassonnais sous l’Ancien régime. Les Murat ayant émigré lors de la Révolution française, leurs biens sont confisqués comme biens nationaux en 1792. Le manuscrit de Flamenca avait probablement été acquis par Joseph-Vincent de Murat (1668-1732), érudit et bibliophile5.
- École centrale de Carcassonne (ancien collège des Jésuites) : lors des confiscations révolutionnaires la bibliothèque de la famille de Murat est déposée à l'École centrale de Carcassonne.
- Bibliothèque de Carcassonne : créée en 1804, la Bibliothèque de Carcassonne ne fonctionne vraiment qu’à partir des années 1830. Le manuscrit de Flamenca est signalé en 1834 par Gabriel Delessert préfet de l’Aude6 au philologue François Raynouard7 dans le cadre de la « Commission des travaux littéraires, chargée de surveiller la continuation de la notice des manuscrits, du Recueil des ordonnances des rois de France, et du Recueil des historiens des Gaules et de la France » (Institut de France, Académie des Inscriptions et Belles-Lettres). Celui-ci en publie les premiers extraits dès 18358.
2-1/ « En Bernardet », auteur de Flamenca ?
Le roman contient un court passage dédicatoire (v. 1722-1736) qui fait l’éloge d’un « seners d’Alga » (seigneur d’Algues) et qui contient la mention d’un certain « En Bernardet » qui pourrait désigner l’auteur de Flamenca.
L’auteur de Flamenca « était un Rouergat dont la langue trouve des échos dans celle du troubadour compatriote Daudé de Prades »15. Au vu de sa très grande connaissance de la littérature d’oc et d’oïl, de sa grande culture biblique et de la maîtrise du calendrier liturgique, l’auteur anonyme a le profil d’un clerc lettré. Pour F. Zufferey, plusieurs indices permettent d’aller plus loin en faisant de l’auteur, « En Bernardet », un ancien clerc ayant renoncé à ses vœux
2-2/ La cour de Roquefeuil, refuge des poètes :
Le roman a vraisemblablement été composé dans l’entourage de la cour de Roquefeuil16. C'est Camille Chabaneau qui identifia le « seigneur d'Alga » au baron de Roquefeuil : « Alga, château aujourd'hui détruit, mais dont les ruines sont imposantes, était le lieu de la seigneurie de Roquefeuil qui fut le premier comtor de Nant, mais qui, en 1276, ne prenait encore que le titre de seigneur d'Alga17. »
Algues est un château situé près de Nant en Aveyron, dans la vallée de la Dourbie à 34 km de Millau, à proximité de la chaîne de l’Aigoual.
C’est à la famille rouergate des Roquefeuil, issue des seigneurs d’Anduze, alliée aux comtes de Toulouse et aux Trencavel, qu’appartient le personnage de Raymond IV de Roquefeuil, seigneur de Cantobre et d’Algues, comtor de Nant18, d’abord supérieur du couvent des franciscains de Lunel, relevé de ses vœux en 1287 pour se marier. Il est désigné comme le mécène et le protecteur du narrateur de Flamenca qui en loue la prodigalité19.
La cour de Roquefeuil a été célébrée par le troubadour rouergat Daude de Pradas, contemporain de l’auteur de Flamenca, dans le poème « Ab lo douz temps que renovella / Avec la douce saison qui se renouvelle » :
Lai on es proeza certana,
va salve t’en vai, e no.t trics,
chanssos, que.l seigner t’er abrics
contra la folla gen vilana;
e.ls dos fraires de Rocafuoill,
on fis pretz e jovens s’accuoill,
sapchas a tos ops retener,
si vol en bona cort caber.
(traduction française : Là où se trouve la véritable prouesse, / va chanson vers Sauve20, et ne tarde pas / car le seigneur te protégera / contre la folle gent vilaine ; /et et les deux frères Roquefeuil, / chez qui la vraie valeur et la jeunesse sont bien accueillies, / sache les gagner, / si tu veux trouver place en bonne cour21.)Pour les critiques et éditeurs de l’œuvre, l’étude de la langue de l’auteur de Flamenca ne laisse aucun doute : l’auteur était rouergat et sa langue a de nombreuses similitudes avec celle du troubadour Daude de Pradas, son contemporain.
