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La correspondance entre Frédéric Mistral et Ulysse Boissier
Mistral, Frédéric (1830-1914)

Qui est Ulysse Boissier ?


Félibre parisien à qui l’on doit de la plupart des prises de vues photographiques parisiennes de Mistral.

Il a été aussi professeur au collège Chaptal à Paris et secrétaire de La Brandade, l’association des gardois de Paris qui organisait des dîners entre 1895 et 1901.

Description de la correspondance

Dans la lettre du 12 décembre 1886, Mistral s’indigne suite à l’attaque d’un “normalien anonyme” dans le Temps du 10 décembre 1886 publiée sous le titre de "Chronique : la question des patois et des félibres". (Article disponible en suivant ce lien)
Ce type d’attaque est très emblématique de ce à quoi Mistral était alors confronté : bien que comportant nombre d’erreurs et d’approximations, probablement dues à une méconnaissance des questions de langue et littérature occitanes, les critiques lui reprochaient souvent de s’attaquer à l’unité française. Ce qui mena Mistral à souvent mettre en avant, et ce avec beaucoup de vigueur, son patriotisme.

Il est également intéressant de remarquer que les reproches de fond faits alors à Mistral sont très proches du discours opposé aujourd’hui aux langues régionales.

La lettre du 12 janvier 1905 est particulièrement intéressante puisqu’elle révèle l’origine du nom de "Mirèio" : “car c’est à ma mère seule que j’avais entendu dire ce joli nom de Mireille”.
La correspondance entre Frédéric Mistral et Joséphin Pélandan
Mistral, Frédéric (1830-1914)

Qui est Joséphin Péladan ?

Joséphin Péladan (1859-1918), aussi connu sous le pseudonyme de Sar Péladan, est un écrivain français symboliste et idéaliste, wagnérien. Il s’intéresse aux sciences occultes et mystiques: d’abord membre de l’Ordre Kabbalistique de la Rose-Croix, il fonde ensuite l’Ordre de la Rose-Croix catholique et esthétique du Temple et du Graal. Il est l’organisateur des Salons de la Rose-Croix. Il participe à de nombreuses revues artistiques et littéraires et est l’auteur de traités d'initiation et de tragédies.

Description de la correspondance

Dans la lettre datée du 8 mars 1888, Mistral remercie Péladan pour “l’envoi” en son honneur, inscrit dans son ouvrage À Cœur perdu. Il s’agit probablement d’une dédicace manuscrite que Péladan aurait annotée dans un exemplaire envoyé à Mistral. Il n’est pas rare que Mistral reçoive et lise les ouvrages d’autres auteurs, après quoi il complimente le poète et fait une petite critique de l’œuvre, quitte à ce que celle-ci comporte des aspects négatifs.
Ici, il le remercie mais ne s’attarde pas sur la critique: “vous dire par écrit mon impression sincère serait compromettant, et je la garde pour moi”. Il est donc difficile de savoir exactement dans quel sens il faut entendre ce “compromettant”. Le personnage de Joséphin Péladan est tel qu’il ne peut pas laisser Mistral indifférent : ce dernier adopte dans la suite de la lettre un ton moralisateur, un peu sentencieux, il semble vouloir mettre Péladan en garde contre son attitude ou ses propos trop provocateurs, mais il reste vague et mystérieux, ne citant aucun fait précis. Peut-être cette lettre est-elle un bon témoin de la prudence caractéristique de Mistral.

La lettre suivante, datée du 13 février 1897, est plus sereine. Dans le temps qui sépare ces lettres, les deux hommes ont dû apprendre à se connaître davantage, du moins entretiennent-ils des liens amicaux: “nous vous remercions, ma femme et moi, de la charmante visite que vous nous fites le mois passé”. Péladan continue de lui envoyer ses œuvres en lui dédiant des épigraphes et Mistral salue chez Péladan autant l’œuvre poétique que l’homme : ce qui était probablement de la provocation dans la première lettre est devenu dans la seconde des “idées courageuses”, de l’“indépendance fière” et des “nouveautés fécondes”.

