Dans la deuxième moitié du XVIe siècle, de nouveau Toulouse est un véritable foyer de littérature occitane.
Pierre Godolin y refuse le français qu'adopte son contemporain et compatriote Mainard. Il se fait le poète de la cité et conquiert rapidement une gloire plus que locale.
Localement, il est accepté, fêté par le Consistoire, mais ne parvient pas à réintroduire le langage toulousain dans le concours de mai.
Il sut tirer parti des contradictions et des opportunités d’une époque où l’occitan, bien que parlé et compris par une large majorité, était déjà considéré comme une variété linguistique mineure.
Il a côté de lui Bertrand Larade, un Gascon de Montréjeau qui entre 1604 et 1607 s'efforce à Toulouse même de restaurer, sur un modèle ronsardien, la poésie gasconne.
Un autre Gascon, Guillaume Ader, savant médecin de l'Hôtel-Dieu Saint-Jacques, entreprend alors d'écrire son Gentilome gascoun à la gloire du roi Henri.
Le moment où l'école toulousaine, gasconne et languedocienne à la fois, éclate aux regards est donc 1610 :