Cette édition de L'Enbarras de la Fieiro de Beaucaire, imprimée à Nîmes au cours du XVIIIe siècle est la troisième édition, revue, corrigée et augmentée, du célèbre poème en octosyllabes de Jean Michel (1603-1689) de Nîmes. Il contient plusieurs ajouts dont les remarquables Portrait, ou Emblemo de la vido de l'homme et L'honnête homme malheureux ou lou franc Negossian Infortunat.
Le Mas du Juge, demeure familiale de la famille Mistral sur la route de Maillane à Saint-Rémy-de-Provence, vit naître et grandir tant Frédéric Mistral, le 8 septembre 1830, que son œuvre majeure, Mirèio.
Source: http://gallica.bnf.fr/
Le Mas du Juge. Egalement connu sous les noms de Mas de Clément et Mas-Crema (de cremat : brûlé en occitan, un incendie ayant potentiellement ravagé le bâtiment, ou du fait de sa proximité avec le Clos-Cremat, comme indiqué dans les Mémoires et récits de Mistral). L'étymologie de cette appellation pourrait être à rechercher dans les anciens propriétaires du bâtiment, dont les avis divergent toutefois selon les sources. Ancienne viguerie du Procureur de Monaco (cf. Site internet des actuels propriétaires), cette demeure dâtée du XVIIIe siècle, est également attribuée à la dame Perriat, fille d'un juge de Saint-Rémy, achat lui-même réalisé auprès d'une "dame Baltrat épouse Tourel". (cf. Mistral ou l'empire du soleil, p.39).
Sur la route entre Maillane et Saint-Rémy-de-Provence.
Demeure de notables au XVIIIe siècle, elle devient ensuite le cœur d'une propriété agricole pour les "ménadiers" de la famille Mistral à compter du rachat de l'ensemble par Antoine Mistral en 1803, et jusqu'à la vente de celle-ci par Frédéric Mistral Neveu.
Propriété de particuliers depuis, la bâtisse accueille toutefois le public lors de visites commentées autour de la vie et de l'œuvre de Frédéric Mistral (découverte des lieux et documents à l'appui) ainsi que de nombreux événements culturels (concerts, spectacles, conférences). Découvrir le détail des propositions.
XVIIIe siècle
Le Mas du Juge est historiquement lié à la figure de Frédéric Mistral,poète provençal, fondateur du Félibrige et du Museon Arlaten, prix Nobel de littérature en 1904. Entrée dans sa famille en 1803 lors de l'achat de cette bastide provençale par Antoine Mistral, elle fut par la suite léguée aux aînés de la famille et revint à ce titre en 1827 à François Mistral, père du poète occitan. Le mas du Juge accueille la naissance (1830) et les jeunes années de Frédéric Mistral. Sa licence de droit obtenue à Aix-en-Provence en 1851, le futur auteur des Isclo d'Or s'installe sur les terres familiales d'où il entame son entreprise de rénovation de la langue et de la culture occitanes : "Et là même, - à cette heure, j'avais mes vingt et un ans, - le pied sur le seuil du Mas paternel, les yeux vers les Alpilles, en moi et de moi-même, je pris la résolution : premièrement, de relever, de raviver en Provence le sentiment de race que je voyais s'annihiler sous l'éducation fausse et antinaturelle de toutes les écoles; secondement, de provoquer cette résurrection par la restauration de la langue naturelle et historique du pays, à laquelle les écoles font toutes une guerre à mort : troisièmement, de rendre la vogue au provençal par l'influx et la flamme de la divine poésie." (Memoires et récits, édition de 2008, Arles, Actes Sud, p.159). C'est entre ses murs qu'il entreprend d'ailleurs de rédiger la première de ses oeuvres majeures, Mirièio. Le 4 septembre 1855, le décès de François Mistral, et les litiges relatifs à la succession, conduisent Frédéric et sa mère, Délaïde, seconde épouse du patriarche, à quitter la propriété définitivement. L'épisode, douloureux pour le poète, est relaté dans ses Memòri e racontes : "une semaine après, au retour du service, le partage se fit.[...] Et au Mas paternel, qui n'était pas dans mon lot, il fallut dire adieu". (Ibid, p.247). Celle-ci revient alors, selon la tradition provençale, au fils aîné Louis Mistral, et après lui à son fils Théophile Mistral. A la mort de celui-ci, Frédéric Mistral, petit-neveu de l'illustre aïeul hérite du Mas du Juge, la vendant plus tard hors du cercle familial.
