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Auteur : CIRDÒC - Mediatèca occitana
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Tipe : Fons documentari

Histoire du fonds

Bertrand Sapène est un instituteur-archéologue qui conduisit un demi-siècle durant à partir des années 20, les fouilles de la cité médiévale de Saint-Bertrand-de-Comminges. Organisateur de chantiers et concepteur d’une méthode de fouilles, il est l'auteur de nombreux articles scientifiques sur le sujet. Il est décédé en 1976 dans son village natal de Fronsac.
 
- Accroissement
fonds clos

- Modalités d’entrée
Acquisition des Archives départementales.
 

Description du fonds

Fonds contenant des documents personnels et une abondante correspondance relative aux activités scientifiques de Bertrand Sapène ainsi qu’une documentation archéologique et historique.  
 
Ce dossier contient un recueil manuscrit de Mauvaises expressions françaises littéralement traduites du patois 1920-1952 et une « pièce en vers patois inspirée par un vieux recueil patois, Tracassié et Bouédo-Pochos » composée par Bernard Sapène, accompagnée d’une lettre de Bernard Sarrieu (1927).
 
- Dates extrêmes
1920-1952
 
- Langues représentées dans le fonds
Occitan (languedocien, gascon), français
 
- Importance matérielle
2 pièces en occitan
 
- Supports représentés :
manuscrits
 
Pour le consulter
- Identifiant du fonds
131 J
 
- Instruments de recherche disponibles
Fonds Bertrand Sapène (131 J 1-22) Répertoire numérique établi par H. Moreau, Archives départementales de la Haute-Garonne, Antenne du Comminges, 2006.
 
- Ressources en ligne
 

Conditions d’utilisation

- Conditions de consultation
Communicable à l'antenne du Comminges à Saint-Gaudens
 
- Conditions de reproduction
Reproduction réservée selon le support des documents.
Mise en ligne : 27/04/2016
Tipe : Fons documentari

Histoire du fonds

Le fonds réunit les travaux de linguistique et de toponymie gasconne effectués par Louis Rouch (1875-1942), professeur au lycée d’Auch de 1907 à 1935. Louis Rouch lançe dans les années trente une enquête sur les parlers gascons à l’échelle du département du Gers (région Midi-Pyrénées), en s’appuyant sur les contributions des instituteurs. À cette enquête collaborent Simin Palay, Michel Camelat, René Escoula, Jean-Pierre Rondou et l’abbé François Marsan.
Il consacre ses travaux à la toponymie des Pyrénées centrales et plus particulièrement de la haute vallée de l’Adour (environs de Bagnères-de-Bigorre et de Campan). Louis Rouch séjourne à Bagnères-de-Bigorre et entreprend une Nomenclature topographique du haut bassin de l’Adour à partir du relevé des noms de lieux fournis par les cadastres des communes d’Asté, Bagnères (de Bigorre), Beaudéan, Campan et Gerde (Hautes-Pyrénées) et il dresse un Catalogue des noms de lieux du haut bassin de l’Adour .
 
- Accroissement
fonds clos

- Modalités d’entrée
Don aux Archives départementales.
 

Description du fonds

Fonds contenant notes, études et enquêtes, fichiers concernant la linguistique et la toponymie gasconne et les parlers pyrénéens (Ariège, Haute-Garonne, Hautes-Pyrénées).
 
- Dates extrêmes
1920-1952
 
- Langues représentées dans le fonds
Occitan (languedocien, gascon), français
 
- Importance matérielle
1,25 m
 
- Supports représentés :
manuscrits, documents iconographiques
 
Pour le consulter
- Identifiant du fonds
2 J
 
- Instruments de recherche disponibles
Fonds Louis Rouch (2J) Répertoire numérique par P. Debofle, Archives départementales du Gers, 1988
 
- Ressources en ligne

Conditions d’utilisation
- Conditions de consultation

- Conditions de reproduction
reproduction réservée selon le support des documents
Mise en ligne : 27/04/2016
Tipe : Centre de ressorsa

Pour contacter l'établissement

1 bis, boulevard Du Guesclin
BP 180 34503 BÉZIERS cedex
04 67 11 85 10
secretariat@cirdoc.fr

Historique et missions

Le CIRDÒC-Mediatèca occitana est l'établissement public à vocation interrégionale chargé de la sauvegarde, de l'étude et de la transmission du patrimoine culturel occitan.

