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Alice Traisnel se définit comme "explorartiste". Munie de son appareil photo, elle capte le monde qui l'entoure et relie ses multiples passions : l'ethnolinguistique, la photographie, le dessin et l'écriture.

En 2024, Alice Traisnel a soutenu sa thèse de doctorat en Études occitanes portant sur l'état de la langue occitane chez les éleveurs de Camargue et du Couserans.

mes rencontres font de moi une

diseuse de belles aventures
& photographe ambulante

*

Quand je dis rencontres,

c’est celles provoquées ou celles destinées,

celles avec les paysages, les manières de dire, de voir les choses,

les gens, les animaux, les végétaux,

tout ce qu’on oublie de contempler parce qu’on est

trop pressés trop stressés.

[Source : Alice Traisnel]

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Ces trois dernières années, pour ma thèse de doctorat, j'ai arpenté les terres sauvages du Couserans et de la Camargue pour écouter les paysages parler dans leur langue, un occitan parfois maternel, parfois un peu écorché, souvent mêlé de français, mais toujours aussi sensible et poétique, fougueux, toujours aussi malicieux, toujours aussi savoureux.

J'ai partagé le travail et quelques repas (souvent arrosés il faut bien le dire), j'ai appris des milliards de choses sur les pays, sur la vie, sur moi aussi. Ça m'a appris à écouter et à cultiver ma curiosité de l'autre, à respecter ce que je ne comprenais pas. C'était une expérience incroyable, que j'ai photographiée à (presque) toutes les occasions.

Avec l'exposition ethnophotographique sonore L'Ours et le Taureau, Mirages du Sauvage, je vous emmène vers une rencontre avec les éleveurs et bergers en montagne du Couserans, et les gardians et manadiers de Camargue. On y entendra la mer et le mistral, les sonnailles des brebis en transhumance, le nom des montagnes et leur secret, et quelques phrases tirées de mes entretiens avec mes interlocuteurs, avec leurs mots qui deviennent rares... C'est aussi un moyen d'approcher différemment un métier, un savoir-faire et un savoir-vivre qui évoluent très vite et dont on ne connaît que peu les réalités.

[Source : Alice Traisnel]

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CIRDOC - Institut occitan de cultura

Chaque rencontre nous ouvre à l'inattendu et, parfois, cet inattendu se révèle inouï. Celui-ci peut nous surprendre au détour d’une lecture, d’un spectacle ou d’un échange. Autant de brèches dans “l’éternel retour” du repli qui enferme, de la colère qui désespère, du rejet qui exclut. Nous en faisons l’heureuse expérience dans la rencontre avec le patrimoine d’“à côté”, la création “d’ici” et les pratiques d’“en bas”, aux interstices d’une culture uniformisée. Le poète provençal Max-Philippe Delavouët a écrit : “il n’existe pas d’autre façon pour comprendre le monde que d’en posséder pleinement un morceau”. C’est un peu l’objectif que s’est donné le CIRDOC, il y a cinquante ans (en 2025), avec sa collection occitane, aujourd’hui labellisée Collection d’Excellence et Ethnopôle. Cinquante ans, c’est déjà inouï !

 
Découvrir la Letra en Òbra 21 - Juillet 2024 / Septembre 2024 : ICI
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Institut d'estudis occitans dau Lemosin
L’intervenant : Jean-François Vignaud.

Plusieurs types d’animations peuvent être proposées.

Spectacle de conte ou balade contée


À partir de 7 ans.
Durée : 1h20 (spectacle en salle) à 2h (balade contée)
Tout seul ou avec un intervenant musical (balade contée)
Spectacles bilingues occitan/français

Au choix, trois spectacles qui peuvent être accompagnés (pour les balades contées) au son de la chabreta, petite cornemuse du Limousin.
Menée par Jean-Marie Caunet, elle apportera sa voix et donnera à entendre airs du pays et de création.