Le contexte de réalisation de la copie est également identifiable par certains traits linguistiques attribuables au copiste. Le texte a été copié en Provence, peu après la composition de l’œuvre (tout début du XIVe siècle) comme l’avait suggéré le premier Clovis Brunel22.
« Si jamais livre a été pourchassé par les autorités religieuses après 1277, c’est certainement le Roman de Flamenca. Il ne doit d’avoir pu paraître qu’au fait qu’il a été écrit avant cette date. Car à partir de la fin XIIIe siècle on constate, dans tous les ouvrages en langue d’oc, la disparition de toutes les théories érotiques incriminées par l’évêque Tempier et combattues par Jean de Mun. L’amour pur adultère devient pêché ; l’amour conjugal seul est exalté, la jeune fille l’emporte sur la dame, etc… Entre 1277 et 1280 la parution d’un roman comme celui de Flamenca eût scandalisé beaucoup plus de gens pieux que le Roman de la Rose ».
René NELLI, Le roman de Flamenca : un art d'aimer occitanien du XIIIe siècle, Toulouse : Institut d'Etudes Occitanes, 1966.
« A hundred years after Christien, one of his cleverest pupils wrote de Provençal story of Flamenca, a work in which the form of the novel is completely disengaged from the unnecessary accidents of romance, and reaches a kind of positive and modern clearnesse very much at variance in some respects with popular ideas of what is medieval... Flamenca is the perfection and completion of medieval romance in one kind and in one direction... It is perhaps the first complete modern appropriation of classical exemples in literary art ».
W. P. KER, Epic and Romance. Essays on medieval Literature, London, 1897.
« Le roman de Flamenca ne représente pas seulement un intérêt littéraire ; il n’est pas seulement la perle de la poésie narrative du moyen-âge23 ; à sa fiction pleine de fantaisie et riche d’analyses ingénieuses ou profondes, il juxtapose un véritable art d’aimer qui, se développant pour ainsi dire en marge des aventures romanesques, constitue une sorte de somme de l’érotique provençale du XIIIe siècle ».
René NELLI, Le roman de Flamenca : un art d'aimer occitanien du XIIIe siècle, Toulouse : Institut d'Etudes Occitanes, 1966.
« Synthèse de l’érotique et de la poétique troubadouresque, le Roman de Flamenca vient rappeler la dette de la littérature amoureuse occidentale à l’égard de l’Occitanie médiévale ».
Jean-Charles HUCHET, Flamenca, roman occitan du XIIIe siècle, Paris, Union générale d'éditions (10/18), 1989.
« Flamenca n'est pas un roman historique mais un roman psychologique dont les jeux de comédie ont été rapprochés de ceux de l'École des Femmes ou de Tartuffe. C'est une œuvre célèbre, la plus dense que le Moyen Âge ait produite ».
J. FABRE DE MORLHON, « Le roman de Flamenca dans son contexte historique » dans : Mélanges de philologie romane offerts à Charles Camproux, Montpellier : C.E.O. : Université Paul Valéry, 1978.
« Pour l’histoire des sentiments et des mœurs vers l'avènement de Louis IX, le roman de Flamenca est sans contredit, une source incomparable ».
Ch.-V. LANGLOIS, La vie en France au moyen âge de la fin du XIIe au milieu du XIIIe siècle d’après les romans mondains du temps, Paris, 1926-28.
Pour accéder à une bibliographie complète et actualisée sur Flamenca consulter le Trobador (catalogue général de la documentation occitane) : http://lo-trobador.occitanica.eu/cgi-bin/koha/opac-search.pl?idx=&q=flamenca-
(1) François-Just-Marie RAYNOUARD, « Notice de Flamenca : poëme provençal, manuscrit de la Bibliothèque municipale de Carcassonne, n° 681 » dans : Notices et extraits des manuscrits de la bibliothèque du Roi et autres bibliothèques, t. 13/2 Paris, 1835-1838, p. 80-132.
Note : Première édition et traduction de quelques extraits de Flamenca, accompagnée de notes et commentaires.