À sa création en 1999, le CIRDÒC hérite des collections rassemblées depuis 1975 par le Centre international de Documentation occitane (CIDO, association loi 1901, dissoute en 1995). Grâce à de nombreux achats, dons, legs et dépôts, les collections du CIRDÒC sont constamment enrichies et représentent aujourd'hui, avec plus de 100'000 volumes du XVe siècle à nos jours, la plus importante collection linguistique et culturelle occitane. Les collections du CIRDÒC couvrent l'ensemble du champ documentaire occitan, notamment géo-linguistique (auvergnat, alpin, gascon, languedocien, limousin, provençal), socle de la vocation interrégionale de l'établissement.

Le fonds des Imprimés occitans anciens (antérieurs à 1850), les manuscrits isolés (environ 1900 pièces), les fonds d'Archives privées (100 mètres linéaires), d'Affiches et estampes (plusieurs milliers d'affiches, photographies, dessins, gravures) constituent les axes forts des collections du CIRDÒC et de sa politique d'acquisition. Les collections de périodiques (1800 titres, dont 200 abonnements vivants) couvrent l'ensemble du paysage documentaire occitan et des disciplines voisines (linguistique et philologie romane, histoire régionale, domaina catalan, etc.).

Le CIRDÒC propose également une médiathèque de lecture publique pour la consultation sur place, le prêt à domicile et le prêt aux collectivités (associations, bibliothèques, établissements d'enseignement), qui met en accès libre près de 5'000 documents tous supports.

Les collections patrimoniales sont communiquées sur demande dans une salle de lecture spécifique.

Les fonds documentaires du CIRDÒC


Le fonds d'imprimés anciens 

 


Les fonds d'archives et manuscrits 

- Fonds Christian Anatole

- Fonds Yves Rouquette

- Fonds Robert Lafont

- Fonds Anatole Moulharac

- Fonds des dossiers thématiques

- Bibliothèque et archives du Collège d'Occitanie

- Fonds des correspondances du début de félibrige

- Fonds des manuscrits isolées

- Fonds Marius Bacquié-Fonade

- Fonds Adrien Vezinhet

- Fonds Jules Seuzaret

- Fonds Pierre Azéma

- Fonds Georges Girard

- Fonds Jouveau

A propos des fonds d'archives et manuscrits :

Le CIRDÒC ne conserve que des fonds privés issus de dépôts, dons ou achats. De nombreux types de documents sont ainsi conservés : manuscrits, photographies, dessins... et couvrent l'ensemble des parlers occitans du Béarn à Nice. Les documents les plus anciens remontent aux début du XVIe siècle, mais les XIXe et XXe siècle demeurent les périodes les plus abondantes en ressources.


Les fonds de documentation contemporaine 

A propos des fonds de documentation contemporaine :

Les fonds contemporains sont composés de tous les livres publiés en occitan, quel que soit le dialecte ou la graphie employée. Mais également de tout document en français permettant l'étude de la langue, de l'histoire ou de la civilisation occitanes.


Les fonds musicaux 


Les fonds iconographiques et audiovisuels

- Fonds Michel Cans

Instruments de recherche disponibles :

Catalogue général des collections

Inventaire des fonds d'archives

Patrimoine occitan numérisé

L'intégralité des collections numérisées occitanes du CIRDÒC sont accessibles sur Occitanica.eu

Mise en ligne : 18/09/2013
Tipe : Centre de ressorsa / Data : 2014-03-20
1 / Les origines de l'Académie de Marseille

L' Académie de Marseille fut fondée par lettres patentes en août 1726. Fille adoptive de l'Académie française, elle eut le maréchal de Villars, Gouverneur de Provence, comme premier Protecteur. Composée de vingt membres, elle en accueillit trente lors de sa transformation en Académie des Belles Lettres, Sciences et Arts en 1766. Espace de culture littéraire et de rayonnement scientifique, la Compagnie obtint de Louis XVI, la direction de l'observatoire de la Marine.

