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Auditorium du Musée Fabre, 18 h 30

Rien de commun entre ces deux femmes exceptionnelles, si ce n’est leur appartenance au XXe siècle et le fait que les livres que nous présenterons viennent du même éditeur : Vent Terral.

Marcelle Delpastre (125-1998)

Née et morte à Germont, commune de Chamberet en Corrèze où elle a toujours vécu, Marcelle Delpastre (1925-1998), est un auteur majeur de la littérature occitane. En occitan et en français, elle s’est illustrée dans tous les genres : poésie, contes, mémoires, ethnographie, etc. Dans ces pages, obéissant au genre biographique, il s’agit d’approcher une personnalité originale, et d’en permettre la connaissance à un large public. Et au-delà de la Marcelle de l’œuvre littéraire, de celle des sept tomes de ses Mémoires, amplement citées, dans son occitan limousin d’origine et traduites en français, ce qui évite la glose et l’interprétation, au prix de la vérité et d’une vérité assumée par elle-même. Elles s’enrichissent d’un reportage photographique inédit, réalisé chez elle à la fin des années 70 par le photographe Charles Camberoque.C’est à partir des mémoires du grand poète qu’est Marcelle Delpastre que Miquèla Stenta a écrit ce livre, nourri d’une lecture fine et sensible de l’œuvre et aussi des souvenirs que lui laissèrent les rencontres qu’elle fit de l’auteur.

Louisa Paulin (1888-1944).



Louisa Paulin, malgré le beau travail d’édition entrepris par Vent Terral depuis les années 70 et continu depuis lors, est encore largement méconnue et trop réduite à un poète d’anthologies scolaires. La journée du 1er avril 2016 dont les Actes édités sous la direction de M.J. Verny, viennent d’être publiés, a permis d’approfondir la genèse de l’œuvre, d’en explorer les résonnances et de replacer son auteur dans le réseau littéraire occitan et français de la première partie du XXe siècle.

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Emmanuel Pesnot se définit comme un "luthier des voix du monde". Venu de Radio France, il se prend de passion pour le chant et la musique et reçoit une formation complète et académique à Tours. Dirigeant plusieurs ensembles vocaux, il se spécialise ensuite dans le "coaching vocal" et lie pour cela la musique et le chant à des domaines aussi divers que la psychologie, la physiologie, la pédagogie, la comédie... Petit à petit, Emmanuel Pesnot investit le champ (le chant ?) des musiques du monde, du tango au fado en passant par la polyphonie et diverses techniques de chant traditionnel venues du monde entier.

Aujourd'hui, Emmanuel Pesnot exerce son activité à Nantes, à Paris, mais aussi en Occitanie. Il anime en effet chaque année un stage dans le cadre du festival Les Suds à Arles et fut donc amené à coacher des groupes tels que La Mal Coiffée, La Roquette, Du Bartàs, Grail'Oli, Lo Barrut, Tant que li Siam...
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Bercé par les musiques d’Auvergne dès son enfance grâce à sa mère née dans la région sanfloraine , Didier PAUVERT entre dans le groupe folklorique d’Alfortville à l’âge de 10 ans pour s’initier aux danses auvergnates.

En 1975, il est revenu à Saint-Flour et commence à apprendre la cabrette avec l’abbé Odoul, à l’école de la Présentation. La même année, il entre au groupe folklorique « La Sanfloraine », et suit le stage annuel où il rencontre le cabrettaire Georges Soule et nombreux autres musiciens auvergnats de Paris . Il travaille ensuite longuement les styles des différents cabrettaires à partir d’enregistrements de Marcel Bernard, Jean Bergeaud, Pierre Ladonne père (qu’il eut l’occasion de rencontrer par la suite) sans oublier les plus anciens comme ceux d’Alard ou du célèbre Bouscatel…

Gagnant entre Juillet 1975 et Juillet 1978 plusieurs fois le premier prix du concours d’Aurillac dans la catégorie « confirmés » , il obtient la distinction de « Mestre Cabrettaire » en 1978 et est régulièrement appelé par la suite comme jury de concours ou comme formateur de stages, ce qu’il continue encore aujourd’hui. Grâce à l’étude de la cabrette, il commença très jeune à jouer avec différents orchestres et à être demandé par nombreux accordéonistes, comme Marcel Pelat et Charly Charbonnier, Guy Tardieu, Jean Pons, Nadine Amouroux, Louis Prunière, Fernand Constantin, Christian Peschel, Fernand et Laurent Mallet, et plus récemment Sylvie Pullès. Il eut l’occasion au fil des années d’enregistrer nombreux CD avec plusieurs de ces musiciens, ou d’autres comme Guylaine Laur, Sébastien Farge, Véronique Pomiès, Jo Sony, Sébastien PERRIN…

Toujours en cabrette, il a enregistré des cassettes d’apprentissage, associés à des cahiers de partition du répertoire traditionnel, véritable bible des élèves apprentis en cabrette.

