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CIRDOC - Institut Occitan de Cultura
CERC - centre de creacion musicau

Samedi 21 septembre :

• de 14h a 18h : exposition Mila ans de cultura (Comprenem ! 22 rue du Hédas, Pau).

L’exposition « Mila Ans de Cultura » vous propose une découverte des périodes, des territoires et des manifestations vivantes constitutifs - avec tant d’autres - de la riche diversité du patrimoine occitan.
Une exposition qui décline trois thématiques complémentaires : l’histoire culturelle, une mosaïque d’oeuvres et les portraits de personnalités, ces deux derniers ensembles étant représentatifs de l’histoire et de la culture occitanes.

Visite du lavoir et de Lo Parlament (installation sonore immersive).

Lo Parlament est une installation sonore immersive installée dans le lavoir du Hédas, à Pau. Elle met en dialogue un continuum sonore spatialisé généré à partir de chants polyphoniques de la tradition pyrénéenne et des traitements sonores traduisant en musique les comptes-rendus des séances de l’Assemblée nationale. Symbole du lien entre une population et ceux qui la gouvernent, Lo Parlament questionne notre rapport aux lieux de débat et de pouvoir et invite à prendre du temps pour écouter et se laisser inspirer par le lavoir du Hédas et son histoire.

Atelier de création sonore. Tout public (Creem ! 5-7 rue La Fontaine, Pau.

CERC vous propose de devenir les artistes d'un jour en participant à un atelier collectif de création musicale. Sur la base d'un collectage (archive sonore musicale ou vocale), chacun pourra expérimenter la recherche sonore avec des instruments mis à disposition pouvant être modulés par des effets. La diffusion sur plusieurs hauts-parleurs créera la spatialisation du son : une véritable immersion sonore.

Ouvert à tous, musicien.ne.s ou non, cet atelier permettra à la fois d'expérimenter le processus de création d'une œuvre et de comprendre le fonctionnement de Lo Parlament l'installation sonore immersive du lavoir du Hédas, inaugurée lors de ces journées.

• 14h30 : randonnée urbaine au fil du Hédas.

Par l'association les Têtes de Pioche, sur inscription.
Prévoir de bonnes chaussures et de l'eau, durée 2h30.

• 17h : atelier cantèra

Animé par Régis Latapie.
Aqueras Montanhas, 5-7 rue La Fontaine, Pau.

• 18h30 : inauguration de Lo Parlement.

• 19h30 : Cantèra

Tout public. (Aqueras Montanhas, 5-7 rue La Fontaine, Pau).

Dimanche 22 septembre :

• de 14h a 18h : exposition Mila ans de cultura (Comprenem ! 22, rue du Hédas, Pau).

L’exposition « Mila Ans de Cultura » vous propose une découverte des périodes, des territoires et des manifestations vivantes constitutifs - avec tant d’autres - de la riche diversité du patrimoine occitan.
Une exposition qui décline trois thématiques complémentaires : l’histoire culturelle, une mosaïque d’oeuvres et les portraits de personnalités, ces deux derniers ensembles étant représentatifs de l’histoire et de la culture occitanes.

Visite du lavoir et de Lo Parlament.

Lo Parlament est une installation sonore immersive installée dans le lavoir du Hédas, à Pau. Elle met en dialogue un continuum sonore spatialisé généré à partir de chants polyphoniques de la tradition pyrénéenne et des traitements sonores traduisant en musique les comptes-rendus des séances de l’Assemblée nationale. Symbole du lien entre une population et ceux qui la gouvernent, Lo Parlament questionne notre rapport aux lieux de débat et de pouvoir et invite à prendre du temps pour écouter et se laisser inspirer par le lavoir du Hédas et son histoire.

Atelier de création sonore. Tout public (Creem !, 5-7 rue La Fontaine, Pau.

CERC vous propose de devenir les artistes d'un jour en participant à un atelier collectif de création musicale. Sur la base d'un collectage (archive sonore musicale ou vocale), chacun pourra expérimenter la recherche sonore avec des instruments mis à disposition pouvant être modulés par des effets. La diffusion sur plusieurs hauts-parleurs créera la spatialisation du son : une véritable immersion sonore.

Ouvert à tous, musicien.ne.s ou non, cet atelier permettra à la fois d'expérimenter le processus de création d'une œuvre et de comprendre le fonctionnement de Lo Parlament l'installation sonore immersive du lavoir du Hédas, inaugurée lors de ces journées.

• 14h30 :  randonnée urbaine au fil du Hédas.

Par l'association les Têtes de Pioche, sur inscription.
Prévoir de bonnes chaussures et de l'eau, durée 2h30.

• 16h : Sieste sonore Dialogue de sources

(16, rue du Hédas - en partenariat avec le Durango Café).


