[Lettre de Frédéric Mistral à Prosper Estieu : 7 juillet 1911]

Auteur	Mistral, Frédéric (1860-1914)
Date d'édition	1895-03-31
Sujet	Estieu, Prosper (1860-1939) -- Correspondance Mistral, Frédéric (1830-1914) -- Correspondance Esclarmonde de Foix (1160?-1225?)
Source	Mediatèca occitana, CIRDOC-Béziers, CP 300/39
Période évoquée	19..
Type de document	Text manuscrit
Langue	oci
Format	image/jpeg 2 p.
Droits	Domaine public/Domeni public
Réutilisation	Licence ouverte
Permalien	http://occitanica.eu/omeka/items/show/3784
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Sommaire

Qui est Prosper Estieu ?
Description de la lettre

Lettre de Frédéric Mistral à Prosper Estieu : 7 juillet 1911 [Manuscrit]

Appartient à

Lettres de Frédéric Mistral à Prosper Estieu

Qui est Prosper Estieu ?

Instituteur et poète audois. Il fonde plusieurs écoles félibréennes. Il est membre de l’Académie des Jeux Floraux de Toulouse. En 1900 il est élu majoral du Félibrige. En 1927, il fonde le Collègi d’Occitanìa. Il dirige plusieurs revues dont Lo Gai Saber, et il élabore avec Antonin Perbosc une graphie inspirée des troubadours qui servira de base à la “graphie classique” de l’occitan. Il entretient une correspondance amicale avec Frédéric Mistral entre les années 1890 et 1910, dans laquelle Mistral le complimente sur sa poésie et commente, parfois en les lui reprochant, ses choix orthographiques.

Description de la lettre

Une autre thématique qui doit avoir intéressé Estieu est développée dans cette abondante correspondance. Elle concerne la légende d’Esclarmonde : le 7 juillet 1911 Mistral retranscrit pour son ami un échange dans lequel il refuse le titre de vice-président du “Comité parisien du monument d’Esclarmonde de Foix”, au motif qu’il ne croit plus à l’histoire de cette “militante cathare” divulguée par Napoléon Peyrat. On déduit de la formulation qu’il emploie qu’il y a cru à une époque, mais ses propres recherches ne lui dévoilent que de trop rares et brèves mentions pour justifier le symbole. Mistral a bâti sa poésie et sa Cause provençale sur un certain nombre de mythes historiques et de projets politiques qui, de déceptions en remises en question, sont passés du statut de convictions à celui d’illusions à ses yeux mais n’ont pas diminué son attachement à la poésie ni à la Cause. Ils en ont peut-être simplement modifié l’essence.