Réédition : Ce texte sera repris intégralement et publié dans : François-Just-Marie RAYNOUARD, Lexique roman ou Dictionnaire de la langue des troubadours comparée avec les autres langues de l'Europe latine : précédé de nouvelles recherches historiques et philologiques, d'un résumé de la grammaire romane, d'un nouveau choix des poésies originales des troubadours, et d'extraits de poëmes divers, Tome premier, Paris : Silvestre, 1838, p. 1-47.
Compte-rendu dans : Amaury-Duval (Eugène-Emmanuel-Amaury Pineu-Duval, dit), « Le Roman de Flamenca » dans : Histoire Littéraire de La France, Paris 1838, T. XIX, 1838, p. 776-78924.
Localiser le document : requête trobador
Consulter en ligne : http://occitanica.eu/omeka/items/show/10824
(2) Jean-Bernard LAFON dit MARY-LAFON, La dame de Bourbon, Paris : Bourdilliat, 1860. xv, 174 p.
Note : Adaptation romanesque et libre de l’oeuvre dans une édition illustrée de dessins romantiques et lithographies de E. Morin gravés par H. Linton.
(3) Paul MEYER, Le roman de Flamenca, Paris : A. Franck ; Béziers : J. Delpech, 1865. 1 vol. (XLV-427 p.).
Note : Première édition complète du roman de Flamenca qui s’accompagne d’une traduction et d’un glossaire et porte un jugement sévère sur l’édition de Mary-Lafon.
L’édition de Paul Meyer sera très critiquée par Camille Chabaneau (compte-rendu dans la Revue des langues romanes en 187625), qui lui reprochera des erreurs de transcription.
(4) Paul MEYER, Le roman de Flamenca, Paris: Librairie E. Bouillon, 1901.
Note : Deuxième édition de Flamenca entièrement refondue par Paul Meyer, en réponse aux critiques de C. Chabaneau.
Camille Chabaneau reprendra ses critiques à l’encontre de cette nouvelle édition (compte-rendu dans la Revue des langues romanes en 190226).
Réédition : Le roman de Flamenca, publié d'après le manuscrit unique de Carcassonne, traduit et accompagné d'un vocabulaire... par Paul Meyer. [Paris] : [diffusion Champion] ; Genève : Slatkine, 1974. V-416 p.-[1] f.
(5) René LAVAUD, René NELLI, « Flamenca », dans : Les troubadours [I] : Jaufre, Flamenca, Barlaam et Josaphat, [Bruges] : Desclée de Brouwer, 1960.
Note : L’édition du texte suit celui donné par Paul Meyer, seule la traduction française est nouvelle.
Réédition: Les troubadours : texte et trad. de René Lavaud et René Nelli. Paris : Desclée de Brouwer, 2000 (1127, 1085 p.) (Bibliothèque européenne).
Le 1er tome réunit : « Le roman de Jaufre », « Le roman de Flamenca », « Le roman spirituel de Barlaam et Josaphat ». Texte occitan et trad. française en regard. Reprod. photomécanique de l'éd. de Paris, 1966. Contenu : Vol. 1, L'œuvre épique ; Vol. 2, Le trésor poétique de l'Occitanie.
(6) Ulrich GSCHWIND, Le Roman de Flamenca : nouvelle occitane du 13e siècle, Berne : Francke, 1976. 2 vol. (229, 362 p.). (Romanica helvetica ; 86A-B).
Note : Nouvelle édition du texte en ancien occitan avec de nombreux commentaires ; ne contient pas de traduction.
Edition initiale: Vorstudien zu einer Neuausgabe der Flamenca, Ulrich Gschwind. Zürich : Aku-Fotodruck, 1971. xiii, 553 p ; 23 cm. Has been attributed to Bernardet. Includes index. Diss. : Phil. : Zürich : 1971.
(7) Jean-Charles HUCHET, Flamenca, roman occitan du XIIIe siècle. Texte établi, traduit et présenté par J.-Ch. Huchet, Paris, Union générale d'éditions (10/18), 1989.
(8) Flamenca : texte édité d'après le manuscrit unique de Carcassonne par François ZUFFEREY et traduit par Valérie FASSEUR. Paris : Le livre de poche, 2014, (Lettres gothiques, 32551).