La propriété se composait du temps des Mistral d'un ensemble de 25 ha de terrain, ainsi que d'un corps de ferme. "La bastidasso ount nasguère, en fàci dis Aupiho, toucant lou Claus-Créma, se ié disié lou Mas dóu Juge : un tenemen de quatre couble, emé soun pastre, sa servènto [...]" / "La vieille bastide où je naquis, en face des Alpilles, touchant le Clos-Créma, avait nom le Mas du Juge, un tènement de quatre paires de bêtes de labour, avec son premier charretier, ses valets de charrue, son pâtre, sa servante [...]". (cf. Sur les pas de Frédéric Mistral p.11) De forme longitudinale, la demeure est entourée d'un vaste jardin. Prélude à l'arrivée au mas, une allée de platanes, et sur le côté du chemin, un muret aujourd'hui gravé d'un portrait de Frédéric Mistral. Sur l'un des murs latéraux du mas, figure également une plaque portant l'inscription suivante "Dins aqueste Mas dou Juge Frederi Mistral es nascu lou 8 de setèmbre 1830 i'a viscu sa bello jouinesso. Escri si proumièris obro e pièi "Mirèio" lou quittant, en setèmbre 1855, qu'après la mort de soun segne paire Francés Mistral, de qu'au a escri : "C'est lui qui m'a rendu poète". Lauso aubourado lou 18 de mai 1959, jour de la Santo-Estello à Maiano. Pèr li siven de soun rèire-nebout e fihou, prouprietàri dou mas Mireien." Dans ce Mas du Juge, Frédéric Mistral est né le 8 septembre 1830 et y a vécu sa belle jeunesse. Il y écrivit sa première oeuvre et puis "Mirèio", ne le quittant, en septembre 1855, qu'après la mort de son père François Mistral, du quel il a écrit : "C'est lui qui m'a rendu poète". Pierre érigée le 18 mars 1959, jour de la Saint-Estelle à Maillane, par son grand-neveu et fils, propriétaire du mas Mireien."
La maison elle-même n'a pas fait l'objet d'une procédure d'inscription ou de classement aux Monuments historiques. Le Jardin du mas toutefois, a fait l'objet d'une campagne d'inventaire en 1994.
Los Fors et Costumas de Bearn, A Pau, Per Isaac Desbaratz, Imprimeur & Marchand Liberaire deús Estatz de la Prouvince de Bearn. M. DCC. XV., [2 bl.]-144 p. ; in-4, exemplaire sur parchemin. Relié avec Stil de la justicy deu pais de Bearn (1716) et Ordonnances feites per Henric II (1716)., CR-A 8099
En 1754, Jean-Joseph Cassanéa de Mondonville, compositeur réputé pour ses grands motets présente à Fontainebleau, devant la cour du roi Louis XV, Dafnís e Alcimadura, pastorale languedocienne entièrement rédigée en occitan. Dans le cadre de ce que l'on a appelé la Querelle des Bouffons, qui oppose tenants de l’opéra italien et défenseurs du lyrique français, Dafnís e Alcimadura, que l’on considère comme le premier opéra occitan séduit le public notamment par l’utilisation de la langue occitane. L'oeuvre connaît un grand succès, elle est représentée en province jusqu’en 1789. La traduction du texte en français, faute d’interprètes lyriques maîtrisant l’occitan, la ravalant au rang de pastorale "ordinaire", hâta son oubli.
Titre conventionnel : [Daphnis e Alcimadure. Op. 9]
Autres appellations :
< Dafnís e Alcimadura
< Daphnis e Alcimadure
< Daphnis e Alcimaduro
Jean-Joseph Cassanéa de Mondonville est né en 1711 à Narbonne. Issu d'une famille de musiciens, - son père était organiste de la cathédrale de Narbonne -, Mondonville suit des études musicales et devient en 1738 violoniste et directeur au Concert Spirituel. En 1740, il accède à la charge de maître de musique à la Chapelle, une des trois composantes de la musique du roi, avec la Chambre et l'Écurie, spécialisée dans la musique religieuse, avec ses chantres.
