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Sujet : Almanachs occitans
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Tipe : Revista / Data : 1855-1973
C'est en novembre 1854, quelques mois seulement après la création du Félibrige, que paraît le premier Armana prouvençau (1855). Entièrement rédigé en provençal, cet almanach est un outil didactique qui va permettre au Félibrige de s'adresser directement au peuple et plus particulièrement au peuple des campagnes. Il est, selon la formule de Mistral "bèn-vengu di païsan, gousta pèr li patrioto, estima pèr li letru, recerca pèr li artisto/bienvenu des paysans, goûté par les patriotes, estimé par les lettrés, recherché par les artistes" (Memòri e raconte, chap. XIII).
Chaque fascicule énonce les prochaines manifestations, les fêtes, mais aussi et surtout contient l'histoire de la Provence, afin d'instruire tous les provençaux de leur passé et de les initier à la littérature provençale. Les textes sont courts, la prose y occupe une large place ainsi que les textes humoristiques. Les articles sont souvent signés de pseudonymes (escais) et certains sont des pseudonymes collectifs comme le « Felibre Calu » et le « Cascarelet ».
Les textes écrits par Frédéric Mistral dans l'Armana prouvençau ont été regroupés et publiés en trois volumes, avec une traduction française de Pierre Devoluy, de 1926 à 1930,  Proso d'armana, Nouvello proso d'armana et Darriero proso d'armana.
Mise en ligne : 18/04/2016
Tipe : Revista / Data : 1908-1948
L'Armanac dera mountanho est publié par l'Escòlo deras Pirenéos, l'école felibréenne des Pyrénées, de 1908 à 1948.
Mise en ligne : 20/04/2016
Tipe : Revista / Data : 1903-1904 ; 1907-1914 ; 1920-1922 ; 1928-1942 ; 1947 ; 1960
L'histoire de l'Armanac niçart est assez chaotique et sa publication très irrégulière.

Il paraît pour la première fois en 1903 sous la direction de Jules Eynaudi (1871-1948) et Victor Rolland (1868-1943). L'éditorial du premier numéro indique que son but est de divertir les lecteurs et de fournir des renseignements utiles : données pratiques, calendrier, liste des fêtes mobiles et phénomènes astronomiques de l'année. En 1905 et 1906 l'Armanac de paraît pas.
Quand il reparaît en 1907 il affirme ses objectifs littéraires et linguistiques et fait référence au Félibrige, il exalte le patriotisme nissart et devient une imitation niçoise de l'Armana prouvençau.
Il cesse à nouveau de paraître de 1915 à 1919 du fait de la guerre, puis reprend jusqu'en 1922.

En 1928 il reparaît sous un titre légèrement modifié,  Armanac nissart, dirigé par Louis Cappatti (1886-1966) et Pierre Isnard (1881-1970). A partir de cette date la publication défend l'originalité et le particularisme du Comté de Nice, loin de l'esprit félibréen de Jules Eynaudi. Les nouveaux directeurs sont hostiles à la Provence et s'intéressent plutôt aux régions liguriennes. En 1932 la revue abandonne la graphie félibréenne au profit du système graphique dit "rationnel" (mi-étymologique, mi-ligurien) mis au point par Eugène Ghis et Pierre Isnard.
L'Armanac paraîtra de façon régulière jusqu'en 1942. Un numéro paraît en 1947 et un dernier en 1960 pour le centenaire du rattachement du Comté de Nice à la France.
Mise en ligne : 09/05/2016
Tipe : Revista / Data : 1904-1914
Almanac felibrenc publicat de 1904 a 1914 jos la direccion d'Andrieu del Sourelh (André Sourreil), president de l'escola felibrenca de Tolosa, l'Escolo moundino.
Mise en ligne : 24/05/2016
Tipe : Revista / Data : 1931 ; 1944

En 1931 les revues félibréennes L'Alauza d'Auvernha et Lo Cobreto s'associent pour publier le premier Armanac d'Auvernha. Les textes publiés, en auvergnat ou en français, représentent la Haute et la Basse Auvergne et les deux graphies de la langue s'y cotoient.