Supprimée à la Révolution (le 21 août 1793), elle reprend vie dès 1799, tout d'abord Lycée des Sciences et des Arts, puis en 1802 : Académie des Sciences, Belles-Lettres et Arts. Depuis cette date, quarante membres sont répartis en trois classes (Sciences 18, Lettres 12, Beaux-Arts 10). Elle élit aussi dix académiciens libres (non résidants), vingt associés (membres de l'Institut de France), quarante correspondants et des membres à titre étranger.

Pluridisciplinaire, l'Académie participe depuis treize ans à la Conférence nationale des Académies, association qui rassemble, sous l'égide de l'Institut de France, vingt-huit académies de province, la plupart antérieures à la Révolution. Elle est membre de la jeune Académie de la Méditerranée qui a tenu à Marseille en juillet 2000 sa séance de rentrée solennelle. Au cours de l'année de grandes conférences publiques sont organisées.

La Compagnie n'a jamais cessé de publier : Recueils, Mémoires et Documents, plus récemment Dictionnaire des Marseillais et du Parler marseillais et de distribuer des prix annuels.
Ainsi, l'Académie s'efforce-t-elle, depuis 1726, de transmettre un message de culture scientifique, littéraire et artistique. Elle reste profondément attachée à sa mission : défendre la langue française et promouvoir le rayonnement de l'image de Marseille et de la Provence.

À ce titre, l'Académie de Marseille conserve une précieuse bibliothèque, riche de nombreux ouvrages anciens, pour partie datant du XVIIIe siècle, ainsi que des archives.



2/ La Bibliothèque de l'Académie de Marseille

Débutée dès 1726, cette bibliothèque recèle de nombreux livres rares et précieux, des brochures inédites et des ouvrages retraçant l'histoire de la pensée et des sciences. Parmi les ouvrages conservés dans la bibliothèque de l'Académie de Marseille, figurent les Mémoires, revues et brochures éditées par cette société savante depuis sa fondation. Notons par ailleurs l'existence d'un important fonds ancien, constitué de près de 10'000 documents, datant pour certains du XVIIIe siècle.

Les Sciences, arts et belles-lettres, sujets d'intervention et de réflexion de l'Académie, côtoient dans la bibliothèque, les ouvrages relatifs à l'histoire de la Provence. Récits de voyages, poésies, livres de médecine, atlas...

Les collections occitanes de l'Académie de Marseille :

Mémoire de Marseille et de la Provence, ayant compté dans ses rangs des membres prestigieux dont le poète occitan Frédéric Mistral (1830-1914), la Bibliothèque conserve également de précieuses archives, pour partie relative à l'histoire et à la langue occitanes.


3/ Patrimoine occitan numérisé

Fonds de correspondance entre Frédéric Mistral et Ludovic Legré conservé par l'Académie des Sciences Lettres et Arts de Marseille, sur Occitanica.

Les Mémoires publiés par l'Académie sont quant à eux présents sur Gallica.



4/ Instruments de recherche

La bibliothèque et les archives de l'Académie de Marseille ont fait l'objet de l'établissement de près de 4500 notices, enregistrées dans la base de données e-corpus à découvrir ICI.
Mise en ligne : 20/03/2014
Tipe : Centre de ressorsa / Data : 2014
A l'origine bibliothèque municipale, la médiathèque intercommunale d'Oloron couvre aujourd'hui par sa documentation locale, le territoire de la ville et de ses environs (vallées avoisinantes, Aspe, Ossau et Barétous), et concerne d'une façon générale, le Béarn et son département, ainsi que dans une moindre mesure, la région.

Voir les fonds de la Médiathèque intercommunale du Piémont oloronais
Mise en ligne : 04/03/2014
Tipe : Òbra

Ressources en ligne

 L'art roman a produit un très riche bestiaire symbolique, composé d'animaux réels et d'animaux exotiques et fantastiques. Ce bestiaire est particulièrement représenté dans la sculpture des édifices religieux (portails, chapiteaux, corniches, etc.) et dans l'enluminure des manuscrits à contenu représentations symboliques incarnant souvent le combat entre le bien et le mal. De même les « bestiaires » littéraires sont destinés à l'instruction morale des chrétiens. Les animaux y ont des caractères et des mœurs comparables à ceux des hommes. 