Inventif et doté d'une parfaite technique, Mondonville marque la musique baroque d'un grand nombre d’œuvres remarquables. De même que ses contemporains, comme Rameau, Mondonville s'illustre dans le genre, alors, dominant en musique sacrée, du grand motet à choeurs et orchestre. Son De profundis lui confère une certaine notoriété. Dans le domaine de la tragédie lyrique, il convient de citer Vénus et Adonis ou encore Titon et l'Aurore, qui recontreront quelque succès. Le Narbonnais figure d'ailleurs parmi les plus grands compositeurs du XVIIIe siècle.
Au sein de ce riche répertoire, se distingue donc Dafnís e Alcimadura, représenté devant la cour à Fontainebleau les 29 octobre et 4 novembre 1754, puis à l'Opéra le 29 décembre suivant. Cette pastorale est non seulement représentative du talent du compositeur mais l'originalité de sa démarche est de proposer à la cour du roi Louis XV, une œuvre entièrement composée en occitan.
L'opéra raconte l'histoire du pâtre Daphnis, amoureux de la jeune Alcimadure, celle d’un amour déçu : la belle ne croyant pas à la sincérité des sentiments du berger. Mais le jeune homme peut compter sur le soutien de Janet, le frère d'Alcimadure. Celui-ci va alors déployer tout un stratagème pour prouver à sa sœur que l'amour que lui porte Daphnis est authentique.
En prologue, nous trouvons une oeuvre en français de l'abbé Claude Henri Fusée de Voisenon (1708-1775), Les Jeux floraux. Originaire de Voisenon, dans l'actuelle Seine-et-Marne, cet abbé de cour, mondain et cultivé, ne parlait bien évidemment pas l'occitan. Il est toutefois intéressant de noter sa connaissance de l'univers de l'Académie des Jeux Floraux de Toulouse, du Consistòri del Gai Saber et de sa mythologie. Y est ainsi évoquée Clémence Isaure, fondatrice mythique de la compagnie des Jeux Floraux, désormais académie royale, fondée en 1323, dans le but. de maintenir la poésie des troubadours. Il est intéressant de noter le soin qui a été apporté au choix d'un prologue cohérent avec le propos et l'univers de la pièce.
Dafnís e Alcimadura est revendiqué par Mondonville comme pastorale languedocienne. Jusqu'ici rien de bien original puisque le genre pastoral est alors très en vogue à la cour. Mais, outre l'emploi de la langue d'oc, Jean-Joseph Cassanéa de Mondonville est allé puiser dans le répertoire musical populaire de sa région d'origine.
La présentation de la pastorale devant la cour ne se fait pas sans critiques. Le baron Grimm notamment accuse Mondonville de plagiat. Selon lui, le compositeur aurait seulement arrangé l'Opéra de Frontignan de Nicolas Fizes (1679), considéré aujourd’hui comme le premier opéra en occitan, accusation qui ne tient pas la route puisque l'ouvrage de Fizes n'est pas un opéra au sens où nous l'entendons (et où on l'entendait déjà au temps de Mondonville) mais une série de reprises de chansons populaires occitanes, mentionnées par des timbres et non pas notées sur des portées. Mondonville puise beaucoup moins dans le répertoire musical populaire et traditionnel du Languedoc que ne l'avait fait le Frontignanais. Il reconnaît cependant dans l’avant-propos de son opéra qu’il y a intégré au moins un air languedocien : "J'ay crû nécessaire d'insérer dans mon Ouvrage un Air du Pays que j'ay ajusté".
On peut d'ailleurs reconnaître dans Daphnis e Alcimadura plusieurs airs appartenant aujourd'hui au répertoire traditionnel des régions occitanes tels que Polida Pastorela ou encore L'Aiga de Ròcha.