Traductions anglaises
W. A. BRADLEY, The Story of Flamenca : The Firts Modern Novel. Arranged form de Provençal Original of the Thirteenth Century. With Woodcuts by Florence Wymans Ivins, Harcourt, Brace and Company (New York), 1922.
Autres éditions :
Flamenca : roman provençal du XIIIe siècle, mis en français moderne par W. et J. BRADLEY ; décoré par Robert Lanz. Paris : G. Crès, 1927.
Flamenca : translated from the thirteenth-century provençal of Bernardet the troubadour, by H.F.M. Prescott.-- London : Constable and Co, 1930.
The Romance of Flamenca : a provençal poem of the 13th century, english verse translation by Merton Jerome Hubert ; revised provençal text by Marion E. Porter. [Princeton] : Princeton University Press, 1962. 1 vol. (456 p.-[4] p. de pl.). Auteur présumé: Bernardet, d'après l'introd. p. 6 et d'après C. Brunel. Bibliogr. p. 449-452. Notes bibliogr. Index
The romance of Flamenca, edited and translated by E.D. Blodgett. New York ; London : Garland, 1995. 443 p. (Garland library of medieval literature ; 101A). Texte en ancien occitan traduction anglaise en regard. Notes bibliogr.
Traductions allemandes
Kurt LEWENT, Bruchstücke des provenzalischen Versromans Flamenca, Halle Niemeyer, 1926 1 vol. (XII-81 p.). (Sammlung romanischer Übungstexte ; 8). Introduction et notes en allemand, texte en ancien provençal. Glossaire.
Flamenca : ein altokzitanischer Liebesroman, übersetzt, mit Einführung, Erläuterungen und Anmerkungen versehen von Fritz Peter Kirsch. Kettwig : Phaidon, 1989. 248 p. (Erzählungen des Mittelalters ; 2, 516638).
"Ab me trobaras Merce" : Christentum und Anthropologie in drei mittelalterlichen okzitanischen Romanen : Jaufré, Flamenca, Barlaam et Josaphat, Imre Gábor Majorossy. Berlin : Frank & Timme, cop. 2012. 1 vol. (254 p.) : couv. ill. en coul. ; 21 cm. (Romanistik, ISSN 1860-1995 ; Bd. 10). Bibliogr. p. 243-250. Notes bibliogr.
Traductions italiennes
Giuseppe G. FERRERO, Flamenca, poema narrativo in lingua d’oc, Turin, Gheroni, 1963.
Las novas de Guillem de Nivers : ("Flamenca") introd., scelta et glossario di Alberto Limentani. Padova : Ed. Antenore, 1965. (Vulgares eloquentes ; 1)
Luciana COCITO, Il romanzo di Flamenca, Gênes, Tilgher-Rozzano, 1971.
Flamenca a cura di Mario Mancini. Roma : Carocci editore, 2006. 1 vol. (311 p.) : couv. ill. en coul. ; 18 cm. (Biblioteca medievale ; 106) Texte en ancien provençal avec traduction italienne en regard. Bibliogr. p. [281]-282. Notes bibliogr
Nouveau tirage : 2007, 2010
Flamenca : romanzo occitano del XIII secolo [a cura di] Roberta Manetti. Modena : Mucchi, 2008. (Studi, testi e manuali. Nuova serie ; 11).
Traduction catalane
Antony ROSSELL, El romàn de Flamenca. Novela occitana del siglo XIII, Guadalajara : Ed. Arlequin, 2009.
Traduction espagnole
Jaime COVARSI CARBONERO, El roman de Flamenca, Murcia : Ed.um, 2010.
> Vidéoguide : Le roman de Flamenca / CIRDÒC Mediatèca occitana
> Cèrqui una edicion de l'òbra medievala "Flamenca" [Question / Réponse]
> Flamenca : Cap d'òbra occitan del sègle XIII / Lo CIRDÒC Tèma(s)
Gargantua est ce héros gigantesque et légendaire, parcourant la France au fil des chroniques, et dont s'inspira Rabelais pour créer le personnage de ses récits littéraires (La vie très horrifique du grand Gargantua, père de Pantagruel, jadis composée par M. Alcofribas abstracteur de quintessence. Livre plein de Pantagruélisme, 1534).