La publication ne reparaîtra qu'en 1944 sous la direction de L'Alauza d'Auvernha uniquement.
Mise en ligne : 24/05/2016
Tipe : Revista / Data : 1894-1913
 Cada an, en genièr, de 1894 a 1913, l'Escolo de Ceto ( creada en 1894, cabiscòu Josèp Enric Castelnau), puòi l'Escòla Felibrenca de Sant Clar (fondada en 1902, president Josèp Solet), fan paréisser l' Armanac cetòri.
Dins aqueste periòde i aurà sonque tres pausas. L'Armanac espelirà pas en 1896 (garrolhas entre Castelnau e Solet sus la rega editoriala de seguir), en 1900 e en 1901 (mòrt dau pichòt Vinçent de Solet, en 1899).
Pendent vint annadas, Josèp Solet (1851-1919), autodidacte, afogat de l'òbra de Frederic Mistral, negociant en vin e alcoòl, ten l'orjau per agradar as setòris : « es per vautres, braves setòris qu'avèm congrelhat aquela òbra ». Bota la proa sus « de galejadas, de contes, de poësias, tirats dau pòble e escriches dins nòstra armoniosa lenga miègjornala : la lenga dau breç lengadocian ».
Lo meriti de J. Solet es d'aver fach de l'Armanac cetòri pas solament un luòc dau languiment, das reires, dau remembre, mas puslèu un luòc de l'imaginacion e de la creacion.
(Presentacion redigida per Alan Cameliò, escrivan, especialista de l'Istòria sociala, culturala e linguistica de Seta, president del Ceucle occitan Setòri). 

Contengut

Cada almanac conten la tièra dels « ajustaires qu'an ganhat la lança e lo pavés » dempuèi 1846, la ròsa dels vents amb lor nom en occitan, un calendièr amb expressions occitanas nombrosas ligadas a las datas, fèstas, sasons, e tanben tèxtes, cronicas de vida locala, cançons, provèrbis, contes, etc. En occitan per d'autors setòris. Aquesta pichòta publicacion annadièra es una mina d'informacions e de trabalhas sus l'Istòria, la cultura e la lenga a Seta e a l'entorn del bacin del Taur.
Mise en ligne : 25/05/2016
Tipe : Revista / Data : 1891-1915 ; 1922-1936
L’Almanac patoues de l’Ariejo paraît pour la première fois en 1891 à l’initiative de Léon Gadrat, imprimeur à Foix. La publication sera interrompue en 1915 à cause de la guerre et ne reprendra qu’en 1922, le dernier numéro connu est celui de 1936.
C’est un almanach populaire. Contrairement à de nombreux almanachs occitans, l’Almanac patoues n’est pas une publication militante, il n’est pas un organe du Félibrige et demeure indépendant de la hiérarchie félibréenne, même si le mouvement exerce une influence durable sur la rédaction : parmi les contributeurs, Arthur Cassou et Paul Dunac sont membres de l’Escolo de Mount-Segur et Clovis Roques sera majoral représentant de l’Escolo deras Pireneos.

Le contenu de la publication évolue en raison de sa propre histoire et des évènements qui l’affectent. Les trois premiers numéros contiennent essentiellement des textes issus de la tradition orale extraits du Bulletin de la société ariégeoise des sciences, lettres et arts : des contes populaires recueillis par l’abbé David Cau Durban, des collectages de chants traditionnels réalisé à Massat par un instituteur, M. Ruffié ainsi que des proverbes extraits de Proverbes patois de la vallée de Biros collectés par l’abbé Guillaume Castet. Par la suite l’almanach va exploiter une autre source, le recueil des Chants populaires du Languedoc publié par Louis Lambert et Achille Montel.
La publication de ce corpus traditionnel a fait de l’Almanac patoues de l’Ariejo le recueil le plus dense de littérature orale pyrénéenne et a joué un rôle majeur dans la revitalisation de la mémoire occitane.

Le décès de Léon Gadrat en 1906 représente une véritable rupture. A partir de 1907 le contexte éditorial évolue, les textes recueillis cèdent la place à des compositions de moins bonne qualité : contes souvent misogynes, facéties, textes grivois suspectés de médiocrité et autres récits comiques dégénérant parfois jusqu’au scatologique. L’almanach publie aussi des textes historiques et des textes inspirés par l’actualité ou la vie quotidienne dont ils sont le reflet. La grande majorité des auteus se cache derrière des pseudonymes dont certains n'ont jamais été identifiés.