Pour l'écriture de Daphnis et Alcimadura, Mondonville emploie un occitan languedocien que nous pourrions qualifier de "standardisé", sans marqueurs dialectaux particuliers. Un parler simple, compréhensible de la majorité des locuteurs de langue d'oc. Parmi les rares chanteurs à la cour de Louis XV originaires du Midi, se trouvent deux Gascons : la Bordelaise Marie Fel et le Béarnais Pierre Jéliote, ainsi qu'un chanteur provençal, Antoine Trial. Peut-être est-ce afin de faciliter la tâche de ces locuteurs occitans non languedocien que Mondonville proposa un texte relativement unifié et simple d'accès. Marie Fel, Jéliote et Trial ont-il pu modifier leurs accents, ont-ils seulement essayé de s'en tenir à la stricte prononciation d'origine, ou bien ont-ils laissé leurs parlers colorer le languedocien du texte ? Il n'est pas possible de le dire. L'on peut néanmoins voir dans cette production parisienne d'un texte narbonnais chanté par une Bordelaise, un Béarnais et un Provençal quelque-chose comme une oeuvre panoccitane par concours de circonstance.
La langue occitane n'était vraisemblablement pas comprise, et encore moins parlée à la cour. Pourtant, Dafnís e Alcimadura entièrement rédigé en occitan a rencontré un grand succès dès sa création.
À l'inverse, toutes les tentatives de traduction en français du livret se sont soldées par des échecs. La langue occitane semble donc bien être un facteur essentiel du succès de la pièce. Il faut dire que Mondonville avait pris toutes les précautions nécessaires pour que l'emploi de l'occitan ne heurte pas les mentalités parisiennes : l'opéra est précédé d'un prologue en français de la main de l'abbé Voisenon qui place l'œuvre dans la tradition des Jeux Floraux toulousains et fournit des clés pour comprendre la langue. Il propose par ailleurs dans le livret, tant le texte dans sa version originale qu'une traduction française des expressions les plus compliquées.
Les différentes gazettes et écrits de l'époque nous ont permis de savoir que l'opéra fut représenté à de nombreuses reprises à Paris dans l'année qui suivit mais également en province où le livret, la partition mais également des adaptation dans les dialectes locaux sont publiées (c'est notamment le cas à Montpellier en 1755). La prolifération des parodies de l'opéra attestent également de son rayonnement et de sa popularité.
Pour répondre aux demandes du public et permettre à un plus grands nombre d'interprètes de chanter dans cet opéra, Mondonville sortira en 1768 une nouvelle version de Dafnís e Alcimadura traduite en français. L'opéra se diffuse alors beaucoup plus largement.
La dernière représentation connue de Daphnis e Alcimadura est donnée en 1778. Avec la mort du compositeur, plusieurs de ses œuvres tombent dans l'oubli, dont Dafnís e Alcimadura qui ne sera remontée qu'en 1981.
C'est en 1977 que l'œuvre est redécouverte avec la thèse de Roberte Marchard consacrée au compositeur. Suivra une exposition à Lille, ville où Mondonville exerça ses talents à ses débuts puis la publication du catalogue de l'exposition en 1980 par le Centre International de Documentation Occitane (CIDO) et la Société de Musicologie du Languedoc.
C'est alors le début d'une grande phase de redécouverte de l'œuvre du compositeur en Occitanie.
En juillet 1981, l'opéra est enfin recréé à Montpellier, à l'occasion de la première édition du festival Montpellier-Danse. L'orchestre de Montpellier est dirigé par Louis Bertholon et on confie à Dominique Bagouet, figure de la Nouvelle Danse Française, la chorégraphie.
Le choix de cette pièce n'est pas anodin pour la première édition du festival Montpellier Danse comme l'expliquent les élus à l'époque : « Il fallait une œuvre à créer ou recréer pour consacrer le renouveau culturel de la région. Monter une œuvre écrite en langue régionale, c'est ancrer ce renouveau dans la pérennité d'une culture occitane spécifique. Le choix de Mondonville s'imposait ».
C'est lors de ce spectacle qu'est réalisé un enregistrement qui sera édité sous forme de vinyle la même année par la maison de disques Ventadorn, seul enregistrement complet de l'opéra édité à ce jour.
Plus récemment, l'opéra a été recréé par les élèves du conservatoire de Toulouse sur la scène du théâtre du Capitole en 2002.