Ce personnage mythique possède des caractéristiques le rendant facilement identifiable, et qui le rapprochent d’une autre figure « d’homme sauvage », Joan de l’Ors. Ces géants ont un appétit redoutable, et une barbe fournie. Gargantua se remarque également par sa maladresse et son tempérament nomade. La légende veut qu’il ait parcouru la campagne, transformant les paysages sur son passage, au gré de ses repas (et de ses déjections), de dépôts laissés par ses bottes, de cailloux lancés par jeu… Il lui arrive même de tarir des rivières lorsqu’il a soif ! Cet appétit incroyable illustrerait l'appétit de vivre marquant la période qui suit les difficultés de la peste et de la guerre de Cent Ans (fin du XVe siècle - début de XVIe siècle). Maladroit mais jamais intentionnellement méchant, Gargantua est un héros populaire, un ripailleur dont les aventures, parfois scatologiques, font rire le grand public de l'époque. Les récits légendaires sur sa naissance rapportent qu’il serait né de personnes de tailles inférieures à la moyenne, et qu’a contrario il aurait eu une très forte croissance. Rabelais quant à lui affirme que son personnage de Gargantua serait né un 3 février (et d’autres auteurs le pensent aussi), en sortant de l’oreille gauche de sa mère. Cette date de naissance, et son caractère absurde, le rapproche de carnaval dont les récits de Gargantua partagent déjà la fonction cathartique.
Si la ville s’attribue Gargantua comme héros fondateur, en s’appuyant certainement sur les propos de Felix Viallet, cela est dû en partie à un épisode légendaire qui s’y serait déroulé. Fait assez rare, le sang de Gargantua y aurait coulé, des suites d’une blessure au doigt, colorant ainsi les terres environnantes. Mais il ne faut pas oublier que la ville de Langogne, à la fin du XVe siècle est un carrefour commercial, possédant une foire réputée et attractive. Elle reçoit ainsi cette littérature de colportage dont Gargantua est l'un des « best-seller ». Il faut toutefois attendre le XIXe siècle pour voir apparaître la tête géante de Gargantua dont les cartes postales anciennes de Langogne perpétuent le souvenir. Celle-ci est exhibée dans le cadre du cortège de chars fleuris qui défilent dans la ville. Monumentale, elle mesure environ trois mètres cinquante. Elle est également articulée, ses yeux et sa bouche semblent s'animer et convier les habitants à la fête. Mais n’oublions pas que Gargantua n’est pas le héros d’une région en particulier, tant les récits de colportage lui font parcourir et transformer les paysages de France.
Bien qu’elle soit issue d’une littérature principalement orale, la légende de Gargantua continue encore à vivre aujourd'hui. C’est par exemple le cas en Lozère, dans la ville de Langogne (« le pays de Gargantua »), où le géant est fêté depuis 1884. Et si les sorties de « Gargantua » du 1er août ont été suspendues aux alentours de 1978, sa tête est ressortie une première fois en l‘an 2000 et reprend depuis part aux processions des chars carnavalesques. On remarque aussi à Langogne la création récente de la confrérie du Manouls Langonais de Gargantua, qui met en lumière cette spécialité culinaire d'abats de mouton et de veau (les manouls), mais aussi la confiserie appelée « la Gargantille ». Et depuis le 7 avril 2000, Langogne détient le record du monde de la saucisse la plus longue : 23 160 m exactement, une nouvelle fois en hommage à Gargantua.
Les premiers récits de littérature orale sur la figure de Gargantua et des géants en général se constituent en France à partir du Moyen- Âge, pour enfin connaître un vrai succès au XVIe siècle. Le nombre de chroniques orales augmente, ainsi que celui des ouvrages écrits, à la suite de Rabelais. En 1675, paraissent ainsi Les Chroniques du Roy Gargantua, cousin du très redouté Gallimassue et en 1715, est publiée la Vie du fameux Gargantua, fils de Briarée et de Gargantine. Aujourd’hui, la légende de Gargantua se perpétue différemment, en accord avec les modalités actuelles de partage des connaissances. On trouve ainsi des sites internet qui lui sont dédiés, et il existe même sur Facebook un #Gargantua.
