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Pourquoi Parpalhon ?

Salut monde d’ici, de là-bas, d’ailleurs et du lointain ! Désirez-vous connaître l’origine de l’envol du papillon ?
Eh bien, nous dirons que c’était un 21 juin…ou un 22 décembre. Il faisait beau surtout dans nos coeurs tandis que dehors tombaient …des flocons étoilés.
La raison de son envol ? L’amour, la passion, l'amitié, le plaisir d’un verre de vin autour d’un chant ou peut-être même le contraire ! Restons sérieux ! Le papillon vole pour le plaisir de faire danser sur sa musique, les mots de notre savoureuse langue d’Oc, d’assister à l’éclosion d’une idée, de son développement jusqu’au frisson scénique...pour l’amour du partage et de l’émotion, pour l’amour de cette terre où éclot le phrasé gascon, de cette langue malmenée, déclassée en « patois », en parler mineur et pourtant si chantante, si gouleyante et veloutée comme un bon vin.
Nous ne sommes pas des poètes, pas de grands musiciens, mais des amoureux fébriles, excessifs, emportés, démesurés, frissonnants, volubiles...passionnés ! Nous promenons notre bonne humeur aux quatre coins de la Gascogne, nous ne colportons pas de message mais chantons nos convictions, nos incompréhensions aussi.
Notre culture est notre patrie, comme l'amour notre musique n'a pas de frontières. Suffit maintenant, nous lassons !
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François Gibut

Un trio féminin solaire avec la lune pour seul témoin.


Il s’agit presque d’une reprise. On dira plutôt une re- création. En effet, ce spectacle a déjà été joué de 1998 à 2001 où il a été vu pour la dernière fois au Théâtre Prémol de Grenoble.
Il ne s’agira donc pas à proprement parler d’une reprise, même si le thème reste le même. Les trois interprètes retenues pour ce projet ont recrée les personnages, l’interprétation et le déroulement des actions. Ainsi le spectacle leur appartient désormais tout à fait.
Gojatas (prononcer gouyates ) est un mot gascon qui n’a pas de traduction appropriée en français. Alors, par commodité et faute de mieux, on traduit par adolescentes . Le mot désigne en effet cette période de la vie aux frontières variables où il est encore toléré de ne pas être sérieux.

Le propos

« Quand on est que deux on ne s’amuse pas bien. Ah, si on était trois !!! »

Je ne sais pas si vous avez remarqué, mais les jeunes filles vont souvent par trois.
On dirait qu'elles ont toutes lu "Les contes du chat perché" de Marcel Aymé. Dans Le loup, Delphine et Marinette s'ennuient seules à la ferme et on les entend dire ceci:

" Quand on est que deux on ne s'amuse pas bien.......... Ah, si on était trois !!! ".

Et justement, nos gojatas (prononcer gouyates) sont trois. Trois sœurs, ou cousines, ou copines, peu importe. Ce soir-là, dans leur chambre commune, elles sont tout près de se coucher. Mais elles vont surtout bien s'amuser car leurs nuits sont plus belles que leurs jours. Même si, ça et là, leurs jeux pourront prendre des tournures acides, tant que leur mayonnaise aura du mal à prendre. Mais elle prendra, leur mayonnaise. Au coeur de leur nuit sans sommeil, elles trouveront finalement comment juxtaposer leurs imaginations créatrices.

Nul doute qu'à trois, elles sont plus fortes, plus riches, plus inventives. Voyez les Pussy riots russes ou les Femmen ukrainiennes. Ne sont-elles pas trois à chaque fois comme pour se donner le courage de leurs actes rebelles? Et ne trouvez-vous pas que les triptyques sont plus équilibrés? Thèse, antithèse, synthèse. Une trinité est la réunion de trois éléments formant un tout , nous dit le Larousse.

Et bien, nos adolescentes le prouvent bien, que quand on est trois on s'amuse beaucoup mieux.

Et que, former un tout, à trois, c'est tout à fait possible. Toutes leurs élucubrations sont plus gestuelles et vocales que verbales. Et justement, l’adolescence se caractérise souvent par une difficulté à verbaliser les choses. Alors, un nouveau langage est créé. Ici, c’est une chanson de gestes, d’attitudes, d’exclamations, d’interjections, d’onomatopées, de cris. Une petite musique de nuit qui parfois s'approchera plus du feu d'artifice. Une escalade d'affrontements obstinés au début, qui conduiront inévitablement aux outrages, à la surenchère des vexations et forcément aux règlement de compte. Mais elles ont du cœur, nos gojatas et elles n'en resteront pas là. Elles se rabibocheront de la plus belle des façons. Et enfin, elles surferont d'un commun accord jusqu'au bout de la nuit sur une mesclade d'univers visités avec l'énergie bondissante qui n'appartient qu'à cette période de la vie.

Ce n'est qu'aux premières lueurs du jour que l'épuisement aura enfin raison d'elles. Au moment où les oiseaux du petit matin prendront le relais.

Il y a du cinéma muet et du dessin animé dans ce spectacle. Sauf que, dans le muet américain d'avant guerre, les vedettes du burlesques sont toutes masculines. Aujourd'hui, l'humour se conjugue aussi au féminin mais plutôt de façon verbale. Du burlesque (car ce spectacle a des accents burlesques) féminin essentiellement non verbal, comme dans le cinéma muet, c'est plus rare, voir très rare.

Ce spectacle jubilatoire et sensible est tout public. Tous, les enfants et les adolescents qui adhèrent d'emblée à cette traversée émotionnelle et ludique, mais aussi les adultes et femmes surtout, qui peut-être en cette occasion, s'étonnent de se reconnaître un peu.
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Aprés avoir eu une formation en art appliqués, notamment en céramique, et en Danses et musiques traditionnelles, Marie Picard synthétise son travail depuis 16 ans sur les possibilités sonores et musicales de l’argile.