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Mont-Segur
Estieu, Prosper (1860-1939)
Perbosc, Antonin (1861-1944)
La revue Mont-Segur est Fondée en 1896 par Prosper Estieu et Antonin Perbosc, deux instituteurs.
D'abord imprimée à Foix (1re série, in 8°), puis directement par Estieu (2e série, in-16), qui s'est doté d'une presse, Mont-Segur compte au total 50 Numéros. 

Au départ, la revue se présente ainsi : "revisto mesadiero des Felibres del païs de Fouich e del Lauragues" : elle est une publication de "L'Escolo de Mount-Segur". 
Une de ses particularités est le culte de Montségur, capitale de la résistance occitane à la fin de la croisade contre les Albigeois. 

On distingue deux périodes dans sa publication : 
- 1re époque (1896-1899) : Imprimée à Foix, sa publication est interrompue 2 ans "le temps de la réflexion et de la radicalisation semble-t-il" (voir Hervé TERRAL, De la revue Mont-Segur (1896-1904) à la revue Occitania (1905)[...] dans "La voix occitane : actes du VIIIe Congrès de l'AIEO,...," 2009) 
- 2e époque 1901-1904 : Imprimée à Rennes-le-Château, à domicile chez Estieu, comme "revista mezadiera de la letradura occitana", "Le travail mené, huit ans durant, autour de la revue fut toutefois primordial pour l'affirmation d'une identité occitane, par delà la diversité spatiale des "pays" et la singularité temporelle des périodes historiques convoquées." "une entreprise à la fois grandiose par la visée et presque misérable par ses moyens." (source : Hervé Terral, ibid.)   

Quatre points essentiels se dégagent de la revue Mont-Segur
1/ La restauration de la langue dans son unité (avec la référence aux troubadours notamment) 
2/ La création littéraire 
3/ Une relecture de l'histoire de France 
4/ L'innovation pédagogique et le combat pour l'apprentissage de l'occitan en classe

Le travail initié dans Mont-Segur va se prolonger après 1905 dans une revue très éphémère, catalano-occitane : Occitania (Prosper Estieu et Joseph Aladern), éditée à Toulouse et Barcelone "Revista literaria y social de les Terres de Llenga d'Oc". La spécificité de la revue sera de faire connaître les grands auteurs sous la rubrique "Occitans célèbres" et à l'occasion les "monuments occitans". 
"En dix numéros, Occitania va prendre place dans un combat complexe : celui que mènent Estieu et Perbosc pour fonder une culture "occitane"." (source : Hervé Terral, ibid.) 

Mont-Segur est l'occasion pour ses deux membres fondateurs de publier certains de leurs textes. Ainsi, Perbosc fait notamment paraître son poème Lauraires e Trobaires dans le numéro de janvier 1904, avant de le publier dans le recueil L'Arada en 1906.

Références bibliographiques : 
- Hervé TERRAL, « De la revue Mont-Segur (1896-1904) à la revue Occitania (1905) : de la "petite patrie" aux "terres de langue d'Oc ». dans La voix occitane : actes du VIIIe Congrès de l'Association internationale d'études occitanes, Bordeaux, 12-17 octobre 2005 / réunis et édités par Guy Latry,.... - Bordeaux : Presses universitaires de Bordeaux, 2009 

- Hervé Terral, « Autour de la revue Mont-Segur (1896-1904) : la genèse de l'occitanisme culturel et politique ». dans "Annales du Midi", N°254, avril-juin 2006, p. 233-250.
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Correspondance entre Frédéric Mistral et Ludovic Legré conservée par l'Académie des Sciences Lettres et Arts de Marseille
Fonds de lettres manuscrites conservées par l'Académie des Sciences Lettres et Arts de Marseille

Ludovic Legré est issu d’une vieille famille bourgeoise marseillaise composée quasi exclusivement de commerçants. Il ne s’inscrira pas dans la tradition familiale puisqu’il suivra des études de droit jusqu’à devenir avocat. Il est également poète et historien mais surtout botaniste. C’est à la suite de son expertise que de nombreuses plantes rejoindront l’herbier ethnographique du Museon Arlaten. Il apporte aussi son expertise scientifique pour la rédaction du dictionnaire provençal-français de Mistral, Lou Tresor dóu Felibrige. Il sera également secrétaire de l’Académie de Marseille jusqu’en 1904, il parraine d’ailleurs Frédéric Mistral pour son entrée dans cette même académie. Il entre en relation avec Mistral par sa cousine, mariée au frère aîné de Théodore Aubanel, Joseph, lui-même proche de Mistral.