Dès la première représentation de l'opéra, de nombreuses critiques sont publiées dans les gazettes de l'époque. Les avis sont partagés entre bouffonistes (italianisants) et partisans de l'opéra Français. Outre les accusations de plagiat proférées par Grimm, c'est la question de la langue employée dans l'opéra qui semble cristalliser tous les débats, comme nous l'indique l'abbé Xavier de La Porte dans le tome III de ses Anecdotes Dramatiques : « Le jargon languedocien qu'il avoit parlé dans son enfance, et qui est presque aussi favorable au chant et aux idées tendres et galantes, que la langue Italienne, fut une nouveauté piquante à l'Opéra... ».
Ainsi, le Mercure de France de décembre 1754 fait paraître une critique élogieuse (consulter l'article original sur Gallica) : « M. Mondonville poète tout à la fois et musicien, est l'auteur des paroles et de la musique : tels étoient autrefois nos fameux Troubadours. La pastorale est écrite en langage toulousain, le prologue l'est en notre langue. [...] Alcimadure [...] et [...] Daphnis ont été rendus par Mlle Fel et Mr Jeliote. Ils sont si supérieurs l'un et l'autre, lorsqu'ils chantent le François, qu'il est aisé de juger du charme de leur voix, de la finesse de leur expression, de la perfection de leurs traits, en rendant le langage du pays riant auquel nous devons leur naissance... ».
A contrario, l'auteur du Manuscrit de Munich, partisan des Italiens rédige une critique plus sévère : « Daphnis et Alcimadure opera dont les paroles sont de l'idiome languedocien n'a pas plu généralement et nous n'en sommes pas surpris ; il faut sçavoir ce jargon, et si l'on l'avoit sçu, peutetre l'auroit-on encore moins gouté. Le Sr Mondonville pretend que les paroles sont de luy ainsy que la musique ; on luy reproche d'avoir beaucoup pillé chez les italiens. En tout cas ce n'est pas voler dans le tronc des pauvres. »
Grimm lui, accuse clairement Mondonville de plagiat, il affirme dans un article paru dans la revue Correspondance Littéraire que le compositeur est allé puiser dans l'Opéra de Frontignan de Nicolas Fizes, mais aussi dans plusieurs intermèdes italiens et enfin que « le reste consiste dans des airs en Languedoc que tout le monde, en Languedoc, sait par cœur. » (Melchior Grimm IN Correspondance littéraire). Mais une fois de plus, c'est l'emploi de la langue occitane qui soulève ses interrogations : Grimm explique que le seul mérite de cet opéra serait l'emploi de l'occitan qui se rapprochant de l'italien « pour la simplicité, la naïeveté, l'expression et la gentillesse » vient amener une valeur ajoutée à la pièce de Mondonville.
Voir toutes les ressources consultables en ligne sur Occitanica.
Le second volume du Dictionnaire languedocien-français de Boissier de Sauvages contient à partir de la page 273 un important « Recueil de proverbes, de maximes et de dictons languedociens et provençaux ».
Voir aussi :
Dictionnaire languedocien-français [volume 1] (A-G)
La bibliothèque possède 20 000 livres anciens, 293 manuscrits, 10 incunables, 37 atlas, 137 cartes et plans. Elle fut fondée en parallèle de la Commission archéologique, par arrêté de M. Tessier, préfet de l'Aude, du 21 octobre 1833.
Déjà en 1792, des mesures avaient été prises par les administrations locales et départementales pour la création d'une bibliothèque publique. Le but poursuivi par la Commission archéologique et le préfet est alors similaire: « fonder un musée et une bibliothèque publique qui devait réunir
« tous les ouvrages publiés par des auteurs qui sont nés à Narbonne ou dans l'arrondissement ou qui y ont passé leur vie; tous les ouvrages imprimés à Narbonne depuis l'introduction de la typographie dans cette ville; tous les ouvrages concernant la biographie des Narbonnais qui se sont distingués à quelque titre que ce soit : l'histoire civile, politique et religieuse du pays... ».
(cf. Patrimoine des bibliothèques de France. Tome 7, p.152).