Il se mit aussi à l’accordéon et au clavier à touches boutons dans les années 80. Avec l’accordéon, il participa à plusieurs projets musicaux, en accompagnant notamment des chanteurs comme Jean-Jacques Testud ou Nono Rouzaire dans les années 90 et fut « deuxième accordéon » de l’orchestre de Louis Prunière pendant des années. Il forma aussi un duo avec le cabrettaire Michel Esbelin, le duo « Esbelin-Pauvert », et un trio « Les Costauds de la Lune », avec le guitariste Patrick Desaunay se rajoutant au duo. Aujourd’hui, il joue du clavier avec un orchestre attitré, celui de Jean-François Mézy, qui tourne essentiellement en Lozère et en Aveyron, dans un répertoire trad-musette , ou variétés-musette.

Il continue aussi les formations avec Michel Esbelin et Patrick Desaunay.

Depuis 2008, il joue de la cabrette dans les « Collegas », un groupe qui revisite les morceaux traditionnels, avec Thierry Nouat à la vielle, Laurent Molinarie à l’accordéon, Jean-Christophe Peughère à la batterie, Frédéric Peltier à la basse, Didier Fraysse à la guitare électrique, Laurent Bec au clavier, et Eric Coudon au chant.

Source : http://lafeuilleamta.fr/2013/06/duo-pauvertesbelin/
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Originaire d’une famille auvergnate, Michel Esbelin est né à Paris en 1961. Il découvre la musique traditionnelle à la fin des années 70 à travers le folk-revival. Il commence avec l’épinette des Vosges, le violon et la vielle à roue. Il se perfectionne auprès des musiciens parisiens du folk-club Le Bourdon. Attiré par le répertoire de l’Auvergne, il entreprend en 1982 l’étude de la cabrette avec des spécialistes comme Pierre Ladonne et Jean Bona. En 1983, il gagne la médaille d’or au concours national de cabrette à Paris. A la même époque il rejoint le groupe des Musiciens Routiniers, une association spécialisée dans le collectage et la recherche d’enregistrements historiques. Il collabore avec Daniel Denécheau, les frères Désaunay, Jean-François Vrod, Marc Anthony. Entre différents travaux de collectage comme L’accordéon en Auvergne publié en 1995 et, récemment, Violons du Cézallier, enregistrements inédits d’Alexandre Savignat et d’Antonin Pécoil en 1946, il participe à des projets musicaux variés dont Paris-Musette avec le guitariste Didier Roussin. En 1996 il enregistre avec l’accordéoniste Didier Pauvert Quand on fait le même chemin. Avec l’arrivée de Patrick Désaunay au sein du duo, ils créent Les costauds de la Lune, trio qui a joué pour de nombreux festivals français, Européens et Canadiens, il a publié en 2002 son premier CD.

Source : http://lafeuilleamta.fr/2013/06/duo-pauvertesbelin/
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Michel Esbelin
Didier Pauvert
Quand on fait le même chemin est le premier album publié par le duo formé de Michel Esbelin et Didier Pauvert.
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Michel Esbelin
Claude Quintard
Claude Quintard et Michel Esbelin, c’est une histoire de rencontres. La leur, bien sûr, sous les auspices de deux vrais bougnats parisiens, Cathy et Daniel Vidalenc, anciens tenanciers du Réveil du X°, et, pour Daniel, cabretaïre. Celle de deux milieux que l’amour de cet instrument et de sa musique, au-delà des différences, et, parfois, des antagonismes, ont fini par se rejoindre : Michel, le « folkeux » des années 1980, et Claude, enfant de la balle, lui-même né dans une famille de cafetiers, accordéonistes, cabretaïres – le livret qui accompagne ce disque est un vrai album de famille ! Et c’est bien sûr aussi l’histoire de la rencontre de ces deux instruments, la cabrette et le chromatique, qui a donné naissance à ce style, à cette « musique d’Auvergne ». A travers un répertoire alliant titres traditionnels, titres composés par les grands maîtres anciens, et quelques-uns de leur cru, Claude et Michel ont souhaité rendre hommage aux nombreux musiciens de talent connus ou anonymes qui ont fait la richesse de cette tradition.
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Dans cet album nous retrouvons la cabrette de Michel Esbelin, qui y joue également du violon, et fait parfois appel à l’accordéon de Claude Quintard ou de Didier Pauvert. Les bourrées traditionnelles voisinent avec tout un ensemble de chansons, qui peuvent aussi bien provenir du répertoire parisien que des chants de bergers de la montagne. Valses et polkas y sont également interprétées ainsi que scottishes ou mazurkas. Les subtilités du jeu de la cornemuse, les ornements utilisant glissés et vibratos permettent à l’auditeur d’apprécier le grand raffinement de ce riche répertoire.
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Valses et bourrées alternent avec une polka ou un nostalgique "regret" dans le premier CD des Costauds de la Lune, qui reprend aussi bien des mélodies jouées en Auvergne que les succès des grands maîtres parisiens.
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Les Auvergnats de Paris sont notamment renommés pour avoir créé le bal musette, qui a fait danser des générations. Ce nom vient de celui de la cornemuse, que les Auvergnats préfèrent appeler cabrette. Née à Paris après la Révolution, elle a été ensuite rejointe par l'accordéon, apporté par les immigrés italiens. Les Costauds de la Lune tirent leur nom des mauvais garçons qui hantaient le quartier de la Bastille. La cabrette de Michel Esbelin et l'accordéon de Didier Pauvert y sont rejoints par le banjo et la guitare de Patrick Désaunay.
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