Passioné par la poésie et la langue provençale, Legré a beaucoup correspondu avec Mistral. Il est notamment un des principaux organisateurs du passage que Mistral fit à Paris afin de promouvoir Mirèio (1859). On apprend dans la lettre de Frédéric Mistral à Ludovic Legré du 10 août 1858 que Mistral prévoyait d’y rencontrer Georges Sand, ce qui ne se fit pas, c’est Alphonse de Lamartine qui l'introduira dans le milieu parisien. Legré a également eu une influence sur le choix de la ville de Cassis pour toile de fond du second poème de Mistral, Calendau (1867). Si cela n’est pas clairement dit au sein de leur correspondance, Mistral le signale à Paul Meyer dans une lettre écrite en 1900 : “C’est lui [Legré] qui me donna l’admiration de Cassis et de son littoral, lors de ma poursuite d’Esterelle dans les strophes de Calendau.”

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Entraïnament a la Dictada 2014
J. Ubaud, A. Roch, J. Ganhaire, D. Tousis, F. Bernissan, D. Chapduèlh
Chaque année au mois de janvier a lieu la Dictada occitana, initiative lancée par le Centre occitan del País Castrés et organisée désormais dans toute l'Occitanie et au-delà. 

Afin de vous aider à préparer au mieux l'exercice, Occitanica vous propose de vous entraîner avec les textes inédits et les voix de 6 auteurs contemporains : Josiana Ubaud, Alan Roch, Joan Ganhaire, Didier Tousis, Fabrici Bernissan et Danís Chapduèlh.

Ces modules ont été réalisés en partenariat avec le CFPO Midi-Pyrénées.

Retrouvez également les entraînements a la Dictada de 2012.
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Musée Pyrénéen de Lourdes
CIRDÒC-Mediatèca occitana
Créé en 1921 par Louis Le Bondidier, le Musée Pyrénéen, labellisé "Musée de France", est installé dans l'ancien château fort de Lourdes, lui-même classé Monument historique. Il conserve plus de 3000 objets retraçant la vie quotidienne dans les vallées pyrénéennes au cours des XIX° et XX° siècles, versants français et espagnol, et plus de 2000 objets et documents relatant la découverte touristique des Pyrénées et la conquête de leurs sommets. Une place de choix ayant été faite dès la fondation du musée, à la recherche et à l'acquisition d'éléments documentaires, le centre de documentation du musée réunit d'une part une documentation d'ethnographie régionale sur les Pyrénées, d'autre part, un fonds pyrénéiste axé sur les pratiques et représentations de la montagne, les voyages, les observations scientifiques ou les récits d'ascension.
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Bibliothèque universitaire Ramon Llull, Université Paul-Valéry, Montpellier - Manuscrits de la Société pour l’étude des langues romanes
CIRDÒC-Mediatèca occitana

Histoire du fonds

La Société pour l'étude des langues romanes est fondée en 1869 à Montpellier autour des romanistes Charles de Tourtoulon, Francesc Camboliu, Anatole Boucherie, Achille Montel et Paul Glaize. Ils sont rejoints dès le premier conseil d'administration par d’autres spécialistes comme Charles Revillout ou Octavien Bringuier. Par la suite, d’autres noms prestigieux les rejoindront avec d’abord Alphonse Roque-Ferrier, qui deviendra le secrétaire et principal animateur de la Société et de sa revue jusqu’au début du XXe siècle, puis Camille Chabaneau, ou encore Achille Luchaire. En 1870, la jeune Société crée une revue savante, la Revue des langues romanes, qui paraît pour la première fois en 1871.

