Au XVIe siècle la Provence est encore autonome par rapport au royaume de France. La vie publique s’y exprime en occitan. Mais bientôt la France s’installe sur les terres provençales d’Empire : la francisation commence.
La réaction provençale à l’assimilation prend d’abord l’allure d’un retour aux sources. A Aix autour des frères Nostredame les écrivains exaltent le passé, souvent mythique, occitan et se réfèrent, contre les poètes français aux pétrarquisants d’Italie.