Les animaux humanisés sont également présents dans le décor des fables et satires comme le très célèbre ensemble de récits des XIIe et XIIIe siècle regroupés sous le nom de Roman de Renart. À partir du XIIIe siècle, la redécouverte des œuvres d'Aristote produit une approche plus réaliste du monde animal, en particulier dans les encyclopédies. Les livres de chasse donnent également lieu à une importante iconographie relative au gibier et aux animaux sauvages.  


Généralités sur le bestiaire médiéval

 Exposition virtuelle

« Le bestiaire dans l'enluminure médiévale », exposition et dossier virtuel réalisés à partir de l'exposition de manuscrits à la Bibliothèque nationale de France (11 octobre 2005 au 8 janvier 2006). Exposition virtuelle (commissariat : Marie-Hélène Tesnière, conservateur en chef au département des Manuscrits). L'exposition virtuelle propose de nombreuses reproduction de manuscrits, pour la plupart issus des collections de la Bibliothèque nationale de France et de la Médiathèque d'agglomération de Troyes. Peu de manuscrits de provenance méridionale.
Parcourir l'exposition sur le site de la BnF

Répertoire

Liste des bestiaires littéraires du Moyen-Âge sur le site ARLIMA : à consulter en ligne.

Dossier

Tympan sculpté (lion) de Nanteuil-enVallée, Charente. &copy Musées de Poitiers

« Les mystères du bestiaire roman » : un petit dossier sur le bestiaire sculpté dans les édifices religieux de Poitou-Charentes réalisé par le service des musées de Poitiers.



 Thèse 

Juliette GUIGON, Le bestiaire de la sculpture romane : Thèse de doctorat : Médecine vétérinaire : École vétérinaire de Maisons-Alfort : 2004 

Consulter la thèse en ligne

Les bestiaires en occitan

« De las propriotas de las animanças»

XVe siècle, traduction occitane du Physiologus latin (bestiaire chrétien composé en grec à la fin du IIe siècle).
Elle est connue par deux copies :
Cambridge, University Library, Dd XV 29, 2/2 XV (C)
Dublin, Trinity College Library, 261, déb. XVI (D)

 Voir la fiche en ligne sur le répertoire informatisé d'ARLIMA

« Aiso son las naturas d'alcus auzels e d'alcunas bestias. »

2e moitié du XIIIe siècle. Imitation en prose occitane du Bestiaire d'amour de Richard de Fournival (en français, vers 1250). Auteur anonyme, connu par une copie sans doute incomplète présente dans l'un des plus importants chansonniers occitans, le chansonnier dit La Vallière (Bnf, ms français 22543, f. 140 r et v).

Consulter la fiche sur le répertoire ARLIMA 

Consulter le Chansonnier provençal (Chansonnier La Vallière) en ligne sur Gallica

 Chansonnier provençal (Chansonnier La Vallière)
Source: gallica.bnf.fr

 « Breviari d'amor », Matfre Ermengaud (Languedoc, vers 1288)

Le Breviari d'amor est une encyclopédie en occitan dont la plupart des copies sont richement enluminées. Il contient de nombreuses représentations d'animaux réels et fantastiques.

Breviari d'amor, copie N (Bibliothèque nationale de Russie : Ms. Prov. F. V. XIV.1)

Le ms N, sans doute réalisé à Lérida à la fin du XIIIe siècle, est l'un des plus richement enluminés.