  •  « Lu pitit peseu e autres contes dau Lemosin… »
Là dedans, il y a un peu de tout, mais entre contes traditionnels et devinettes, c’est bien le diable si vous n’y trouvez pas votre compte :
On y rencontrera lu pitit peseu (le petit pois) qui, pour échapper à une morne destinée de pitit peseu ordinaire, ne va pas hésiter à se mettre ostensiblement sur la route des plus démunis.
Vous y apprendrez que les lions régnaient autrefois en maîtres sur le Limousin et que seul le pitit greu (le grillon) saura s’élever contre ce potentat félin.
Et ce soldat au plus froid de la nuit de Noël avec un caillou au fond de la musette, et ces trois forgerons bien en peine pour partager seize sous en trois parts égales…
Ailas ! I a bien de miseria a contar…

  • « Pluma que borra », contes e dires de la sauvatgina
Un temps à suivre les chemins et les haies du pays Limousin. Une promenade, à s’essoufler à gravir nos tuquets, à s’embourber au fond de nos mouillères (certes, la chose sera moins commode si nous avons les fesses moulées dans une chaise de salle polyvalente, mais passons…), une promenade donc pour aller à la découverte du petit monde des prés et des bois, un monde qui porte plume ou gròssa borra (fourrure) sur deux ou quatre pattes.
Un monde qui parle – dans la langue du pays, bien sûr ! – et qui d’entre tant de petites histoires vécues dans notre quotidien est porteur d’une mythologie… plan brava, bien jolie…

  • « A Nadalia… », contes que vautres vos damandariatz si quò se pòt – contes d’énormités
Paubre monde de Nadalia !
Pauvres gens, en effet, que ceux de la Nadalie (paroisse de Marval – 87), un village où la taupe ravage tout, où les raves ne naissent qu’à raison d’une par champ, où les gens ont froid l’hiver, où les abeilles se font bouffer par les loups… Un village qui a pourtant attiré l’attention du quite bon Dieu tant leurs rapports avec les astres étaient singuliers.
Et n’allez pas croire qu’ils sont les seuls en Limousin !


Atelier « Saubre-far e dires daus dròlles d’autres còps – Savoir-faire et contes des petits Limousins d’autrefois »

Pour découvrir et s’initier à la fabrication des jouets rustiques de nos grands parents : grelets e malhadas (grelots et tresses en joncs), chabretas e charameus (sifflets d’écorce), petaraba (pétoire de sureau), bruset (noix–moulinet), brama (corne d’écorce), rofla (rhombe)…
Ce petit atelier, qui se déroule, comme il se doit, en pleine nature (de préférence au printemps) peut aussi être l’occasion de faire entendre aux enfants quelques contes de la tradition limousine où l’on rencontre un greu (un grillon) bien combatif, des chiens en quête d’un roi et un petit pois aux riches vertus.


Balade toponymique « Los noms dau país – Les noms du pays »

Une animation sur le patrimoine toponymique de nos pays limousins et l’interprétation linguistique, historique et culturelle qui en découle. Ces interventions peuvent se faire en salle ou, mieux, lors de balades toponymiques en pleine nature ; les éléments naturels et humains du paysage nous invitant alors d’eux-mêmes à découvrir les traces qu’ils ont laissées dans la toponymie locale.

Contact : Institut d'estudis occitans dau Lemosin
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Lettre adressée par Frédéric Mistral à Joseph Roumanille le 26 janvier (ou juillet) 1888

Qui est Joseph Roumanille ?



Joseph Roumanille est un écrivain et imprimeur-libraire de langue d'oc, né en 1818 à Saint-Rémy-de-Provence et mort en 1891 à Avignon. Il joue un rôle central dans la renaissance occitane du XIXe siècle.

Il compte parmi les Primadiés, c'est-à-dire les sept jeunes poètes qui fondèrent le Félibrige le 21 mai 1854, au château de Font-Ségugne, près d'Avignon, aux côtés de Frédéric Mistral, qui en sera le premier Capoulié. Le Félibrige adopte alors la graphie mise au point par Joseph Roumanille, et qui passa la postérité sous le nom de graphie mistralienne. Il sera notamment l'éditeur de l'Armana Prouvençau (l'Almanach Provençal) et des oeuvres de Frédéric Mistral, largement rééditées depuis, notamment à Paris.
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Lettre adressée par Frédéric Mistral à un destinataire inconnu, peut-être Joseph Roumanille, le 8 septembre 1884

Qui est Joseph Roumanille ?



Joseph Roumanille est un écrivain et imprimeur-libraire de langue d'oc, né en 1818 à Saint-Rémy-de-Provence et mort en 1891 à Avignon. Il joue un rôle central dans la renaissance occitane du XIXe siècle.