La présentation matérielle de l’almanach est toujours la même tout au long de sa publication. Il contient peu de publicité, à partir de 1900 il est illustré de petites vignettes puis de dessins et de séries de dessins humoristiques à la façon de bandes dessinées. Il est diffusé à 4500 exemplaires. 

L’almanach est entièrement rédigé en langue occitane à l’exception du chapitre « Foires et marchés ». L’Ariège a la particularité d’être un département qui inclut deux aires dialectales bien différenciées : le languedocien et le gascon, l’almanach en est le reflet. Cependant une étude de la répartition par dialecte des textes publiés met en évidence la domination du languedocien, 80 % des textes sont écrits dans ce dialecte. Les contributions en gascon chutent à partir de 1908, date à laquelle Bernard Sarrieu lance l’Armanac dera Mountanho. La communauté linguistique gasconne des Pyrénées centrales, portée par le dynamisme du Félibrige, se structure autour le l’Escolo dera Pireneos.

Quant à la graphie, elle fluctue, mais L’Almanac patoues de l’Ariejo n’a jamais adopté la graphie félibréenne. Globalement la publication adopte la graphie mise au point par Louis Lafont de Sentenac dont les règles sont énoncées dans la préface du Recueil de noëls de l'Ariège en patois languedocien et gascon publié en 1887. Ces règles sont une adaptation de la graphie félibréenne, conçue au départ pour un dialecte provençal rhodanien, à la langue parlée en Ariège. L’almanach n’adoptera pas non plus la graphie classique, un seul texte est publié dans cette graphie en 1929, il est de Raymond Lizop : La Reina Floreta.
Mise en ligne : 02/04/2020
Tipe : Revista / Data : 1877/1879

L'Armanac de la Lauseta, publié entre 1877 et 1879, se veut fédéraliste et pan-latin. Cet almanach républicain à tendance de gauche se positionne en alternative à la pensée du mouvement félibréen provençal.

La Lauseta est un almanach né sous l'impulsion de Louis-Xavier de Ricard, de sa femme Lydie Wilson de Ricard et d'Auguste Fourès. Ce dernier y a apporté de nombreuses contributions sous forme de poèmes, de contes et de chroniques notamment. Les textes de Lydie Wilson de Ricard y sont signés du pseudonyme Dulciorella ou Lidia Colonia.

Le premier numéro de La Lauseta a été publié en 1877, le second en 1878 et le troisième et dernier en 1879. La publication a pris fin rapidement suite à la mort en 1880 de Lydie Wilson de Ricard et à un voyage en Amérique Latine de Louis-Xavier de Ricard. 

Un ultime numéro est sorti en 1885 sous la direction d'Auguste Fourès uniquement.

Mise en ligne : 02/08/2013
Tipe : Revista / Data : 1898-1959
L'Almanac de la Gascougno est publié pour la première fois en 1898 sous la direction de l'abbé Fernand Sarran (1876-1928) qui signe ses textes du pseudonyme Lou Cascarot en référence au Cascarelet, pseudonyme de Joseph Roumanille dans l'Armana prouvençau.
A partir de 1904 le titre devient Armanac de la Gascougno. En 1923 un sous-titre précise : Armagnac, Biarn, Bigorro, Lanos.
Les textes publiés sont principalement issus du folklore et de la tradition orale locale.
En 1929, après le décès de l'abbé Sarran, c'est Léopold Médan qui prend la direction de l'almanach, sous le pseudonyme Lou Campanè, il sera publié jusqu'en 1959.
Mise en ligne : 19/05/2016
Tipe : Revista / Data : 1854-1939
Publié pour la première fois en 1854 sous le titre Almanach chantant de l'Auvergne, le titre évolue au fil du temps. Il devient Almanach chantant de l'Auvergne et de l'Allier puis Almanach chantant de l'Auvergne du Bourbonnais et du Velay.
A partir de 1920 le félibrige se structure en Auvergne avec la création de l'Escolo de Limagno (Clermont-Ferrand) et de l'Escolo oubernhato (Aurillac). En 1923 l'almanach devient Almanach chantant de l'Auvergne e Armana felibren.
Mise en ligne : 23/05/2016
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