Breviari d'amor, copie A (Bibliothèque nationale de France, ms. fr. 857)

Matfré Ermengau , Breviari d'amor et Lettre à sa soeur ; Chansonnier occitan , dit [ chansonnier α ] sur le site de Gallica Source : gallica.bnf.fr


Breviari d'amor, copie B ( Bibliothèque nationale de France, ms. fr. 9219)

Breviari d'amor , Matfré Ermengau Source : gallica.bnf.fr


Breviari d'amor, copie C ( Bibliothèque nationale de France, ms. fr. 858)

Matfre Ermengau , Breviari d'amor ; Matfre Ermengau , Lettre à sa soeur ; traduction du Salve regina ; traduction de la Légende du bois de la Croix Source : gallica.bnf.fr
Mise en ligne : 05/03/2014
Tipe : Centre de ressorsa

Historique et missions

Le Centre des Musiques Traditionnelles Rhône-Alpes (CMTRA) est une association régionale accueillie par la ville de Villeurbanne. Il oeuvre depuis plus de vingt ans dans le domaine des musiques traditionnelles, des musiques « du monde » et de l’ensemble des patrimoines de l’oralité, sur l’ensemble de ce territoire. À travers ses missions de recherche, d’animation du réseau régional et de valorisation culturelle, il participe à la reconnaissance de ces pratiques culturelles et de ceux qui les font vivre ; à leur médiation auprès des publics, à l’accompagnement de la création artistique et de la transmission des savoirs.
Le CMTRA mobilise et fédère un réseau vaste et hétérogène composé d’associations de terrain (culturelles, socioculturelles, éducatives, communautaires), de professionnels de la culture, d’artistes, d’institutions culturelles et patrimoniales qui ont comme socle commun d’œuvrer à la vitalité des formes expressives de l’oralité culturelle et à la promotion des musiques traditionnelles, des musiques migrantes et des patrimoines de l’oralité. Ce réseau est structuré autour d’un forum annuel, de commissions de travail thématiques (pratiques amateurs, spectacle vivant, transmission, recherche, documentation…), de journées d’échange de pratiques et de la Semaine des Patrimoines Vivants. 
Les projets de recherche-action du CMTRA ont une vocation de valorisation patrimoniale et de reconnaissance des diversités culturelles des territoires de Rhône-Alpes. Fondée sur des recherches ethnographiques, des collectes de témoignages musicaux et la constitution de fonds d’archives sonores, la démarche mise en œuvre permet de réaliser des états des lieux des pratiques culturelles populaires, traditionnelles et migrantes qui, loin des sphères publiques de la culture, s’expriment dans l’espace privé des familles et des réseaux de solidarité. Chaque projet conduit à une publication grand public, à des réalisations documentaires ou artistiques et à la mise en œuvre d’événements favorisant le décloisonnement culturel, l’échange et la créativité collective. 
Caractérisée par la multiplicité des formes qui la composent, la grande famille des musiques traditionnelles et des musiques du monde rassemble les expressions instrumentales et vocales de tradition locale, les différentes formes de revivalisme et de fusion ; les musiques issues des migrations anciennes et récentes et toutes les formes hybrides nées de la rencontre des cultures. Plus que tout autre domaine du spectacle vivant, il porte sur le devant de la scène des enjeux liés à la redéfinition sociale des identités et des altérités, ainsi qu’à l’expression des cultures minoritaires dans l’espace public. Ce secteur artistique d’une grande créativité pâti pourtant d’un manque criant d’espaces de diffusions et du renouvellement des formats de scène. 

Fiches de fonds

Enquêtes en Pays de Cèze

Patrimoine numérisé

Enquêtes en Pays de Cèze

Contacts

77 rue Magenta 
69100 VILLEURBANNE 
Tél : 04 78 70 81 75 
fax : 04 78 70 81 85 
www.cmtra.org 

Mise en ligne : 05/01/2015
Tipe : Centre de ressorsa

Pour contacter l'établissement

Médiathèque intercommunale du Piémont oloronais
Rue des Gaves - 64400 OLORON –SAINTE-MARIE
Tél. : 05.59.39.99.37 / Fax : 05.59.34.34.00
Contacts mail : mediatheque@piemont-oloronais.fr
mediathequepatrimoine@piemont-oloronais.fr
Site Internet: http://mediatheque.piemont-oloronais.fr

Historique et missions

À l'origine bibliothèque municipale, la médiathèque intercommunale d'Oloron couvre aujourd'hui par sa documentation locale, le territoire de la ville et de ses environs (vallées avoisinantes, Aspe, Ossau et Barétous), et concerne d'une façon générale, le Béarn et son département, ainsi que dans une moindre mesure, la région.