Des fonds provenant des habitants de Narbonne lors de la fondation de la bibliothèque, puis de nombreux legs, tels ceux de MM.Jalabert (divers), Barathier (livres, gravures, dessins), Cartault (littérature), Bonnel (livres, manuscrits, cartes et plans), Tallavignes (droit, médecine), Boussaguet et Sernin (médecine, ouvrages anciens), Martin (sciences et agriculture).
Plus récemment la bibliothèque a bénéficié du legs Paul Albarel, félibre narbonnais du début du siècle. Les fonds anciens, rares et précieux, proviennent de legs et de dons de membres de la Commission archéologique et littéraire de Narbonne ; et contiennent notamment des documents relatifs à l'archéologie et à l'histoire de Narbonne.
Le fonds ancien comprend 15 000 ouvrages, cartes et plans. Les documents qui composent ce fonds datent essentiellement des XVIIIe et XIXe siècles. Les livres de droit, de médecine, de voyages, d’art, sont les plus nombreux. Par leur format, la beauté de leurs gravures, certains sont spectaculaires. C’est le cas de la Description de l’Egypte, ou recueil des observations et des recherches qui ont été faites en Egypte pendant l’expédition de l’armée française (imprimée à partir de 1809), les Monuments de l’Egypte et de la Nubie (1835) par Jean-François Champollion, l’œuvre du graveur italien Giovanni-Battista Piranesi publiée en 1835-1837 sous l’égide de son fils Francisco, les Voyages pittoresques et romantiques dans l’ancienne France (1825-1835) sous la direction du Baron Taylor.
Modalités d'entrée :achat
Accroissement :
Quelques-uns des ouvrages du fonds ancien sont en occitan ou concernent les problématiques occitanes.
- Annales du Midi: CM 5529(9) – 054 ANN. Annales du Midi, 17e année : 1905 – 18e année : 1906 - Toulouse : Privat ; Paris : Picard, [1906]. - 600- 576 p ; 25 cm Vol. 9/19.
CM 5529 (9) Revue archéologique, historique et philologique de la France méridionale. Les articles des années 1905 et 1906 ont été réunis en un seul volume. Ce volume contient en particulier : Poésies provençales inédites, d'après les manuscrits de Paris/ Jeanroy.
Lou tresor dou felibrige: AM 304 (1), Am 304(2) – 449.3 MIS. (2 volumes) Lou tresor dou felibrige ou dictionnaire provençal- français embrassant les divers dialectes de la langue d'oc moderne, tome premier : A- F / Frédéric Mistral. - Aix- en- Provence : Remondet- Aubin, s.d.. - 1196 p ; 32,5 cm Vol. 1/2. Tome second : G- Z / Frédéric Mistral. - Aix- en- Provence : Remondet- Aubin, s.d.. - 1165 p ; 32,5 cm Vol. 2/2
Notices et extraits manuscrits de la bibliothèque du roi – BM 2(13) – 091 NOT Notices et extraits des manuscrits de la bibliothèque du roi et autres bibliothèques, publiés par l'institut royal de France, tome 13, Paris, Imprimerie de la royale, 1838. - 775 p ; 26 cm + 4 pages de planches BM 2 Vol 13/37 (13). Parmi de nombreux articles, ce volume contient : Notice de Flamenca, poème provençal, manuscrit de la bibliothèque de Carcassonne n° 68. Les sources de l'histoire du Languedoc d'après les inventaires des archives narbonnaises – CM 3938 – 840.8 TIS Tissier, Jean. Les sources de l'histoire de Languedoc d'après les inventaires des archives narbonnaises / Jean Tissier, Narbonne, Caillard (Fait partie d’un recueil ; à l’origine, il s’agit d’un article paru en 1911 dans le t.11 du Bulletin de la commission archéologique de Narbonne).
La Sègo – BM 1399 -940 SEG La Sègo : poésies occitanes avec traduction française de l'auteur / Auguste Fourès, décorées de bois gravés originaux par Jane, Auguste et Achille Rouquet BM 1399 Recueil.