La Société regroupe des chercheurs, enseignants, archivistes, bibliothécaires et érudits poursuivant des travaux de recherche en philologie romane (étude de langue et littérature ancienne des littératures romanes), et en particulier d’études occitanes. Mais la Société s'inscrit aussi dans une quête de reconnaissance de la langue d'oc comme grande langue de production littéraire aux côtés des autres langues latines. Cette quête rejoint les buts et les intentions du Félibrige, dont les fondateurs de la Société sont d’ailleurs tous membres.
La Société d’études des langues romanes devient rapidement le principal centre d’étude et d’édition de la recherche en domaine occitan et roman hors de Paris, et par ses publications, sera un contrepoint aux positions philologiques dominantes dans la France de la jeune IIIe République de l’après-défaite de 1870. En plein contexte de nationalisme exacerbé de l’après défaite de Sedan, l’université parisienne, derrière Gaston Paris, fort de ses chaires de professeur à l'École des Chartes, au Collège de France et à l'École pratique des Hautes études, entretient une idéologie centraliste et unitaire dans l’étude des questions linguistiques en France. Les positions de Paris vont jusqu’à nier l’existence de langues « véritables » sur le territoire national autres que le français officiel en proposant une carte linguistique formée d’une infinité de variations linguistiques locales à la périphérie du français officiel.
Face à cette vision, la Société et sa revue vont revenir aux sources et éditer quantité de textes littéraires, scientifique, administratifs en ancien occitan mais également valoriser la littérature occitane contemporaine en publiant les textes des grands auteurs occitans contemporains. Dans le dernier tiers du XIXe siècle et le début du XXe siècle, la Société d’études des langues romanes fut donc un organe particulièrement important de ce que l’on nomma le mouvement de Renaissance d’oc, en œuvrant à la fois pour une décentralisation scientifique, la reconnaissance de la langue occitane et de la valeur de son patrimoine littéraire et écrit.

Le fonds de manuscrits conservé à la Bibliothèque universitaire Ramon Llull de l’Université Paul-Valéry de Montpellier documente la première période d’activité particulièrement riche de la Société, entre 1869 et 1900. Cette période est marquée par un développement des études romanes - et donc occitanes - dans les universités du Midi de la France avec la création de chaires auxquelles sont nommés des personnalités qui contribuent à la vie savante de la Société montpelliéraine : Charles Joret à Aix-en-Provence, Léon Clédat à Lyon, Achille Luchaire à Bordeaux, Anatole Boucherie et Camille Chabaneau à Montpellier.

En 1878, la Société participe en collaboration avec le Félibrige à l’organisation des Fêtes Latines à Montpellier. Ces fêtes appellent alors à bâtir une confédération latine européenne (basée sur l’entente catalane, italienne, roumaine et occitane) afin de proposer une réponse aux hésitations politiques du félibrige tiraillé entre des tendances autonomistes et les appels du nationalisme français. En dehors du champ politique, ces fêtes voient l’organisation d’un important concours littéraire le Chant du Latin, qui vise l’exaltation ce sentiment de fraternité romane. Les textes envoyés pour ce concours composent également le fonds de la Société.

La Revue des Langues romanes, existe encore de nos jours et est éditée par l'Université Paul-Valéry de Montpellier.

Description du fonds

Le fonds de manuscrits de la Société des langues romanes de la Bibliothèque universitaire Ramon Llull de l’Université Paul-Valéry est composé de 87 manuscrits, rassemblés en 48 volumes. Ils proposent des poésies et des fables en langues d'oc et catalane du XIXe siècle ainsi que des études linguistiques sur certains parlers occitans.
Ces manuscrits peuvent être regroupés en quatre catégories :
- envois pour le concours triennal de la revue
- envois pour le concours du Chant du Latin de 1878
- envois pour publication dans la Revue des Langues romanes
- envois littéraires et scientifiques d'origine indéterminée

La plupart de ces manuscrits ont été déposés au cours du XXe siècle par la Société des Langues romanes à la Bibliothèque Universitaire Historique de Médecine. Ils ont été transférées à la Bibliothèque de Lettres et Sciences humaines (devenu ensuite Bibliothèque universitaire Ramon Llull) en 1980.

Langues représentées dans le fonds : occitan (languedocien, provençal), catalan, français, latin

Importance matérielle : 87 documents, rassemblés en 48 volumes (une cote par volume)

Supports représentés : Manuscrits, tapuscrits

Accroissement : Fonds courant - Réserve

Modalités d’entrée : Ce fonds a été déposé en 1895 par la Société des Langues Romanes à la Bibliothèque de Médecine de Montpellier, puis transféré à la Bibliothèque de Lettres et Sciences humaines en 1980

Pour le consulter

Identifiant du fonds (cotes extrêmes) : H 625 - H 676

Instruments de recherche  : Ces manuscrits sont signalés dans Calames, le catalogue en ligne des archives et des manuscrits de l’enseignement supérieur.

