Héritière des stages pédagogiques et culturels organisés par l’Institut d’Études Occitanes à partir de 1945, c’est sous l’impulsion de Robert Lafont que l’Université Occitane d’Été voit le jour en 1972 à Montpellier.
Se voulant un espace d’échanges et de réflexion pour les chercheurs du domaine occitan, l’Université Occitane d’Été est dès ses débuts ouverte à toutes les disciplines : langue, linguistique, ethnologie, anthropologie, sociologie, histoire mais aussi théâtre, étude de la presse et étude du milieu pédagogique.
Ses objectifs étaient alors d’offrir un espace de rencontre pour un public attaché à la langue et la culture occitanes mais aussi de faire le point sur l’avancée de la recherche en domaine occitan et de permettre aux chercheurs, militants, étudiants et simples curieux de confronter leurs points de vue, définir des actions à mener pour le développement et la diffusion de la langue occitane et des ses créations culturelles.
Alors itinérante et animée par Robert Lafont, Aimat Serre et Georges Gros, l’UOE se fixe à partir de 1977 à Nîmes. En 1980, la MARPOC, Maison pour l'Animation et la Recherche Populaire Occitane, association loi 1901 est créée pour servir de support juridique à l’organisation de l’Université.
L’UOE se développe donc encore et cherche à inscrire l’idée occitane au coeur de l’actualité et de la vie contemporaine. Les éditions suivantes s’ouvriront également à la promotion de la littérature occitane mais aussi au développement des territoires en lien avec le tissu économique. Les années 1980 verront aussi le développement des thématiques liées à l’audiovisuel et à la création artistique.
Entre 1982 et 1985, l’Université Occitane d’Été reste en sommeil, sont seulement organisées des Rencontres ou Journées Populaires. En 1986, les sessions estivales de l’UOE reprennent avec des objectifs inchangés.
L’Université Occitane d’Été continue depuis cette date à proposer des interventions de qualité, faisant l’objet d’actes écrits, s’intéressant à tous les domaines de la culture occitane, y compris politiques et économiques. Tous les participants, quels que soient leur fonction, spécialistes, universitaires, acteurs du monde économique ou simples curieux ont droit à exprimer leur point de vue et échanger.