Née à Marseille le 26 janvier 1868, fille de Louise Delort de la Flotte, issue de l'aristocratie corrézienne, et d'un certain Henri Genès qu'elle semble n'avoir pas connu, elle arrive à un jeune âge à Brive-la-Gaillarde, berceau de sa famille maternelle. Elle quitte la Corrèze pour poursuivre ses études supérieures à Paris et revient vers 1890 à Brive, où elle enseigne le français dans une institution privée.
Marguerite Genès publie des textes poétiques, des pièces de théâtre et des études littéraires et de folklore limousin dans Lemouzi, « organe mensuel de l'école limousine félibréenne »,dès les premières livraisons. Ses études d'ethnographie limousine paraissent également dans L'Écho de la Corrèze et la revue mensuelle La Ruche corrézienne des Limousins de Paris. Reconnue localement pour ses capacités littéraires comme pour sa connaissance de l'occitan limousin – elle est nommée « maître en gai savoir du Limousin », elle est également enregistrée en août 1913 par Ferdinand Brunot lors de la campagne de collecte sonore des « Archives de la parole » (1911-1914) –, son œuvre sera cependant peu diffusée en dehors de sa région.
Ecouter l'enregistrement de Marguerite Genès par Ferdinand Brunot sur Gallica
Seules deux de ses pièces de théâtre seront publiées en monographie : Lous Francimans (Les Francimands), comédie en deux actes (Marguerite Genès et Eusèbe Bombal. Brive, impr. catholique, 48p.) en 1924, et les Leis d’Amor (Les Lois d’Amour), un acte en vers (Marguerite Genès et Mathylde Peyre. Brive, impr. de Chartrusse, Praudel et Cie, 32p. et musique) en 1944. Marguerite Genès tient en outre un carnet régulier pendant toute la durée de la guerre de 1914-1918 durant laquelle elle est infirmière bénévole. Conservés aux Archives municipales de Brive-la-Gaillarde, ces manuscrits inédits font l'objet d'une publication électronique dans le cadre du Centenaire de la Première guerre mondiale 14-18.brive.fr. Les archives personnelles et les manuscrits de Marguerite Genès sont aujourd'hui répartis entre les Archives départementales de la Corrèze et les Archives municipales de Brive-la-Gaillarde.
En savoir + : lire l'article biographique sur Vidas
Modalités d'entrée :Documents entrés par voie extraordinaire
Accroissement :fonds clos (dernier ajout le 29/06/1994 )
1825 - 1955
Langues représentées dans le fonds :
Importance matérielle :
3,7 mètres linéaires. 404 articles
Supports représentés :
Sous série 4S (de 4S1/1 à 4S9/24) Le fonds Marguerite Genès appartient à la série S (documents entrés par voie extraordinaire).
Instruments de recherche disponibles :Inventaire détaillé à l'article dans le Catalogue de recherche des Archives municipales de Brive-la-Gaillarde
Fonds communicable sur place
Conditions de reproduction :
La Société Archéologique de Béziers organisa plusieurs concours littéraires, dont celui de Langue Romane de 1838 à 1984, réservé à l'expression en langue d'oc. Pour y participer, il fallait composer un poème en occitan, avec un glossaire ou une traduction. Les compositions en français ou autres langues étaient exclues. Le poème devait rester anonyme et comporter une devise permettant d’identifier son auteur.
Chaque année la Société Archéologique publia dans son bulletin (BSAB), avec la liste des lauréats, le texte de la composition primée. Le premier concours fut organisé peu après la création de la Société Archéologique de Béziers (SAB) en hommage à Pierre-Paul Riquet, personnage tutélaire de la Cité. Suite au succès des premières éditions, le concours fut reconduit, et le thème laissé libre.
Reconnu et suivi dans toutes les provinces méridionales ce concours attira de nombreux poètes de toutes les régions de France ainsi que de l’étranger révélant quelques auteurs depuis devenus célèbres.
Le concours était annuel et la délibération des prix annoncée lors de la séance publique de la Société, le jour de l’Ascension. Un rameau d’olivier était alors attribué au premier lauréat, puis des médailles d’argent, de bronze et des mentions honorables pour les autres lauréats.