Les collections occitanes de la médiathèque intercommunale du Piémont oloronais

Les collections de la médiathèque comptent actuellement environ 45 000 volumes (tous domaines confondus), dont près de 5 000 livres anciens.

Elle a pu compter dès sa création dans la deuxième moitié du XVIIIe siècle, sur d'importants dons de particuliers qui ont enrichi ses collections. Le premier de M. Casaucau, conseiller au parlement de Navarre, permis en 1763 d’ouvrir la première bibliothèque d'Oloron.

Depuis, le fonds s'est enrichi des apports de la Révolution (confiscation des ouvrages des congrégations environnantes, ainsi que de la bibliothèque de Mgr de Révol, évêque d'Oloron).

La médiathèque intercommunale d'Oloron se distingue par l'importance et la qualité de son fonds local, constitué de livres et documents, anciens et récents, sur l'histoire d'Oloron et du Béarn.

Notons quelques uns des ouvrages remarquables appartenant à ce fonds :

- Los Fors et costumas de Béarn : livre composite présentant les premières pages des éditions du XVIe siècle et du XVIIe siècle.

- L'Histoire des Comtes de Foix, Béarn et Navarre, […] de Pierre Olhagaray (Paris, 1629).

- L'Histoire du Béarn, de Pierre de Marca (Paris, 1640).

- Compilation d'auguns priviledges et reglamens deu pays de Béarn (Orthez, 1676)...

- NAVARROT, Xavier. Le Chansonnier d'Oloron : choix de chansons de Navarrot. Pau, 1890. COTE 781.962 NAV

Outre les livres anciens, le fonds local présente une importante variété de documents sur ou en occitan, abordant les thématiques de la langue, de l'histoire, de la production littéraire occitane...

Le fonds comprend environ 100 bandes magnétiques, films ou pellicules ; environ 30 cassettes audio ;
environ 20 CD musicaux ;
10 titres morts ou périodiques ;
2 périodiques Béarn ;
25 titres magazines

À ce jour, environ 670 documents catalogués consultables en salle de consultation et 350 documents catalogués en magasin.

Instruments de recherche disponibles :

Catalogue en ligne

Patrimoine occitan numérisé

 

Mise en ligne : 21/10/2013
Tipe : Fons documentari

Histoire du fonds

 

Modalités d’entrée :

 

Accroissement :

Fonds ouvert (peut connaître des accroissements)

Description du fonds

Fonds de 25000 ouvrages
Fonds courant plus fonds spécifiques sur les Arts du spectacle ( théâtre et cinéma), le Moyen Age et la Renaissance
Le fonds local porte sur le Périgord noir et le Périgord en général

Sujets représentés : 

Littérature essentiellement( contes, théâtre, poésie)
Etude et histoire de la langue
Dictionnaires, glossaires
Musique
Moeurs et coutumes

Dates extrêmes :

 

Langues représentées dans le fonds :

 

Importance matérielle :

50 ouvrages environ
1 titre de périodique

Supports représentés :

Monographies Imprimées
Périodiques (presse et revues)

Pour le consulter

Identifiant du fonds :

Classement dans le domaine "langues" et fonds local directement accessible
Le fonds local conservé en réserve

Instruments de recherche disponibles :

Accès au fonds de la bibliothèque de Sarlat via le catalogue départemental en ligne  
Les bibliothèques possèdent leurs blogs.

Conditions d'utilisation

Conditions de consultation :

Consultation sur place gratuite
Prêt selon conditions

Conditions de reproduction :

Reproduction possible avec quelques restrictions

Mise en ligne : 21/10/2013
Appartient à :
Les fonds occitans de la Bibliothèque municipale de Sarlat-la-Caneda (prochainement en ligne)
Tipe : Òbra
Histoire d'Adrien es un filme francés en color de 95 minutas realizat per Jean-Pierre Denis, en lengas occitana (majoritària, sostitolada en francés) e francesa, sortit dins las salas en 1981 pel circuit Gaumont, e recompensat per la Camerà d'aur a Canas en 1980. La musica del generic foguèt estada compausada e interpretada per Joan Pau Verdier.
[consultar la ficha del filme sul catalòg collectiu de las bibliotècas e dels archius de cinèma Ciné-Ressources]

