Auteur | Mistral, Frédéric (1830-1914) | |
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Date d'édition | 1883-01-19 | |
Sujet | Fourès, Auguste (1848-1891) -- Correspondance Mistral, Frédéric (1830-1914) -- Correspondance Mistral, Frédéric (1830-1914) -- Pensée politique et sociale Mistral, Frédéric (1830-1914) -- Critique et interprétation | |
Source | Mediatèca occitana, CIRDOC-Béziers, CQ 209 | |
Période évoquée | 19.. | |
Type de document | Text manuscrit | |
Langue | oci | |
Format | image/jpeg 3 p. | |
Droits | Domaine public/Domeni public | |
Réutilisation | Licence ouverte | |
Permalien | http://occitanica.eu/omeka/items/show/3837 | |
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Poète languedocien originaire de Castelnaudary, journaliste, historien albigéiste, fédéraliste. La première partie de son œuvre est écrite en français puis, vers 1875, encouragé par Mistral et Achille Mir, il commence à publier en occitan. Mistral le complimente alors beaucoup sur sa poésie. Il est, avec Louis-Xavier de Ricard, un des "félibres rouges", républicain et anticlérical. Ils fondent en 1876 l'almanach La Lauseta, dont ne paraîtront que quatre numéros entre 1877 et 1885. En 1881, il est proclamé majoral du Félibrige (Maintenance du Languedoc) et bénéficie de l’appui de Frédéric Mistral.
Mistral lui répond le 19 du même mois, d’abord par le paiement de sa contribution, mais aussi par un conseil : il doit bien réfléchir à son projet de soutien à l’Alsace-Lorraine qui pourrait ne pas marcher aussi bien qu’il l’espère. Sur la question du séparatisme, Mistral estime que les accusations ne doivent pas inquiéter les Félibres qui prouvent suffisamment leur attachement à la France. Ces remarques semblent traduire la désillusion de Mistral sur le plan politique : hors d’un contexte politique, des accusations de séparatisme ne représentent pas une menace réelle à la crédibilité du Félibrige. On perçoit un décalage entre les préoccupations de Fourès, politiques, et celles de Mistral, devenues presque exclusivement poétiques et culturelles.