Renseignements : etnopole@oc-cultura.eu

05.59.13.06.40

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Amandine Rey
Alexandre Cajarc
François Lagarrigue
Quand la bossa rencontre la langue des troubadours, et se teinte d'accents jazz.
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Escudier, Jean-Louis
Le présent ouvrage constitue la première synthèse sur l’évolution du rôle des femmes en viticulture depuis 1850 jusqu’à nos jours. L’auteur s’est attaché à faire émerger les multiples facettes de l’implication féminine dans la filière vitivinicole, à décrypter les différences selon les terroirs, les modes d’exploitation et le statut économique (salariées, épouses d’exploitants, propriétaires). Le matériau documentaire de l’ouvrage repose sur le croisement de sources diverses : comptabilités d’exploitations viticoles, rapports administratifs, grandes enquêtes agricoles, dépouillement systématique de publications professionnelles, entretiens auprès de viticultrices de différentes générations…
La période de 1850 à 1914 est celle de la construction historique de la partition sexuée des tâches viticoles. Dans un contexte de renouvellement de la viticulture française, l’emploi de la main-d’œuvre féminine est tout à la fois crucial et intermittent mais aucune qualification ne lui est attachée. Durant l’entre-deux-guerres, les femmes sont moins sollicitées que par le passé mais restent indispensables pour certains travaux viticoles. Loin d’être un facteur de formation professionnelle, l’enseignement ménager agricole encourage le repli des femmes rurales sur la sphère domestique. Au cours des années 1945 à 2010, le salaire féminin rattrape progressivement son retard séculaire et les femmes sont moins systématiquement tenues à l’écart de la gestion des exploitations viticoles. En dépit de ces évolutions, des disparités de genre persistent en matière d’accès à la formation, de reconnaissance des compétences et de pérennité de l’emploi.
Au total, cet ouvrage offre un regard novateur sur l’évolution de la culture de la vigne dans les différents terroirs français. Il participe également de la construction des savoirs en matière de rapports sociaux de genre, dont les agricultrices restent les « parents pauvres ».
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Huillet, Jean
Lors de la fameuse manifestation de 1976, qui rassemblait tout le peuple du Languedoc à Montpellier, Jean Huillet était apparu à beaucoup de citadins comme un tribun de belle envergure. C’était peut-être la dernière fois où ville et campagne comprenaient leurs solidarités nécessaires. Plus tard on découvrit un homme qui pensait la viticulture comme partie intégrante de sa vie, un peu comme un musicien peut penser son art. Grâce à cela il s’était imposé comme un leader qui pouvait irriter mais qui, par sa générosité dans le combat, ne laissait personne indifférent.
Ce livre tente de retracer ce parcours et aussi, car c’est indissociable, le chemin qui a conduit la viticulture languedocienne dans une formidable mutation.
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Domergue, René
En pays cévenol, le Clinton est un cépage mythique… et interdit. Il s’agit d’une l’interdiction qui relève de l’arbitraire depuis 1935 : la vente du vin de Clinton et d’autres cépages sans justification aucune. Lutter pour la levée de l’interdit est donc aussi un combat pour la liberté Per l’onor – per la dignitat.
Afin de populariser cette lutte, l’association Fruits Oubliés Réseau édite un fascicule culturel « Lo Clinton – Un gost de libertat », composé de deux parties : Un texte de René Domergue (texte bilingue, occitan-français), une histoire chaleureuse et humoristique à la gloire du Clinton des aïeux, illustrée par Yvon Doffagne. Un article de René Domergue qui présente les (mauvaises) raisons avancées pour justifier cet interdit.
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Bosc, Zefir
La vigne et le vin : dictons et proverbes du pays "coustoubi" rassemblés et présentés par Zefir Bosc

Les "coustoubis" ou "coustoulis" sont les habitants des côteaux dominant la haute vallée du Lot, en Rouergue. Ils produisent des légumes, des fruits, mais cultivent aussi (surtout) la vigne. L'auteur a recueilli auprès d'eux plus de 300 dictons et proverbes qu'il regroupe sous trois thèmes : la vigne, le travail et les saisons la vigne et la famille le vin et ses dictons.

L'ensemble est suivi d'un glossaire et de trois chansons de vignerons. Avec traductions françaises des proverbes.
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Roqueta, Ives
Une histoire buissonnière de la littérature d'oc.

En 1974, Michel Roquebert, journaliste à La Dépêche du Midi, et qui vient de publier le premier tome de son Épopée cathare, demande à Yves Rouquette d’assurer la présentation régulière des nouvelles parutions en occitan ou sur la question occitane.