Dictionnaire de la langue française Emile Littré AM 301 (1), AM 301 (2), AM 301 (3), AM 301(4) - 443 LIT Dictionnaire de la langue française tome premier, première partie H / E. Littré. - Paris : L. Hachette et Cie, 1863. - LIX- 944 p ; 33 cm. Vol. 1/4. Dictionnaire de la langue française, tome premier, 2e partie : D- H / E. Littré. – Paris, L. Hachette et Cie, 1863. - 1135 p ; 33 cm Vol. 2/4. AM 301 (2) Dictionnaire de la langue française tome second, première partie : I- P / E. Littré. - Paris : L. Hachette et Cie, 1869. - 1396 p ; 33 cm Vol. 3/4. AM301(3) Dictionnaire de la langue française, tome second 2e partie Q-Z/E Littré –Paris, L Hachette et Cie, 1869 -1231 p.,33cm Vol 4/4AM301 (4) Contenant 1° Pour la nomenclature: tous les mots qui se trouvent dans le dictionnaire de l'Académie française et tous les termes usuels des sciences, des arts, des métiers et de la vie pratique; 2° Pour la grammaire: la prononciation de chaque mot figurée et, quand il y a lieu, discutée; l'examen des locutions, des idiotismes, des exceptions et, en certains cas, de l'orthographe actuelle, avec des remarques critiques sur les difficultés et les irrégularités de la langue; 3° Pour la signification des mots: les définitions; les diverses acceptions rangées dans leur ordre logique, avec de nombreux exemples tirés des auteurs classiques et autres; les synonymes principalement considérés dans leurs relations avec les définitions; 4° Pour la partie historique: une collection de phrases appartenant aux anciens écrivains depuis les premiers temps de la langue française jusqu'au seizième siècle, et disposés dans l'ordre chronologique à la suite des mots auxquels elles se rapportent; 5° Pour l'étymologie: la détermination ou du moins la discussion de l'origine de chaque mot établie par la comparaison des mêmes formes dans le français, dans les patois et dans l'espagnol, l'italien et le provençal ou langue d'oc. AM 301 (1).
Petit dictionnaire provençal DM 4404 – 449.3 LEV Levy, Emil. Petit dictionnaire provençal- français / Emil Levy. - Heidelberg : Carl Winter's Universitätsbuchhandlung, 1909. - VIII- 387 p ; 20 cm. DM 4404.
Projet d’un dictionnaire français - provençal ou dictionnaire de la langue d’oc DM 1413 Courte dissertation sur la prononciation de la langue grecque par M. Ch. Des Moulins. [suivi de] Projet d' un dictionnaire français- provençal, ou dictionnaire de la langue d' oc, ancienne et moderne [...] par S.J. Honnorat. [suivi de] Panégyrique de Saint Louis, roi de France, prononcé dans l' église de l' oratoire, devant les deux Académies royales des Belles- Lettres & des Sciences par M. l' abbé Boulogne. [suivi de] Eloge de Louis, dauphin de France, père du roi; discours qui a remporté le prix proposé par une société, amie de la religion & des lettres par M. l' abbé Boulogne. [suivi de] Oraison funèbre de Louis XVI, prononcée dans l' église royale de Saint- Denis, le 21 janvier 1814, jour de l' anniversaire de la mort du roi, et du transport solennel de ses cendres, ainsi que de celles de la reine; en présence de leurs altesses royales monsieur, frère du roi, monseigneur le duc d' Angoulême, monseigneur le duc de Berry, de tous les princes et princesses du sang royal par M. Etienne- Antoine de Boulogne. [suivi de] Oraison funèbre de S.E. le cardinal d' Astros, archevêque de Toulouse et de Narbonne, primat des Gaules par le R.P. Caussette, supérieur des missionnaires du diocèse, prononcée dans l' église métropolitaine S. Etienne, le 12 novembre 1851. [suivi de] Eloge funèbre de M. de Mirabeau, prononcé, le jour de ses funérailles, dans l' église Saint- Eustache par M. Cérutti, au nom de la section de la Grange- Batelière, devant l' assemblée nationale. [suivi de] Eloge funèbre du général Joubert, prononcé à Paris, le 15 vendémiaire an 8, au temple de la jeunesse, 9°. rans, des Invalides et des défenseurs de la patrie de la 17e. division. [suivi de] Elogio funebre de Don Ramon Pignatelli y Moncayo... [suivi de] Extrait des Mékamat de Hariri. XXXe séance: la noce des mendiants, traduite en français, annotée et commentée par A. Cherbonneau. / ;. - Limoges; Paris; Toulouse; Carcassonne; Zaragoza : Chapoulaud; Merigot; Adrien Le Clere; Augustin Manavit; P. Polère, J.J. Teissié; Hospicio provincial , 1860, 1840, 1782, 1781, 1817, 1851, 1791, 1886. - 11 p + 79 p + 76 p + 71 p + 84 p + 54 p + 12 p + 24 p + 34 p + 22 p ; 20,5 x 13 cm ; Plusieurs oeuvres en un volume. DM 1413.