Il compte parmi les Primadiés, c'est-à-dire les sept jeunes poètes qui fondèrent le Félibrige le 21 mai 1854, au château de Font-Ségugne, près d'Avignon, aux côtés de Frédéric Mistral, qui en sera le premier Capoulié. Le Félibrige adopte alors la graphie mise au point par Joseph Roumanille, et qui passa la postérité sous le nom de graphie mistralienne. Il sera notamment l'éditeur de l'Armana Prouvençau (l'Almanach Provençal) et des oeuvres de Frédéric Mistral, largement rééditées depuis, notamment à Paris.
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Tellier, Solange
Moors, Astrid. Ill.
Petit Loup ne ressemble guère à ses frères et à sa sœur : le jour, il rêve en écoutant les oiseaux et la nuit, il se perd dans les étoiles. L'histoire de Petit Loup saura faire rêver les enfants qui écoutent leur cœur.
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Dixon, Jacqueline
Niruf, Paul
Poissonnette est une enfant-poisson, c'est à dire qu'elle adore les poissons : elle aime les admirer dans leur milieu, écouter ou lire des histoires sur les poissons étranges ou contempler des peintures de poissons fabuleux ! Deviendre-t-elle pour autant palmipède ?
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Lettre non-datée adressée par Frédéric Mistral à Joseph Roumanille

Qui est Joseph Roumanille ?



Joseph Roumanille est un écrivain et imprimeur-libraire de langue d'oc, né en 1818 à Saint-Rémy-de-Provence et mort en 1891 à Avignon. Il joue un rôle central dans la renaissance culturelle occitane du XIXe siècle.

Il compte parmi les Primadiés, c'est-à-dire les sept poètes qui fondèrent le Félibrige le 21 mai 1854, au château de Font-Ségugne, près d'Avignon, aux côtés de Frédéric Mistral, qui en sera le premier Capoulié. Le Félibrige adopte alors la graphie mise au point par Joseph Roumanille, et qui passa la postérité sous le nom de graphie mistralienne. Il sera notamment l'éditeur de l'Armana Prouvençau (l'Almanach Provençal) et des oeuvres de Frédéric Mistral, largement rééditées depuis, notamment à Paris.
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« La vigne et les vignerons sont un des piliers qui caractérisent la culture occitane. Il fallait un rendez-vous original sous forme de spectacle qui mette à l'honneur la civilisation du vin ainsi que les femmes et les hommes qui la font vivre. »
C'est par ces mots que le chanteur occitan Joanda présente Secrets des Vignes. En compagnie d'une comédienne (et d'une oenologue qui peut compléter le duo), les acteurs de ce moment inédit livrent les secrets du vin et de la vigne qui nous entourent. Entre musique, saynète (et une possible initiation à l'oenologie qui peut s'intercaler entre chaque sanète et chanson), c'est l'âme du pays occian qui se dévoile. Cette action permet de faire découvrir ou redécouvrir aux touristes ou aux habitants l'or blanc, rouge ou rosé qui fait la richesse de notre patrimoine, au coeur de notre territoire et en présence du vigneron s'il le souhaite. A l'issue du rendez-vous, les productions du vigneron sont proposées à la vente pour valoriser le domaine et les savoir-faire.

Spectacle entre chansons, saynètes et dégustation.
Durée 1h30 en continu ou possibilité de séparer les saynètes et de les jouer séparément.
Nombre d'intervenants : deux (chanteur + comédienne) ou trois (+ l'oenologue) ou quatre (+ le vigneron).
Tableaux traités et adaptés à chaque domaine :
- les troubadours qui ont chanté le territoire.
- l'épopée cathare qui a façonné l'histoire.
- le vignoble et son patrimoine, l'histoire viticole, la révolte des vignerons de 1907.
 les marques insoupçonnées de la langue occitane aujourd'hui dans le lexique de la vigne et du vin.
- initiation à l'oenologie.
- initiation au cycle de la vigne.
- présentation et connaissance des cépages.
- présentation du domaine et de ses productions.
Logistique : le spectacle est autonome au niveau technique et s'adate au lieu en intérieur comme en extérieur.

Contact - Julie : 06 05 15 04 79 / occitanaprod@gmail.com
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