Ce fut En Occitan, une chronique rédigée en français et qui parut de 1974 à 1982. En tout deux cent vingt-trois articles, tous de la main d’Yves Rouquette, sauf trois sur ses propres ouvrages, dont un signé René Nelli. Ce sont d’abord les livres nouveaux qui paraissent dont Yves rend compte. Et ils se bousculent avec l’ouverture de la production occitane à de nouveaux domaines (bandes dessinées, romans policiers), l’édition ou la réédition de textes anciens, le retour de la littérature populaire, l’apparition d’un théâtre engagé et de la nouvelle chanson.
Grand lecteur, Rouquette sait communiquer son plaisir. Ne méprisant aucun genre, n’ayant pas peur de bouleverser les hiérarchies consacrées, plaçant les contes populaires au niveau de Racine ou de Valéry, sensible à ce que Delteil, comme Jaurès, appelait la joie du peuple, élevant le style populaire au niveau d’un moyen de connaissance et de discernement.
Vécue de l’intérieur, non linéaire, non exhaustive, bartassièra, buissonnière, fuyant le système mais privilégiant l’acuité autant que le plaisir, une histoire de notre littérature, bienveillante, critique, mais qui cherche plutôt à éclairer et à donner envie de lire ou de relire. Et surtout de vivre.
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Roqueta, Ives
Dans ce recueil de nouvelles faisant suite à L’ordinari del monde, c’est tout l’art d’écrire d’Yves Rouquette qui se déploie à nouveau. Car Yves Rouquette savait écrire le monde, d’une écriture serrée, dense et maîtrisée. Comme un homme toujours en quête des vérités humaines. Une oeuvre qui fait honneur aux lettres d’oc.
On rencontre dans cette seconde gerbe de nouvelles des hommes et des femmes sur les chemins de la vie, entre violence et douceur, amours et haines. Mais aussi le temps qui passe, la poésie des gestes quotidiens, la noirceur d’un cul de bouteille, le fourmillement des étoiles ou la vie des simples d’esprit : tout le souffle du monde.
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Roqueta, Ives
Nous suivons le parcours d’un poète qui ne craint jamais de raconter, de livrer des chroniques, des faits qui peuvent passer pour des miettes d’humanité, indignes de la création poétique. Comme si seules importaient les louanges des héros ou des dieux !
Dans ses textes, la langue ne reste pas desséchée, réduite à des substantifs dispersés, châtrée de sa force verbale, faute de récit ou par oubli de syntaxe. On y voit des choses, des objets qui paraissent les plus simples, une table, un couteau ou une houe. Les mots deviennent ainsi des parcelles d’existence, regards tournés vers des vies ordinaires, sans aucun misérabilisme cependant.
Des broutilles essentielles où le poète ose parler des pauvres gens, sans honte, tels qu’il les voit. Des textes qui touchent à l’humain, au plein de l’existence. Avec une langue qui n’est pas pauvre, mais maîtrisée, sans pathos, avec des mots qui paraissent suivre un cours naturel. Tel le forgeron qui affute le fil de la faux. Car, comme Rouquette le dit ailleurs, “les paroles se laissent mener à l’abattoir”.
Sa langue se construit comme miroir du paysage, forgé par le travail des hommes, elle se heurte au passé et revient, obstinée, vers les hommes et les femmes de chaque jour.
Avec un son de voix qui prête attention à la fille idiote comme au notaire haïssable, à celui qui tue le cochon comme au saint. Un poète qui sait dire, comme peu le savent faire, la pauvreté de l’idiot et sa beauté. L’homme, avec l’aide de Dieu, est ici clé de voute.
Une écriture qui proclame aussi la beauté de la langue et qui s’adresse à Dieu, non au tout puissant, mais à l’amoureux. Tandis que l’écrivain qui veut aller vers le peuple et qui désespère de ne pas l’acueillir chez lui se retouve ainsi prophète sans cortège.
Depuis les premiers textes publiés, depuis Le mal de la terre ou L’écrivain public, jusqu’à L’ordinaire du monde et Limousin’s blues, nous ressentons toujours le même attachement à l’atelier poétique, sans aucune trêve. Dans une quête obstinée de paroles, sans être bien sûr de les trouver toujours. Mais, comme le dit Rouquette, la faim, seule, est nourriture. C’est cela, le travail du poète, jour après jour.
Écrire seulement, pour vivre. En langue occitane, pour la sauver, et se sauver.
Jean Eygun
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Didier Mir
En 1974, les habitants du village de Brovès (83) sont expropriés par l’armée française pour construire un camp militaire. Cinquante ans après, Didier Mir est allé à la rencontre des habitants et des acteurs de la contestation suscitée par cette décision. Ce film s'inscrit dans le prolongement d'un livre éponyme, publié aux éditions Edite-moi.

En outre, les entretiens de collectage réalisés par Didier Mir dans le cadre de la préparation de son livre et de son film sont disponibles sur Occitanica.
sur 1505