- Revue des langues romanes CM 5530 (1 à 39) et CM 5705 (1 à 43). 410.05 REV Dans chaque volume, divers articles ayant trait aux différentes langues romanes CM 5530 (1 à 39) : couvre la période 1870 à 1907 CM 5705 (1 à 43) : couvre la période 1883 à 1923 (doublons en ce qui concerne les années 1870-1907 quoique les volumes 1 à 15 constituent des éditions incomplètes par rapport aux volumes correspondants classés en CM 5530).
Poésie en patois du Haut et Bas Languedoc – DM 4111 – 841 CAL Poésie en patois du Haut et Bas- Languedoc par M. l' abbé F. Bonnaves, curé de Luc-sur-Orbieu, par Lézignan (Aude). Couronnée le 25 mai 1901 au concours des jeux floraux de " l' Escolo Moundino" de Toulouse 1901.
Dates extrêmes :1838 - 1917
Langues représentées dans le fonds :occitan
français
Importance matérielle :Quelques exemplaires en occitan.
Supports représentés :Manuscrits/Tapuscrits, Monographies Imprimées, Périodiques (presse et revues)
AM/BM/DM
Instruments de recherche disponibles :Catalogue informatisé en ligne
Voir la description complète du fonds dans le CCFr
Voir les expositions virtuelles sur le site de la médiathèque
Les collections patrimoniales sont consultables sur place, après dépôt d'une pièce d'identité et justification de la demande.
Conditions de reproduction :Reproduction non autorisée.
Acquis en avril 1965 par le Musée Pyrénéen.
Fonds clos
XVIe (1581) - XXe (1942)
Occitan (languedocien, gascon, provençal, auvergnat, limousin, vivaro-alpin)
Français
Catalan
Basque
Poitevin-Saintongeais
765 volumes
Monographies imprimées
Périodiques (presse et revues)
B 001 - B 756
Catalogue imprimé (voir bibliographie ci-dessous) ; notices versées dans le Catalogue collectif de France (base Patrimoine).
Voir la description du fonds et consulter les 776 notices disponibles dans le CCFR.
Consultation sur rendez-vous
Photographies de travail autorisées dans le cadre d’une recherche ; si diffusion à but lucratif, demande d’autorisation à adresser au Maire de Lourdes ; pas de photocopies ouvrages fragiles.
Albin Mazon (Largentière 1828 - Privas 1908), historien du Vivarais, directeur du télégraphe à l'agence Havas à Paris est l'auteur de nombreux ouvrages dont des récits de voyages en Ardèche publiés sous le pseudonyme de Docteur Francus.
Don
Fonds clos
Les registres de l'Encyclopédie de l’Ardèche forment une partie du fonds Mazon, Ils se composent de notes, lettres, coupures de presse, documents originaux collectés par l'auteur au cours de ses recherches et classés alphabétiquement par localité, personnage ou sujet. Pour Albin Mazon, ce recueil de notes devait servir à un dictionnaire "historique, géographique, biographique, bibliographique, industriel et commercial" de l'Ardèche qui n'a jamais vu le jour.
XIIIe – XIXe
Français
Occitan (vivaro-alpin)
24 pages
Manuscrits/Tapuscrits
52 J 38
Répertoire numérique détaillé de la sous-série 52 J sur place
Entrée patois de l'encyclopédie
Reproduction soumise à autorisation.