Ils ont également été numérisés en 2013 par le CIRDOC, Centre interrégional de développement de l'occitan et sont disponibles à la consultation sur le portail collectif de la langue et la culture occitanes Occitanica.

Conditions de consultation

Horaires de consultation : Du lundi au vendredi de 9h à 19h

Accès aux manuscrits sur justification d’une recherche. Les documents originaux ne sont communiqués qu’après avoir épuisé les possibilités des supports de substitution disponibles. Une pièce d’identité est demandée pour la communication des manuscrits et des archives.

Conditions de reproduction

Les documents peuvent être photographiés pour un usage privé mais, par souci de conservation, les photocopies ne sont pas autorisées. Si vous devez diffuser ces reproductions dans le cadre d'un travail universitaire ou d'une publication, veuillez contacter au préalable la responsable du fonds.

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Dètz : collectif pour un audiovisuel occitan créatif, populaire et décalé
CIRDOC - Mediatèca occitana

C’est à l’Estivada de Rodez, alors grand rendez-vous annuel de l’Occitanie créative, qu’une dizaine de jeunes créateurs décident de prendre à bras le corps le problème de l’audiovisuel occitan en changeant de stratégie : laissant la revendication traditionnelle pour « l’occitan à la télévision », le collectif se concentre sur l’expérimentation de formats, d’écritures, de genres qui peuvent trouver leur place sur le web, dans les festivals, dans de nouveaux réseaux de diffusion auprès d’un public plus jeune.

Le Collectiu Dètz, association loi 1901, se compose alors d'une dizaine de professionnels de l'audiovisuel autour de la langue et de la culture occitanes. Fondée en 2010, l'association a réalisé depuis cette date un nombre important de vidéos, constituant un important fonds audiovisuel.


Les ressources du collectif Dètz sont accessibles dans Occitanica : voir les ressources disponibles dans Occitanica.

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Médiathèque (Uzès, Gard)
CIRDÒC-Mediatèca occitana

Pour contacter l'établissement

41 Le Portalet
30700 Uzès
http://www.biblio-uzes.com/
info@uzes-mediatheque.com

Historique et missions

La médiathèque d'Uzès est installée au cœur de la ville, dans l'hôtel Espérandieu, au riche passé culturel.

La médiathèque propose au public toute sorte de documents : livres, revues, journaux, bandes dessinées, CD audio, vidéos (VHS, DVD), cédéroms, accès à internet. Ils peuvent être consultés librement sur place ou empruntés à domicile par les personnes inscrites.

Les collections occitanes de la médiathèque d'Uzès

La médiathèque d'Uzès comprend de nombreux documents en langue occitane inclus dans le Fonds local. Parmi les auteurs représentés on peut citer : Albert Roux, Émile Brunet, Alfred Brunet et Jules Couder dont le fonds est présenté à cette adresse.

Instruments de recherche disponibles :

Voir le catalogue de la médiathèque d'Uzès

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La Lauseta : almanach du patriote latin
Soucietat latina la Lauseta

L'Armanac de la Lauseta, publié entre 1877 et 1879, se veut fédéraliste et pan-latin. Cet almanach républicain à tendance de gauche se positionne en alternative à la pensée du mouvement félibréen provençal.

La Lauseta est un almanach né sous l'impulsion de Louis-Xavier de Ricard, de sa femme Lydie Wilson de Ricard et d'Auguste Fourès. Ce dernier y a apporté de nombreuses contributions sous forme de poèmes, de contes et de chroniques notamment. Les textes de Lydie Wilson de Ricard y sont signés du pseudonyme Dulciorella ou Lidia Colonia.

Le premier numéro de La Lauseta a été publié en 1877, le second en 1878 et le troisième et dernier en 1879. La publication a pris fin rapidement suite à la mort en 1880 de Lydie Wilson de Ricard et à un voyage en Amérique Latine de Louis-Xavier de Ricard. 

Un ultime numéro est sorti en 1885 sous la direction d'Auguste Fourès uniquement.

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