Modalités d'entrée :Dépôt de la Société archéologique scientifique et littéraire de Béziers dans le cadre d’une convention de coopération sur la mise en valeur du fonds de manuscrits littéraires liés au Concours de Langue Romane, en date du 28/09/2011.
Accroissement :fonds clos
Cet ensemble regroupe les pièces reçues par la SAB dans le cadre du concours de Langue Romane : principalement des poèmes, mais aussi quelques pièces de théâtre, chansons, contes et nouvelles. Ces textes, généralement accompagnés d'un glossaire ou d'une traduction en français, sont parfois complétés par des documents iconographiques et des correspondances.
Dates extrêmes :1838 - 1984
Langues représentées dans le fonds :Occitan
Importance matérielle :1180 pièces réparties en 16 séries dans 12 boîtes
Supports représentés :manuscrits
SAB-A
Instruments de recherche disponibles :Catalogue des archives et manuscrits du CIRDÒC
Accéder à la description détailllée du fonds
Consultation sur place. Accès indirect.
Conditions de reproduction :Toute reproduction en vue d'une édition ou production audiovisuelle de la documentation contemporaine soumise au droit d'auteur ne peut se faire sans l'accord des ayant-droits. La reproduction de documents à des fins de recherche, sans publication des documents, est acceptée sous réserve des impératifs de conservation laissés à l'appréciation des bibliothécaires du CIRDÒC.
La Société Archéologique de Béziers est créée en 1834, avant de prendre le titre en 1869 de Société archéologique, Scientifique et Littéraire de Béziers (SAB) et d’être reconnue d’Utilité Publique en 1874. Héritière de l’Académie de Béziers fondée en 1723, érigée en Académie Royale des Sciences et Belles Lettres en 1767, elle poursuit son activité de recherche et de promotion du patrimoine culturel biterrois.
Modalités d'entrée :Dépôt de la société archéologique de Béziers. Décembre 2011
Accroissement :Fonds clos
Le fonds Société Archéologique de Béziers contient deux sous-fonds (SAB-A : Concours de Langue Romane et SAB-B : Pièces isolées).
Dates extrêmes :1838 - 1984
Langues représentées dans le fonds :Occitan
Français
Importance matérielle :14 boîtes d'archives (2,4 mètres linéaires)
Supports représentés :
SAB (SAB-A / SAB-B)
Instruments de recherche disponibles :Catalogue des archives et manuscrits du CIRDÒC
Accéder à la description détailllée du fonds
Consultation sur place
Conditions de reproduction :Toute reproduction en vue d'une édition ou production audiovisuelle de la documentation contemporaine soumise au droit d'auteur ne peut se faire sans l'accord des ayant-droits. La reproduction de documents à des fins de recherche, sans publication des documents, est acceptée sous réserve des impératifs de conservation laissés à l'appréciation des bibliothécaires du CIRDÒC.
Le fonds des dossiers thématiques est constitué d'un ensemble de documents issus des recherches documentaires thématiques rassemblés et compilés par le personnel du CIDO puis celui du CIRDOC.
Production propre de l'institution
Fonds clos
DOS-A : Le fonds des dossiers auteurs du Cirdoc est constitué d'un ensemble de dossiers, chaqu'un se rapportant à un auteur de langue d'oc (de poséie, prose, théâtre...) ou dans certains cas à un auteur régionalistes de langue française. Sur chaque dossier se trouvent des références bibliographiques significatives se rapportant à l'auteur, issues du dépouillement de périodiques, parfois une copie des documents en question.
1880 - 2014
Occitan
Français
1915 dossiers traités, soit environ 7 mètres d'archives linéaires. Seul le sous-fonds DOS-A est catalogué
Monographies imprimées
Périodiques (presse et revues)
DOS
Catalogue des archives et manuscrits du CIRDÒC
Accéder à la description détailllée du fonds
Consultation sur place. Accès indirect.
Toute reproduction en vue d'une édition ou production audiovisuelle de la documentation contemporaine soumise au droit d'auteur ne peut se faire sans l'accord des ayant-droits. La reproduction de documents à des fins de recherche, sans publication des documents, est acceptée sous réserve des impératifs de conservation laissés à l'appréciation des bibliothécaires du CIRDÒC.