1-Consecracion

23 de mai de 1980,  a la serada que clava lo 33en festenal de Canas : René Clement saluda « un filme remarcable que [lo] pertòca » al moment que dona la Camerà d’Aur que recompensa lo melhor primièr filme a Jean-Pierre Denis, per Histoire d’Adrien, un long-metratge « rodat en lenga d'òc, en occitan ».
Al sortir de la ceremonia, la jornalista France Roche, visiblament entrepensada, exprimís sos dobtes : « Aquò’s plan dificille de saber se lo filme de Denis veirà plan de public, estent qu’es lo primièr filme francés que siá parlat en patés ».

2-"La lenga coma evidencia" (Michèu Chapduèlh)


« Sens la lenga, queu film seria pas la meitat de çò que es. E Denis zo sap ben que vòu pas auvir parlar d'una version francèsa. En francès, Histoire d'Adrien seria estat "regionalista" o "provinciau". En occitan, es universau. » Michèu Chapduèlh (1) 

Histoire d’Adrien es un filme autofinançat, que foguèt virat en 8mm en Peiregòrd, en dos ans, per un autodidacte que i met en scèna d’actors benevòls e amators. Totes tenon de l’ostal aquel occitan de Peiregòrd qu’es la lenga principala del filme, e improvison la màger part dels dialògues dins los costumas dels pepins e de las menins qu’an tornat sortir dels armaris.

Aquel long-metratge dona a veire la vida d’un jove paisan nascut sens paire al començament del sègle XX. Lo cada-jorn a la bòria, lo depart dels òmes pel front, l’exòdi rural, la cauma al camin de fèrre en 1920, tot aquò servís d’elements de contèxte que restacan lo filme a una semblança istorica qu’es fondamentala per Jean-Pierre Denis, sens que siá per aquò l’esséncia de l’òbra. Çò qu’es al centre, aquò demòra l’istòria tota individuala de son personatge. L’istòria d’Adrien. Atal n’es tanben per l’utilisacion de la lenga occitana :


« Le choix de la langue d'oc a été dicté par un souci de cohérence et d'authenticité, simplement parce qu'il ne pouvait en être autrement ; il va de soi qu'en 1905, dans les champs, les villages, les paysans s'exprimaient dans leur langue. » J.-P. Denis (2)
[« La causida de la lenga d’òc foguèt impausada per una volontat de coeréncia e d’autenticitat, simplament perque ne podiá pas anar autrament ; aquò’s evident qu’en 1905, pels camps, dins los vilatges, los païsans parlavan dins lor lenga. »]


Una comparason ambe l’adaptacion per Chabrol del roman breton Lo Chaval d’orgulh se fa d’evidéncia, que sortiguèt aquela quita annada, a la diferéncia qu’èra tot en francés.


3-Posteritat


Mercés a l’ajuda del cineasta René Allio, Histoire d'Adrien foguèt distribuït en salas dins lo circuit nacional. Mas aquel primièr long-metratge en occitan amb una difusion al grand public es demorat una excepcion dins lo païsatge audiovisual francés. Lo sol projècte que i se pòt comparar, L’Orsalhèr (J. Fléchet, 1982) aguèt pas brica aquela distribucion. De La Palombière a Ici-Bas en passant per Champ d'honneur, l’occitan demòra present dins l’òbra de Jean-Pierre Denis. Demòra pas d'Histoire d'Adrien – una creacion occitana contemporanèa premiada a Canas, un cap d’òbra qu’es ara vengut un mite – que qualques raras còpias en circulacion, emai en maissant estat ; lo filme aguèt pas qu’una edicion en VHS (3) qu’es agotada de i a plan temps.


Nòtas

(1) « Un grand film occitan : ‘Histoire d’Adrien’ » publié dans le n°9 de la revue Oc.

(2) Propos recueillis par Bernard Tremege et publiés dans Tecimeoc n°9.

(3) Jean-Pierre DENIS (réal.), Histoire d’Adrien, 95 min., couleur,  VHS-SECAM, Gaillon : Film à film, collection “Caméra d’or” dirigée par Jean-François Davy, 1990

Mise en ligne : 11/02/2014
sus 2