Du fait même que Toulouse était toujours considérée comme une capitale de la France du Sud, elle connaissait plus que les autres villes languedociennes la présence des gens du roi. Ainsi, très vite s’opère la francisation administrative avec notamment la création du Parlement (1443). Plus largement, le français pénètre rapidement toute l’organisation sociale.
L’installation des imprimeurs à Toulouse avait facilité l’introduction du français mais elle fut également favorable à la langue d’oc. Elle servit pour la propagande religieuse, pour la production estudiantine et pour le badinage de la coterie cultivée.