Actuellement artiste auteur, elle crée à Marguerittes des sculptures sonores issues de la mythologie populaires méditerranéenne en terre engobée et polie.

Parallèlement elle mène une activité pédagogique et de formation professionnelle sur l’approche de la musique à travers la facture d’instruments en céramiques et donne avec le groupe TALABRENE des concerts avec les créations de l’atelier.

« Lorsque Marie dit qu’elle a toujours aimé musique et contes traditionnel, il ne faut pas entendre tradition au sens strict du terme, mais plutôt, volonté de remonter aux sources des choses, vers l’authentique, qui au contraire de la règle est empreint de Souffle et de Liberté.» - Martine Bres / Le Midi Libre

PROPOSITIONS


EXPOSITION des créations de l'atelier et animation musicale au sein de celle ci.

STAGE tout public : Construction d'instruments de musique en argile et pratique musicale.

PROJET SCOLAIRE : Montage de projets, alliant la création d'instrument de musique en céramique et la pratique sur l'instrumentarium crée.

JARDIN MUSICAL: Atelier de pratique musicale pour enfant (ponctuel sur une manifestation) avec des instruments archétypaux en terre.

ANIMATIONS MUSICALES ET CONCERT avec le groupe Talabrene.

Mai d'infos : aquí
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Né en 1980, Benjamin MELIA est originaire de Saint-Raphaël (VAR). Tout d'abord jeune tambourinaire et fifraire dans les ensembles de musique provençale, il devient flûtiste dans des groupes professionnels de styles divers (musique médiévale, improvisée, baroque) en alternance avec des études de flûte traversière au conservatoire. Il y met, d'ailleurs, un point final avec un 1er Prix. Il est considéré très tôt comme professionnel et devient " intermittent du spectacle " à 18 ans. Il se produit ainsi beaucoup et avec plusieurs formations - Concert en soliste avec M. Colin et H.Pourtau, organistes : Festival de Toulon, Festival de Serre Chevalier, Festival International de Saint-Raphaël et divers concerts à travers la France : Nancy, Sanary, Pierrefeu … - Flûtiste du groupe " Nouvé Rouna " (noëls provençaux) : tournée CCAS, tournée pour la région Piémont (Italie), tournée pour le conseil général des Bouches du Rhône (2004) et divers concerts en France comme en Italie : Caraglio (Italie), Cannes, La Seyne, Fréjus… - Tambourinaire de Sergio Berardo (musicien Italien) avec lequel il enregistre plusieurs CDs. Ainsi, bien sûr, que des prestations en tant qu'invité ou en solo. A 20 ans, il est nommé professeur de musique traditionnelle au conservatoire de Saint-Raphaël. Benjamin MELIA est un musicien " curieux " qui profite de ses nombreuses expériences et de sa formation très éclectique pour créer un regard nouveau sur la musique provençale.
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Née en 1992 à Aix-en-Provence, Emmanuelle vit à Alleins ; elle fait aujourd’hui des études de musicologie. Elle chante surtout en occitan, s’accompagne à la guitare et se produit généralement en solo à l’occasion de bals traditionnels, festivals, concerts… Issue d’une famille de musiciens, elle se dirige tout naturellement vers la musique. Elle découvre à 13 ans les Beatles en même temps que Mont-Joia. C’est à cette époque que Jan-Mari Carlotti lui prodigue de précieux conseils qu’elle va s’efforcer de suivre. Plus tard, d’autres rencontres (Henri Maquet, Gaël Hemery, Patrick Mazellier, Martine Kamoun, Toko Blaze…) lui ouvrent d’autres horizons musicaux. Accompagnée à la guitare, elle chante les textes des poètes d’ici et les chants traditionnels. Avec une détermination qui étonne, elle offre un son nouveau à la création musicale.

- Karine Chiron (Ventadis)
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Né à Dunières (43) en plein pays vellave, Christian Frappa est issu d’une famille de danseurs de bourrées, ce qui lui permet d’encadrer avec justesse des cours réguliers et des stages depuis plus de dix ans. Élaborant une réflexion sur sa pratique de la danse en Haute Auvergne et sur la façon de l’enseigner, il aboutit à des formes épurées afin de cibler l’essentiel : le mouvement, la gestion de l’espace, la communication entre les danseurs et la relation musicien danseur. Participant à quelques créations dans le secteur des musiques actuelles, telles que la rencontre autour du Hip-hop (Cie Kafig et Cie Talon Pointe) avec le « Défi danse » à Décines (69), « A la poursuite de la bourrée » avec le chorégraphe contemporain Hervé Kouby, il conforte sa conviction qu’un danseur utilise souvent les mêmes outils d’expression, quel que soit le genre abordé.
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Entrez dans la danse, voici la première formation musicale électronique pour bal traditionnel du sud de la France ! Bal Pop Trònic, c’est la rencontre incongrue de trois artistes issus d’horizons différents mais animés par un intérêt commun pour la lutherie avant-gardiste : Henri Maquet (alias Delta Sònic, musicien et musicologue connu pour sa grande maîtrise du galoubet et du smartphone), Pierre-Erick Lefebvre (alias Jankenpopp, inventeur du son de demain et grand détourneur de circuits électroniques) et Alexis Malbert (alias Tapetronic, père de la Scratchette - la cassette qui scratche - et docteur ès gadgets sonores).

Dans un moment de fête, le but de ce trio galactique est de vous emporter sur les pas bien connus de la farandole, de la mazurka, de la bourrée, de la polka… tout en vous faisant vibrer au son de leurs instruments uniques et futuristes !
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